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Groupes de Cigognes

Posté par othoharmonie le 6 octobre 2013

Groupes de Cigognes dans CIGOGNE hammerkopf2La famille de la Cigogne blanche, celle des Ciconiidae, est depuis 2008 la seule de l’ordre des Ciconiiformes, qui autrefois comptait notamment certains Pelecaniformes (les hérons, le Bec-en-sabot du Nil et l’Ombrette africaine).

A Madagascar, l’Ombrette possède une « mauvaise réputation » qui dicte aux villageois le respect de sa vie et de son nid.

La petite vingtaine d’espèces actuelles de la famille, qui se distinguent par leurs ailes larges et arrondies, leur queue courte et leur anisodactylie avec les trois doigts antérieurs légèrement palmés, sont réparties en six genres constituant dans trois grands groupes : le premier rassemble les genres Mycteria (quatre tantales) et Anastomus (deux bec-ouverts), le second les grandes espèces des genres Ephippiorhynchus (deux jabirus), Jabiru (du Jabiru d’Amérique) et Leptoptilos (trois marabouts), et le troisième ne compte que le genre Ciconia, des cigognes vraies. Ce dernier groupe contient la Cigogne blanche et six autres espèces actuelles, qui se caractérisent par leurs becs droits et pointus et leur plumage principalement noir et blanc.

Photo de cigogneLes espèces les plus proches de la Cigogne blanche sont la grande Cigogne orientale (Ciconia boyciana) d’Asie de l’Est, qui était autrefois considérée comme une sous-espèce de Ciconia ciconia, et la Cigogne maguari (C. maguari), d’Amérique du Sud. Ces relations au sein du genre Ciconia sont à la fois appuyées par des similitudes comportementales et par des études biochimique, avec l’analyse des séquences du gène du cytochrome b mitochondrial et par l’hybridation ADN.

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La Cigogne blanche et l’homme

Posté par othoharmonie le 6 octobre 2013

La Cigogne blanche et l'homme dans CIGOGNE 220px-victorianpostcardBirdLife International estime que la population mondiale compte 500 000 à 520 000 individus adultes, se répartissant sur une aire extrêmement vaste de 6 320 000 km2, et avec des effectifs probablement en augmentation. Une importante population de cigognes blanches se reproduit en Europe centrale et de l’Est : lors d’un recensement en 2004-2005, dans 28 pays représentant 88 % de la population mondiale, on dénombre 52 500 couples reproducteurs en Pologne, 30 000 en Ukraine, 20 000 en Biélorussie, 13 000 paires en Lituanie (soit la plus forte densité de population), 10 700 en Lettonie, et 10 200 en Russie ; il y a alors environ 5 500 couples en Roumanie, 5 300 en Hongrie et près de 4 956 en Bulgarie. En Allemagne, la majorité des 4 482 couples reproducteurs se trouvent dans l’Est du pays, en particulier dans les länder de Brandebourg et de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale (respectivement 1 296 et 863 couples comptés en 2008).

En dehors de l’Espagne et du Portugal (respectivement 33 217 et 7 684 couples en 2004-2005), les populations du Sud et de l’Ouest de l’Europe sont généralement beaucoup moins stables ; la population danoise ne compte par exemple que trois paires en 2005. Dans l’Est de la région méditerranéenne la Turquie abrite une population non négligeable de 6 195 couples reproducteurs, et la Grèce de 2 139 couples en 2004-2005. En Europe occidentale, la Cigogne blanche reste un oiseau rare, malgré les efforts de conservation. En 2004 les Pays-Bas comptent 528 couples reproducteurs, et 700 en 2008 ; la France en compte 973 en 2004, chiffre porté à 1 750 en 2011. En 2008, il y avait 601 couples reproducteurs en Arménie.

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Protection de la Cigogne

Posté par othoharmonie le 6 octobre 2013

Protection de la Cigogne dans CIGOGNE 220px-storks_in_cerceda_community_of_madrid_spain_01L’industrialisation et les changements des méthodes agricoles (principalement le drainage des zones humides et la transformation des prairies en cultures notamment maïsicoles) entament le déclin de la Cigogne blanche au XIXe siècle : le dernier individu sauvage en Belgique est vu en 1895, en Suède en 1955, en Suisse en 1950 et aux Pays-Bas en 1991. L’espèce a cependant été réintroduite depuis dans de nombreuses régions. Alors qu’elle était considérée en 1988 comme « quasi menacée » (NT) par l’Union internationale pour la conservation de la nature, elle est depuis 1994 considérée comme de « préoccupation mineure ».

