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Constitution d’une Tortue

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2014

 

Source wikipédia

Le squelette des tortues est composé d’os et de cartilages. On le divise généralement en trois parties : le crâne, le squelette axial et le squelette appendiculaire.

220px-Archelon_skeletonLes tortues sont des Anapsides, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de fosse temporale au niveau du crâne. Pour toutes les tortues, l’os carré est concave. L’os squamosal est limité à la moitié de la joue. L’os quadratojugal et l’os carré sont relativement grands. L’os postpariétal est absent, de sorte que la fosse temporale est encadrée seulement par les os pariétaux et les os supratemporaux pour la plupart des tortues primitives Proganochelys. L’os postfrontal est absent, ce qui a pour conséquence une surface de contact importante entre l’os préfrontal et l’os postorbitaire d’une part, et entre l’os frontal et l’os postorbitaire d’autre part.

La mâchoire n’a pas de dents, mais est couverte d’une surface cornée tranchante : les tortues sont donc munies d’un bec. Le cou des tortues est composé de sept vertèbres cervicales mobiles (et d’une huitième fusionnée à la carapace) et de dix vertèbres thoraciques.

Les tortues possèdent une ceinture scapulaire encerclée par les côtes. Cette importante modification anatomique peut être suivie au cours des premiers stades de l’ontogénèse. Les articulations sont composées de parties cartilagineuses. Chez les tortues marines, les jambes sont remplacées par des nageoires.

Les tortues ont une queue généralement de taille réduite.

La caractéristique principale des tortues est d’être des reptiles munis d’une carapace. Celle-ci est composée d’un fond plat, le plastron, et d’une dossière convexe, la coquille. Ces deux parties sont réunies latéralement par deux ponts osseux et il reste donc une ouverture à l’avant pour laisser passer la tête et les pattes antérieures et une ouverture à l’arrière d’où sortent les pattes postérieures et la queue. La carapace est constituée de plaques osseuses soudées au squelette de l’animal et est recouverte d’écailles en kératine sur sa face externe.

Chez les tortues terrestres, la carapace est particulièrement massive et peut représenter deux tiers du poids total de l’animal. Elle sert à la fois de bouclier, à maintenir une partie la chaleur interne de l’animal et à stocker le calcium.

L’organisation des organes des tortues correspond de manière générale à celle des vertébrés. Quelques différences sont néanmoins à souligner : elles n’ont pas d’oreilles externes (les oreilles internes sont situées derrière les yeux), pas de dents (remplacées par un bec) et ont un cloaque. Le cœur des tortues possède trois cavités (deux oreillettes et un ventricule), il est plutôt plat, large et sa pointe est arrondie. L’appareil respiratoire de la tortue est l’un des plus évolués parmi les reptiles : la tortue possède en effet une glotte, un larynx, un pharynx et une trachée (composée d’anneaux cartilagineux). Elle possède deux poumons avec de nombreux replis et situés sous la dossière, ce qui explique pourquoi une tortue sur le dos peut mourir d’étouffement. La tortue n’a pas de diaphragme, la respiration est réalisée grâce aux mouvements de l’ensemble des muscles du corps. Le système digestif est assez classique avec un foie volumineux. Comme les autres reptiles, les tortues sont recouvertes d’écailles. Comme pour la plupart des autres reptiles, l’œil est protégé par trois paupières.

Les différences entre les tortues adultes mâles et femelles ne sont pas toujours bien marquées. Par exemple, pour les tortues marines, le sexage génétique ou la dissection sont nécessaires pour déterminer le sexe.

Chez les tortues de petite taille, les femelles sont généralement plus grandes que les mâles. Chez les tortues de grande taille, au contraire, les mâles sont généralement plus grands. Le plastron des mâles est souvent plus concave que celui des femelles, plutôt plat. Le cloaque est plus proche du bout de la queue chez les mâles, queue par ailleurs plus grande et plus forte.

Certains caractères plus particuliers différencient mâles et femelles chez certaines espèces. Chez la Cistude par exemple, les mâles ont les yeux rouges et les femelles ont les yeux jaunes. Chez l’Émyde peinte de Bornéo, la femelle à une tête brune alors que la tête du mâle est colorée. Chez les tortues aquatiques, les mâles ont des griffes développées pour favoriser l’accrochage de la femelle lors de l’accouplement.

L’espérance de vie des tortues varie suivant les espèces. En moyenne, les tortues terrestres vivent une cinquantaine d’années. La majorité des tortues dépassant l’âge de cent ans sont des Tortues géantes des Seychelles ou des Galapagos. Différents records de longévité ont été enregistrés, notamment celui de Harriet, une tortue géante des îles Galápagos ayant vécu environ 175 ans, encore celui d’Adwaita, une tortue géante des Seychelles qui serait morte avec un âge supérieur à 250 ans.

