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Deux pandas géants chinois accueillis en grande pompe en France

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2013

 1615226_3_8dae_photo-china-daily-reuters                                       1629944_3_984d_les-deux-pandas-geants-pretes-par-la-chine_f47b6b5970483347fc2842d85b271f30

Les deux pandas géants prêtés par la Chine pour dix ans au zoo français de Beauval, Yuan Zi (« rondouillard » en chinois) et Huan Huan (« joyeuse »), ont été accueillis comme des vedettes dimanche 15 janvier à l’aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle. Le « Panda Express », un Boeing 777 spécialement affrété par la société Fedex, lui-même décoré d’un grand portrait de panda, s’est posé sur le tarmac juste avant 11h, sous les applaudissements des officiels, dont l’ambassadeur de Chine en France, et devant plus d’une centaine de journalistes.

Les deux « trésors nationaux » de la Chine, âgés de 3 ans, sont arrivés après 8 833 km de vol, soit onze heures et quart de voyage. Apparemment à l’aise dans des cages perforées avec des feuilles de bambous tout autour, ils ont débarqué sur des palettes porteuses avant d’être réembarqués dans un camion à destination de Saint-Aignan, où se trouve le zoo de Beauval, escorté par les gendarmes.

750 000 EUROS POUR LE TRANSFERT

Leur débarquement s’effectuera cette fois à l’abri des regards. « Ils ont apprécié le transport, ils ont beaucoup mangé, ils commencent à apprendre le français, je ne doute pas qu’ils fassent encore des progrès », a plaisanté l’ambassadeur chinois Kong Quan. Le couple de pandas « symbolise l’amitié entre la Chine et la France, entre le peuple français et le peuple chinois (…) c’est un geste extrêmement fort dans l’image amicale entre nos deux peuples », s’est-il réjoui.

Avant leur départ samedi, les pandas avaient fait l’objet d’une fête d’adieu solennelle, dans la base de reproduction des pandas de Cheng du où vivent l’immense majorité des représentants en captivité de cette espèce très menacée. Yuan Zi et Huan Huan sont les premiers pandas accueillis en France depuis 1973, quand la Chine maoïste avait offert un couple à la France de Georges Pompidou.

Les intervenants se sont refusés à donner le prix du transfert. Une source proche du dossier évoquait une somme de 750 000 euros.

http://www.lemonde.fr/ 

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Panda : Cinq années de négociations pour le zoo de Beauval : de 2006 à 2011

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2013

 

 

images (4)En 2006, la Chine a organisé une tournée internationale pour promouvoir le panda géant et la première étape de ce tour s’est tenue à Paris en hommage à Armand David, le missionnaire français qui a révélé en 1869 au monde occidental l’existence de l’ours noir et blanc.

La réception, qui s’est tenue en août 2006 à Paris, a réuni plusieurs journalistes et responsables de parcs zoologiques. Parmi eux, Françoise Delord, directrice du ZooParc de Beauval, a exprimé son intérêt pour la ville de Chengdu, pour sa base de recherches et d’élevage du panda géant et a confié sa volonté de contribuer à la conservation de l’espèce.

En novembre 2006, Françoise Delord a renouvelé son désir d’adopter un couple de pandas géants lors de la conférence annuelle du Comité chinois chargé d’évaluer les techniques d’élevage du panda géant (Chinese Committee of Breeding Techniques for Giant Pandas) qui se tenait cette année là en Thaïlande.

Entre 2006 et 2011, le ZooParc de Beauval a multiplié les échanges avec la base de recherches de Chengdu sur l’élevage du panda géant (Chengdu Research Base of Giant Panda Breeding), un des deux centres chinois qui louent des pandas à l’étranger (lire l’article sur cette base). Durant ces cinq années, la direction du zoo s’est également rendue à plusieurs reprises en Chine pour négocier avec les autorités chinoises et bâtir un accord. Ces contacts ont été menés en parallèle de négociations diplomatiques aux plus hauts niveaux car le prêt de pandas nécessite l’accord formel du président chinois Hu Jintao à son homologue qui en effectue la demande, dans le cas qui nous intéresse le Président français Nicolas Sarkozy.

