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Le Castor des Amérindiens

Posté par othoharmonie le 7 décembre 2013

 

téléchargementBeaucoup d’enseignements viennent du castor, qui est une créature très orientée sur la famille, et aussi un écologiste et un bâtisseur. Les castors construisent des habitations très intriquées, avec plusieurs entrées et sorties, très confortables, et très souvent plusieurs générations, jusqu’à trois ou quatre, y habitent ensemble. Ils modifient l’écologie du lieu où ils habitent en édifiant des barrages le long des cours d’eau où ils construisent leurs maisons, à l’intérieur même de ces barrages. Le petit lac qui se forme en amont de ce barrage crée un nouvel écosystème.

Le castor est un animal très important aux yeux des Autochtones. Pour les Amérindiens du Nord, il constituait une source d’alimentation principale, à cause de la facilité à le trouver et à l’attraper, surtout en hiver; mais les Indiens laissaient toujours un couple en santé, de manière à ce qu’il en subsiste assez pour les générations futures, et pour assurer la pérennité de cette petite communauté animale. Le castor est un animal assez gros, beaucoup plus gros qu’un chat, et il est par conséquent riche en viande, et aussi en graisse, car sa queue, notamment, est presque exclusivement faite de graisse, un aliment essentiel pour les peuples du Nord, à cause du froid.

Ainsi, le Clan du Castor dans les Premières Nations, avait pour responsabilité de veiller au respect de l’écologie. Si une personne remarquait un problème quelconque en relation avec une pratique ou une activité susceptible de nuire à la santé de l’écologie, elle rapportait cela à un membre du Clan du Castor. C’était la responsabilité du Clan du Castor de vérifier la nature du problème, et s’il y avait problème, de le rapporter au conseil. Les Castors étaient également chargés d’organiser les cérémonies annuelles et cycliques, en raison de leurs talents d’organisateurs et de leur capacité à travailler de concert pour préparer de tels événements.

Les Castors sont des gens très forts et persévérants, comme l’animal du même nom. Ils pouvaient aussi se montrer d’excellents bâtisseurs, et si quelqu’un avait un édifice à bâtir, il faisait généralement appel au Clan du Castor pour l’aider.

Ainsi, une personne qui a le castor pour animal totem donne en général beaucoup d’importance à la famille, c’est aussi une personne douée pour la construction, et qui possède une capacité à améliorer la santé écologique partout où il/elle s’installe.

Texte Signé AIGLE BLEU.

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Utilisation du castor castoréum

Posté par othoharmonie le 7 décembre 2013

images (9)Le castoréum est une sécrétion huileuse très odorante produite par des glandes sexuelles du castor situées en dessous de la queue, près du pénis et de l’anus (où une autre glande exocrine odorante existe aussi).

Cette matière huileuse et odorante est réputé avoir deux fonctions : il permet au castor de marquer et délimiter son territoire, et d’imperméabiliser son pelage

Cette substance est connue dès l’Antiquité.
Elle est citée dans les textes médicaux de l’époque byzantine et on lui a trouvé divers usages en parfumerie.

L’utilisation du castoréum a été, avec le commerce de sa fourrure et de sa viande, l’une des raisons de la progressive disparition du castor en Europe, puis de sa raréfaction en Amérique du Nord.

Le castoréum, odorant, a aussi été utilisé par les trappeurs ou les Amérindiens pour attirer dans leurs pièges des animaux carnivores tels que le lynx, carcajou, martre, loup

Bien qu’il ne soit presque plus utilisé en médecine moderne, le castoréum fut couramment utilisé de l’Antiquité au xviiie siècle. Il faisait partie du traitement médicaux dont notamment :

  • blessures et plaies chirurgicales
  • l’épilepsie,
  • les maladies de l’utérus,
  • la fièvre,
  • les maux de tête.

Il était aussi utilisé en tant qu’aphrodisiaque.

Les vertus du castoréum pour combattre les maux de tête sont bien réelles, puisqu’il contient de l’acide salicylique (composant proche de l’aspirine). Aujourd’hui encore, certains préconisent l’usage du castoréum comme stimulant, anti-hystérique et antispasmodique.

Il était un des multiples constituants de la thériaque de la pharmacopée maritime occidentale au xviiie siècle.

En Parfumerie

Le castoréum est l’une des six matières premières animales de la parfumerie avec le musc, l’ambre gris, la civette, la cire d’abeille et l’hyraceum.

Son odeur, agressive à l’état pur, devient agréablement douce et chaude une fois le castoréum dilué et rappelle le cuir, l’huile animale et la fourrure.

La substance est grasse, parfois un peu colorée par l’alimentation du castor. Elle est utilisée dans les parfums de type ambré (ou oriental), ainsi que dans certains parfums masculins.

Le castoréum est de moins en moins utilisé en parfumerie car son extraction nécessite de tuer l’animal. Cependant, les progrès de la chimie organique permettent aujourd’hui de produire un équivalent synthétique qui n’a pas forcément toute la finesse du castoréum.

Les trappeurs (piègeurs) d’Amérique du Nord capturent encore aujourd’hui des centaines de milliers de castors pour en vendre la fourrure et le castoreum, ainsi que dans une moindre mesure la viande qui est consommée principalement dans les communautés rurales et indigènes. Les populations de castors sont en progression depuis plusieurs décennies en raison de la baisse des prix versés pour la fourrure, par contre le prix du castoréum se maintient.

 

Le castoréum est aussi utilisé pour parfumer les cigarettes et comme ingrédient alimentaire

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la Symbolique du Castor

Posté par othoharmonie le 7 décembre 2013

 

images (8)Étant considéré comme « l’ingénieur de la nature » en raison de son ingéniosité, sa maîtrise des travaux hydrauliques, et ses constructions, il figure sur de nombreux blasons. Il figure notamment sur les armoiries de Bièvre, commune forestière belge dont le nom signifie Castor.

Pour les mêmes raisons, il est la mascotte de plusieurs universités, comme le Massachusetts Institute of Technology, le California Institute of Technology, l’Oregon State University (États-Unis) ou la London School of Economics (Royaume-Uni).

C’est une espèce qui semble avoir la sympathie du public et des enfants. Il figure dans de nombreux dessins animés ou récents films d’animation, par exemple les castors Bell.

Emblème

Le castor d’Amérique est l’emblème officiel du Canada depuis le 24 mars 1975 et l’emblème de plusieurs États américains comme l’Oregon.

Le castor est aussi utilisé comme meuble héraldique dans diverses armoiries et blasons.

Symbole du travailleur

Le castor est souvent pris pour représenter le bûcheron et, plus largement, le bricoleur ou le travail manuel à cause de sa capacité à construire des barrages en coupant des arbres. Ainsi les Castors Juniors des studios Disney forment une troupe scoute de petits débrouillards qui suivent leur Manuel des Castors Juniors contenant des astuces et des connaissances pratiques et curieuses sur la nature. De leur côté, Les castors est un mouvement d’auto-construction qui fonctionne grâce à l’entraide en travail collectif, effectué pendant les heures de loisirs et les « Grands Travaux Castor » désignent les opérations de réfection en profondeur dans Paris, de la ligne C du RER d’Île-de-France. Castorama, une chaîne française de grande distribution de bricolage, doit aussi son nom à l’animal, de même que l’ancienne chaîne de quincaillerie québécoise Le Castor bricoleur. En littérature enfantine, par exemple, Bruno St-Aubin a publié Papa est un castor bricoleur, tandis que Lars Klinting met en scène des castors menuisiers, jardiniers ou pâtissiers dans ses albums.

En celtique

Les Gaulois le désignaient sous le nom de *abankos. Ce terme pouvait signifier nain ou monstre marin. On retrouve ce terme dans les langues celtiques contemporaines :

  • gallois: afank
  • irlandais : abhac
  • breton: avank

En latin

Dans l’Empire romain, on désignait le castor par trois termes :

  • fiber ;
  • beber (équivalent celtique de fiber), qui semble à l’origine de l’appellation de l’animal dans les langues germaniques, avec, par exemple, beaver en anglais, bever en néerlandais ou Biber en allemand) ;
  • castor, que le français a conservé ainsi que les autres langues romanes (italien castoro, castillan, portugais, catalan et roumain castor) dérive du grec ancien κάστωρ

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Histoire des trappeurs

Posté par othoharmonie le 7 décembre 2013

 

 

Les premiers comptoirs et postes de traite organisés datent du début du xviie siècle au Québec. Ils étaient français, puis hollandais sur le bassin de l’Hudson dans l’État de New York et à partir de 1614 à Manhattan. Les marchands achetaient les peaux aux trappeurs blancs, mais aussi en échangeaient à des indiens contre des outils, armes, alcool et objets divers. En 300 ans, plusieurs centaines de postes de traite ont récolté des dizaines de millions de peaux, jusque dans les zones les plus reculées et giboyeuses. Pour les seules années 1820-1860, on estime que 2000 à 3000 trappeurs chassaient dans les Rocheuses.

