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Nuisance, le Pigeon ?

Posté par othoharmonie le 15 septembre 2013


Nuisance, le Pigeon ? dans PIGEON - COLOMBE 250px-bangkok-sa8La montée du risque pandémique lié au virus H5N1 de la grippe aviaire de 2003 à 2006 a justifié dans de nombreux pays une interdiction de nourrir les pigeons. En Indonésie, après des épisodes de mortalité de pigeons, certains groupes de pigeons ont été abattus et brûlés. Sachant qu’un oiseau malade peut contaminer par ses excréments et son sang, les tirer au fusil n’était probablement pas la meilleure solution. Il aurait mieux valu les piéger ou les endormir avec des appâts traités. En France en 2005, les rassemblements d’oiseaux ou leur vol en liberté ont été interdits, avec certaines dérogation pour les pigeons. Certaines métropoles interdisent de nourrir les pigeons, sauf en cas d’élevage.

Le pigeon de ville et principalement le biset (100 000 à Paris), est responsable de nombreux maux et nuisances :

  • émission de fientes (odeurs) et de particules allergènes ;
  • transport et transmission de maladies (bactéries, parasites, virus, dont, a priori rarement, celui de la grippe aviaire). La crainte de maladies transmises par des pigeons n’est pas nouvelle : En 1714, selon les chroniqueurs de l’époque, les pigeons de Paris ont été décimés par une maladie nommée « petite vérole ». On a décidé de tuer tous les survivants, croyant « qu’ils transportaient le virus chez les Hommes et les brebis ». Jean Blancou estime rétrospectivement qu’il pourrait s’agir d’un cas de grippe aviaire ;
  • leurs nids sont réputés pour attirer rats et insectes, lesquels pourraient également transmettre des maladies ;
  • nuisances sonores sur les toits des habitations ;
  • dégradation des monuments par l’acidité des fientes et la salissure.

Diverses méthodes de régulation de sa population sont utilisées en ville :

  • empoisonnement ;
  • chasse, piégeage au filet (cela est de moins en moins utilisé car dangereux et mal perçu par les habitants) ;
  • introduction ou protection de rapaces, fauconnerie (effarouchement) ;
  • mise en place de pigeonnier contraceptifs  dans lesquels il est plus facile d’attirer les pigeons et d’en contrôler la natalité et la santé ;
  • stérilisation de pigeons, via chirurgie vétérinaire ou chimique avec de la nourriture.

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Colombe (constellation)

Posté par othoharmonie le 15 septembre 2013


Colombe (constellation) dans PIGEON - COLOMBE constellation_columba-200x300La Colombe est une petite constellation de l’hémisphère sud, située au sud du Grand Chien et du Lièvre.

La Colombe est une constellation relativement récente. Elle fut introduite en 1603 par Johann Bayer et elle représente la colombe de l’Arche de Noé (sa proximité avec l’ancienne constellation du Navire Argo est sûrement à l’origine de cette dénomination).

La Colombe se situe au Sud-Ouest du Grand Chien et au Nord-Nord-Ouest de Canopus. Elle apparaît initialement sous la forme d’une petite paire d’étoiles de brillance moyenne (mag 3), α (NO) et β (SE).

La constellation est peu brillante et ne dégage pas de forme très précise. Avec un peu d’imagination, on peut tracer un oiseau à grande patte, qui ressemble donc plus à un échassier qu’à une colombe.

Le bout de la queue de la Colombe, δ Col, est situé juste sous la patte arrière du Grand Chien, ζ CMa, et la limite entre ces deux constellations n’est pas franche : par temps très dégagé, on peut voir que δ Col est au centre d’un petit alignement de trois étoiles, celle du bas est κ Col, mais celle du haut est déjà λ CMa.

Côté sud, η Col (le bout de la patte) se situe à la limite sud de la Colombe, pratiquement à la limite entre la Carène et du Peintre.

La constellation de la Colombe présente peu d’objets célestes, mais on y trouve néanmoins les radiogalaxies NGC 1808 et NGC 1792, ainsi que l’amas globulaire NGC 1851.

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La Colombe diamant

Posté par othoharmonie le 15 septembre 2013

La Colombe diamant dans PIGEON - COLOMBE geopelia_cuneata03La Colombe diamant ou Géopélie diamant,  est une espèce de la famille des colombidés originaire d’Australie. C’est la colombe la plus petite du monde.

C’est une sorte de petit pigeon de 19 à 21 cm de long pesant de 40 à 50 g.

Différents coloris ont été obtenus par combinaison des mutations apparues pour la plupart en Afrique du Sud qui exportait beaucoup vers la Belgique et les Pays-Bas (Brune répertoriée en 1964 , Jaune ou Agaat en 1975 , Rouge importée en 1977) . Voici les couleurs les plus courantes auxquelles il convient d’ajouter le Croupion Blanc (gène dominant à une seule dose) et la Queue Blanche (gène du Croupion Blanc à double dose):