Ces tortues géantes peuvent mesurer jusqu’à 130 centimètres de long pour un poids de 300 kilogrammes. La plus grande des espèces de tortues vivantes reste cependant la tortue luth, car elle peut mesurer jusqu’à 2 mètres de long pour un poids record observé de 950 kilogrammes. Les plus grandes tortues éteintes retrouvées sont les archelons, des tortues marines de la fin du Crétacé dont on sait qu’ils pouvaient mesurer jusqu’à 460 centimètres de longueur.

Il existe plusieurs cas de tortues possédant deux têtes visibles. Un exemple notable est « Janus », nommée ainsi d’après le dieu aux deux visages de la mythologie romaine, une tortue mâle née en couveuse le 3 septembre 1997 au Muséum d’histoire naturelle de Genève. Des cas de tortues à deux têtes apparaissent notamment dans les élevages intensifs de tortues.

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Fonctionnement de la Tortue

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2014

 

220px-TestudoGraecaIberaLes tortues ayant les sens les plus développés sont les tortues aquatiques, étant donné que la plupart d’entre elles sont des chasseuses. Les tortues n’ont pas une grande acuité visuelle. Elles captent principalement un spectre de couleur allant de l’orange au rouge, ce qui explique leur attirance pour les fruits ayant ces couleurs. Elles détectent plus les mouvements que les formes, à l’instar des autres reptiles. Ainsi, elles peuvent détecter les mouvements à travers les vibrations de l’eau autour d’elles ou du sol par exemple. Elles savent également, dans certains cas, localiser les zones de chaleur avec une certaine acuité. Elles réagissent aussi, en général, au bruit, ce qui laisse penser que leur ouïe est plutôt fine. Néanmoins, leur odorat semble peu développé.

Certaines tortues, les tortues marines notamment, possèdent un sens de l’orientation poussé, ce qui serait peut-être dû à la présence de magnétite dans leurs cellules qui les rendraient sensible au champ magnétique terrestre.

Les tortues sont des animaux à sang froid qui s’exposent au soleil pour augmenter leur température interne. Elles passent la moitié de leur temps dans une attitude immobile que l’on qualifie de sommeil. Elles semblent bénéficier, contrairement à la plupart des reptiles, d’un sommeil paradoxal avec des mouvements oculaires rapides et une suppression du tonus musculaire du cou.

Pendant l’hiver, certaines tortues terrestres hibernent pour survivre au froid. Pour cela, elles s’enterrent et se retirent dans leur carapace. Leur métabolisme est ralenti durant cette phase d’adaptation afin de consommer moins d’énergie. L’entrée en hibernation est progressive, la tortue s’alimentant de moins en moins, jusqu’à arrêter complètement pour vider complètement son tube digestif, puis elle s’enterre et entre réellement en hibernation.

À l’état sauvage, les tortues terrestres passent une grande partie de leur temps à chercher leur nourriture. Leur alimentation majoritairement herbivore dépend de leur habitat et est très variée : végétaux, insectes, charognes, etc. Cette alimentation est pauvre en protéines et en matières grasses, mais riche en minéraux. C’est l’association de ces minéraux et des rayons ultraviolets B du soleil qui permet la formation de leur carapace. Lors de leur période d’activité, elles s’alimentent tous les jours pendant plusieurs repas courts. Leur transit a une durée qui varie selon la température extérieure, la teneur en fibres et en eau de l’alimentation et la fréquence des repas. Cette durée oscille entre 3 et 28 jours. En captivité, les tortues sont nourries avec des aliments se rapprochant au plus près de leur alimentation sauvage.

Comme les tortues terrestres, les tortues aquatiques occupent une grande partie de leur temps à chercher leur nourriture. Elles peuvent être carnivores, majoritairement herbivores ou omnivores. Les tortues carnivores consomment généralement des charognes, des rongeurs, des poissons, des insectes et des petits reptiles. Celles qui sont majoritairement herbivores consomment surtout des plantes semi-aquatiques, des algues et des fruits. Les tortues omnivores quant à elles consomment aussi bien les éléments faisant partie du régime des tortues carnivores que des éléments faisant partie du régime des tortues dites « herbivores ». Certaines tortues aquatiques sont chasseresses, comme par exemple la Tortue alligator ou la Matamata.

Les tortues marines utilisent pour leur alimentation les éléments de la mer. Cette alimentation peut donc être composée d’algues, de poissons, de méduses et d’autres aliments marins suivant les espèces et leur régime alimentaire (plutôt carnivore ou plutôt herbivore). On remarquera que la Tortue imbriquée est le seul reptile spongivore connu.

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Tortue Alligator

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2014

 

290px-Alligator_snapping_turtleLa Tortue alligator, unique représentant du genre Macrochelys, est une espèce de tortue de la famille des Chelydridae.

Cette espèce est endémique des États-Unis. Elle se rencontre au Kansas, en Iowa, en Indiana, en Illinois, au Tennessee, au Kentucky, au Missouri, en Oklahoma, au Texas, en Arkansas, en Louisiane, au Mississippi, en Alabama, en Géorgie et Floride.

