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Les Mœurs du Castor du Canada

Posté par othoharmonie le 25 novembre 2013

 

 

téléchargement (2)Mœurs :         Le Castor du Canada est un animal très sociable, qui vit en famille unie. La famille ou la colonie est formée du mâle et de la femelle adultes, de leurs jeunes de l’année et ceux de l’année précédente. On peut trouver de nombreuses variations dans la structure de la famille, et plusieurs colonies sont occupées par un individu ou un couple seulement. Ils vivent tous ensemble dans la même hutte pendant l’hiver et occupent toute l’année le même territoire. La femelle adulte est le membre dominant de la colonie.

Le Castor du Canada peut vivre jusqu’à 20 ans, mais en général il vit moins de dix ans. Ses prédateurs sont nombreux. Ce sont l’ours, le loup, le Coyote, le Pékan, le Carcajou, la loutre et le lynx. Il semble par contre qu’à part la loutre qui parvient à se faufiler dans la hutte du Castor du Canada, ce qui apparemment arrive rarement, ses prédateurs ne sauraient le capturer facilement. L’homme est ainsi son principal prédateur.

Statut de l’espèce    : Le Castor du Canada est une espèce abondante au pays, mais cela n’a pas toujours été le cas. Sa fourrure avait à l’époque, depuis l’arrivée des Européens, une forte valeur marchande. On l’utilisait surtout pour faire des manteaux et des chapeaux de feutre. Ce n’est qu’en 1920 que le gouvernement a réalisé l’ampleur de la diminution du nombre de castors au Québec, et au début des années 1930, il a aboli dans plusieurs régions le piégeage de l’animal. Par cette mesure et par une grande amélioration de son habitat suite aux perturbations de la forêt, la densité des populations de Castor du Canada a pu augmenter rapidement. Aujourd’hui, on le piège toujours pour sa fourrure, mais des réglementations existent et l’espèce est plus abondante que jamais.

Pour plus de chances d’observation :         L’observation d’un Castor du Canada en nature n’est pas rare, surtout vers la fin de la journée lorsqu’il commence sa période d’activité nocturne. Contrairement à d’autres animaux qui laissent des traces peu visibles de leur passage, celles du castor sont faciles à repérer. Sa hutte et son barrage sont particulièrement apparents. Comme le Castor du Canada s’active souvent autour de sa hutte, il est bon de la repérer. Cependant, la hutte n’est pas nécessairement habitée. En effet, la hutte ainsi que le barrage du Castor du Canada sont si solidement construits qu’ils peuvent rester en place même s’ils ont été abandonnés depuis plusieurs années. À l’automne, la présence d’une réserve de branches fraîches devant sa hutte indique que des castors y vivent.

Un bon indice pour s’assurer de la présence du Castor du Canada est la découverte d’un arbre fraîchement abattu. Si les copeaux de bois à la base du tronc coupé sont encore pâles, vous voilà près de votre but! Visitez cet endroit, promenez-vous y à la fin de la journée ou au lever du jour, et vous aurez de fortes chances de l’apercevoir. N’oubliez pas vos jumelles!

Vous découvrirez peut-être aussi, surtout au printemps, les monticules de boue et de végétaux atteignant quelquefois jusqu’à 60 cm de hauteur, qu’il érige et imprègne de son urine pour délimiter son territoire. Ces monticules sont nommés des bornes odorantes parce qu’elles dégagent l’odeur du castoréum, une substance fortement odorante produite par des glandes et entraînée dans l’urine de l’animal.

Références utilisées : Banfield, A.W.F., Les mammifères du Canada, Musée National des Sciences Naturelles, 1974.

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le Castor, UNE PROIE DIFFICILE

Posté par othoharmonie le 25 novembre 2013

 

images (1)Bien que son activité profite à tous, le castor reste une proie potentielle pour de nombreux carnivores. Les loups, parfois les coyotes, s’avèrent être ses pires ennemis. Le castor court le plus de risques dans des zones de végétation clairsemée où il doit s’aventurer loin de son plan d’eau. Pourtant, animal prudent, il s’éloigne rarement à plus de 200 m des berges. Mais il arrive que la recherche de nourriture l’entraîne au-delà. Des études scientifiques pour connaître l’alimentation des loups dans le parc Algonquin, en Ontario (Canada), ont révélé la présence de restes de castor dans 55 % des excréments de loups analysés… Un chiffre élevé qui s’explique par le déclin, durant la même période, des populations de cerfs. En effet, il a été calculé que sur l’île Royale (lac Supérieur), aux États-Unis, célèbre pour ses loups, le castor ne représente que 11 % du régime alimentaire de ces carnivores, qui préfèrent nettement les cervidés et surtout les élans.

 

   L’ours, le lynx, le glouton, voire la loutre affectionnent aussi le castor, mais il n’est pour eux qu’une proie occasionnelle, car difficile à capturer. Le castor, en effet, sait se défendre : ses coups d’incisives sont redoutables ! Si l’ours ou le loup n’ont pas trop de mal à le maîtriser, le coyote ou la loutre s’en méfient. Aux États-Unis encore, le castor peut être parfois victime des mâchoires d’un alligator. Ce dernier a d’ailleurs été réintroduit dans certaines régions du Mississippi pour réguler les populations de castors.

   L’appétit de leurs ennemis n’est pas la seule cause de mortalité des castors, qui souffrent aussi parfois de faim ou périssent noyés. Dans la partie nord de leur aire géographique d’implantation (Canada et Alaska), ils peuvent, faute de nourriture hivernale, mourir d’inanition. Leur maintien dans ces régions est conditionné par la durée de la belle saison. Dans toutes les zones montagneuses, il arrive également qu’ils soient victimes des crues et des inondations, assez fortes pour emporter leurs barrages et leurs huttes. Dans ce cas, les animaux sont noyés ou restent prisonniers sous la glace.

