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Cigogne légendaire

Posté par othoharmonie le 4 novembre 2013


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Le nom de la cigogne blanche en suédois et en anglais (stork) ou en allemand (storch) viendrait de Starke ihn(« Donne-lui de la force »), un cri lancé, selon un conte chrétien, par une cigogne qui, assistant à la crucifixion du Christ, aurait eu pitié de sa souffrance…

Oiseau de bon augure, la cigogne l’est au même titre que l’ibis et que le héron. Dans différents pays, son image, liée à des récits de métamorphose, confère à l’oiseau une origine humaine. Plusieurs légendes existent autour de cet animal. En Russie, on raconte qu’après avoir créé crapauds et serpents Dieu a voulu s’en débarrasser. Pour ce faire, il les a rassemblés dans un sac en confiant à un homme la tâche d’aller jeter ce sac à la mer sans l’ouvrir. Mais la curiosité étant la plus forte, l’homme a entrouvert le sac et les bêtes se sont échappées. Alors Dieu, pour le punir, l’a transformé en cigogne afin que, toute sa vie, il soit obligé de manger ces animaux répugnants.

Une légende analogue existe dans les pays d’Afrique du Nord, et jusqu’en Iran. Elle fait de cet oiseau un animal sacré, dont on ne doit pas manger la chair. Il serait en effet la réincarnation d’un marabout qui aurait transgressé la religion en effectuant ses ablutions rituelles avec du petit-lait ! Puni par Allah, le saint homme fut changé en cigogne, mais obtint le droit de nicher sur les mosquées, notamment sur celle de La Mecque. Depuis, dans ces pays musulmans, on appelle la cigogne hadj Belgassen : le « pèlerin de Belgassen ».

En 1666, Laurent d’Arvieux, interprète d’un chargé de mission de Louis XIV dont on a retrouvé les notes, constatait, lors d’un séjour en Tunisie : « Des anciens aqueducs, il ne reste que quelques arches servant à porter des nids de cigognes. En nous voyant avec nos fusils, des paysans nous avertirent de ne pas tuer ces oiseaux, de crainte d’attirer sur nous la malédiction des dieux… ».

L’idée que les cigognes ont une âme est également ancrée dans certaines régions des Pays-Bas, de Lituanie et d’Allemagne, où l’on assurait que, à l’époque de l’hivernage, elles se transformaient en êtres humains…

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Cigogne et sémantique

Posté par othoharmonie le 4 novembre 2013

Cigogne  et sémantique dans CIGOGNE 320px-legleg-3Le mot « cigogne » provient probablement de l’ancien provençal cegonha, venant lui-même du latin cĭcōnĭa, initiallement retrouvé dans les œuvres d’Horace et d’Ovide. La Cigogne blanche a porté de nombreuses appellations en français ou dans les dialectes locaux, dont « ciconia », « cigogno », « cigougno », « cigoigno », « chigogne » ou « chigane ». Les anglophones et les suédophones la nomment stork, les germanophones storch : ces mots pourraient provenir du cri « Starke ihn » — en allemand « donne-lui de la force » — qu’aurait lâché une cigogne prise de pitié lors de la crucifixion du Christ.

Si le jeune oiseau est appelé « cigogneau », autrefois il était parfois nommé « cigognat ». Le nom de la cigogne figure dans plusieurs locutions : les plantes du genre Erodium sont appelées ainsi d’après la forme de leur fruit, et une espèce particulière, Erodium ciconium, était autrefois appelée « cou-de-cigogne », dorénavant « Érodium bec de Cigogne » ; le genre Pelargonium, qui est comme les Érodiums de la famille des Géraniacées, a son nom construit sur le grec ancien « πελαργός » (pelargos), signifiant « cigogne » ; l’expression « contes à la cigogne » désignait quant à elle des contes dépourvus de toutes vraisemblance, ridicules et faits pour amuser les enfants. On prête à la cigogne ainsi qu’aux ibis l’invention du clystère, l’ancien nom du lavement du côlon ; ces échassiers aux longs becs étaient supposés se verser de l’eau dans le cloaque grâce à leur bec, Barthélémy Aneau rapportant à ce sujet : « Quand elle se sent grevée par trop manger, elle prend de l’eau en son bec qu’elle met en son corps par le fondement pour amollir la matière qui est trop dure dedans son corps et par ce, elle se purge ! ». D’après le Dictionnaire de l’Académie française, le terme « cigogne » désigne dans les arts « des leviers ou des dispositifs de levage à forme recourbée qui rappellent le bec ou le cou de cet animal ».