Cette espèce dispose d’une carapace foncée, brun-noire, souvent recouverte d’algues. Ses marginales sont très dentelées. Elle n’est pas capable de rentrer toute sa tête. Elle dispose d’un bec caractéristique muni d’un appendice sur la mâchoire du haut et sur la mâchoire du bas. C’est la seule tortue à disposer d’un leurre. Cet appendice mobile est formé au bout de la langue et sert à attirer les poissons.

Les mâles peuvent atteindre 100 kg pour une longueur queue comprise de 75 cm. La tortue alligator possède une très puissante mâchoire.

Publications originales

  • Harlan, 1835 : Medical and Physical Researches: or Original Memoirs in Medicine, Surgery, Physiology, Geology, Zoology, and Comparative Anatomy. L.R. Bailey, Philadelphia, p. 1-653.
  • Gray, 1856 : On some new species freshwater tortoises from North America, Ceylon and Australia. Annals and Magazine of Natural History, ser. 2, vol. 18, p. 263-268 (texte intégral).

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TORTUES MOLLES

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2014

 

290px-Trionyx_triunguis_Zoo_Rostock_15-08-2008_083Trionyx triunguis est aisément reconnaissable à sa tête triangulaire et à sa carapace beaucoup moins bombée que les tortues terrestres.

Son habitat naturel est constitué de fleuves et rivières, pourvu que leurs eaux soient peu rapides, ainsi que des marais et des lacs.

Elle est carnivore et se nourrit principalement de poissons et de crustacés.

 

la Tortue-molle à épine, est une espèce de tortues de la famille des Trionychidae.

C’est est une espèce de tortue d’eau douce dont il existe de nombreuses sous-espèces difficiles à distinguer.

La carapace dorsale quasi circulaire de la tortue à carapace molle ressemble à une crêpe ; elle est recouverte d’une peau coriace plutôt que de dures plaques cornées, comme la plupart des carapaces de tortues. Chez les grosses femelles elle peut atteindre environ 43 cm de longueur.

Cette tortue se montre peu, devient féroce quand on la dérange et peut infliger des blessures graves avec sa mâchoire, coupante comme un rasoir.

Surtout aquatique, cet animal préfère les régions de sable et de boue, où il demeure dans l’eau peu profonde, ne laissant souvent sortir que ses narines. Il mange des écrevisses, des insectes aquatiques et des poissons.

 Description de cette image, également commentée ci-après

Les Trionychidae sont une famille de tortues cryptodires. Elle a été décrite par John Edward Gray en 1825.

Les tortues de cette famille ont une carapace molle couverte d’un cuir épais. La famille répertorie des espèces essentiellement carnivores. La famille des triasochelydés existe depuis le début du trias.

L’hyoplastron et hypoplastron sont distincts. Il n’y a pas de clapets fémoraux. La surface osseuse est creusée de cupules ou de vermiculures ou encore des sillons séparés par des bourrelets, disposés radiairement et concentriquement à partir et autour d’un centre ponctuel ou d’un axe.

Les neurales ont des cupules en « nid d’abeille », ou bien alignées, irrégulièrement, ou radiairement à partir du centre de la plaque.

La sous-famille Trionychinae est caractérisée par des bourrelets anastomosés isolant les cupules.

Certaines tortues peuvent absorber l’air par leur peau. Les trionychidés peuvent en absorber dans l’eau jusqu’à 70 % de leurs besoins en dioxygène.

 

Eastern Spiny Softshell Turtle.jpg

Ces tortues à carapace molle sont probablement les premières tortues à avoir repris une vie aquatique pour vivre dans les eaux boueuses ou sablonneuses peu profondes. Pour cela elles ont donc dû subir des transformations physiques et comportementales. Leur carapace s’est aplatie, arrondie, leur structure osseuse s’est réduite, les écailles ont disparu pour laisser place à du cuir. Leur carapace n’a pas d’os périphériques (excepté pour les Lissemys). Leurs pattes munies de trois doigts griffus caractéristiques à leur famille, se sont palmées, leur cou est devenu extensible et les narines se sont perchées au bout d’une espèce de petite trompe. De plus, n’étant plus protégées par une carapace dure comme les autres tortues, elles ont développé une grande agressivité.

Publications originales

  • Forskål, 1775 : Descriptiones Animalium: Avium, Amphibiorum, Piscium, Insectorum, Vermium; quae in Itinere Orientali Observavit. Post mortem auctoris edidit Carsten Niebuhr Hauniae [Copenhagen]: Mölleri, p. 1-164 (texte intégral).
  • Geoffroy Saint-Hilaire, 1809 : Memoire sur les tortues molles. Nouveau Bulletin du Société Philomatique de Paris, vol. 1, n. 22, pp. 363–367 (texte intégral).

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