Rodolphe Delord, directeur du zoo de Beauval, résumait en 2011 ces années ainsi : « Ma mère qui est la fondatrice du zoo a toujours voué une véritable passion pour les pandas. Cet animal est le symbole des espèces menacées et c’est un emblème de la protection de la faune. Le projet d’accueillir des pandas est né il y environ huit ans mais il n’a vraiment démarré que depuis cinq ans quand nous avons établi un protocole d’accord avec le centre de Chengdu en Chine. Le but était de créer un vrai projet de reproduction, de conservation et de recherche en milieu naturel ».

Le 16 juin 2011, c’était au tour de Sylvie Bermann, l’Ambassadeur de France en Chine, de visiter la base de Chengdu, en compagnie d’Emmanuel Rousseau, Consul général de Chengdu, d’Anthony Chaumuzeau, Conseiller de Coopération et d’Action culturelle et de Norbert Paluch, Conseiller pour la Science et la Technologie. La délégation française a été accueillie par Zhang Zhihe, directeur de la base de Chengdu.

LIRE LA SUITE ICI ….http://www.pandas.fr/index.php/pandas-en-france-.html#Historique des grands pandas hébergés en France, au zoo de Vincennes : de 1939 à 2000

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La nutrition des deux pandas français

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2013

 

 

images (3)Yuan Zi et Huan Huan sont nourris quasi-exclusivement avec du bambou, comme leurs congénères sauvages. Entre 30 et 50 kilos leur sont offerts quotidiennement. Cependant, pour les zoos qui hébergent des pandas, l’approvisionnement en bambous est un défi logistique et financier, et le zoo de Beauval ne fait pas exception à cette règle.

Ainsi, le zoo d’Edimbourg révélait en novembre 2011 qu’il avait contractualisé avec un horticulteur allemand pour fournir à Tian Tian et Yang Guang des bambous issus d’une plantation située dans la banlieue d’Amsterdam (Pays-Bas) pour un total de 18 000 kilos par an et un budget de 80 000 euros par an.

Le zoo de Madrid s’approvisionne quant à lui depuis 2008 chez une bambouseraie française, RezO-Plant, située à Montauriol dans le Lot-et-Garonne.

Pour l’approvisionnement en bambous pour nourrir ses deux pensionnaires, le zoo de Beauval s’appuie actuellement principalement sur deux fournisseurs :
  – la bambouseraie des Marmettes, à Fontguenand (Indre).
  – la bambouseraie Ambiances et bambous, à Faverelles (Loiret).

Le zoo de Beauval faisait également appel au départ à un troisième fournisseur, RezO’Plant (à Montauriol dans le Lot-et-Garonne), que j’avais questionné en janvier dernier (lire l’article) ; mais l’éloignement géographique de cette bambouseraie a conduit le zoo à suspendre pour l’instant ses commandes à ce fournisseur.

Le mardi 7 février 2012 après-midi, j’ai rencontré Jean Rête, le fondateur et responsable de la bambouseraie des Marmettes, située à une vingtaine de kilomètres du zoo de Beauval (lire l’article). Jean Rête m’a expliqué que le zoo de Beauval s’était rapproché de lui au premier semestre 2011 pour assurer une partie de son approvisionnement en bambous pour ses nouveaux pensionnaires noir et blanc. Juste après l’arrivée des deux pandas en France, Zhang Hao, le soigneur chinois, est venu à la bambouseraie sélectionner quelques espèces. « Il a choisi des échantillons de différentes variétés, pour les faire goûter petit à petit aux pandas », m’a expliqué Jean Rête. Et c’est ainsi qu’actuellement une fois par semaine des employés du zoo viennent chercher la commande de 300 kilos qu’ils ont en général passé la veille. Après des essais de plusieurs espèces de bambous, le zoo commande notamment 3 espèces à Jean Rête : Phyllostachys humilis,Phyllostachys bissetii et Phyllostachys dulcis. Une fois coupés au ras du sol, la totalité des bambous est conditionnée en fagots de 10 kilos et de 3 mètres de long et triée par espèce. Le zoo lui a prêté une balance afin de calibrer les fagots. Jean Rête cultive ses bambous sans apport en nitrate et sans pesticide.