La Cigogne blanche fait partie des nombreuses espèces d’oiseaux décrites par le naturaliste suédois Carl von Linné dans la dixième édition de son Systema Naturae parue en 1758, et où il lui donne pour protonyme le binôme de Ardea ciconia. L’espèce est reclassée en 1760 et de manière définitive par le zoologiste français Mathurin Jacques Brisson dans un nouveau genre, Ciconia, dont elle constitue donc l’espèce type. Cependant la dénomination spécifique faisant alors doublon avec le genre, ce qui est contraire aux pratiques de l’époque, Jacob Christian Schäffer renomme l’espèce en Ciconia alba en 1789. L’épithète d’origine, ciconia, a depuis été reprise, selon les conventions du code international de nomenclature zoologique (ICZN). Le nom de genre comme la dénomination spécifique, ciconia, viennent du mot latin pour « cigogne », cĭcōnĭa, initiallement retrouvé dans les œuvres d’Horace et d’Ovide ; alba était quant à lui le mot latin pour « blanc ».

Deux sous-espèces sont distinguées :

  • Ciconia ciconia ciconia (Linnaeus, 1758), la sous-espèce type, vit en Europe, dans l’Ouest de l’Asie, au Moyen-Orient et en Afrique, où elle hiverne au Sud du Sahara ou pour certains oiseaux en Inde ;
  • Ciconia ciconia asiatica Severtzov, 1873 niche en Asie centrale, dans le Turkestan, et hiverne de l’Iran à l’Inde. Cette sous-espèce est légèrement plus grande que la première.

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Légende des cigognes du Nord

Posté par othoharmonie le 4 novembre 2013


Légende des cigognes du Nord dans CIGOGNE tres_cigenas_8271088689Une célèbre légende du Nord de l’Europe conte que la Cigogne blanche est chargée d’apporter les bébés aux jeunes parents. La première trace remonterait à 1840 avec un poème gravé par l’allemand Jean Frédéric Wentzel, mais ce mythe a probablement une origine très ancienne ; il est popularisé par le danois Hans Christian Andersen au XIXe siècle par son petit conte intitulé Les Cigognes. Le folklore allemand rapportait que les cigognes trouvaient les bébés dans les grottes ou les marais et les apportaient aux ménages dans un panier, en les portant sur leur dos ou les tenant dans leur bec. Les grottes étaient alors censées contenir l’adebarsteine ​ou « pierre de cigogne », mais les oiseaux pouvaient aussi trouver les enfants dans la Kindelsbrunnen ou « fontaine aux enfants » en allemand. Les nouveau-nés étaient directement donnés à la mère ou lâchés dans la cheminée. Les couples désirant un enfant pouvaient le signifier en plaçant des sucreries pour la cigogne sur le rebord de la fenêtre. Depuis l’Europe, le folklore s’est propagé partout dans le monde aussi loin que dans les Philippines et en Amérique du Sud.

La cigogne et la foudre

« Heureuse la maison choisie par la cigogne pour y faire son nid, car la foudre l’épargnera. » Cette croyance est si forte en 1007 que les ouvriers qui travaillent à la reconstruction de la cathédrale de Strasbourg, en partie détruite par la foudre, arrêtent leur travail de peur que la foudre ne frappe à nouveau. Ils ne le reprennent que lorsqu’un couple de cigognes vient élire domicile dans les échafaudages… Les liens entre la cigogne et le feu sont aussi souvent présents chez les Germains, qui pensent que cet oiseau apporte aux hommes la foudre et, en même temps, le feu. Cette éminente mission a été remplie ailleurs par d’autres oiseaux – le roitelet pour les Celtes, le pic épeiche pour les Romains, l’aigle pour les Grecs, le faucon en Inde.