Histoire des trappeurs dans CASTOR 220px-David_CrockettCette activité a été immortalisée par de nombreux romans d’aventure relatant la vie de personnages de fiction ou ayant existé, tels que Davy Crockett, mais le métier est de moins en moins pratiqué. Face au recul de certaines espèces (disparition dans certaines zones) et face à la demande sociale, à la fin du xxe siècle, la réglementation de la trappe a été renforcée, nécessitant au Canada deux jours de cours et le certificat de trappeur, puis un apprentissage avec un trappeur professionnel avant d’avoir le droit à une « ligne de trappe »( concession de terres publiques et/située en zone de Parc donnant droit à un trappeur de piéger et vendre les fourrures issues des animaux dépecés). Le piégeage sur terrain privé nécessite un permis de chasse, de respecter la loi et les dates de chasse et le type de pièges (le permis de chasse ne donne pas le droit de trapper).

 

Aujourd’hui, Il faut un permis de piégeage mais au préalable, il faut avoir réussi son cours de piégeur et ainsi avoir le fameux P sur son certificat de chasseur. Le piégeage est réglementé et les animaux à fourrure sont notamment: Le castor, la martre, le raton laveur, l’ours, l’hermine, le coyote, le loup, le renard, le pékan, le rat musqué, le lynx, la loutre,l’écureuil…sans oublier la moufette et le vison.

Le colletage est toujours pratiqué au Québec comme activité de chasse. Elle vise notamment le lièvre via la pose de collet en laiton. La fourrure n’est généralement pas récoltée, elle est pratiquée pour la viande de ce petit mammifère. Pour pratiquer la trappe, il faut posséder un permis de chasse pour le petit gibier. 2 Le lièvre n’est pas considéré comme un animal à fourrure, donc pas besoin de permis de piégeur mais il faut avoir un permis de colletage

 

Un trappeur est un chasseur professionnel de l’Amérique du Nord pratiquant le piégeage (« trappe » ou « trappage »), non pour la viande (hors ses besoins propres), mais pour vendre des fourrures non abîmées par les coups de feu ou pointes de flèche. Un trappeur a une vocation bien différente de celle que jadis avaient les coureurs des bois ou les voyageurs, ceux-ci étant employés à faire la traite des fourrures plutôt qu’au piégeage.

 

220px-Charles_Deas_The_Trapper_and_his_FamilyCe mot pourrait venir de l’anglais trapper (1768) francisé, mais il a la même origine que le mot trappe dans son sens « piège ». En moyen français, trapper (1530) ou traper, signifiait « prendre un animal, ou quelqu’un, par ruse » et trappa signifiait piège en ancien français. Au Québec, le mot « trappeur » est encore très utilisé, même si le métier tend à disparaître.

Au mois de novembre, quand les animaux à fourrure prennent leur plus beau poil, les trappeurs tendaient leurs pièges, équipés de traîneaux et de raquettes pour se déplacer dans la neige. En fin d’hiver, en mars/avril, ils allaient vendre ou échanger les produits de leur saison de trappe dans les comptoirs et postes commerciaux. Les trappeurs ont ainsi fait disparaître le castor de plusieurs régions d’Amérique du Nord. Puis ils ont eu à faire face à la concurrence des élevages de renards, rats musqués, et mustélidés en Amérique du Nord, mais aussi en Europe. Les peaux étaient vendues selon le cours du moment et selon leur qualité. Vers 1920, les peaux d’une saison de trappe pouvaient encore rapporter jusqu’à 500 dollars, bien que la moyenne soit plutôt de 200 dollars.

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Le Grand Barrage des castors

Posté par othoharmonie le 7 décembre 2013

 

images (7)Le plus grand barrage actuellement construit par les castors a été découvert au Canada, dans la province de l’Alberta : un édifice de 850 m de long visible depuis les satellites d’observation de la Terre !

Environ 850 m de long, voici la taille exceptionnelle de ce barrage découvert dans le Nord de la province de l’Alberta par Jean Thie grâce à Google Earth, en octobre 2007. Celui-ci évaluait alors l’étendue de la fonte du permafrost (les terres gelées en permanence) dans le nord du Canada.

Ce barrage, situé au sud du lac Claire, à environ 190 km de Fort McMurray, dans le Parc national Wood Buffalo(1) est, jusqu’à preuve du contraire, le plus long barrage existant érigé par des castors.
Il existe depuis au moins 25 ans puisqu’il est visible sur des images satellites de Landsat (NASA) de 1990 et 2000. Cependant, des photos aériennes de la région prises en 1975 ne montrent pas l’existence de cet édifice. Des responsables de cette réserve naturelle, la deuxième plus grande du monde et plus grande du Canada, ont survolé le barrage à basse altitude en 2009 confirmant les interprétations des images satellites. Toutefois, ils n’ont pu se poser, la zone étant trop marécageuse, a indiqué un porte-parole du parc national, Mike Keizer.

Dans le monde, ces ouvrages atteignent au mieux 75 m de long pour 1 m de haut. Cependant, au Canada, il existe de nombreux barrages qui font plus de 500 m de long. Le précédent record était détenu par le barrage de Three Forks dans le Montana (Etats-Unis) avec une longueur de 652 m !

Le plus grand barrage érigé par des castors résulte clairement de la combinaison de deux barrages. Vu son ancienneté, plusieurs générations de castors ont participé à sa réalisation comme l’attestent les observations aériennes : la digue « est très ancienne. Lorsqu’une digue est récente, il y a plein de rondins fraîchement coupés. Or, sur celle-ci, l’herbe pousse, c’est tout vert« , a expliqué à l’AFP, M. Keizer.
Toutefois, le barrage continue d’être entretenu et voit sa taille augmenter comme l’indique Jean Thie : les castors sont en train de construire deux autres digues de chaque côté du barrage principal. D’ici dix ans, toutes ces structures pourraient n’en former qu’une seule, mesurant plus de 950 m !

Le rôle des barrages chez les castors

Le castor construit des barrages afin de retenir l’eau et d’élever son niveau, créant ainsi des zones dans lesquelles il peut se déplacer en toute sécurité et où il peut faire flotter sa nourriture et les matériaux de construction qu’il utilise. L’objectif premier du barrage est d’assurer une profondeur d’eau suffisante pour stocker sa nourriture. En effet, près de leur terrier (ou hutte), les castors aménagent, sous l’eau, un grand garde-manger, l’eau faisant office de réfrigérateur. Les barrages et les huttes sont construits avec du bois de différents diamètres, et le tout est colmaté avec de la terre que le castor tasse avec ses pattes avant (et non pas avec la queue). Enfin, le barrage constitue également un moyen d’échapper à ses prédateurs, comme les coyotes et les ours.

Poussé au bord de l’extinction par le commerce des fourrures aux XVIIe et XVIIIe siècles, le castor a été réintroduit dans ses anciens habitats en Amérique du Nord mais aussi en Europe avec le castor européen (ou castor fiber) qui recolonise petit à petit des territoires qu’il avait occupé sans encombre pendant des dizaines de milliers d’années.

Si les castors sont encore dénigrés pour leurs dégâts sur les arbres de cours d’eau et sur les berges, ils participent aussi au stockage du carbone issu des végétaux et à la régénération de la forêt. Et quand bien même, les dégâts occasionnés par les castors demeurent bien anecdotiques au regard de ceux engendrés par les activités humaines.

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Dégâts des Castors

Posté par othoharmonie le 6 décembre 2013

 

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Le ministre de l’intérieur polonais, Jerzy Miller, a accusé mardi les castors d’avoir contribué aux inondations qui affectent la Pologne et qui ont déjà provoqué la mort de quinze personnes.

« Le plus grand ennemi des digues, c’est un animal qui s’appelle le castor. Les castors vivent partout le long des digues de la Vistule et contribuent largement à leur détérioration », a déclaré M. Miller lors d’une conférence de presse. Selon les services de protection de la nature, quelque 50 000 castors vivent en Pologne, où ils sont partiellement protégés. A la suite des inondations, les autorités locales ont augmenté les quotas de chasse aux castors. « Les castors creusent des tunnels dans les digues, les affaiblissent de l’intérieur. Mais ils ne sont pas les seuls, il y a encore les campagnols », a déclaré le porte-parole des pompiers Pawel Fratczak.

Des crues records dans les bassins de la Vistule et de l’Oder continuaient mardi à progresser vers le nord du pays. Les digues imbibées d’eau, et aussi endommagées dans plusieurs endroits par les castors, selon M. Miller, ont lâché, provoquant l’inondation de plusieurs localités, notamment dans les régions de Sandomierz (sud-est) et de Plock (centre).

A Varsovie, un important boulevard longeant la Vistule était toujours fermé à la circulation mardi, des affaissements de terrain y ayant été signalés.