  • Oiseau de base ou Phénotype Sauvage , Type Sauvage à Croupion blanc , appelée aussi Grise à croupion blanc . Type Sauvage à Queue Blanche (Grise Queue Blanche)
  • Opale (ex.Argenté),Opale à croupion blanc , Opale à Queue Blanche
  • Brune , Brune à Croupion Blanc , Brune à Queue Blanche
  • combinaison Brune-Opale = ex. Brillante , existe aussi en Croupion Blanc et Queue Blanche
  • Rouge , Rouge Croupion Blanc , Rouge Queue Blanche
  • combinaison Rouge-Opale
  • Jaune , Jaune Croupion Blanc , Jaune Queue Blanche
  • combinaison Jaune-Opale appelée aussi *Isabelle*
  • combinaison Jaune-Rouge (couleur Ochre)
  • Blanche : trois combinaisons donnent ce résultat , reconnaissables tout de même à la différence de coloration des grandes rémiges . Ce sont les combinaisons Opale-Brune-Queue Blanche , Opale-Rouge-Queue Blanche & Opale-Jaune-Queue Blanche .
  • Satinet , ancien nom Crème Ino aux Pays-Bas : gène lié au sexe
  • Panaché

Les deux sexes sont semblables sauf le tour de l’œil qui est moins voyant chez la femelle que chez le mâle et le plumage qui est un peu plus brun suivant la mutation ou la combinaison de mutations réalisée.

Cet oiseau vit dans le Centre, le Nord et l’Ouest de l’Australie, dans des régions semi-arides mais toujours près d’un point d’eau. Quand les conditions de vie deviennent trop difficiles dans ces régions, les colombes diamant migrent vers le Sud.

La Colombe diamant se nourrit sur le sol de graines, accessoirement d’herbes. Elle mange des fourmis.

Elle se reproduit après une pluie et de préférence au printemps. Elle niche alors sur le sol où elle couve deux œufs pendant 14 jours.

Cette colombe miniature est appréciée comme animal de compagnie ou de concours avicoles dans le monde entier. Les variétés d’élevage sont d’ailleurs souvent considérées comme domestiques par la législation. C’est le cas en France.

Les colombes diamants, facilement apeurées, doivent être maintenues en volière suffisamment grande pour voler, un seul couple à la fois. Elles supportent de rester à l’extérieur jusqu’à – 10°.

Caractéristiques:

  • comportement social : pacifique ; 2 couples tout au plus par volière.
  • logement : volière intérieure ou extérieure (les deux sont pareilles) ; cage plus large que haute
  • température : il lui faut un abri résistant au gel et isolé
  • alimentation : mélange de graines pour oiseaux exotiques ; verdure ; millet d’Italie ; graines germées
  • activités : elles aiment prendre un bain de soleil et chercher leur nourriture sur le sol de la volière
  • incubation : 12 à 13 jours
  • nichoir : 12 cm de côté sur 5 cm de hauteur
  • nombre d’oeuf(s) : 2
  • mutations : plumage type sauvage, cinnamon (isabelle), agate, argenté, fauve, brillant, jaune, panaché (pie), croupion blanc

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Colombe de la Paix

Posté par othoharmonie le 14 septembre 2013


Colombe de la Paix dans PIGEON - COLOMBE picui-doveLe terme de colombe est un nom vernaculaire désignant certains oiseaux de la sous-famille des Columbinés. Toutefois, le plus souvent, le terme colombe désigne la forme blanche domestique d’un pigeon ou d’une tourterelle. Ce nom vernaculaire est aussi à la base de plusieurs noms normalisés ou de noms vulgaires créés pour la nomenclature scientifique en français. La plus petite de toutes les colombes est la colombe diamant que l’on trouve facilement en animalerie. Une colombe blanche tenant un rameau d’olivier dans le bec, sans précision d’espèce, est un symbole de paix.

  • Autre nom du pigeon, appliqué surtout aux variétés blanches et à la tourterelle d’élevage.
  • Terme d’affection à l’adresse d’une jeune fille, d’une femme.
  • Symbole de la paix, de la douceur.
  • Dans un gouvernement, une organisation politique, partisan de la paix, d’une attitude de conciliation, de détente

En 1949, quelques années après la Seconde Guerre mondiale, un gigantesque Congrès mondial des partisans de la paix organisé par le Mouvement mondial des partisans de la paix se tient à la salle Pleyel à Paris. Picasso est alors membre du Parti communiste, comme de nombreux intellectuels. En janvier 1949, le Parti communiste, très engagé dans l’action pour la paix aux côtés des chrétiens et des libres penseurs, demande à Picasso de dessiner une affiche symbolisant le Mouvement de la Paix.

Picasso trace le profil d’une colombe, comme les pigeons blancs qu’il garde en cage dans son atelier et ceux des arbres de son enfance à Malaga.

Dans l’iconographie chrétienne, la colombe représente le Saint-Esprit.

Picasso déclare lui-même à cette époque : « Je n’ai jamais considéré la peinture comme un art de simple agrément de distraction. Ces années d’oppression terribles m’ont démontré que je devais combattre non seulement pour mon art mais aussi pour ma personne ».

p_dove_peace dans PIGEON - COLOMBEAu printemps de la même année, la colombe de Picasso est apposée sur tous les murs des villes d’Europe. Par la suite, le symbole sera abondamment utilisé dans la propagande du Mouvement de la paix, en particulier afin d’illustrer les affiches des congrès du Conseil mondial de la paix. La contre-propagande anticommuniste de l’officine Paix et Liberté détournera l’image de la colombe en la transformant en char d’assaut soviétique avec le slogan La colombe qui fait boum !.

La colombe de la paix est un symbole couramment utilisé pour symboliser la non-violence. Elle tient son origine du récit du Déluge dans la Bible où Noé, sur son arche, sauve la totalité des espèces animales du monde. Le signe de la fin du Déluge vient d’une colombe, portant un rameau d’olivier, annonçant l’arrêt des précipitations et le début de la paix sur Terre. Le rameau d’olivier ou parfois une simple branche verte est donc aussi un symbole de paix.