En Thuringe, si la cigogne ne revient pas nicher comme à l’habitude sur une maison, celle-ci risque de brûler bientôt. En outre, certains prétendent qu’une cigogne peut aider à éteindre le feu en transportant de l’eau dans son bec. Une manière comme une autre d’évoquer la façon dont elle abreuve ses petits.

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Cigognes de la Mythologie

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2013

 

Dans la mythologie et religion slave, la cigogne fait naître les âmes en les apportant du paradis, Iriy, jusque sur la Terre, au printemps et en été. Dans le folklore germanique, Holda donne vie aux nouveau-nés à partir des âmes des défunts et l’oiseau est chargé d’apporter les enfants aux parents. Ces croyances sont toujours présentes dans la culture populaire moderne de nombreux pays slaves, au travers de l’histoire pour enfants simplifiée expliquant que les cigognes apportent les enfants dans ce monde. Les néerlandais nomment l’oiseau Ooievaar de l’allemand odebaar pour « transporteur d’âmes ». Les slaves voyaient la cigogne comme un porte-bonheur, et tuer l’un de ces oiseaux portait malheur. La légende sur l’origine des enfants est apparue sous différentes formes dans l’histoire, et l’on disait parfois aux enfants d’esclaves afro-américains que les bébés blancs étaient apportés par les cigognes tandis que les bébés noirs naissaient à partir d’œufs de buses. En Orient, un simple regard suffit à rendre un femme enceinte.

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Cigogne MYTHE GREC

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2013

 

Un mythe grec conte que chez les Pygmées, la belle Oenoé, épouse de Nicodamas, eut un fils appelé Mopsos. Mais son impiété et son caractère hautain étaient tels qu’Héra la changea en cigogne. Oenoé survolait régulièrement le pays des Pygmées pour y reprendre son fils, mais ce peuple, dont la haine pour les cigognes était légendaire, la chassait à grands cris . D’autres récits grecs expliquent l’inimitié de la cigogne et du serpent par le fait qu’à l’origine, cet oiseau n’était autre que l’Antigone sœur de Priam (à ne pas confondre avec l’autre Antigone, fille de Jocaste et Oedipe) : comme elle osait affirmer que sa chevelure surpassait celle d’Héra en beauté, la déesse la punit en transformant ses cheveux en serpents… mais les dieux, apitoyés, la délivrèrent en la métamorphosant en cigogne.

Selon un mythe des Ipurina (Brésil) les cigognes étaient autrefois les éboueurs du monde, faisant cuire les ordures avant de les dévorer mais, leur chef ayant jeté une pierre dans la marmite, l’eau bouillante monta et inonda la Terre, brûlant tous les arbres sauf un, en haut duquel grimpa le paresseux , grâce auquel le monde revint peu à peu à la normale. 

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Cigogne et Légende

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2013

 

 

Dessin de GrandvilleLa cigogne blanche est le symbole de l’Alsace car depuis des siècles elle vit à l’état sauvage dans cette région. Grande migratrice, elle revient tous les ans au printemps faire son nid dans ce coin de France qu’elle affectionne tout particulièrement. 

Son nom en hébreu signifie « la fidèle » et la légende de la cigogne raconte qu’au commencement elle était entièrement blanche. Ce n’est qu’après avoir vu la cruauté des Hommes qu’elle a demandé et obtenu l’autorisation de plonger le bout de ses ailes dans le charbon, afin de les obscurcir en signe de deuil. 

Quelque soit son pays de prédilection, la cigogne est connue pour apporter les bébés. Les futures mamans doivent passer commande en mettant quelques morceaux de sucre sur le rebord de leur fenêtre. L’oiseau va alors chercher le bambin auprès d’une source ou d’une mare, là où les lutins ramènent des profondeurs de la terre les âmes tombées du ciel avec la pluie, et réincarnées en nouveau-nés. Ainsi on dit qu’elle les apporte dans un linge, au bout de son bec ; son retour annonce que la nature va renaître et que les beaux jours sont proches. On a vu en elle un symbole de la résurrection.