COMPENSATIONS

Les dégâts prévisibles provoqués par les inondations qui affectent la Pologne depuis neuf jours risquent de coûter plus de 10 milliards de zlotys (2,43 milliards d’euros), selon le premier ministre, Donald Tusk. Ce dernier a annoncé, mardi 25 mai, une aide immédiate d’au moins 2 milliards de zlotys (480 millions d’euros) aux personnes qui ont perdu leur habitation dans les inondations. L’argent provient de la réserve du gouvernement polonais destinée à cofinancer les projets européens.

« Nous avons créé une grande réserve de 8 milliards de zlotys. Aujourd’hui, (…) nous savons que cette réserve ne doit pas être aussi importante. Cela signifie que nous avons 2 milliards de zlotys à notre disposition pour lancer un mécanisme d’aide immédiate à ceux qui ont perdu leur habitation », a déclaré à la presse M. Tusk. Le chef du gouvernement a également annoncé qu’il avait demandé à ses ministres de rechercher de possibles réserves dans leurs budgets pour l’aide à venir. Les dépenses destinées à aider les sinistrés ne doivent pas constituer « une menace pour la stabilité financière de l’Etat », a-t-il encore souligné.

Article paru dans Le Monde

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Utilité reconnue du Castor

Posté par othoharmonie le 6 décembre 2013

 

téléchargement (6)Heureusement que les castors étaient là : vendredi 29 avril, une fuite dans un pipeline de la région de l’Alberta, dans l’ouest du Canada, laisse s’échapper l’équivalent de 28.000 barils de pétrole, soit 4,5 millions de litres. Près du village de Little Buffalo, une bande d’hydrocarbures de 700 mètres de long sur 30 mètres de large se forme tout le long du pipeline et gagne un étang. Mais les castors ont empêché que les dégâts ne soient bien plus importants: les rongeurs avaient construit un barrage qui a permis d’endiguer la fuite.

Le ministre de l’Environnement canadien, Rob Renner, a lui-même annoncé que le barrage de castors avait «contenu le déversement»: «La situation est sous contrôle, a-t-il assuré mercredi dernier. L’impact est minimal sur la faune sauvage.» On déplore tout de même la mort d’une dizaine de canards sauvages, ainsi que quelques castors blessés qui ont dû être euthanasiés. Dans la population du village de Little Buffalo, quelques cas de nausées et maux de tête ont été rapportés.

La plus importante fuite depuis 1975

L’oléoduc Rainbow, propriété de la compagnie Plains Midstream Canada, avait déjà connu deux fuites en cinq ans. Celle du 29 avril serait la plus importante depuis 1975 dans la région, malgré les deux contrôles qui avaient été faits sur cet oléoduc au cours des cinq dernières années. Près de 300 personnes sont toujours sur place pour nettoyer le pétrole échappé. Selon David Duckett, président de Plains Midstream Canada, 20% du pétrole a été récupéré mais il faudra encore deux à quatre mois pour nettoyer les terres polluées.

L’Alberta est devenu en quelques années le puits de pétrole du Canada: l’exploitation des sables bitumineux a transformé la région et déclenché la colère des écologistes. Les associations dénoncent la destruction de l’environnement autour des sites d’extraction du pétrole et la pollution des cours d’eau. «Des communautés de l’Alberta et de la Colombie-Britannique exigent l’arrêt de ce type de développement à risque, mais le gouvernement refuse d’écouter», réagissait Melina Laboucan-Massimo, représentante de Greenpeace, au lendemain de la fuite.

 Audrey Chauvet

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castor et pollux

Posté par othoharmonie le 6 décembre 2013

 

 

220px-RomaForoRomanoTempioCastoriDans la mythologie grecque, Castor et Pollux appelés Dioscures , c’est-à-dire « jeunes de Zeus » sont les fils de Léda. Chacun né d’un œuf différent, ils sont respectivement, pour Castor, frère de Clytemnestre et fils de Zeus, et pour Pollux, frère d’Hélène et fils de Tyndare, roi de Sparte.

Ils prennent part à la chasse du sanglier de Calydon et à l’expédition des Argonautes. Ils combattent Thésée pour récupérer leur sœur Hélène que celui-ci a ravie et enlèvent à leur tour les filles de Leucippe.

Avatars grecs de la figure indo-européenne des dieux jumeaux, les Dioscures sont le symbole des jeunes gens en âge de porter les armes. Ils apparaissent comme des sauveurs dans des situations désespérées et sont les protecteurs des marins. Le feu de Saint-Elme est considéré comme leur manifestation physique ; ils sont associés à la constellation des Gémeaux.

Les Dioscures apparaissent déjà dans l’Iliade, qui nomme « Castor, le dompteur de chevaux, et Pollux, le boxeur ». Le poème ne mentionne pas le nom de leurs parents, mais Hélène les nomme comme ses frères ; l’Odyssée, en revanche, en fait tous deux les fils de Tyndare et de Léda.

Inversement, ils sont tous deux fils de Zeus dans le Catalogue des femmes du pseudo-Hésiode et dans les Hymnes homériques, dont l’hymne qui leur est adressé les qualifie pour la première fois de « Dioscures ». Les Chants cypriens introduisent le motif selon lequel Castor est mortel et Pollux immortel5.

La légende la plus fréquente établit que leur mère Léda, qui se serait unie avec Zeus métamorphosé en cygne, aurait pondu deux œufs : l’un contenant Pollux et Hélène, fils de Zeus et un deuxième contenant Castor et Clytemnestre, descendants de Tyndare. Ceux-ci sont donc de simples mortels, alors qu’Hélène et Pollux sont des demi-dieux.

Les Dioscures sont déjà morts quand débute la guerre de Troie, ce qui explique qu’ils n’y prennent pas part. 

 En effet, selon la version qui fait de Castor un mortel et de Pollux un demi-dieu, celui-ci à sa mort, voit son père lui proposer l’immortalité, mais celui-ci refuse que son frère Castor demeure aux Enfers en raison de son état de mortel. Le roi des Dieux lui propose alors de demeurer un jour sur deux aux Enfers avec Castor et un jour sur deux sur l’Olympe également avec lui (d’autres versions proposent un partage de six mois dans chaque lieu, ce qui n’est pas sans rappeler le mythe de Perséphone enlevée par Hadès et qui partage son temps entre sa mère et son époux, ainsi que la légende d’Adonis).

Le culte des Dioscures dérive du culte indo-européen des jumeaux divins ; ils s’apparentent ainsi aux Ashvins, les cavaliers célestes de la mythologie védique.

Identifiés à la constellation des Gémeaux, les Dioscures sont les patrons des marins et des athlètes, Castor etant le prototype du dompteur de chevaux, et Pollux, celui du boxeur : Kastôr dompteur de chevaux et Polydeukès invincible au pugilat.

Ils sont vénérés dans de nombreuses cités doriennes, mais aussi à Olympie. À Athènes, ils portent le nom d’Anakes ou Anaktes, c’est-à-dire « seigneurs » ; leur temple est l’Anakeion. Ils forment un couple important du panthéon des Grands Dieux de Samothrace où ils prennent le nom de  Cabires.

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castor est une étoile

Posté par othoharmonie le 4 décembre 2013

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Alpha Geminorum (α Gem / α Geminorum – nom traditionnel : Castor) est la seconde étoile la plus brillante de la constellation des Gémeaux et une des plus brillantes étoiles du ciel nocturne. Bien qu’elle porte la désignation de Bayer  »alpha », elle est en fait plus faible que Beta Geminorum (Pollux). Sa distance par rapport au Soleil est de 49.8 années-lumière.

Castor et Pollux sont les étoiles « jumelles célestes » qui donnent leur nom à la constellation des Gémeaux (Gemini signifiant « jumeaux » en latin). Le nom Castor fait référence à Castor, un des fils jumeaux de Zeus et de Léda. L’étoile porte également le nom arabe Al-Ras al-Taum al-Muqadim, qui signifie littéralement « La tête du premier jumeau ». En astronomie chinoise, Castor fait partie de Beihe, un sous-groupe de l’astérisme Nan bei he représentant deux petites vallées en bordure de la rivière céleste Tianhe (en fait la Voie lactée).

D’un point de vue astronomique, James Bradley a découvert en 1719 que Castor était une binaire visuelle, ce qui est confirmé par William Herschel, la magnitude de ses composantes étant de 2,8 et de 2,0. La séparation des composantes est d’environ 6″ et la période orbitale est de 445 ans. Chacune des composantes de Castor est elle-même une binaire spectroscopique, faisant de Castor un système d’étoiles quadruple.

Castor possède une faible compagne distante d’environ 72″ mais possédant les mêmes parallaxe et mouvement propre ; cette compagne est également une binaire spectroscopique dont la période est légèrement inférieure à 1 jour. Elle tourne autour des deux paires en 14.000 ans. Castor peut donc être considérée comme un système d’étoiles sextuple, composé de six étoiles liées gravitationnellement. La composante C possède la désignation d’étoile variable YY Geminorum.