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Les colombes symbolisent l’amour (fidélité).

Posté par othoharmonie le 14 septembre 2013


Les colombes symbolisent l'amour (fidélité). dans PIGEON - COLOMBE peace_dove.svg_Dans l’Antiquité, on offrait des colombes en sacrifice aux déesses de l’amour, telles Astarté et Aphrodite.

Dans la Bible, c’est une colombe que Noé envoie depuis son arche pour savoir si les eaux se sont retirées de la terre après le déluge. Celle-ci revient dans le soir avec un rameau d’olivier dans le bec, indiquant ainsi à Noé que les eaux ont baissé. Dans le Cantique des Cantiques, un recueil de chants d’amour qui font partie de l’Ancien Testament, les colombes occupent aussi une place de choix. Dans le Nouveau Testament, on raconte que le Saint Esprit descendit sur le Christ à son baptême sous la forme d’une colombe.

Dans la symbolique occidentale, la colombe est associée au Saint-Esprit dans les œuvres d’art inspirée par le christianisme, l’amour et à la paix depuis le XXe siècle. C’est souvent un pigeon ou une tourterelle blanche qui sont lâchés en guise de colombe. L’Antiquité donna la colombe pour attribut à Vénus-Aphrodite. Les chrétiens y voyant le symbole de l’Esprit-Saint, et elle figure souvent la troisième personne de la Trinité. Elle est aussi le symbole de la paix (avec un rameau d’olivier, comme dans la légende de Noé).

Dans la culture amérindienne, offrir une plume de colombe à quelqu’un équivaut à une déclaration d’amour.

La colombe est un symbole de pureté et de simplicité. La grande sociabilité de cet oiseau en a fait un symbole d’harmonie et cette harmonie s’est transformée au cours du temps pour faire de cet oiseau un symbole de la paix et de l’espoir.

L’apparence magnifique de cet oiseau en a fait également une représentation de la sublimation de l’instinct avec une notion de pureté c’est pourquoi elle a également été associée à l’amour non pas en opposition à l’amour charnel mais comme un accomplissement amoureux de l’amant(e) à l’objet de son désir.

Les colombes symbolisent l’amour, (fidélité).

Dans l’Antiquité, on offrait des colombes en sacrifice aux déesses de l’amour, telles Astarté et Aphrodite, ce qui démontre que la colombe a un lien symbolique avec l’amour depuis très longtemps.

Dans la Bible, c’est une colombe que Noé envoie depuis son arche pour savoir si les eaux se sont retirées de la terre après le déluge. Celle-ci revient dans le soir avec un rameau d’olivier dans le bec, indiquant ainsi à Noé que les eaux ont baissé. Dans le Cantique des Cantiques, un recueil de chants d’amour qui font partie de l’Ancien Testament, les colombes occupent aussi une place de choix. Dans le Nouveau Testament, on raconte que le Saint Esprit se déposa sur le Christ à son baptême sous la forme d’une colombe.

Dans la symbolique occidentale, la colombe est associée au Saint-Esprit dans les œuvres d’art inspirée par le christianisme, l’amour et à la paix (depuis le XXe siècle, voir : colombe de la paix). C’est souvent un pigeon ou une tourterelle blancs qui sont lâchés en guise de colombe.

Dans la culture amérindienne, offrir une plume de colombe à quelqu’un équivaut à une déclaration d’amour.

DEMANDEZ LUI DE VOUS AIDER A :
– guérir les traumatismes émotionnels du passés.
– créer une maison confortable et sûre.
– développer des relations affectueuses.

ACCÉDEZ A SON POUVOIR EN :
– consommant un régime riche en fruits et grains.
– étant le conciliateur dans une dispute familiale.

EN TANT QUE GUÉRISSEUR :
– soigne par une alimentation saine.
– guérit grâce à son roucoulement distinctif.

EN TANT QUE GARDIEN OU PROTECTEUR :
– maintient la chaleur du foyer.
– protège du mauvais traitement.

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Colombe de Bâle

Posté par othoharmonie le 14 septembre 2013


Colombe de Bâle dans PIGEON - COLOMBE 200px-stamp-basler_taubeLa Colombe de Bâle est le nom donné au premier timbre émis par la poste du canton suisse de Bâle en 1845.

Le 21 janvier 1843, le même jour où le Conseil d’Etat de Zurich acceptait l’introduction des marques de franchises, les autorités bâloises faisaient parvenir une demande au directeur des Postes cantonales, M. Bernouilli Johannes d’effectuer la diffusion des «franco-étiquettes» projetées par lui.

Elle furent mises en circulation le 1er juillet 1845.

La colombe de Bâle qui n’est pas un timbre rarissime a été crée par l’architecte Melchior Berry. Ce timbre fut gravée au burin sur du cuivre. Son créateur n’aurait jamais pensé que cette petite «vignette franco» comme l’appelaient les postes bâloises deviendrait si populaire.

C’est l’imprimeur allemand Krebs de Frankfurt am Main qui a réalisé ce timbre. Il a utilisé un procédé en typographie et en trois couleurs. Le timbre a été imprimé en relief sur du papier fort. Les feuilles étaient composées de quarante pièces (cinq rangées de huit timbres).

Ce timbre a été tiré à 41’480 exemplaires.

Non dentelé, il représentait une colombe blanche sur un écu rouge, entouré de la mention « STADT-POST-BASEL » (Poste urbaine de Bâle). Ce fut le premier timbre-poste en relief et en couleur (blanc, rouge et un pourtour bleu clair). Ce dessin a été réalisé par l’architecte Melchior Berri.