 Cependant que de rôles variés ont reposé sur elle dans la diversité des traditions et des peuples. La Bible la range parmi les animaux impurs, mais le prophète Jérémie constate sa clairvoyance : « La cigogne dans le ciel connaît la saison… mais mon peuple ne connaît pas le droit de Dieu ». Les Hébreux l’appelle « hasida » (la pieuse) et Maïmonide la compare au mystique qui s’isole en sa méditation. Que de fois elle réfléchit, immobile, sur la haute tige d’une seule patte : pas étonnant qu’elle soit aussi le symbole du philosophe perdu en sa contemplation. 

En Extrême-Orient, on lui attribue une longévité exceptionnelle, et elle est un symbole de longue vie. Et parce qu’elle chasse et tue les serpents, les Chrétiens l’ont comparée au Christ et l’ont considérée comme l’adversaire du démon. Elle incarne aussi la reconnaissance filiale car elle subvient dit-on, aux besoins de ses vieux parents. Ecoutez saint Basile au 4è siècle : « Les cigognes, autour de leur père dont la vieillesse a fait tomber les plumes, se rassemblent en cercle : elles le réchauffent de leurs propres ailes : elles pourvoient abondamment à sa nourriture et, même dans leur vol, lui procurent tout le secours possible, en lui ménageant doucement de chaque côté le soutien de leur ailes« . 

Il semble que les cigognes fréquentant les zones humides pour leurs besoins alimentaires, aient ainsi remplacé depuis le siècle dernier, les lutins qui étaient dans des temps plus anciens préposés à la livraison des bébés. Si une cigogne s’est posée sur votre maison, elle devient votre porte-bonheur dans presque tous les domaines : fécondité et fidélité en premier lieu, mais aussi richesse, santé, protection contre la foudre, bénédiction de la ville entière où elle a élu domicile etc… Cette quantité de vertus lui a sans doute été attribuée dans les siècles passés parce qu’elle débarrassait les champs et marécages des serpents et d’autres animaux peu appréciés par les habitants. 

Cigogne et Légende dans CIGOGNE 200px-stork2A cause de l’assèchement des marais, de la pollution causée par le progrès, des lignes à haute tension, des pesticides et de la chasse qui les décime dans les pays d’Afrique où elles migrent annuellement, les cigognes risquaient de disparaître d’Alsace. <Pour luter contre leur disparition, de nombreuses Associations se sont formées pour la protection de l’environnement et un centre de réintroduction a été mis sur pied dans les Vosges. 

Ainsi, on a installé sur les toits des bases pour les inviter à y installer leur nid. Pendant trois ans, on garde les cigogneaux en volière pour leur faire perdre l’instinct de migration. A ce jour, le programme a donné d’excellents résultas, et souvent les cigognes migratrices viennent rejoindre sur les toits leurs consoeurs devenues sédentaires. On peut voir aujourd’hui leurs nids sur les clochers des églises, les tours des ville set des villages et les cheminées des maisons.

Le retour de cet oiseau synonyme de fertilité est tout à fait symbolique.

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L’escadrille des Cigognes

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2013


L’aviation, d’abord un peu négligée par les états-majors, joua un rôle grandissant dans la Première Guerre mondiale. Certains pilotes, considérés comme de modernes chevaliers, acquirent une renommée quasi légendaire, en particulier ceux du groupe des Cigognes.