Lire la suite ici …. http://www.pandas.fr/index.php/pandas-en-france-.html#La nutrition des deux pandas français

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LES MODES DE COMMUNICATION du Panda

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2013

 

600px-Portail_Conservation_de_la_NatureDans le paysage fermé des forêts d’altitude, au sous-bois dense, l’essentiel des contacts entre les animaux est indirect. Les pandas ne se livrent apparemment à aucune mimique particulière (ils ont d’ailleurs un faciès peu expressif). Ils communiquent parfois vocalement : parmi les cris de reconnaissance, on a relevé onze vocalisations différentes, dont on ne connaît pas encore précisément la véritable signification. Les appels des mâles et les gémissements liés à l’époque de la reproduction semblent spécifiques ; ces moments-là sont assez bruyants.

   Le marquage olfactif est certainement très usité. Les animaux possèdent deux glandes anales cachées sous leur courte queue au moyen desquelles ils marquent, surtout les mâles, certains arbres de leurs domaines. Les signaux sont principalement déposés le long des chemins parcourus par les pandas, plutôt qu’en périphérie de leurs territoires. Ils sont parfois aussi complétés par des griffades que l’on constate sur l’écorce des mêmes troncs.

   Le marquage peut servir aux animaux à apprécier la position de chacun afin de garder les distances minimales d’isolement. Il peut aussi, à l’époque de la reproduction, aider mâles et femelles à se retrouver facilement.

   Les jeunes forment parfois des groupes plus ou moins lâches. Sinon, on ne rencontre guère que des couples mâle-femelle et mère-petit.

   Dans la réserve de Wolong, la densité de pandas atteignait, par endroits, à la fin des années 1970, un animal pour 1,9 km2, pour un effectif de 130 à 150 animaux (malheureusement cet effectif a diminué brutalement depuis). La moyenne que l’on observait dans cette réserve était cependant de 1 panda (mâle ou femelle) pour 13 à 15 km2.

 

Un bébé minuscule pour un grand espoir

Mâles et femelles se retrouvent au printemps, de mi-mars à mi-mai. Ils restent ensemble un jour ou deux et les accouplements sont nombreux durant tout ce temps. Lorsque plusieurs mâles sont attirés par la même femelle en chaleur, c’est le mâle le plus puissant qui l’emporte.

   Les naissances ont lieu en septembre, après un temps de gestation dont la durée varie de 100 à 160 jours. De un à trois jeunes – minuscules – naissent, dans un état de développement très peu avancé. Ils pèsent de 90 à 130 grammes, ce qui laisse supposer qu’une gestation de 45 jours suffirait pour produire de tels bébés. On suppose donc que, comme chez d’autres espèces, le début de la gestation est différé : elle commence seulement lorsque l’œuf se fixe sur la paroi utérine.

   téléchargement (2)Pour mettre bas, la femelle s’isole dans un trou de rocher ou un arbre creux. Si elle met au monde deux jeunes, il est rare qu’elle réussisse à les élever tous les deux, étant donné leur totale dépendance. Le plus souvent, un seul survit. Pendant plusieurs mois, sa seule nourriture sera le lait de sa mère. Le jeune reste dans l’abri qui l’a vu naître jusqu’à 4 semaines, parfois jusqu’à 7. La femelle ne le quitte que pour aller se nourrir et s’abreuver rapidement. Le moment où elle part de l’abri avec son petit correspond à peu près à l’époque où une vraie fourrure commence à recouvrir et à protéger celui-ci, et où ses yeux s’ouvrent. Il ne marche pas encore et la femelle doit le porter. Le jeune panda découvre les bambous vers 5 ou 6 mois, c’est-à-dire au printemps. Le sevrage définitif n’intervient que vers 8 ou 9 mois. Le lien mère-jeune dure pratiquement 18 mois et, quand tout se passe bien, une femelle peut élever et sevrer un jeune tous les 2 ans. Si le petit meurt, la femelle peut se réaccoupler l’année suivante. Très jeune, le petit est parfois la proie du léopard ou du chien sauvage. Mais, à 30 mois, le jeune pèse environ 80 kg et n’a alors plus aucun ennemi, excepté l’homme.

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