De manière similaire au Double de Genève, un timbre de 2 centimes et demi (2½ Rp) suffit pour une lettre dans la ville. Il faut deux timbres pour la lettre allant de la ville aux faubourgs et aux autres communes du canton. Comme pour les cantons de Zürich (4 et 6 rappen de Zürich) et de Genève (Double de Genève), les autorités cantonales de Bâle ont gardé de la réforme britannique de 1840 (matérialisée par le Penny Black) l’idée du paiement d’avance du transport postal, mais ont continué à tenir compte de la distance.

Dans la phase de conception de ce timbre, un essai avec le pourtour en vert fut imprimé. Cet essai en vert figure sur un timbre d’Ouganda pour le 150e anniversaire du Penny Black, en 1990.

Il existe deux nuances typiques provenant des différents tirages. La «bleue» qui a un relief bien marqué et la «bleu vif» dont la couleur est particulièrement appréciée des collectionneurs. Il existe également des essais, vermillon et gris noir.

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Des Colombes et du Faucon leur Roi.

Posté par othoharmonie le 14 septembre 2013

Des Colombes et du Faucon leur Roi. dans PIGEON - COLOMBE telechargement-2

   Les Colombes se voyant hors d’état de résister aux attaques et aux insultes du Milan, qui leur faisait la guerre à toute outrance, résolurent de se mettre sous la protection du Faucon, et de l’élire pour leur Souverain, afin de l’engager dans leurs intérêts, et de l’opposer au Milan. Mais elles se repentirent bientôt du choix qu’elles venaient de faire : car ce nouveau Roi les traitait comme un ennemi déclaré. Il les mettait en pièces et les dévorait, sans qu’elles pussent se délivrer de ses violences. Alors les Colombes, pleines de douleur et de désespoir, disaient qu’il leur eût été plus avantageux de souffrir la guerre et les fureurs du Milan, que la tyrannie du Faucon.

ANALYSE D’ESOPE

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Colombophilie

Posté par othoharmonie le 11 septembre 2013

Colombophilie dans PIGEON - COLOMBE telechargementLa colombophilie est l’art d’élever et de faire concourir les pigeons voyageurs. C’est aussi un sport non reconnu et très peu connu. Il y a de moins en moins de colombophiles, ce qui pose le problème du renouvellement générationnel. Ce sport organise des concours locaux, régionaux, nationaux et internationaux.

Un pigeon possède une bague dite « matricule » qui lui est placée à la patte dès la naissance (entre 8 et 10 jours) et équivaut à sa carte d’identité. Cette bague, de couleur différente chaque année, est associée à un carton d’immatriculation que le propriétaire doit garder précieusement. Outre la bague dite « matricule », l’animal peut aussi être muni d’une bague qui indique soit l’adresse de son propriétaire (ou de la société colombophile à laquelle ce dernier est sociétaire) avec le numéro de téléphone, soit simplement celui-ci. Cette dernière bague peut être remplacée par une bague électronique si le colombophile dispose d’un constateur électronique. Cette bague adresse est obligatoire en France.

La colombophilie est le fait d’élever des pigeons voyageurs et de les faire concourir. Pour avoir une bonne colonie et faire de bons prix, il faut sélectionner ses pigeons sur plusieurs années et garder les pigeons qui font le plus de prix. La période des concours varie en fonction des régions, 21 en France. Les concours se déroulent tous les week-ends, le samedi pour les concours de fond et de grand fond et le dimanche pour ceux de vitesse et demi-fond.

Pour les concours de vitesse et demi-fond, l’enlogement, fait de mettre ses pigeons en concours, a lieu le samedi matin. Les pigeons sont amenés au local de la société. Après que les colombophiles sont arrivés, l’enlogement peut commencer. Les numéros matricules de chaque pigeon de chaque colombophile sont énoncés et marqués sur une feuille donnée par le groupement. Ensuite, les pigeons sont munis d’une troisième bague en caoutchouc. Cette bague est mise par dessus l’une des deux bagues déjà présentes. Ensuite, ces pigeons sont mis dans des paniers (plombés) qui sont eux-mêmes mis dans un camion qui les emmène au point de lâcher. Pour les colombophiles qui sont à l’électronique, la bague électronique est passée au-dessus du systemclub qui est lui-même relié au constateur du colombophile. La suite est la même que pour l’enlogement manuel. Le lendemain matin, les pigeons sont lâchés et c’est le premier qui revient le plus vite possible à son colombier. Pour finir, les colombophiles retournent au local de la société pour procéder au dépouillement des constateurs. Le déroulement est le même pour les concours de fond et demi-fond, sauf que l’enlogement s’effectue le mercredi ou le jeudi.

La colombophilie est pratiquée dans de nombreux pays du monde. Les organisations sont différentes, mais le but est le même partout : réaliser des compétitions de pigeons voyageurs. Les nations colombophiles se sont regroupées en une Fédération colombophile internationale dont le siège est à Bruxelles. Son conseil d’administration se réunit deux fois par an pour étudier les questions communes à tous mais aussi à certaines fédérations nationales. Les questions peuvent être liées aux pigeons, recherches scientifiques et médicales et protection du pigeon, mais aussi aux compétitions, systèmes de constatation, championnats mondiaux, etc.