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Le symbole de l’Alsace
Quand éclata la première Guerre mondiale, l’aviation en était encore à ses débuts et fut utilisée pour des missions de reconnaissance ou d’appui de l’infanterie. Elle ne constituait pas encore une arme en soi (l’Armée de l’air ne fut créée qu’en 1928), et les pilotes étaient des volontaires détachés d’autres unités qui gardaient leur uniforme d’origine. Les Allemands comprirent les premiers les possibilités de l’aviation, et, en février 1916, soixante escadrilles commandées par Richthofen et Goering étaient concentrées devant Verdun. Pétain confia la défense aérienne de Verdun au commandant Tricornot de Rose. On créa alors des unités de chasse indépendantes chargées d’actions offensives autonomes. On remplaça les biplaces, peu maniables, par des monoplaces, plus souples, armés d’une mitrailleuse fixe. Les meilleurs pilotes des autres escadrilles furent groupés dans le secteur menacé et purent reprendre la suprématie aérienne. Le groupe des Cigognes, le G.C. 12, né en juin 1916, compta quatre escadrilles, sous les ordres du capitaine Antonin Brocard. L’emblème peint sur le fuselage, une cigogne stylisée, rappelait l’Alsace occupée. Les « bébés » Nieuport, biplans à moteur rotatif, furent bientôt remplacés par des Spad à moteur fixe Hispano. Les mitrailleuses placées sur le plan supérieur furent remplacées par des mitrailleuses synchrones tirant à travers l’hélice.

Les chevaliers du ciel
Pour détourner l’attention du carnage de Verdun, les autorités comprirent l’intérêt de mettre en vedette les exploits des aviateurs, qui accédèrent au titre « d’as » à partir de cinq victoires homologuées en combat aérien. Chacun se mit à suivre avidement les aventures du groupe des Cigognes, propagées par la presse. Les pilotes les plus fameux furent Garros, Heurtaux, Deullin et surtout Guynemer, figure légendaire, abattu en septembre 1917, après avoir remporté 54 victoires homologuées, et René Fonck, « l’as des as », fort de 127 victoires, dont 75 homologuées, qui finit la guerre sans jamais avoir été touché.

Témoignage
« De part et d’autre, nous gardions le souci du panache. Nous étions les premiers chasseurs aériens, les premiers combattants à pouvoir délibérément nous battre à mille mètres et plus dans l’atmosphère: cela nous donnait quelque droit de le faire en grands seigneurs. On a pu écrire que la chasse formait l’élite chevaleresque de cette époque …

Source : Jean Laffray, Pilote de Chasse aux Cigognes.

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Danger pour la cigogne

Posté par othoharmonie le 1 novembre 2013


Danger pour la cigogne dans CIGOGNE 320px-ap_simbil_3La diminution des populations de cigognes est souvent due aux activités humaines. En effet, ces oiseaux sont décimés sciemment par la chasse ou indirectement par l’augmentation récente des lignes électrifiées, un peu partout en Europe. Les chasseurs attendent le passage des migrateurs, le doigt sur la gâchette.

Au Soudan, où il y aurait environ 3 000 cigognes tuées par hivernage, on pratique une chasse très spectaculaire, qui a lieu aux heures les plus chaudes, quand les oiseaux sont assommés par la chaleur. Les chasseurs peuvent alors s’en approcher, courir après eux et les attraper à la main, car ils sont lents à s’envoler.

Enfin, dans les pays industrialisés, de nombreuses cigognes trouvent la mort en étant électrocutées ou en se blessant sur les fils électriques. Différentes mesures – épouvantails, ultrasons, enterrement des câbles – sont à l’étude pour limiter le nombre de ces accidents, mais, pour le moment, elles se sont montrées impraticables ou insuffisantes. Des silhouettes de rapaces ont même été fixées en haut des pylônes pour éloigner les cigognes des câbles meurtriers, et des spirales de plastique rouge et blanc ont été posées sur les câbles électriques pour les signaler.

La disparition des cigognes sauvages dans des pays comme la Suisse et la France – où il ne restait que neuf couples en 1974 – a incité les autorités à mettre sur pied un programme de réimplantation de cet animal, qui a d’abord été lancé en Suisse près de la ville d’Altreu par M. M. Bloesh, en collaboration avec deux scientifiques français, A. Schierer et W. Bœtcherstein. Des cigognes ont été importées, d’abord d’Alsace, où la population était encore florissante (le premier enclos réalisé dans cette région date de 1956 : on y accueillait les animaux blessés), ensuite d’Algérie. On élevait des couples captifs en enclos pour tenter de reconstituer plus tard une population sauvage. En Suisse, à partir de 1990, 153 couples se reproduisaient librement ou en captivité. En France, la population de cigognes a ainsi pu être sauvée de justesse.