La Cigogne blanche fait partie des espèces concernées par l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA). Les signataires de l’accord sont tenus de s’engager dans une grande variété de stratégies de conservation, décrites dans un plan d’action détaillé, et destiné à traiter des questions clés telles que la conservation des espèces et des habitats, la gestion des activités humaines, la recherche et l’éducation, et leur mise en œuvre. Les menaces pesant sur l’espèce comprennent le recul continuel des zones humides, les collisions avec les lignes électriques aériennes, l’utilisation de pesticides persistants (comme le DDT) pour la lutte contre les criquets en Afrique, la mauvaise alimentation dans ces quartiers d’hiver en résultant, ainsi que des sécheresses, enfin la chasse en grande partie illégale sur les itinéraires migratoires et dans les zones d’hivernage. Au Soudan par exemple, il y aurait chaque année 3 000 oiseaux tués par la chasse. La démographie est principalement dépendante du taux de survie des adultes plus que du succès reproducteur.

Dans les années 1980, la population était tombée à moins de neuf couples nicheurs dans toute le haut de la vallée du Rhin, et où la Cigogne blanche était un oiseau emblématique pendant des siècles. Dans cette zone les efforts de conservation ont réussi à accroître la population d’oiseaux jusqu’à 270 couples en 2008, en grande partie grâce aux actions de l’Association pour la Protection et la Réintroduction des Cigognes en Alsace Lorraine (APRECIAL). La réintroduction d’oiseaux élevés en captivité a endigué le recul des effectifs en Italie, aux Pays-Bas et en Suisse. Quelques couples se reproduisent aussi en Afrique du Sud, provenant en général de la population hivernante habituelle.

En Pologne, on a rajouté des plate-formes au dessus de poteaux électriques pour éviter que le grand nid de l’oiseau cause des problèmes de distribution, et les nids sont parfois déplacés d’un poteau électrique à une plate-forme artificielle. L’enterrement des câbles ou des silhouettes de rapaces sur les pylônes sont des stratégies étudiées dans les pays industrialisés pour prévenir les accidents. Aux Pays-Bas les mesures d’introductions d’oiseaux élevés en zoos ont été complétées par des initiatives bénévoles de nourrissage et de construction de nids. Des programmes de réintroduction similaires ont été établis en Suède et en Suisse, où 175 couples se sont reproduits en 2000. La viabilité à long terme de la population suisse n’est pas certaine, le succès reproducteur étant faible et le nourrissage ne paraissant pas donner d’avantages aux couvées.

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Cigogne blanche en France

Posté par othoharmonie le 6 octobre 2013

Photo de 2 cigognesLa Cigogne blanche en France est un animal protégé et hautement symbolique dans certaines parties du pays, notamment en Alsace. L’oiseau est le sujet de quelques légendes, et globalement considéré comme de bon augure. Si l’espèce est courante au Moyen Âge, le changement dans les pratiques agricoles cause un fort déclin et on ne compte par exemple plus que 9 couples nicheurs en Alsace en 1972. Aujourd’hui les plans de réintroduction et de sédentarisation ont ramené les populations françaises hors de danger, les deux départements comptant le plus d’individus étant le Haut-Rhin et la Charente-Maritime.

On comptait en 2010 plus de 1600 couples installés en France et plus de 3000 jeunes à l’envol. Protégés, la destruction des nids ou des individus est passible d’amende ou de prison.

En France des opérations de baguage permettent de suivre les individus. On utilise des bagues Darvik depuis 2001.

Ce bel échassier était jadis la parure estivale des hautes toitures d’Alsace. L’oiseau, devenu symbole de l’Alsace, n’était plus représenté dans cette région française que par une dizaine de couples vers 1975.

En 1974 il ne restait en effet que neuf couples de cigognes blanches en Alsace, l’altération de leurs biotopes ayant fortement contribué à leur disparition. Actuellement, grâce aux ornithologues qui se sont mobilisés pour les sédentariser, aux systèmes de volières de maintien et aux couveuses artificielles, la Cigogne blanche est de retour avec un effectif de 300 couples environ en 2001. Au centre d’Hunawihr, dans le Haut-Rhin, deux cents cigognes évoluent en totale liberté ; et quelques individus sont placés en volière pour intégrer le programme de réintroduction. Il en est de même au parc des cigognes Cigoland à Kintzheim dans le Bas-Rhin. Au bout de trois ans, elles perdent l’instinct de migrer et peuvent être relâchées. Bien nourries, elles ne craignent ni le froid ni la neige.

La Charente-Maritime est le second département français, après le Haut-Rhin, qui compte le plus de couples nicheurs et l’un des plus productifs en matière de nombre de jeunes cigogneaux atteignant le stade de l’envol. Au printemps 2011, le département a abrité 320 couples nicheurs. Contrairement à leurs cousines d’Europe de l’Est, les cigognes de Charente-Maritime évitent les zones urbanisées. Les observations faites de 1995 à 2005 dans ce département ont relevé l’envol de 2577 cigogneaux, pour 1 000 couples installés, dont 865 ayant réussi leur nichée. Avant 1962 les cigognes se contentaient d’y faire escale au cours de leur migration. Le premier couple nicheur a été observé en 1962 et depuis 1978 elles y nichent régulièrement. Dans un premier temps des plateformes artificielles ont été installées dans les marais par les bénévoles du Groupe Ornithologique Aunis-Saintonge. Depuis lors, ces grands oiseaux font également des nids sur les pylônes électriques et sur des arbres, certains pouvant héberger une vingtaine de nids sur leurs branches. Quelques individus ne migrent même plus à la fin de l’été car les marais de Brouage, au climat doux et à la nourriture abondante en hiver, leur conviennent parfaitement.