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La colombophilie en France

Posté par othoharmonie le 11 septembre 2013

La colombophilie  en France dans PIGEON - COLOMBE 250px-bundesarchiv_bild_183-r01996_brieftaube_mit_fotokameraL’organisation colombophile en France est réglementée par la loi du 23 juin 1994, par le décret d’application du 18 décembre 1995, ainsi que par les statuts et règlements fédéraux. Cette réglementation est la conséquence de l’utilisation militaire du pigeon voyageur comme vecteur de transmission de messages (guerre de 1870 et les deux Guerres mondiales). Bien que le Ministère des Armées entretienne un colombier et un musée au Mont-Valérien à Suresnes dans la banlieue parisienne, le rôle militaire du pigeon voyageur a disparu au profit des transmissions hertziennes. Les associations locales recueillent les adhésions des amateurs. Entre la FCF et les associations locales, on trouve les fédérations régionales et les groupements. Tous ces organismes sont à but non lucratif.

La Fédération colombophile française fédère les colombophiles français et les associations locales. Elle a son siège à Lille (54, boulevard Carnot). Elle est administrée par un bureau directeur élu pour quatre ans et constitué d’un président, de deux vice-présidents, d’un secrétaire et d’un trésorier. Le bureau est complété par sept présidents de sections élus également pour 4 ans : communication et relations publiques – contrôle – entraide – instruction – protection – recherche scientifique – sport.

Le conseil d’administration de la FCF est composé des membres du bureau directeur, des présidents de sections  et des présidents des fédérations régionales.

Il est réuni deux fois par an par le président national pour examiner les questions de gestion et les orientations de la politique colombophile.

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Lampe Pigeon Pourquoi ?

Posté par othoharmonie le 11 septembre 2013


Lampe Pigeon Pourquoi ? dans PIGEON - COLOMBE 220px-lampe_pigeon_1-163x300La lampe Pigeon est une lampe fonctionnant à l’essence minérale dont le principal fabricant fut Charles Pigeon qui développa sa fabrication pour l’éclairage domestique. Une lampe standard pouvait brûler plus de quinze heures. Poids à vide de 200 gr. Présentation en laiton, ou laiton nickelé, cuivre, cuivre nickelé.

Le corps 

cylindrique pour la lampe standard, fait d’une feuille de laiton enroulée et brasée à l’étain, rempli de bandes de feutre roulées, sert de réservoir de carburant. Sur sa face arrière, une anse de maintien manuel est percée, sur la face latérale, d’une boutonnière pour une éventuelle fixation murale et sur le dessus, d’un trou pour l’adaptation d’un déflecteur de lumière.

Le fond 

serti et brasé à l’étain sur le corps, il est plus large que le corps pour garantir une bonne stabilité. La matière était de fer blanc puis de laiton. Ce fond est à double paroi pour raison de sécurité et rempli de matière pour permettre le lestage de la lampe.

Le dessus 

serti et brasé sur le corps, il était à l’origine percé de deux orifices ; un pour le vissage du bec et l’autre pour le remplissage de l’essence. Pour raison de sécurité, ce dernier orifice fut supprimé et le remplissage se fit par l’orifice supérieur, après dépose du bec ; ce qui permet de remplir d’essence une lampe éteinte.

le bec 

élément principal de l’ensemble, auquel Charles Pigeon porta une très grande attention, dans sa forme définitive est formé d’une mèche, à l’origine enfermée dans un tube, et qui, maintenant, est seulement protégée par quatre fils d’acier, ce qui lui permet d’être en contact permanent avec le feutre imbibé d’essence. Cette essence monte par capillarité jusque dans la partie supérieure du bec. Une mollette permet le réglage de la hauteur de mèche et donc de l’intensité de la lumière émise. Sur la tige de réglage, une chaînette maintient un capuchon de fermeture du bec pour freiner l’évaporation de l’essence pendant le repos.

La galerie 

appelée galerie à flamme plate, enfilée sur le bec, cette galerie brevetée qui soutient la verrine, est percée à sa base de petites perforations qui provoquent un courant d’air et permet ainsi de tripler la puissance éclairante de la flamme.

La verrine 

fabriquée hors des ateliers Pigeon, elle était de forme, de matière et de couleur différentes en fonction des besoins et des désirs du client. Elle pouvait être ajointe d’un abat-jour en carton.

En 1884, la lampe de sécurité 

Le but recherché par Charles Pigeon était essentiellement l’aspect sécuritaire à un coût très abordable pour une lampe utilisant de l’essence minérale. Le premier brevet fut déposé le 21 octobre 1884 sous le numéro 162634.

1885, la lampe standard ou lampe merveilleuse 

additif au précédent brevet déposé quelques semaines plus tard et portant sur des améliorations importantes de pratique, d’économie de réalisation et de consommation. C’est le début d’une série de lampes destinées à de nombreux usages : lampes d’intérieur, lampe de luxe, de jardin, de cave, d’atelier, de laboratoire photographique, de voitures, de marine, lampes de poche, lampes bougie, lampes murales, etc..

200px-lampe_pigeon-marque dans PIGEON - COLOMBE1887, la lampe en cuivre fondu 

créée essentiellement pour deux raisons qui sont le recyclage des chutes de laiton utilisé pour la fabrication des lampes standard et pour répondre à la demande de certains clients qui, habitués aux anciennes lampes de fonte, privilégiaient la solidité indépendamment du prix.

Sur la partie avant des lampes standard (cylindriques), les spécifications de la marque Pigeon sont spécifiées en relief pour, en partie, lutter contre la contrefaçon. LAMPE PIGEON – GARANTIE VERITABLE – Inexplosible à l’essence minérale – Toute lampe véritable Pigeon doit porter sa double marque de fabrique. D’abord en tête LAMPE PIGEON puis plus bas un pigeon reposant sur un globe terrestre et portant une lampe à son bec.