 « Jamais, dit-on, une cigogne ne nichera sur une maison où il y a eu un divorce. » Célèbre est la fidélité que l’on attribue à la cigogne vis-à-vis de son conjoint. Malheur à celle qui n’est pas fidèle ! Elle sera condamnée : les fables sur des tribunaux champêtres rassemblant les cigognes et laissant après leur départ, des oiseaux exécutés sont nombreuses. Dans ces récits, les condamnés sont toujours des femelles.

Chez les Grecs anciens, la cigogne a aussi la réputation d’être un symbole de fidélité aux vieux parents, et une loi obligeant les enfants à s’occuper de leurs parents a été appelée « Pelargonia », de pelargos, cigogne.

Mais la cigogne évoque aussi une notion de longévité. En Chine, pour souhaiter une longue vie à un ami ou à un parent, on lui offre l’image d’une cigogne.

Cet oiseau atteindrait un âge fabuleux : « À 600 ans, dit-on, elle ne mange plus ni ne boit ; à 2 000 ans, elle devient toute noire. » Et, dans le nord de la France, une cigogne élevant sa nichée sur une maison assurait longue vie au propriétaire.

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cigognes… et les ennuis

Posté par othoharmonie le 1 novembre 2013

cigognes... et les ennuis dans CIGOGNE images-7Un échassier s’attaque depuis plusieurs jours aux voitures des habitants d’un village allemand, causant plusieurs milliers d’euros de dégâts.

Les cigognes peuvent apporter des bébés mais aussi bien des ennuis. Demandez-le donc aux habitants de Bergholz, un village de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale situé au nord-est de l’Allemagne. Depuis plusieurs jours, un de ses échassiers migrateurs s’attaque aux voitures qui passent son chemin. Les coups secs de son long bec rouge ont causé sur quatre automobiles des dommages compris entre 300 et 1 000 euros en fonction du modèle « picoré ». L’oiseau s’est aussi acharné sur plusieurs portes et fenêtres de résidents malchanceux.

« Comment pouvons-nous nous protéger contre de telles attaques », s’interroge une résidente « sinistrée » dans les colonnes du quotidien régional Nord Kurier. Certaines familles ont déposé des couvertures sur leurs vitres et leurs véhicules afin de se protéger contre les « assauts » souvent nocturnes de ce ciconiiforme, qui aurait dans son nid trois petits encore incapables de voler. L’échassier semble en effet charger uniquement les objets qui reflètent son image. Parois lisses, vitrages, miroirs… L’oiseau, surnommé « Meister Adebar » en hommage à un conte allemand pour enfants, ne semble visiblement pas apprécier son reflet. Cette attitude ne serait pas exceptionnelle, selon les spécialistes.

« Elle croit voir un ennemi en face d’elle »

« Lorsque la cigogne ne trouve rien à manger dans la nature, elle va dans les villages, explique Jens Krüger, un expert en ornithologie. Et quand elle aperçoit son reflet sur les voitures ou les fenêtres, elle croit voir un ennemi en face d’elle. » Ces coups de bec peuvent toutefois parfois blesser l’animal. Mais la construction d’un nombre croissant de logements dans cette région réduit l’habitat naturel des 850 couples de cigognes qui y nidifient une partie de l’année.