Dans la région, l’Écrevisse de Louisiane peut composer jusqu’à 95 % du régime alimentaire des cigognes qui contribuent ainsi à limiter la prolifération de cette espèce invasive, menace pour les herbiers aquatiques, les pontes de poissons et les batraciens des marais de la région.

Cigogne blanche en France dans CIGOGNE 280px-54basilique_saint-nicolas-de-port_facade

La présence de la cigogne en Lorraine, au Sud de Nancy, est attestée depuis le moyen-âge, la réintroduction a commencé dans les années 70 avec la réimplantation de couples à proximité de l’étang de Lindre (Moselle).À Saint-Nicolas-de-Port, dont la présence de la cigogne blanche était attestée jusqu’au XX° siècle, bien que parfois de manière plutôt anecdotique sur la grande Basilique Saint-Nicolas a été créé un enclos pour sauver les derniers couples de migrants. Construit dans les années 90, l’enclos était constitué de 4 couples pour repeupler une population résidente quasiment disparue. En 2010, on dénombrait une quarantaine de cigognes à Saint-Nicolas-de-Port. Un couple de cigogne a été également réintroduit à Nancy, au parc de la pépinière, dont le mâle s’est fait remarquer de nombreuses fois en 2003 en se stationnant sur la statue centrale de la célèbre Place Stanislas, une population migrante sera probablement recréée.

La Cigogne blanche niche dans cette région de Picardie depuis le 19ème siècle au moins. Des cas de reproduction sont connus dans les trois départements picards (Aisne, Oise et Somme) mais la population n’est importante que dans l’ouest de la Somme (25 à 30 couples, peut-être davantage, dont 15 en 2012 au Parc Ornithologique du Marquenterre et ses abords immédiats).

Statut de protection

La Cigogne blanche bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire. Elle est inscrite à l’annexe I de la directive Oiseaux de l’Union européenne. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l’enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les oeufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu’elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, la colporter, l’utiliser, la détenir, la vendre ou l’acheter.

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les attaques de la Cigogne

Posté par othoharmonie le 6 octobre 2013


les attaques de la Cigogne dans CIGOGNE 220px-ciconia_ciconia_-alsace_-france_-8Le plus souvent, la cigogne blanche est active pendant le jour. Elle consacre la nuit au repos, même s’il lui arrive exceptionnellement de faire sa toilette, de s’accoupler ou, quand la clarté de la lune est suffisante, de chasser, nuitamment, mais elle se repose le soir aussi.

Les siestes peuvent avoir lieu à terre, mais, le plus souvent, la cigogne préfère se reposer en restant perchée sur un toit ou sur un arbre. Là encore, le nid demeure le lieu privilégié. Debout sur une de ses pattes, la tête rejetée en arrière, le bec enfoui dans les longues plumes gonflées du cou et reposant sur celui-ci, la cigogne s’octroie une détente complète.

Mais la principale activité des cigognes reste la recherche de nourriture. Elles déambulent à découvert, sans chercher à se cacher. Elles chassent surtout dans les champs, les marais, au bord des fossés et dans tous les lieux humides. Elles aiment l’époque des labours, durant laquelle elles vont jusqu’à suivre les charrues. Après la récolte, elles apprécient beaucoup les chaumes brûlés.

Leurs proies sont essentiellement animales ; l’absorption de végétaux ou de graines est très marginale ; et, sur des décharges à ciel ouvert, elles glanent des déchets comme les charognards. Leur consommation ordinaire couvre pratiquement toute la petite faune terrestre et aquatique, des insectes aux petits mammifères en passant par les mollusques, les poissons, les vers de terre et les amphibiens. Elles chassent souvent à l’affût les petits rongeurs : elles les guettent à la sortie des trous et les transpercent de leur bec dès qu’ils se présentent.

Leur régime dépend des saisons et des conditions climatiques. En Europe centrale par exemple, 60 % des vertébrés consommés sont des petits mammifères, contre 30 % de reptiles ; cette proportion est inversée en Espagne, où serpents et lézards sont nettement plus nombreux. Les études du chercheur hongrois T. Kôrôs montrent l’extraordinaire faculté d’adaptation de la cigogne et, même si, en milieu rural, les insectes constituent sa nourriture dominante, elle modifie son alimentation en fonction des ressources disponibles.

Sur les lieux d’hivernage, les criquets pèlerins constituent l’essentiel du régime alimentaire des cigognes, qui contribuent ainsi à l’élimination de ce véritable fléau des cultures africaines.

Enfin, les cigognes sont attirées par les feux de brousse ou de savane dont les flammes débusquent une multitude de proies.

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