Posté par othoharmonie le 16 octobre 2013
La Cigogne épiscopale est une espèce d’oiseau échassier de la famille des Ciconiiformes.
La cigogne épiscopale est une espèce présente en Afrique ainsi qu’en Asie de l’Inde à l’Indonésie, dans les zones humides arborées. Elle construit son nid en roseaux dans les forêts d’arbres et pond entre 2 et 5 œufs et s’occupe de sa nichée. Cette cigogne est habituellement silencieuse mais émet parfois des claquements avec son bec pendant la période de nidification.
La cigogne épiscopale possède de grandes ailes qui lui permettent de planer, utilisant les courants d’air chaud présents dans l’atmosphère pour se déplacer sur de grandes distances. Comme toutes les cigognes, elle a un cou très élancé.
La cigogne épiscopale mesure en moyenne 85 cm de hauteur. Son plumage est noir, sauf au niveau de son cou et de son ventre blancs. Les jeunes ont des couleurs plus monotones que celles des adultes.
La sous-espèce africaine, Ciconia episcopus microscelis, a la tête noire, tandis que la race asiatique, Ciconia episcopus episcopus, a la tête toute blanche, à l’exception d’une zone plus sombre autour des yeux. Les spécimens vivants dans l’Est de l’Indonésie appartiennent à une troisième sous-espèce, Ciconia episcopus neglecta.
La cigogne épiscopale marche lentement et solidement sur le sol cherchant ses proies, lesquelles sont dans la plupart des cas des grenouilles, des lézards et de gros insectes. Les cigognes en Afrique sont ainsi attirées par les feux de brousse.
Le nom (vernaculaire comme scientifique) de cet oiseau vient de la couleur de son plumage – noir et blanc – comme l’était anciennement celle des habits des clercs.
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Posté par othoharmonie le 16 octobre 2013
La Cigogne de Storm est une espèce d’oiseau d’Asie de la famille des Ciconiidae. Son nom commémore Hugo Storm, le capitaine allemand du vapeur Lübeck, qui durant ses années de service (de 1887 jusqu’à environ 1895), récolte des spécimens d’histoire naturelle en Asie.
La cigogne de Storm est grande d’approximativement de 90 cm avec un plumage blanc et noir, un bec rouge, la face dénudée et orange, des pattes rouges et des orbites oculaires jaunes. Le mâle est d’apparence identique à la femelle. Le cigogneau possède un duvet et une peau déplumée.
Le peu de spécimens connus vit dans les forêts préservées et humides de Sumatra, des Îles Mentawai, de Bornéo et de la Péninsule Malaise. Un de ses derniers espaces préservés dans leur intégralité et le sud-est de Sumatra, avec des populations confinées sur Kalimantan et Brunei. La péninsule malaise compte une très petite population d’individus, dispersés de plus. La population mondiale est estimés à moins de 500 individus.
La cigogne de Storm est un oiseau solitaire. Son régime alimentaire est composé essentiellement de poissons. La femelle pond en général deux œufs dans un nid de branchages dans la canopée.
Elle était auparavant référencée comme une sous-espèce de la cigogne épiscopale.
À cause de la perte de son habitat, de populations très restreintes et du braconnage des espèces rares en forêt, la cigogne de Storm est classifiée comme espèce en danger par l’UICN.
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Posté par othoharmonie le 16 octobre 2013
La Cigogne maguari , seul membre du genre Ciconia en Amérique tropicale, possède un plumage blanc et noir, un bec gris terminé par une pointe rouge et un lore rouge également. Comme les autres ciconiidae elle fréquente les zones marécageuses et y capture poissons, amphibiens et petits reptiles.
Cette espèce vit en Argentine, en Bolivie, au Brésil, en Colombie, an Guyane, au Guyana, au Paraguay, au Suriname, en Uruguay et au Venezuela. Elle est erratique au Chili, sur Trinité, aux îles Malouines et possiblement au Pérou.
Les Ciconiiformes sont un ordre d’oiseaux échassiers qui comprend la seule famille des Ciconiidae. Ses oiseaux sont les tantales, bec-ouverts, cigognes, jabirus et marabouts. L’ordre et la famille comprennent 6 genres et 19 espèces.
Les Ciconiiformes sont de grands échassiers (de 75 à 152 cm) aux pattes et bec longs ; leur cou est allongé et parfois épais.