L’inscription est suivie en dessous de trois écussons portant les mentions, de gauche à droite :

  • Médaille d’argent – Paris 1885
  • Marque de fabrique (pigeon sur le globe terrestre tenant une lampe dans son bec)
  • Diplôme d’honneur – Arcachon 1885
  • SÉCURITÉ ÉCONOMIE – MARQUE DEPOSÉE

Une garantie exceptionnelle, incrustée sur l’anse des lampes produites entre 1900 et 1910, assurait au client qui réussissait à faire exploser ladite lampe, une récompense de 10 000 Francs de l’époque, soit environ 40 000 € de 2008. Lassé de répondre devant la justice à ceux qui avaient, certainement par des moyens inavouables, réussi à faire éclater une lampe, Charles Pigeon supprima finalement l’inscription.

libellé de l’inscription sur l’anse :

« M. Pigeon offre 10 000 FS garantis au client qui fera exploser une lampe Pigeon, garnie de lama comme son réchaud à l’alcool », suivi du logo de la marque de fabrique (pigeon tenant une lampe dans son bec).

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Pigeonnier ou colombier

Posté par othoharmonie le 10 septembre 2013

 

Un colombier était à l’époque féodale un édifice destiné à loger et à élever des pigeons. Le colombier, lointain héritier du colombarium romain, est nommé plus souvent pigeonnier depuis le dix-huitième siècle mais le terme de colombier peut dans une acception plus étroite désigner un pigeonnier en forme de tour. Les mutations agricoles des Temps modernes, par l’introduction des cultures fourragères comme la betterave, ont condamné insensiblement l’intérêt nourricier et la rentabilité de l’élevage en colombier.

Une grande diversité architecturale caractérise les petits dérivés domestiques ou isolés du colombarium. Il existe une surprenante géographie des colombiers, avec des densités éminemment variables suivant les régions du Moyen-Orient et méditerranéennes, ou encore les contrées d’Europe occidentale. Les colombiers ont marqué les paysages en Gascogne, Quercy, Occitanie toulousaine, Provence, Touraine, Anjou, Normandie, Picardie mais aussi en Angleterre après la conquête normande et plus tardivement en Basse Écosse, notamment sur les rives du Firth of Forth, près d’Édimbourg pendant le règne des Stuart.

L’Antiquité donna la colombe pour attribut à Vénus-Aphrodite. Les chrétiens y voyant le symbole de l’Esprit-Saint, elle figure souvent la troisième personne de la Trinité. Elle est aussi le symbole de la paix (avec un rameau d’olivier, comme dans la légende de Noé).

Pigeonnier ou colombier dans PIGEON - COLOMBE mons_pigeon_esclapon

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Colombier ou édifice

Posté par othoharmonie le 10 septembre 2013

Colombier ou édifice dans PIGEON - COLOMBE manoir_dango_03-201x300Le colombier désigne encore les édifices de la Renaissance et du début des Temps modernes.

Une variante de petite taille annexée à une tour ou à une ferme s’est appelée en latin classique fŭga et en latin populaire fūga. Un mot français fuie est attesté vers 1135 au sens de « fuite », puis à partir du XIIIe siècle de « refuge » et enfin de « volière pour les pigeons », le terme français remonte probablement au latin vulgaire *fūgĭta. La fuie consiste en une petite volière qu’on ferme avec un volet et où l’éleveur particulier peut nourrir son pigeon domestique.

Il faut noter que l’évolution gasconne de fuga, sous la forme hune, désigne un colombier à pied. En effet, dans les pays proches de la Garonne et du Midi français, couloume dérivé de colombarium correspond à une installation domestique, c’est-à-dire à la fuie de Touraine.

Le terme « pigeonnier » est plus commun au XIXe siècle, attestant la lente obsolescence du mot colombier. Les deux termes peuvent être considérés comme synomymes.

Les plus anciens seraient les colombiers forteresses de Haute-Égypte, et les colombiers perses surmontés d’une poivrière. Dans les régions arides, la fiente est une fumure recherchée et elle est recueillie sur des nattes régulièrement nettoyées. Dans l’ancienne Perse et Irak, elle servait à la culture des melons.

La présence de colombiers n’est pas attestée en France avant l’invasion romaine par César. L’élevage des pigeons était alors une passion à Rome. Le colombarium romain, généralement rond, avait son intérieur recouvert d’un enduit blanc de poudre de marbre. Varron, Columelle et Pline l’Ancien ont écrit des ouvrages sur l’élevage des pigeons et la construction des colombiers.

L’intérieur du colombier, espace imparti aux pigeons, est divisé en nichoirs appelés boulins. Chaque boulin est le logement d’un couple de pigeons. Ces boulins peuvent être en pierre, brique ou torchis et installés lors de la construction du colombier ou être en poterie (pots couchés, tuiles canal, diverses cases), en osier tressé en forme de panier ou de nid. C’est le nombre de boulins qui indique la capacité du pigeonnier. Celui du château d’Aulnay avec ses 2000 boulins et celui de Port-d’Envaux avec ses 2400 boulins de terre cuite sont parmi les plus vastes.