La seule solution qui ne passe pas par « l’incarcération » ou « la mise à mort de l’assaillant » revient donc à couvrir toutes les surfaces réfléchissantes. L’arrivée des mauvais jours poussera également dans quelques semaines le volatile à quitter le nord de l’Europe pour retrouver les chaleurs du sud de la Méditerranée. Les Marocains sont prévenus…

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LE MIROIR DE CIGOGNE

Posté par othoharmonie le 1 novembre 2013


Il était une fois

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Une grenouille  qui craignait plus que tout, les immenses cigognes …

Toute sa vie était centrée sur cette terreur, toute aussi immense ! Si bien que si le moindre oiseau ressemblant fort ou peu a une cigogne s’approchait des alentours elle fuyait très vite très loin dans l’espoir immédiat d’échapper a une éventuelle attaque de l’animal , qu’il fut ou non une cigogne ! …

Par un beau jour de printemps, tandis que notre grenouille avait trouvé son tout nouveau refuge dans un étang a peut près a son goût , un héron maladroit vint atterrir a sa manière sur le plan d’eau où notre grenouille se prélassait au soleil…

L’animal ailé , bien que ressemblant en divers points a sa cousine la cigogne , ne représentait pourtant absolument aucune menace pour notre grenouille craintive, facile a terroriser et pour la simple & bonne raison que les hérons ne se nourrissent exclusivement que de poissons & jamais , au grand jamais du moindre batracien !

Bien du contraire, les batraciens, pour le héron, sont d’une aide précieuse pour leur pêche au poissons (mais ceci est une autre histoire ! )…

Cependant notre grenouille, qui demeurait craintive pour la raison que l’on sait, en voyant atterrir le héron a la façon de la cigogne et avec cette silhouette si ressemblante sous divers points, crû dur comme fer avoir affaire a cet animal qui la terrorise par dessus tout et prit aussitôt les jambes a son cou pour fuir a nouveau, comme elle sait si bien le faire en telles circonstances ! …

C’est ainsi que l’on voit, a travers marais et contrées, une grenouille craintive changer de logis comme de chemise et fuir encore et toujours tout ce qui ressemble de près ou de loin a une cigogne …

On dit même que les cigognes auraient changé de régime depuis peu (dans la nature tout évolue donc tout est possible) et pourtant, qu’elle sache ou ignore ce fait, la grenouille n’en demeure pas moins craintive a ce sujet, ayant au final plus de confiance en se terreur que de confiance aux aptitudes de changement des prédateurs !

On dit aussi que depuis sa 1ère fuite justifiée (lorsqu’elle fut véritablement face a une cigogne affamée de grenouilles) elle n’a en réalité jamais recroisé de cigogne mais seulement des pseudos cigognes c’est-à-dire des cousins et des cousines, souvent ressemblantes en allures et en mœurs et pourtant jamais mangeurs de grenouilles !

On dit, pour finir, qu’elle vécu même un amour très fort et très profond (quasi fusionnel ) avec un être qui , certains jours , avait des airs de cigogne a cause du miroir qui se tenait en permanence derrière lui où qu’il aille , quoi qu’il fasse avec elle …

La grenouille toujours voyait, en le regardant, son image a elle & quand elle entrait dans sa peur face a des circonstances aux apparences menaçantes (apparentes seulement ! ) au lieu de se voir,  elle voyait sa peur personnifiée dans le miroir qui la changeait en cigogne ! … Ainsi la pauvre créature se fuyait elle-même en croyant fuir une cigogne ! et fuyait par là même l’être au miroir qui tentait de l’aimer malgré tout !

Et on dit, enfin, que leur amour en fut brisé car ces fuites, devenues incessantes, finirent par briser le miroir où la pauvre grenouille effarée s’était laissé piéger par sa propre peur !

Voila la sinistre histoire de ceux et celles qui projettent hors d’eux l’image de leurs pires craintes,  jusqu’à la projeter même sur l’amour de leur vie, a en perdre la sève !

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Une cigogne française bien particulière

Posté par othoharmonie le 1 novembre 2013

Un oiseau migrateur en provenance de l’Hexagone a été arrêté pour espionnage en Haute-Égypte parce qu’il portait un mystérieux boîtier sur son dos.