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Castor, surnom de Simone de Beauvoir

Posté par othoharmonie le 4 décembre 2013

 

Simone de Beauvoir née Simone-Lucie-Ernestine-Marie Bertrand de Beauvoir le 9 janvier 1908 à Paris et morte le 14 avril 1986 à Paris, est une philosophe, romancière, épistolière,mémorialiste et essayiste française. Elle a partagé la vie du philosophe Jean-Paul Sartre. Leurs philosophies, bien que très proches, ne sauraient être confondues. Simone de Beauvoir est une théoricienne importante du féminisme, et a participé au mouvement de libération des femmes dans les années 1970.

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À quinze ans, son choix est déjà fait, elle sera un écrivain célèbre. Après son baccalauréat en 1925, Simone de Beauvoir entame des études supérieures à l’Institut catholique de Paris, pour les mathématiques, et à l’Institut Sainte-Marie à Neuilly pour les lettres. Elle obtient la première année à l’université de Paris les certificats de mathématiques générales, de littérature et de latin. L’année suivante, elle suit les cours de philosophie et obtient en juin 1927 le certificat de philosophie générale. Elle obtient finalement la licence ès lettres mention philosophie au printemps 1928 après l’obtention des certificats d’éthique et de psychologie4 et entame alors la rédaction d’un mémoire pour le diplôme d’études supérieures portant sur Leibniz. A la faculté des lettres de l’université de Paris, elle rencontre d’autres intellectuels en herbe, notamment Jean-Paul Sartre, qu’elle compare à un génie. Une relation mythique se nouera entre eux, dès cette époque, que seule la mort rompra. Elle sera son « amour nécessaire » en opposition aux « amours contingentes » qu’ils seront amenés à connaître tous deux. Simone de Beauvoir est reçue deuxième au concours d’agrégation de philosophie en 1929, juste derrière Jean-Paul Sartre.

La mort de « Zaza » cette même année la plonge dans une grande souffrance. Simone, élevée par une mère pieuse, a perdu la foi dès sa quatorzième année (d’après les Mémoires d’une jeune fille rangée), bien des années avant son agrégation de philosophie, avant même son départ du cours Desir et marque ainsi son émancipation vis-à-vis de sa famille.

Dès l’agrégation en 1929, Simone, ou plutôt Castor – surnom que lui donne Herbaud (René Maheu dans Mémoires d’une jeune fille rangée) et qui ensuite est repris par Sartre car « Beauvoir » est proche de l’anglais beaver (signifiant castor), et que, comme elle, « Les Castors vont en bande et ils ont l’esprit constructeur » (dans Mémoires d’une jeune fille rangée) – devient professeur de philosophie. Elle se trouve mutée à Marseille. La perspective de quitter Sartre, lui-même muté au Havre en mars 1931, la jette dans l’angoisse et ce dernier lui propose de l’épouser afin d’obtenir un poste dans le même lycée. Bien que viscéralement attachée à Sartre, elle rejette la proposition : « Je dois dire, écrit-elle dans La Force de l’âge, que pas un instant je ne fus tentée de donner suite à sa suggestion. Le mariage multiplie par deux les obligations familiales et toutes les corvées sociales. En modifiant nos rapports avec autrui, il eût fatalement altéré ceux qui existaient entre nous. Le souci de préserver ma propre indépendance, ajoute-elle cependant, ne pesa pas lourd ; il m’eût paru artificiel de chercher dans l’absence une liberté que je ne pouvais sincèrement retrouver que dans ma tête et mon cœur. » L’année suivante, elle parvient à se rapprocher de Sartre en obtenant un poste à Rouen où elle fait la connaissance de Colette Audry, enseignante dans le même lycée. Elle devient très proche de certaines élèves, notamment Olga Kosakiewitcz et Bianca Bienenfeld avec qui elle entretient des relations amoureuses, le « pacte » la liant à Sartre lui permettant de connaître des « amours contingentes ». Elle se lie également avec un élève de Sartre, « le petit Bost », futur mari d’Olga, pour laquelle Sartre se prit entre temps de passion (non réciproque). Ce groupe d’amis surnommé « la petite famille » reste indéfectible jusqu’à la mort de chacun d’entre eux, malgré petites brouilles comme graves conflits.

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L’esprit Père Castor

Posté par othoharmonie le 4 décembre 2013

imagesAprès la disparition de Paul Faucher en 1967, c’est son fils François qui lui succède jusqu’à sa retraite en 1996. Il a été remplacé par Hélène Wadowski, venue des éditions Nathan.

Une association des Amis du Père Castor a été fondée par François Faucher et travaille à l’aménagement de La Maison du Père Castor, installée dans le moulin de Forgeneuve, à Meuzac près de Limoges. Cette maison est destinée à recueillir les archives, présenter des expositions et organiser colloques et ateliers pédagogiques. L’association réédite également les textes fondateurs de Paul Faucher, ainsi que les albums, devenus introuvables, de Frantisek Bakulé.

L’école du père Castor ferme en 1961, mais une de ses enseignantes, Nina Rist, prolongera l’expérience à Antony.

Près de 2000 ouvrages de cette collection sont actuellement distribués en librairie. Les plus vendus ces derniers temps sont :

  • les albums classiques, mais toujours réédités, Roule galette de Natha Caputo et Pierre Belvès, et, de Gerda Muller et Paul François, les Trois petits cochons et les Bons Amis ;
  • des romans junior plus récents, souvent des romans historiques d’ailleurs : Louison et Monsieur Molière de Marie-Christine Helgerson (2001), Double meurtre à l’abbaye de Jacqueline Mirande (1998), le Coupeur de mots d’Hans Joachim Schädlichet Jeanne Etoré (1990), l’Œil d’Horus d’Alain Surget (1999), le Col des mille larmes de Xavier-Laurent Petit (2004) ;
  • des imagiers, notamment Mon imagier du Père Castor à la maison de Magdalena Guirao-Jullien (2004) et l’Imagier du Père Castor d’Anna Bozellec, Christian Broutin et Kersti Chaplet.

En 1948, il lance la collection les Enfants de la Terre, destinée aux enfants de 7 à 12 ans, avec comme premier titre Apoutsiak le petit flocon de neige, par Paul-Émile Victor. Viennent ensuite la découverte du mode de vie d’un enfant pygmée (Mangazou), d’après les récits d’un chercheur du Musée de l’Homme, Raoul Hartweg, puis d’un jeune Indien (Amo) en 1951. Suivront Jan de Hollande, Grégoire, petit paysan du Moyen Âge, en 1959, le petit Italien Antonio en 1961, l’Antillais Féfé en 1962, Louis du Limousin, écrit par Andrée-Paule Fournier et traduit en langue d’Oc par Maurice Robert, en 1972.

Pour les plus jeunes, le Père Castor s’est fait depuis 1952 une spécialité de l’imagier pour inciter l’enfant à la découverte du monde qui l’entoure.

Certains albums sont devenus des classiques du livre jeunesse (Roule galette, MichkaLa vache orangeMarlaguetteMélanie sourisLes Bons amis,…) et font l’objet de rééditions régulières, depuis 1989 accompagnées de cassettes audio, puis de CD audio. Ils ont même fait l’objet d’adaptations en dessin animé sous le titre les Belles Histoires du Père Castor. L’objectif de la collection divisée en « premières lectures » et « secondes lectures » est d’accompagner les enfants vers la lecture autonome.

Le succès intemporel de la collection a incité, dans les années 1980, l’éditeur à développer en parallèle trois collections de romans en poche :

  • Castor Benjamin, à partir de 3 ans, des livres de 32 à 48 pages avec des illustrations colorées
  • Castor Cadet, à partir de 7 ans, abordant des sujets d’actualité et des sujets proches de la vie quotidienne (l’amitié, la tolérance, la compétition…)
  • Castor Poche, pour les pré-adolescents.

Certains titres de la collection Castor Poche apparaissant dans la bibliographie de référence du ministère de l’Éducation nationale.

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le genre castor

Posté par othoharmonie le 4 décembre 2013

 

150px-RagondinLe genre Castor est le seul, au sein de la famille des Castoridae, à contenir des espèces non éteintes de ces rongeurs semi-aquatiques : le Castor européen (Castor fiber), présent en Eurasie, et le Castor du Canada (Castor canadensis), naturellement présent en Amérique du Nord et récemment introduit en Amérique du Sud.

Les castors contemporains sont surtout connus pour les barrages, les digues et les huttes qu’ils construisent sur les cours d’eau et les rivières. Ce sont les seules espèces à produire et entretenir des zones humides ; ils contribuent ainsi à la diversification de l’habitat. Ils ont été chassés depuis l’Antiquité, ce qui a conduit les deux espèces encore vivantes au bord de l’extinction. Les populations se reconstituent peu à peu grâce aux plans de conservation et elles ne sont plus considérées comme menacées au début du xxie siècle.

Il ne faut pas confondre les espèces de ce genre avec deux rongeurs d’aspect comparable appelés aussi « castor » dans le langage courant : le castor des marais (ou ragondin) et le castor de montagne.