 

   Enfin, il ne faut pas oublier que l’homme fut, pendant de nombreuses années, le plus terrible et le plus acharné de ses adversaires.

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le Castor d’Amérique

Posté par othoharmonie le 25 novembre 2013

téléchargement (1)On l’appelle aussi castor du Canada, et il est d’ailleurs l’emblème de ce pays.

   Excepté sa longue queue plate, qui le distingue immédiatement, le castor a une silhouette massive, proche de celle des autres rongeurs. Mais son profil aérodynamique, l’implantation particulière des narines, des yeux, des oreilles presque alignés et placés très haut sur le crâne ne laissent aucun doute sur son milieu de prédilection : l’eau. Grand nageur, le castor progresse rapidement en poussant l’eau vers l’arrière alternativement avec ses longues pattes postérieures palmées. En nage rapide, le castor peut atteindre 7 km à l’heure.

 

   C’est un animal puissant, aux os crâniens solides, et aux fortes mâchoires, où les longues racines des quatre incisives sont bien implantées. Cela lui donne un appui solide lorsqu’il découpe un érable ou même un chêne !

   Le castor fait preuve d’une grande dextérité avec ses pattes antérieures pour creuser les canaux ou les terriers, nettoyer son pelage ou porter les aliments à sa bouche. Son habileté est surtout surprenante lorsqu’il fait tourner entre ses doigts une baguette de bois de la taille d’un crayon pour en consommer l’écorce, ou qu’il plie des feuilles trop grandes pour sa bouche. La griffe du premier doigt, plus fine, sert surtout à la toilette de la tête tandis que l’ongle dédoublé des deux premiers orteils sert de peigne pour l’entretien de la fourrure. Celle-ci, objet dé soins constants protège l’animal de l’eau et du froid. Elle est composée de deux types de poils : les poils de bourre, très doux, fins et serrés le long du corps, maintiennent une couche d’air qui l’isole de l’eau ; les poils de jarre, moins denses, sont pratiquement 2 fois plus longs et 10 fois plus épais que les poils de bourre. Cela permet au castor de nager sous la glace en hiver dans une eau proche de 0 °C.

 

   La queue du castor, dont près des trois quarts sont recouverts d’écailles cornées sombres, est unique chez les mammifères. Elle mesure de 25 à 45 cm de long et de 11 à 18 cm de large. Elle permet au castor de se propulser dans l’eau et, sur terre, elle lui sert de trépied lorsqu’il doit se redresser pour couper un arbre ou porter des branches. Enfin, en cas de danger, le castor frappe violemment la surface de l’eau avec sa queue, avant de plonger. Le bruit répercuté agit comme un signal d’alarme et avertit les autres membres de la colonie de la présence d’un ennemi.

 

   C’est le bruit de l’eau qui permet au castor de déterminer la force du courant pour s’orienter au mieux, ainsi que pour déterminer le lieu d’un barrage (là où le courant est le plus fort), ou s’il doit y apporter des aménagements. C’est avec son odorat qu’il reconnaît les limites de son territoire. Chaque territoire d’un groupe familial est en effet marqué par le castoréum, une substance huileuse sécrétée par deux paires de grandes glandes qui débouchent dans l’urètre, puis le cloaque. Le castor tire de multiples informations « en lisant » grâce à son odorat les messages qu’il contient. À terre, où il passe une partie de sa vie, il se déplace dès la fin de l’après-midi d’une marche quadrupède normale. Il peut même galoper, s’il est effrayé, vers son plan d’eau, qu’il rejoindra de toute façon à l’aube pour passer la journée à dormir dans sa hutte.

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Signes particuliers du Castor

Posté par othoharmonie le 25 novembre 2013

 

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DENTS

Les incisives sont sans doute le plus formidable outil dont dispose le castor. Leurs racines s’enfoncent loin dans le crâne, augmentant encore leur puissance. Les deux incisives supérieures agissent comme des leviers par rapport aux deux incisives inférieures, plus mobiles. Colorées en orange sur leur face externe, elles dépassent généralement 5 mm de largeur chez l’animal adulte. Le castor possède 20 dents, soit 1 incisive, 1 prémolaire et 3 molaires par demi-mâchoire. Comme chez les autres rongeurs, les incisives continuent à croître durant toute la vie de l’animal.

QUEUE

Au moins deux fois plus longue que large, la queue est recouverte d’un cuir écailleux (parsemé de rares poils) qui protège ses vertèbres caudales. De minuscules vaisseaux sanguins la parcourent en tous sens, les veines plus en surface que les artères, pour éliminer, à travers la peau, l’excès de calories en été ou conserver l’énergie en hiver.

PATTES ANTÉRIEURES

Comme les pattes postérieures, les pattes antérieures sont munies de cinq doigts se terminant par de longues griffes plates ressemblant à des ongles. Les pattes avant sont préhensiles : les quatre premiers doigts s’opposent au 5e doigt pour saisir et maintenir la prise. Des coussinets charnus rendent plus efficace encore cette faculté d’agripper et confèrent une grande dextérité au castor.

PATTES POSTÉRIEURES

La silhouette d’un castor se déplaçant à terre trahit la longueur des pattes postérieures : la tête est en effet nettement plus basse que l’arrière-train. Les pieds du castor peuvent mesurer jusqu’à 20 cm de long ! Ils sont palmés, autre adaptation à la vie aquatique : les cinq doigts sont réunis par une palmure de peau sans poils. Si la queue se combine aux pattes pour les déplacements aquatiques, en temps normal, l’essentiel de l’énergie est fourni par les seules pattes arrière. Les curieux ongles des deux premiers doigts sont dédoublés et adaptés au peignage de la fourrure.

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