Habitats et répartition
Cosmopolites, à l’exception de l’Antarctique et de la majeure partie de l’Amérique du Nord, ils présentent la plus grande diversité en région tropicale. Ils vivent dans une variété de zones humides, mais quelques espèces fréquentent les zones herbeuses et les forêts. On les trouve généralement dans les régions continentales chaudes.
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Posté par othoharmonie le 16 octobre 2013
La Cigogne blanche est un oiseau grégaire, formant des groupes de milliers d’individus sur les chemins migratoires et dans les aires d’hivernage en Afrique. Les oiseaux non-reproducteurs se rassemblent en groupes de 40 à 50 individus au cours de la saison de reproduction. La Cigogne d’Abdim , plus petite et au plumage sombre est souvent présente dans les regroupements de Cigognes blanches en Afrique australe. Chez la Cigogne blanche les couples reproducteurs peuvent se réunir en petits groupes pour chasser, et dans certaines régions des oiseaux forment des colonies pour nidifier. Cependant la taille des groupes varie énormément d’une colonie à l’autre, et il n’existe pas de structure sociale précise. Les jeunes reproducteurs font souvent leur nid à la périphérie, tandis que les cigognes plus vieilles ont un meilleur succès reproducteur en occupant les nids de meilleure qualité vers le centre de la colonie. La structure sociale et la cohésion du groupe est maintenue par des comportements altruistes comme le toilettage réciproque, un comportement exclusivement présent au nid. Des oiseaux debout peuvent ainsi lisser les plumes de la tête d’oiseaux assis, les parents toiletter leurs jeunes ou ces derniers se nettoyer mutuellement. Contrairement à la plupart des cigognes, la Cigogne blanche n’adopte jamais de posture statique avec les ailes déployées, même si elle peut les tenir dépliées, les rémiges primaires pointant vers le bas, lorsque son plumage est mouillé.
La Cigogne blanche dépose parfois des fientes très diluées, contenant les matières fécales et l’urine, sur ses propres pattes, rendant celles-ci blanches. L’évaporation résultant assure le refroidissement que l’on appelle urohidrose. Les oiseaux bagués peuvent parfois souffrir d’une accumulation de fientes autour de l’anneau qui leur blesse les pattes et peut entraîner des nécroses mortelles. La Cigogne blanche est considérée comme une utilisatrice d’outils, pouvant essorer des mousses avec son bec pour faire goutter de l’eau dans celui de ses poussins.
Communication
Cigogne d'Asie
Chez l’espèce, les muscles de la syrinx sont réduits. Le son principal émis par la Cigogne blanche adulte est un claquement de bec bruyant, qui a été comparé à des tirs lointains de mitrailleuses. On dit qu’elle claquette, craquette ou glottore. L’oiseau produit ce bruit en ouvrant et refermant rapidement son bec de sorte qu’un clac se fait à chaque fois que ses mandibules se rencontrent, amplifié par son sac gulaire, qui agit comme caisse de résonance. Utilisés pour diverses interactions sociales, ces claquements de bec deviennent généralement de plus en plus forts, et à des rythmes distinctifs selon la situation, par exemple plus lent lors de la copulation et rapide lorsqu’il est poussé comme un cri d’alarme. La voix des adultes ne s’entend que lorsqu’ils produisent de faibles sifflements, à peine audibles ; les jeunes oiseaux peuvent cependant pousser des sifflements secs, des pépiements divers et des miaulements pour réclamer leur nourriture. Comme les adultes, les jeunes peuvent aussi claquer du bec.
Les Cigognes blanches présentent également un comportement où un individu jette rapidement sa tête vers l’arrière de telle sorte que sa calotte touche son dos, avant de ramener lentement sa tête vers l’avant, le tout à plusieurs reprises. Ce comportement est utilisé comme un salut entre les oiseaux, après le coït, et aussi comme attitude de menace. Il peut aussi être utilisé par les petits. Les couples reproducteurs sont territoriaux durant l’été, et utilisent cette parade, ou s’accroupissent vers l’avant, la queue inclinée et les ailes étendues. Si les attitudes menaçantes ne suffisent pas, des combats entre mâles éclatent, parfois sanglants et pouvant s’étaler sur plusieurs jours.
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