Le castor est particulièrement bien adapté à la vie amphibie. Il possède des narines obturables, une épaisse fourrure imperméable, de grandes pattes postérieures palmées et une queue large et aplatie en forme de truelle, couverte d’écailles qui lui sert de gouvernail lors de la nage. Il n’existe pas de différences externes notables entre mâle et femelle.

C’est le plus grand rongeur d’Eurasie et d’Amérique du Nord; il peut atteindre un mètre de long pour un poids de 20 à 30 kg et vivre jusqu’à 26 ans. C’est le deuxième plus gros rongeur au monde après le capybara qui pèse 50 kg et vit en Amérique du Sud. Contrairement à une idée répandue, le castor européen est légèrement plus lourd que son cousin nord-américain.

Le Castor canadien est morphologiquement proche de son cousin européen, mais possède huit chromosomes de moins, présente un pelage plus foncé et un os nasal crânien aux bords plus convexes. Il est réputé pour ses barrages de bois colmatés par de la terre qu’il construit dans les rivières où il vit.

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le castor d’Europe

Posté par othoharmonie le 3 décembre 2013

 

290px-Beaver_pho34Le Castor d’Europe (Castor fiber) est une espèce de mammifères rongeurs de la famille des Castoridae. Il est l’une des deux espèces actuellement vivantes du genre Castor, avec le Castor canadien. C’est un grand rongeur aquatique, autrefois commun et encore rencontré dans quelques cours d’eau ou zones humides d’Europe et d’Asie.

Après avoir failli disparaître de tout ou partie de l’Europe, il est aujourd’hui protégé dans la plupart des pays, et a fait l’objet de nombreux programmes de réintroduction. En Belgique, France1 et Suisse cet animal est strictement protégé.

Considéré comme « ingénieur » des écosystèmes et comme une espèce-clé pour les zones humides de vallées, en raison de sa capacité à retenir l’eau par ses barrages et à accroitre la biodiversité en complexifiant et ouvrant certaines parties des ripisylves, il a fait l’objet de nombreuses opérations de réintroduction.

 le Castor d’Europe est aussi appelée Castor communCastor d’EurasieCastor eurasien ou encore Castor européen .

En français courant, son nom  est plus simplement castor comme son cousin canadien et d’autres Castoridae.

 

Le mot castor vient du grec kástōr. Le castor d’Europe était autrefois appelé en français « bièvre », nom d’origine gauloise que l’on retrouve souvent dans des noms de villages ou de cours d’eau. Le nom gaulois *bebros (non attesté directement) est apparenté au nom latin fiber et au nom germanique qui subsiste en anglais beaver, néerlandais bever, allemand Biber. Il a donné en français « bièvre », d’où par exemple le nom de la rivière qui se jette à Paris dans le Ve arrondissement. Un autre terme gaulois *abankos reste encore utilisé en breton (avank), irlandais (abhac) et gallois (afanc).

Le castor européen adulte pèse en moyenne 21 kg  et mesure jusqu’à 1 mètre (queue d’environ 30 cm comprise) ce qui en fait le plus gros rongeur autochtone d’Europe. Le record actuel est de 38 kg pour un castor du Rhône.

Dans l’eau, il est facilement confondu avec le ragondin, dont le corps est toutefois moins immergé quand il nage (le castor ne laisse visible hors d’eau que sa nuque et la moitié supérieure de la tête, alors que toute la tête et le haut du dos du ragondin sont visibles hors de l’eau quand il nage). Le rapport longueur de tête/longueur du corps (sans queue) est d’environ 1/5e pour le castor et d’1/3 pour le ragondin.

La femelle allaite ses petits, et dispose de 4 mamelles. Les orifices uro-anaux et génitaux débouchant dans la même cavité (pseudo cloaque). Les fèces, riches en matière ligneuse, allongées mesurent 2 x 3 cm environ et sont émises dans l’eau où elles nourrissent les poissons et divers invertébrés.

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Prédateurs du Castor

Posté par othoharmonie le 3 décembre 2013

En Europe, depuis des centaines de milliers d’années, et jusqu’au haut moyen-âge, le castor a eu de nombreux prédateurs sauvages.

Quelques-uns de ses prédateurs les plus dangereux ont disparu de la préhistoire à l’antiquité (tigre à dent de sabre, hyène européenne, lion des cavernes, ours des cavernes…) ou ils ont fortement régressé de l’antiquité à nos jours, car pourchassés par l’Homme. Mais dans le même temps, le castor semble avoir aussi fait l’objet d’une chasse intensive de la part de l’Homme (pour sa viande, sa fourrure, ses dents) ; et il a continué à régresser alors que ses prédateurs naturels n’étaient plus, pas ou peu présents, ou au bord de l’extinction dans l’essentiel de leur aire naturelle de répartition, tel le loup, l’ours brun, et le lynx et le glouton en Europe et Eurasie. Il est possible que les jeunes castors puissent être parfois victimes de mustélidés, du chat sauvage, mais sa morsure étant redoutable, ce risque semble limité.

téléchargement (1)

Quelques indices paléontologiques laissent penser que l’Homme a précocement chassé le castor ; au moins depuis la préhistoire ;

  • sur des chantiers de fouille préhistorique, on en retrouve des ossements par exemple associés à ceux de cerfs, sangliers, mouton et bœuf, qui étaient mangés par l’homme.
  • Le musée de Saint-Germain-en-Laye possède un fragment de tête de castor retrouvé sous le dolmen d’Argenteuil (Seine-et-Oise).
  • Ce musée détient aussi fragment de canine de castor percé d’un « trou de suspension » ; cette dent a été trouvée à Chassemy dans l’Aisne lors de la fouille d’un site préhistorique (sépultures de l’époque de la pierre polie et/ou gauloise) Elle a pu être utilisée en pendentif, en amulette, ou cousue comme élément décoratif sur un vêtement ou une coiffure (illustration ci-contre)…
  • On a aussi trouvé avec ces ossements un « cubitus droit, façonné en poinçon » (daté du « Rubané ancien » ; On trouve des restes de bois anciens visiblement rongés et taillés par des castors, conservés dans certains sédiments lacustres (par ex dans le Lac de Saint-Andéol en Lozère).
  • « Les Romains, au moins ceux qui habitaient les Gaules, accordaient -Selon Gabriel de Mortillet (1872)- une grande importance aux canines de castor employées comme amulettes. On rencontre fréquemment dans les collections d’antiques de petites griffes en bronze avec anneau de suspension, dont on ignorait jusqu’à présent l’usage. Je me suis assuré, en examinant le vide intérieur de ces griffes,, qu’il est triangulaire, forme des canines du castor. Ses dimensions sont aussi celles de ces canines, de sorte qu’il serait très-facile d’en encastrer une dans l’intérieur de la griffe. Bien plus, dans plusieurs d’entre elles, j’ai encore retrouvé une petite portion de la dent, ce qui ne laisse plus aucun doute. Ces griffes surmontées d’un anneau étaient la monture de canines de castor que les Gallo- Romains portaient comme amulettes  ; Je donne, figures 3 et 4 (illustration ci-contre) le dessin, grandeur naturelle, de deux de ces montures de bronze, qui existent au musée des antiquités nationales de Saint-Germain (…) Le musée de Saint-Germain possède une autre griffe analogue provenant de Champlieu, également en forêt de Compiègne. On en voit aussi au musée de Rouen, au musée d’Épinal et dans diverses autres collections. L’emploi des canines de castor comme amulette était donc d’un usage très général à l’epoque romaine ».
  • imagesCertains constructeurs préhistorique de cités lacustres semblent avoir utilisé pour tailler le bois, des mâchoires inférieures de castor, Les dents du castor sont très coupantes et ont été utilisées en complément aux haches dont on trouve aussi les traces sur le bois de certains pieux. Les préhistoriens ont trouvé de telles dents par exemple lors de fouilles faites à Saint-Aubin et à Concise, dans les déchets de construction laissé par les hommes des cités lacustres;
  • En 1640, Jean Marius Mayer, médecin allemand, publie un ouvrage sur les propriétés médicales des diverses parties du castor. Ce livre fut réédité et augmenté en 1685, par Jean Franck, puis traduit en français, en 1746, ce qui laisse penser qu’une chasse destinée à fournir la pharmacopée de l’époque était aussi pratiquée.
  • Selon Olaûs Magnus (1555), le castor construisait encore des barrages et huttes dans le nord de l’Europe alors que – probablement pour échapper à la prédation humaine – il avait déjà dans le sud pris l’habitude de creuser des terriers et de se cacher.
  • En 1822, les derniers castors se cachent de plus en plus ; les constructions émergées de castor (barrages et huttes) sont devenus si rare dans le centre et sud de l’Europe, que les naturalistes les signalent à l’attention de leurs lecteurs, ainsi Brehm, dans son ouvrage La Vie des animaux illustrée, rapporte que pendant l’été 1822 on a trouvé des constructions de castor émergées près de la Nathe, non loin de la ville de Barby, dans un endroit désert, couvert de roseaux, qui n’était parcouru que par un cours d’eau de six à huit pas de large et qui était connu de tout temps sous le nom de l’ étang aux castors {ibid., p. 155) ; et Lenz en 1837 note que la colonie des castors captifs de Nymphenbourg (Bavière) a construit des huttes à sec (ibid. p. 159), et selon Ghudzinski, peu de temps avant les années 1870, les castors du Bug bâtissaient et ne fouissaient pas.
  • Jusqu’aux xixe et xxe siècles les trappeurs européens en ont fait un piégeage intense en Russie et Sibérie. L’espèce a presque disparu, comme dans certaines parties de l’Amérique du Nord. Les autorités décident de le protéger, voire de le réintroduire.

