Posté par othoharmonie le 6 janvier 2014
Les constats alarmistes sur les populations de tortues marines ont poussé les instances internationales à les considérer en danger d’extinction. Depuis 1981, toutes les espèces sont inscrites à l’annexe I de la Convention de Washington. Malgré cela, les effectifs diminuent.
Des campagnes d’éducation ont été lancées au Mexique et aux États-Unis impliquant des personnalités comme Jean-Paul II, Dorismar, Los Tigres del Norte et Mana.
De septembre à mars, trois espèces de tortues marines, dont la tortue Luth, la plus grande, viennent pondre sur la plage de Mexiquillo, ville du Mexique. Menacées par le braconnage et l’urbanisation, elles sont protégées par la Profepa, un organisme d’État, avec la collaboration des Indiens Nahuas. Pendant la saison de ponte, un contingent de la marine nationale arpente les 36 km de plages classées réserve naturelle depuis 1986.
Des tortues marines blessées sont parfois secourues et soignées par des organisations comme le Marine Mammal Center en Californie.
Pour empêcher les captures accidentelles par les chalutiers, les américains ont mis en place un dispositif d’exclusion des tortues qui permet de les limiter.
Les tortues imbriquées, vertes, luths, caouannes et olivâtres sont, aux Antilles françaises, concernées par un plan de restauration, plan local et régional. Ce plan est subdivisé en :
- un Plan de Restauration des Tortues Marines de Guadeloupe,
- un Plan de Restauration des Tortues Marines de Martinique,
- un projet de programme de coopération internationale à développer à échelle géographique plus large, voire planétaire afin de mieux prendre en compte les métapopulations et la diversité génétique des espèces.
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Posté par othoharmonie le 6 janvier 2014
Depuis les années 1970, quelques élevages marins de tortues ont été créés dont des fermes intégrant des tortues imbriquées. Cependant ces élevages sont contestés. Leurs objectifs sont quadruples :
- Aider à la recherche sur les tortues
- Fournir un cadre de découverte pour que le grand public découvre les tortues et soit sensibilisé aux problèmes de l’environnement marin.
- Faire des relâchés.
- Vendre les écailles pour faire financer le projet.
Le quatrième point est le plus controversé, en favorisant un commerce légal il entraine nécessairement un trafic parallèle de carapaces de tortues sauvages. D’autre part, il est très difficile de contrôler si les œufs sont des œufs de nids sauvages pillés (« ranch ») ou obtenus suite à l’accouplement d’adultes déjà en captivité (« ferme »).
Ces élevages se font généralement en bassin fermé (toute tentative en bassin ouvert ayant échoué). Leur alimentation, habituellement très pauvre en calories, impossible à reproduire en captivité et qui entraîne une croissance lente, est modifiée. Elle est plus riche en protéines. L’eau est également chauffée pour accélérer leur croissance. Ces projets sont généralement jugés non rentables en raison des coûts liés à l’entretien des bassins et à la surveillance médicale, sauf les élevages de tortues imbriquées qui pourraient s’avérer économiquement fiables en raison de la valeur de son écaille. L’absence de certitudes quant à l’effet d’un relâchement et la possibilité de provoquer des épidémies dissuadent les gouvernements de soutenir ces initiatives. Ils semblent avoir tous fermé
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Posté par othoharmonie le 6 janvier 2014
Les plus vieux fossiles de tortues marines dont nous disposons datent de 110 Ma. On pense donc que, après quelque 150 Ma de vie terrestre et d’essais de colonisation des milieux aquatiques, des tortues ont gagné la mer avec tous les caractères adaptatifs liés à cet élément liquide. Le squelette s’est allégé, les membres transformés en palettes natatoires et en gouvernail, la carapace s’est aplatie, les poumons se sont adaptés à de longues apnées, la vision s’est adaptée, leur cou a perdu sa capacité de rétraction dans la carapace. La différentiation qui allait donner naissance à la lignée des Dermochelyoidea et des Cheloniidae s’est faite, dès le début de cette colonisation au Crétacé entre 100 et 150 Ma. Quatre familles des tortues de mer ont survécu à l’extinction massive du Crétacé, les Toxochelyidae, Protostegidae, Cheloniidae et Dermochelyidae. La famille des Toxochelyidae s’est éteinte durant l’Éocène, la famille des Protostegidae durant l’Oligocène.
La Montagne Saint-Pierre en Belgique est un site de découvertes de tortues marines fossiles en Europe. Les premiers ossements de reptile préhistorique géant découverts au XVIIIe siècle, connus sous le nom de « Grand Animal fossile des Carrières de Maestricht » : mâchoire de mosasaure, découverte par le docteur C. K. Hoffman en 1780, transféré en 1795 au Muséum national d’histoire naturelle de Paris. Le spécimen fut décrit et identifié par Georges Cuvier en 1808 ; squelettes complets de mosasaures et de tortues marines dans la partie belge ;
Toutes les tortues marines appartiennent à la Superfamille Chelonioidea. Aujourd’hui il n’y a que 7 espèces de tortues dans deux familles alors qu’il y a eu dans le passé cinq familles contenant des douzaines d’espèces. La classification simplifiée présentée ici est tirée de Hirayama (1997, 1997), Lapparent de Broin (2000), et Parham (2005).
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Posté par othoharmonie le 6 janvier 2014
Les tortues (Testudines) forment un ordre de reptiles dont la caractéristique est d’avoir une carapace. Il existe une grande variété d’espèces possédant des caractéristiques diverses, mais toutes se distinguent des autres reptiles par cette carapace qui est constituée d’un plastron au niveau du ventre et d’une dossière sur le dessus reliés par deux ponts sur les côtés du corps. On les sépare traditionnellement en trois groupes : les tortues terrestres, les tortues aquatiques, ou tortues dulçaquicoles, et les tortues marines.
Les tortues sont ovipares et les pontes ont lieu environ une fois par an. Les jeunes grandissent vite, puis leur développement se ralentit. L’alimentation des tortues peut se composer de viande ou de végétaux selon les espèces.
Les 326 espèces de tortues sont divisées en 14 familles. Elles se répartissent sur une bonne partie du globe et peuvent vivre dans des habitats très divers. Quarante-deux pour cent de ces espèces sont menacées de disparition, que ce soit en raison de la destruction de leurs habitats ou à cause d’une prédation trop importante. Dans ces deux cas, l’influence de l’homme est très importante, malgré les actions de protection mises en œuvre.
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