Au Moyen Âge, la possession d’un colombier à pied, construction séparée du corps de logis (ayant des boulins de haut en bas), était un privilège du seigneur haut justicier. Pour les autres constructions, le droit de colombier variait suivant les provinces. Elles devaient être en proportion de l’importance de la propriété, placées en étage au-dessus d’un poulailler, d’un chenil, d’un four à pain, d’un cellier… Généralement les volières intégrées à une étable, une grange ou un hangar, étaient permises à tout propriétaire d’au moins 50 arpents (environ 2,5 hectares) de terres labourables, qu’il soit noble ou non, pour une capacité ne devant pas dépasser suivant les cas 60 à 120 boulins.

Produisant un excellent engrais (la colombine), les pigeons étaient vus comme une catastrophe par les cultivateurs, en particulier au moment des semailles. Il était donc nécessaire d’enfermer les pigeons dans le colombier lors des semis agricoles, en obstruant les ouvertures du colombier.

Dans les anciennes provinces de Droit coutumier où posséder un colombier était un privilège réservé à la noblesse et au clergé (Normandie, Bretagne, etc.), les cahiers de doléances en demandèrent très fréquemment la suppression, ce qui sera entériné lors de la nuit du 4 août 1789.

Le pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de l’habitat paysan puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu’alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison soit indépendant d’elle. Toujours de dimension considérable, puisqu’il était censé ennoblir l’habitat, il s’élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d’une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d’accéder à l’intérieur.

De nos jours, des pigeonniers modernes sont installés dans les espaces verts des villes pour éviter les nidifications sur les fenêtres et les abords d’immeubles. Munis de casiers supports des nids qui sont numérotés pour le suivi des pontes et de perchoirs indépendants, ils servent ainsi à lutter contre le bruit, les fientes ou la détérioration des plantes florales. Des « pigeonniers contraceptifs » ont été créés en 1990 par la Société Protectrice des Oiseaux de Ville et la SREP Société de Régulation et d’entretien de Pigeonnier: la stérilisation manuelle des œufs évite la prolifération des pigeons.

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Architecture de Colombier

Posté par othoharmonie le 10 septembre 2013


Architecture de Colombier dans PIGEON - COLOMBE 360px-epoisses_-_chateau_-_pigeonnier_-_interieur_3-225x300Leur emplacement est choisi loin des grands arbres qui peuvent abriter des rapaces et à l’abri des vents dominants et leur construction obéit à quelques règles de sécurité : portes d’accès hermétiques et murs lisses munis d’un bandeau en saillie nommé larmier ou radière afin d’interdire la montée aux prédateurs (fouines, belettes…). La façade était, si nécessaire, enduite uniformément ou seulement sur une bande horizontale, afin d’empêcher leur ascension.

En Provence, le crépi des pigeonniers était constellé de morceaux de verre qui, dans le miroitement du soleil, attiraient du plus loin des bois les pigeons sauvages.

Les colombiers peuvent être de matériaux très variés et de forme et de dimension extrêmement divers :

  • le colombier carré à quadruple voûte serait d’avant le XVe siècle (château de Roquetaillade, Bordeaux) ou Saint-Trojan près de Cognac)
  • la tour cylindrique : du XIVe siècle au XVIe siècle, elle est recouverte de tuiles canal, de tuiles plates, de lauzes et très exceptionnellement d’une coupole de briques. Une fenêtre ou une lucarne est la seule ouverture. Des balconnets forment plage d’envol en saillie ;
  • le colombier sur pilier ou sur arcades, cylindrique, hexagonal ou carré ;
  • le colombier hexagonal (colombiers de la poste royale à Sauzé-Vaussais) ;
  • le colombier carré à toit de tuiles plates au XVIIe siècle puis à toit d’ardoises au XVIIIe siècle ;
  • le pied de mulet, adossé aux bâtiments.
  • le colombier monté sur escalier à vis

L’intérieur d’un colombier pouvait être soit pratiquement vide (les boulins étant situés dans les murs), soit réduit à une structure d’échelle tournante, permettant le ramassage des œufs ou des pigeonneaux et l’entretien.

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Les colombes de Fatima

Posté par othoharmonie le 10 septembre 2013

Les colombes de Fatima dans PIGEON - COLOMBE geotrygon_montana_parc_des_mamelles_guadeloupe_2010-04-04

En 1946, le Portugal célébrait le troisième centenaire de sa consécration à Notre-Dame de la Conception par le roi Jean IV, et ND de Fatima fut couronnée le 13 mai par le cardinal légat Aloisi-Masella devant 800.000 fidèles pour la clôture du Congrès marial d’Evora, où fût prononcé le vœu 300 ans plus tôt, puis une grande procession solennelle de plus de 400 kilomètres commença autour de la Vierge pèlerine.

Ce voyage triomphal qui dura du 22 novembre au 24 décembre et qui attira des foules immenses fut marqué le 29 novembre par 5 colombes que lâcha Terezinha Campos à Bombarral et qui après s’être élevée dans les airs, à grande hauteur, revinrent se poser l’une après l’autre au pied de la statue et se prosterner devant elle, tournées vers elle, dans des attitudes tout çà fait étonnantes.

A partir de ce jour, de nombreuses colombes furent lâchées et beaucoup venaient se réfugier au pied de la statue, restant de longues journées, de jour comme de nuit, sans chercher à s’alimenter, sans picorer la statue ou les fleurs, sans être perturbées par la foule, se tournant vers les orateurs ou vers le Saint Sacrement ou le crucifix quand ils sont mis sur l’autel, suivant la statue dans les voitures ou les avions lorsqu’elle partit en voyage sur les 5 continents, ou bien attendant la statue à l’endroit où elle allait être placée.