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répartition du castor En France

Posté par othoharmonie le 2 décembre 2013

 

images (24)Le castor européen occupait la majorité des cours d’eau du territoire français. Pourtant, dès la fin du xixe siècle, la chasse en particulier pour sa fourrure très recherchée, le piégeage et la destruction de ses milieux de vie avaient entraîné une forte régression de l’espèce (moins d’une cinquantaine d’individus subsistaient en 1900) dont l’ultime refuge fut la basse vallée du Rhône.

En 1909, le castor d’Europe fut protégé dans les Bouches-du-Rhône, le Gard et le Vaucluse. La population put alors prospérer et atteignit même Lyon vers 1960. La construction de barrages sur le Rhône interdit par la suite la colonisation naturelle d’autres secteurs. Des réintroductions eurent donc lieu çà et là en France dès 1950.

En 2003, l’espèce est présente à des degrés divers dans 42 départements, essentiellement dans la moitié est et dans le centre de la France. À cette date, la population estimée de castors est comprise entre 8 000 et 10 000 individus.

Depuis le début des années 1960, une vingtaine d’opérations de réintroduction concernant environ 270 castors ont été réalisées à partir de la souche rhodanienne, parmi les grands bassins concernés : la Loire, la Moselle, les affluents du Rhin (Doller, Ill, Moder), le Tarn dans le bassin supérieur de la Garonne.

Dans le sud-est de la France

Le castor est présent dans le delta du Rhône et le Rhône où l’effectif frôlerait actuellement les 3 000 sujets. Cette population se répartit sur le fleuve lui-même mais également sur la plupart de ses affluents en aval de Lyon (dont le Gardon, l’Ardèche, la Cèze, le Chassezac, l’Isère, la Drôme, le Gier, etc.). Dans ces régions à substrat rocheux, il fait peu de barrages.

Certains individus se seraient également implantés récemment plus au nord jusqu’à la Saône et dans quelques petits affluents du Jura français où les conditions environnementales pourraient lui être plus favorables (notamment à cause de la pollution du Rhône, mais surtout de son artificialisation et de l’aménagement des berges et digues pour les besoins du trafic fluvial ou le contrôle des crues).

Des castors vivent également sur le Vidourle, un fleuve côtier qui rejoint directement la mer et non le Rhône. Dans son ouvrage Au pays des castors, Paul-Henry Plantain mentionnait dans les années 1970 une colonie sur le Vidourle, réputée récemment disparue. On peut imaginer que des animaux ont été importés sur le Vidourle de manière officieuse, mais la colonie considérée comme éteinte dans le livre de Plantain pourrait aussi correspondre à un peuplement très ancien, distinct du rhodanien. Une étude génétique de ces animaux pourrait lever le doute.

Dans l’est de la France

images (25)Alsace : plusieurs familles de castors sont installées sur l’Ill, la Largue et la Doller en amont de Mulhouse. On peut observer la preuve de cette présence en marchant au bord de ces rivières et en étant attentif à la présence d’arbres coupés en forme de « crayons » à proximité immédiate de ces rivières.

Lorraine : 4 castors ont été réintroduits le 25 janvier 1983 sur la Moselle, en amont de Nancy, dans le secteur de Tonnoy. Ils ont été suivis de 11 autres en janvier et février 1984. Il s’agit, en tout, de 6 mâles et 9 femelles. Les individus se sont bien acclimatés et la population de castors connaît depuis une expansion régulière. Sa présence est considérée comme permanente sur la Moselle et ses affluents, dont le Madon, de Mirecourt à la ville de Toul. Alors que la population de castors était estimée à 40 individus en 1992, en 2007, un décompte opéré par le Groupe d’étude des mammifères de Lorraine, la situe entre 620 et 660 individus, répartis sur 200 sites. Le taux d’accroissement annuel est estimé à 18,6 % dans cette région, ce qui le rapproche des observations effectuées en Suisse ou en Allemagne. Il est désormais bien implanté sur la Moselle et la plupart des cours d’eau de son bassin. En 2000, le haut bassin de la Saône est colonisé. La progression moyenne annuelle du castor sur les cours d’eau lorrains est actuellement portée à 30 km. Par ailleurs, la présence de castors sur la Meuse et la Sarre est attestée et résulte des réintroductions en Belgique et en Allemagne. En Meuse, le Parc Naturel régional de Lorraine fait apparaître le castor dans la liste des espèces présentes dans la forêt humide de la Reine. Sa présence pourrait résulter de l’expansion territoriale de l’espèce depuis sa réintroduction en 1983.

Dans l’ouest et le centre de la France

Dans les années 1973, treize individus ont été réintroduits vers Blois, toute la population de Roanne à Nantes est issue de cette réintroduction. En 1994, treize autres individus ont été réintroduits par la FRAPNA Loire en plaine du Forez, la recolonisation naturelle étant impossible à cause du barrage de Villerest. Il colonise actuellement la Plaine du Forez sur le fleuve et les plus grands affluents (Lignon, Aix…). Plus de 100 km de cours d’eau sont occupés, une publication dans Arvicola montre cette recolonisation (Ulmer 2011). À partir des réintroductions, de petites populations se reconstituent sur le bassin versant de la Loire (Lignon de Haute-Loire, Loire en Forez et Roannais, Allier), et le castor y est aujourd’hui bien présent jusqu’en Loire-Atlantique. Les réintroductions expliquent la grande partie de cette expansioncertains pensent qu’il a franchi seul la ligne de partage des eaux entre Rhône et Loire, en haute Ardèche), lui permettent de recoloniser et d’animer à nouveau des kilomètres de ripisylves alluviales, maintenant qu’il est complètement protégé.

En Bretagne, dix individus furent relâchés de 1968 à 1971 dans le parc naturel régional d’Armorique, sur le cours de l’Elez. La population s’est quelque peu développée et se maintient aujourd’hui aux alentours d’une cinquantaine d’individus. De plus le castor est bien présent en Loire Atlantique, le long de la Loire.

Dans le nord de la France

Champagne-Ardenne : historiquement le castor est présent dans la région depuis les relâchés d’animaux en 1952 sur le Lac du Der. Cette population est depuis disparue et seuls quelques individus se sont maintenus quelque temps sur la rivière Marne, avant de disparaître. La population de castor européen sur la pointe des Ardennes est par contre bien vivace. Elle est effective depuis 1998. En effet, à la suite des relâchés « non officiels » effectués sur le plateau ardennais notamment à proximité des tourbières des Vieux-Moulins de Thilay en zone frontière avec la Belgique, l’espèce a retrouvé la Meuse. Elle recolonise depuis progressivement le département des Ardennes et aussi celui de la Meuse (sources ASBL Symbiose/Benoît MOINET et ONCFS).

Nord-Pas de Calais : de 1998 à 2000, une étude sur les potentialités d’accueil du castor européen dans la région a été commandée par le conseil régional. L’étude a été menée par les membres du Groupe Loutre Castor Nord qui ont poursuivi depuis un travail d’information et de sensibilisation sur les régions Nord-Pas de Calais, Picardie et Champagne Ardenne.

À travers la préservation d’espèces menacées, cette étude visait la gestion restauratoire et conservatoire des milieux naturels que constituent les cours d’eau, principaux corridors écologiques des bassins versants de la région. À terme, le retour du castor d’Europe (appelé aussi bièvre) au sein de rivières du bassin Artois-Picardie devait être la récompense d’un travail commun de réflexion, de la part des principaux acteurs, sur la préservation et l’évolution des cours d’eau de ce territoire, voire de la réhabilitation écologique de certains d’entre eux.
En effet, à l’occasion de chaque inondation, de chaque projet d’aménagement, la question de la gestion des cours d’eau revient au-devant de l’actualité. Qu’il s’agisse de petits cours d’eau oubliés ou de fleuves à forte valeur économique, la notion de « gestion intégrée » est maintenant entrée dans le vocabulaire commun, notamment grâce à la loi sur l’eau de 1992. Les applications sur le terrain sont quant à elles plus difficiles à mener.