Une cigogne française bien particulière dans CIGOGNE sipa-ap-egypte-cigogne-espion-francaise-france-arm-1878611-jpg_1689807

Le climat de paranoïa en vigueur en Égypte vient d’atteindre un degré inégalé. Après la sanglante répression des Frères musulmans, accusés de « terrorisme » au lendemain de la destitution du président Mohamed Morsi, suivi des arrestations de journalistes occidentaux, soupçonnés d’être à la solde des islamistes, le nouveau pouvoir égyptien, piloté par les militaires, s’attaque désormais aux animaux. Les autorités du pays détiennent depuis la semaine dernière une cigogne, suspectée d’être un agent secret à la solde des Français, a révélé dimanche l’agence Associated Press.

Cet espion d’un nouveau genre a été intercepté en Haute-Égypte, dans le gouvernorat de Qena, à 450 kilomètres au sud du Caire, alors qu’il évoluait parmi quatre de ses congénères. C’est un pêcheur, interpellé par un étrange boîtier électronique fixé sur le dos de l’oiseau, qui a donné l’alerte. Obéissant à la lettre aux strictes consignes sécuritaires demandant à tout Égyptien de dénoncer les tentatives de complot contre l’État, le héros s’est emparé de l’animal qui s’approchait dangereusement de son domicile.

Une balise française

Arrivé au poste de police muni de sa prise, le pêcheur ne provoque pas le moindre fou rire. Bien au contraire, l’homme est reçu par des officiers tout aussi interloqués que lui par le curieux dispositif présenté par la « bête ». Et pour cause, en début d’année, un agent de sécurité a capturé un pigeon détenant, selon lui, un mystérieux microfilm. Une pure coïncidence ? Les policiers n’y croient pas, et placent l’oiseau en détention afin de mener l’enquête. 

La photo de l’échassier en cage fait la une des journaux du pays, qui se passionnent pour ce mystérieux espion à plumes qui en voulait à la révolution égyptienne. Un expert vétérinaire est même dépêché sur place pour tenter de percer ses secrets. Le suspense ne durera pas longtemps. Dès samedi, Ayman Abdallah, chef des services vétérinaires de la région de Qena, révèle que le boîtier n’est en rien un dispositif d’écoute ultraperfectionné mis au point par la DGSE, mais une simple balise fixée par des scientifiques français pour suivre les déplacements de l’oiseau migrateur. Preuve de l’innocence de la cigogne, le vétérinaire souligne que le boîtier a cessé de fonctionner dès l’instant où l’oiseau a franchi la frontière française. 

Mais l’affaire a pris une telle ampleur que des sources militaires égyptiennes se voient obligées de confirmer, sous le couvert de l’anonymat, la vraie identité de l’oiseau. Or, ce dernier n’est toujours pas libre. Telle une véritable menace pour la sécurité intérieure de l’Égypte, l’oiseau doit encore attendre la permission du procureur général pour quitter le pays. Quant au pêcheur de Qena, son patriotisme a été loué par le quotidien gouvernemental Al-Ahram, malgré son énorme bévue.

L’incident aurait pu prêter à rire s’il n’était pas le dernier exemple de la logique répressive qui s’abat contre toute opinion discordante en Égypte. Quiconque conteste le discours officiel de l’armée – et partagé par la majorité de la population – d’une révolution populaire qui a mis fin au terrorisme islamiste soutenu par l’étranger est voué aux gémonies. Comme le rappelle Vanessa Descouraux, correspondante de Radio France au Caire, il règne dans le pays un climat d »‘espionnite aiguë » depuis le 3 juillet dernier, date de l’éviction de Mohamed Morsi. 

Plus d’un millier de personnes ont été tuées, dont une majorité de partisans du président déchu, et plus de 2 000 Frères musulmans ont été arrêtés, dont la quasi-totalité des dirigeants de la confrérie. Sans oublier les 60 journalistes occidentaux qui ont été détenus sous l’accusation d’espionnage. Reste que l’affaire de l’espion qui craquetait n’est pas encore totalement élucidée. Étrangement, les autorités égyptiennes ont, depuis le début, évoqué l’arrestation d’un cygne. Les images sont pourtant formelles. L’espion présumé n’était autre qu’une cigogne.

Article publié par Le Point.fr – le 02/09/2013  

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