La loi demande aux acteurs économiques de ne plus considérer les cours d’eau comme de simples vecteurs d’eau fluide à prélever, traiter, utiliser, épurer puis rejeter dans le milieu naturel. Ils doivent prendre de plus en plus en compte la qualité des milieux associés aux cours d’eau, l’objectif de la directive cadre sur l’eau étant le retour du « bon état écologique » des eaux et milieux humides en 2015. De leur côté, les acteurs chargés de la gestion durable de milieux fluviaux, notamment à haute valeur patrimoniale ne peuvent plus uniquement les considérer comme des espaces à conserver en l’état mais comme des écosystèmes complexes et dynamiques dont il faut accompagner l’évolution en préservant le fonctionnement hydrologique naturel et les écopotentialités du réseau hydraulique et de la trame bleue voulue par le Grenelle de l’environnement en 2007. « Laboratoires vivants », les espaces naturels fluviaux sont des terrains privilégiés pour la mise en œuvre de méthodes et de techniques originales en matière de gestion intégrée et restauratoire des cours d’eau et des milieux qui leur sont associés.

images (26)Au travers de la concertation, le travail collaboratif du Groupe Loutre Castor Nord (intégré depuis 1999 à l’association EAU VIVANTE), est de créer une dynamique de préservation des cours d’eau. En effet, sous l’action de symboles tels que le castor et la loutre d’Europe, l’un des buts était de faire se rencontrer les divers acteurs et gestionnaires institutionnels de nos fleuves, rivières et ruisseaux, afin que ceux-ci s’écoutent mutuellement et soient amenés à collaborer autour d’un projet de retour potentiel de ces animaux sur les rivières de la région. L’étude remise en octobre 1999 a conclu qu’un retour du castor européen en Avesnois était possible, la qualité des cours d’eau, la végétation et le cloisonnement limité des rivières et espaces aquatiques étant favorables à l’installation d’une trentaine de familles soit un peu plus de 100 individus sur le territoire du Parc Naturel Régional de l’Avesnois. En 2010, le Conseil Régional Nord-Pas de Calais a souhaité réactualiser cette étude. Les travaux d’inventaire ont été confiés au bureau d’études Biotope. Il ressort certaines évolutions de potentialités d’accueil après 12 ans, avec la possibilité de réintroduire l’espèce dans des secteurs encore favorable. La restauration de la Biodiversité des zones humides, dont le castor est un gestionnaire naturel, est la finalité de cette seconde étude.

Picardie : depuis 2007, quelques rares castors européens ont passé la frontière en venant de Belgique (au sud de Chimay) à la faveur de la proximité des sources de l’Eau blanche et de l’Oise. Ils sont installés dans le nord de la Thiérache sur la rivière Oise.

Avec l’aide de l’ensemble des acteurs institutionnels, locaux, associatifs et les populations riveraines des cours d’eau, des aménagements peuvent être réalisés spécifiquement en accompagnement du retour du plus gros rongeur européen dans le nord de la France (spontané ou aidé par réintroduction officielle des pouvoirs publics). Toute une politique de partenariat entre ces acteurs permettrait de développer à terme une démarche éco-touristique similaire aux actions engagées dans le territoire belge voisin.

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rêver de castor

Posté par othoharmonie le 2 décembre 2013

 

images (23)

Symbolise vos efforts pour réaliser des désirs matérialistes. Rêve positif : vous avez la possibilité de revivre autant de fois que vous le désirez une situation qui vous procure du plaisir. Rêve négatif : représente des sentiments refoulés, des obsessions ou des désirs matérialistes malsains pour votre avancement personnel.

Rêver de Castor : Espoirs matériels, une personne vous protègera de la misère et des aléas.

S’il est mort  Vous passerez à côté de la chance.

Un couple de castors : Une naissance dans la famille.

Un castor en captivité : Stagnation dans les affaires.

Voir un castor construire un barrage indique que vous avez besoin de dépenser une grande quantité d’énergie et de détermination afin d’atteindre vos objectifs. Vous avez besoin d’affronter les problèmes qui peuvent exister entre vous et vos associés. Vous aurez besoin de ces gens comme des alliés, car ils sont préjudiciables à la réussite de vos ambitions. Sans leur loyauté, vous aurez possiblement face à l’échec.

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la queue des castors

Posté par othoharmonie le 2 décembre 2013

téléchargement (4)Avant de nous demander d’où vient cette idée, reçue ou pas, observons le comportement de ces animaux à grandes incisives et queue plate. Bien connus depuis des millénaires, car présents dans les régions boréales habitées d’Europe, et notamment de France (sous l’ancien nom de « bièvre ») ces rongeurs n’ont plus de secrets, au moins en ce qui concerne la partie la plus originale de leur mode de vie : la construction de barrages. Un scientifique n’affirmera jamais que quelque chose n’existe pas. Aucun d’eux ne dira donc jamais : « les castors ne se servent pas de leurqueue comme d’une truelle » ; ils diront simplement « ce comportement n’a jamais été observé ».

C’est un scoop. Jamais on n’a vu de castor maçonner son barrage avec sa queue. Ils s’en servent pour nager, et parfois frapper la surface de l’eau pour alerter. Mais alors, d’où vient cette image d’Épinal (il y a des castors dans les Vosges) ? On peut penser à tel magazine pour enfants où un canard paresseux et trois canetons farceurs (et mal informés) vivent des aventures médiocres et invraisemblables. Voilà en effet des décennies que nous voyons dans ce magazine les rongeurs s’en donner à queue joie dans leurs activités de BTP. Mais l’origine de l’idée reçue est peut-être ailleurs ; la chasse au castor-maçon est donc ouverte. Continuons d’apprécier ces animaux pour leur intelligence, et leur sens de la solidarité qui en remontre au nôtre. Cela suffira largement à justifier notre admiration ; inutile d’en inventer. Même si le castor vit en milieu… aqueux !

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Sensibilisation mondiale au castor

Posté par othoharmonie le 1 décembre 2013

 

images (10)Les associations qui étudient le castor européen ont presque toutes engagé des actions de sensibilisation du grand public en organisant des animations et des sorties de découverte de l’espèce sur les territoires occupés. Le travail de sensibilisation est en effet indispensable à l’acceptation de l’animal, qui bien que possédant un important capital de sympathie, peut occasionner ponctuellement des dégradations aux biens privés et provoquer des réactions parfois radicales des propriétaires génés. La sensibilisation a pour but de désamorcer les conflits et de mieux faire connaître l’action et le rôle de l’animal pour la restauration des zones humides.

À l’initiative des naturalistes du nord de la France et de Belgique travaillant sur le castor européen, une manifestation internationale : Beaver Spring, le Printemps des Castors, a vu le jour en 2011. Printemps des Castors. Ainsi chaque printemps (du 20 mars au 20 juin) des animations, conférences et sorties-nature sont organisées de l’Ecosse à la Suisse (dont la France, le Benelux et l’Allemagne) afin de faire découvrir l’animal. En France, la Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM) porte nationalement l’événement (affiches, plaquettes, site internet).

Après son retour spontané ou sa réintroduction, ses barrages (il n’en fait pas toujours en zone rocheuse) peuvent à nouveau inonder des surfaces significatives, ce qui diminue le risque d’incendies de forêts et favorise le rechargement des nappes (Cf. loi de Darcy). Mais ces barrages peuvent aussi perturber les usages de ces zones si l’on y a entre temps construit des routes ou mis d’anciennes zones humides en culture. Ainsi, certaines zones où le castor est revenu, après que des routes ou des voies ferrées y ont été construites, sont surveillées au Canada (dont par avion, avec éventuel « contrôle stratégique des populations ») de manière à prévenir d’éventuelles inondations ou problèmes hydrauliques gênant pour les infrastructures. Au Canada, le déraillement le 7 avril 1997 d’un train du Canadien Pacifique (CFCP) a été causé par l’affaissement d’une voie ferroviaire a été supposé lié à une pression hydrostatique trop importante, induite par l’élévation de la nappe à la suite de la construction d’un nouveau barrage par des castors, mais les experts ont aussi conclu que la voie était construite sur un « remblai de sable meuble » qui a « contribué à l’affaissement de la plate-forme ». « Des centaines de milles de chemins de fer canadiens sont sujets aux affaissements de plate-forme », mais l’implication des castors n’a été mise en cause que dans quelques cas et toujours pour des voies anciennes (un siècle environ ou 80 ans), et mal construites.

Dans un autre cas, l’eau accumulée par des castors menaçait des routes et ponceaux d’un terrain militaire (CE SCFT Meaford, dans la région des Grands Lacs). L’armée, après une étude d’incidence sur l’environnement, a été autorisée à piéger les castors et les déplacer, puis détruire le barrage, avec précaution « de manière à ne pas altérer, perturber ou détruire de façon dommageable l’habitat du poisson ». Il arrive au Canada que l’on démantèle des digues de castors pour des raisons de drainage agricole. Si ceci se fait à proximité d’une réserve naturelle de faune, une étude d’incidence est obligatoire, pour évaluer les risques potentiels sur la santé humaine et sur l’environnement.

Inversement, la disparition brutale d’une famille de castors (maladie, chasse, empoisonnement, piégeage) peut aussi avoir des conséquences néfastes ; un cas d’affaissement d’une plate-forme ferroviaire a été attribué à une baisse de niveau d’eau d’une zone humide proche à la suite de la rupture d’un barrage de castors (néanmoins, les experts ont noté que cette voie ferrée avait été construite au xixe siècle, avant les normes modernes de sécurité, et sur une base fragile de tourbe et de limon glacio-lacustre qui a été déstabilisée par la baisse de l’eau).

On peut facilement contrôler le niveau d’eau au moyen de siphons auto-amorcés silencieux (car c’est le bruit de l’eau qui coule, qui est le stimulus déclenchant l’acte instinctif de construire ou colmater un barrage).

Le castor peut faire quelques dégâts sur les populicultures ou sylvicultures situées sur les premiers 15 mètres de berges (sauf si les arbres sont protégés), ou très localement dans certaines cultures (ex : maïs). On se prémunit facilement par la pose d’un grillage bas ou d’un simple fil électrique (étant toujours mouillé, il y est particulièrement sensible et apprend très vite à s’en éloigner).

Les expériences européennes de réintroduction montrent que des efforts de communication et de pédagogie auprès des riverains des cours d’eau où il vit, et quelques mesures simples permettent d’éviter qu’il ne soit pas confondu avec le rat musqué ou le ragondin et d’éviter qu’il entre en conflit avec la sylviculture ou l’agriculture (auxquelles il pourrait par ailleurs rendre certains services en tant qu’utile à la conservation de l’eau qui risque de manquer en été dans un contexte de bouleversement climatique attendu).

Le castor est souvent menacé par les pièges et appâts empoisonnés destinés à éliminer les rats musqués et ragondins (des pièges et appâts uniquement accessibles à ces deux espèces sont testés pour protéger les castors). En aval de zones urbanisées et cultivées, le castor risque aussi d’être en contact avec d’autres rodenticides mal utilisés (non fixés) près des berges et emportés par les crues vers les cours d’eau (et les barrages de castors quand ils existent).

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Qui est le castor

Posté par othoharmonie le 1 décembre 2013

 

Travailleur acharné, organisé, le castor est en perpétuelle activité. Il n’a de cesse d’aménager au mieux son territoire pour y vivre en famille. La qualité de sa fourrure a été la source de ses malheurs. Pourchassé par l’homme, il a été la cause de bien des conflits dans le Nouveau Monde.

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Les castors vivent en couple et semblent très fidèles l’un à l’autre. Quatre à huit animaux cohabitent en une colonie : le couple reproducteur et les jeunes des 2 ou 3 dernières portées. Hormis le mâle et la femelle adultes, les aînés ont rarement plus de deux ans. On peut compter jusqu’à trois colonies au kilomètre carré. Mais la moyenne est plutôt de l’ordre de 0,4 à 0,8 colonie au kilomètre carré. Animal semi-aquatique, le castor aménage son espace autour d’un plan d’eau, lac ou rivière assez lente. Son territoire comporte des sites particuliers, comme la plate-forme de repos ou… le réfectoire ! Souvent, au bord des grandes rivières et si la configuration de la berge le permet, le castor ne construit pas de hutte, mais creuse un terrier dont l’entrée est sous l’eau et dont les réseaux souterrains peuvent atteindre 10 m de long ! Se nourrissant essentiellement d’arbres, le castor, lorsqu’il construit sa hutte, choisit de préférence un cours d’eau aux rives boisées, là où l’eau est profonde et tranquille. La hutte, qui repose sur une accumulation de boue et de grosses pierres, est recouverte de branches. Des branchages et de la boue colmatent l’ensemble, qui peut mesurer 2 m de haut, 12 m de diamètre à la base, au fond de l’eau. Le castor y creuse, au-dessus de la surface de l’eau, une chambre intérieure unique, d’environ 2 m de large sur 0,6 m de haut, dont il tapisse le sol de copeaux de bois secs.

   Pour transporter facilement les branches et morceaux de bois qu’il débite sur la berge, il utilise les plus petits affluents de son plan d’eau ; et c’est pour les aménager que ce grand bâtisseur construit des canaux, la plus simple de ses réalisations.

   Huttes et barrages sont des constructions très élaborées. Le principe est d’assurer une profondeur d’eau suffisante pour stocker la nourriture au fond sans que la glace n’en condamne l’accès et pour maintenir l’entrée de la hutte sous le niveau de l’eau. Ainsi, les provisions, retenues par des pierres, ne gèlent pas et sont facilement accessibles aux castors qui pourront, au cœur de l’hiver, plonger sous la glace depuis leur hutte et y rapporter les branches dont ils se nourrissent. Le barrage s’appuie généralement sur un obstacle naturel : rétrécissement de la rivière, grosse pierre, tronc tombé. À partir de là, les castors apportent les matériaux de construction : grandes branches orientées face au courant, branchages et boue pour colmater les passages de l’eau. Un barrage mesure en moyenne 22,75 m de long, mais certains peuvent atteindre 600 m !

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TERRITOIRE MARQUÉ du castor

Posté par othoharmonie le 1 décembre 2013

 
 

320px-Castor_canadensis1Chaque famille défend son plan d’eau et ses ressources de nourriture, mâles et femelles marquant le territoire par une sécrétion huileuse produite par des glandes spéciales situées près de l’anus : le castoréum. Reconnu par tous les membres du groupe, il est déposé sur des monticules édifiés à partir de brindilles et de boue. Tout castor étranger qui rencontre une telle balise rebrousse aussitôt chemin. Le castor adapte son type d’habitation à son environnement. Il peut « faire un nid » dans une grotte, creuser un terrier ou construire une hutte. L’ouverture externe est toujours immergée. À l’intérieur, le plancher d’habitation est au niveau de l’eau. Le castor s’y sèche. Un deuxième niveau est aménagé avec une litière de copeaux de bois et de brindilles sèches qui sert de couche aux animaux. Le castor garde toujours propre et net son intérieur et renouvelle régulièrement le sol du nid avec des copeaux neufs, débités dans la hutte. Une sorte de cheminée, dans les branchages de la voûte, permet l’aération. 

Le castor est une espèce qui aménage son habitat. Son milieu de vie est principalement aquatique. Bien qu’il puisse rester sous l’eau 15 minutes en apnée, un castor ne s’éloigne jamais de plus de 30 mètres du rivage.

Afin de construire son habitat, le castor abat principalement les arbres à bois tendre tels le bouleau, le saule, le peuplier, et le tremble, mais apprécie également des bois plus durs comme le chêne ou le frêne. Il ne ronge que rarement les résineux, et quasiment jamais les aulnes.

Le castor vit dans une hutte, qui est généralement appuyée à la berge. Elle est construite avec des branches de bois et de la terre. Cette hutte est en général composée d’une entrée et de deux chambres. L’accès s’y fait essentiellement sous l’eau, mais la chambre principale est sous terre. Afin de renouveler l’air et de sécher la litière qu’il y amène, le castor intègre à sa hutte des conduites d’aération.

Sur un même site, on trouve plusieurs huttes de tailles différentes, et dont la fonction varie selon les périodes de l’année. En hiver, c’est la hutte la plus proche d’une zone d’abattage qui sera le plus souvent utilisée, tandis qu’au printemps, certaines huttes seront plus occupées lors de la reproduction. Les castors vivent en famille sur un territoire bien déterminé. Lorsqu’un territoire est épuisé, la famille se déplace pour chercher une nouvelle zone riche en nourriture. Les berges délaissées se reboiseront progressivement pour redonner après quelques années un nouveau territoire nourrissant. Lorsque les petits sont chassés de la cellule familiale, ils partent à la recherche de nouvelles zones à coloniser, et d’un(e) partenaire pour fonder une nouvelle famille.

Le castor fabrique des barrages, qui peuvent atteindre plus de 75 mètres de long et plus de 1 mètre de haut. Le plus grand barrage découvert mesure 850 mètres de long, il se situe dans le Parc national Wood Buffalo, dans le nord de l’Alberta au Canada. Il construit ces barrages afin de retenir l’eau, et créer ainsi des zones dans lesquelles il peut se déplacer en toute sécurité. Le castor n’apprécie pas de circuler sur terre mais il doit malgré tout s’y rendre afin d’y chercher sa nourriture. Ces retenues d’eau lui permettent donc de se rendre à la nage sur les divers sites de son territoire. Cela lui permet également de ramener vers sa hutte le bois qu’il mangera, ou qui lui servira dans différents travaux de réparation, ou de construction, d’une de ses huttes ou barrages. Le castor se crée des réserves de nourriture, sous l’eau, à l’entrée de sa hutte en prévision des grands froids (gel). Il a besoin d’un minimum de 30 cm d’eau pour se déplacer aisément. Les barrages et les huttes sont construits avec du bois de différents diamètres, et le tout est colmaté avec de la terre qu’il tasse avec ses mains (et non pas avec la queue comme on l’a longtemps cru).

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