L’épisode des colombes frappa grandement l’esprit du peuple portugais : le Cardinal de Lisbonne exprima sa stupéfaction dans son radio-message de Noël 1946 et les journaux du pays reflétèrent cet émoi. L’Abbé Miguel de Oliveira écrivit ainsi dans le numéro de 7 décembre de Novidades, presqu’entièrement consacré aux colombes de Notre-Dame : « Au bout de quelques siècles, il ne manquera pas des esprits forts qui souriront de notre naïveté et demanderont comment il fut possible au milieu du XX° siècle de créer une légende moyennâgeuse. Mais ce n’est pas une légende, ô hommes de l’avenir ! C’est une réalité que nos yeux contemplent ; c’est de l’histoire authentique dont témoignent des centaines et des centaines de milliers de personnes. »

Extrait du livre « Les colombes de Notre-Dame »
qui présente des dizaines de photos de ces prodiges
Résiac – Fatima édition – février 1985 

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REVER DE COLOMBE

Posté par othoharmonie le 9 septembre 2013


REVER DE COLOMBE dans PIGEON - COLOMBE gray-chested_doveTraditionnellement, la colombe est un symbole de paix. C’est le même sens qui est présent dans les rêves. Si vous en avez rêvé, vous découvrez une paix intérieure qui suit une période de conflit. Si c’est un espoire, avant de disparaître, de son vol, elle vous indique quelle direction prendre pour atteindre cette paix.

Paix intérieure, pureté.

La colombe est le messager de Noé sur son arche pour trouver la terre ferme. La colombe symbolise un esprit pur et pacifié. Elle indique la fin d’une période de difficultés et de conflits. Il peut s’agir de conflits extérieurs à la rêveuse ou de contradictions internes. La colombe signifie la pureté des sentiments et des intentions. Comme tous les oiseaux elle incarne la dimension spirituelle.

Colombe s’envolant
C’est un nouveau départ pour la rêveuse. Une période plus libre et qui se détache des difficultés matérielles, commence. La foi dans son avenir est nécessaire, même si tout semble très sombre. Cet envol de colombe représente un espoir. La nécessité de prendre de la distance avec les événements présents se fait sentir.

Colombe et rameau d’olivier
Cette image est celle de la paix. Les conflits se terminent, les difficultés s’aplanissent. La guérison ou la rémission d’une maladie sont possible. L’esprit de la rêveuse se libère d’inquiétudes. C’est le signe d’un soulagement et de succès à venir. Il faut garder confiance.

Colombe avec un message
La colombe qui porte un message ou dit certaines choses est une messagère de cette part de nous qui pressent l’avenir. Ce message porte en général une note d’espérance. C’est le signe que des événements heureux vont nous parvenir. Ceux-ci peuvent concerner directement la rêveuse ou son entourage et sa famille.

Colombe à tir d’aile
Le vol rapide d’une colombe dans le ciel évoque le passage d’un ami ou la proximité d’un voyage. Il indique qu’une direction nouvelle est prise dans l’existence de la rêveuse et que c’est un signe d’évolution positive. Les projets de la rêveuse sont bien lancés et suivent harmonieusement leur cours. Une relation affective suit une évolution positive mais reste des rêves

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Légende de la Tourterelle – Dékaoktoura

Posté par othoharmonie le 9 septembre 2013

 

 

Voici une légende sur la tourterelle turque (Streptopelia decaocto) que j’ai trouvé sur le net.   

Légende de la Dékaoktoura (tourterelle)
Provenance de la Dodécanèse (les 12 Îles)

Il était une fois une princesse qui vivait retirée dans la forêt avec ses frères et son peuple.

Légende de la Tourterelle - Dékaoktoura dans PIGEON - COLOMBE zenaida_asiatica

Elle était d’une unique beauté, avec un coeur riche et pure, un rayon de soleil sortait de la fenêtre de sa chambre pour réchauffer les villages des environs plus pauvre.
Tellement belle que la réputation de sa beauté arrivait aux oreilles d’une méchante sorcière hideuse et jalouse, qui s’appropriait de tout ce qui était beau….
Pour ses 18ans la princesse, et ses frères avaient organisé une fête qui célébrerait aussi son mariage avec son bien-aimé.

La sorcière eut écho de cette fête, et alla voir les frères de la princesse la veille…
Elle leurs annonça que le jour de ses 18ans, un sort lui sera jeté et la princesse se transformera en ‘dekaoctoura’ (tourterelle) ainsi la sorcière prendra sa beauté.
Elle leurs donna la nuit pour réfléchir à une énigme…

Si les princes trouvaient la bonne réponse alors, elle échappera au sort, sinon…
Le jour se leva sur le château et les princes n’avaient toujours pas la solution.

La princesse au courant de l’histoire, alla trouver la sorcière à l’aube, et lui demanda une faveur…

J’accepte mon destin, je vous offre ma beauté puisque mes frères n’ont pas la solution, mais pouvez me promettre que mon peuple ne souffrira plus jamais de la pauvreté et je désirerais prendre mon alliance que je ne porterais jamais à mon doigt en souvenir de mon bien-aimé …

La sorcière accepta, le soleil se leva, et la princesse se transforma en jolie tourterelle portant à son cou son alliance, de couleur noire et blanche, noire pour le deuil de son mariage, et blanche, couleur de la virginité puisqu’elle n’avait point entamé son mariage.
Ses frères et tous les habitants des environs eurent écho de la dernière volonté de la princesse à la méchante sorcière, qui ne se préoccupait point de perdre sa beauté ou son bien-aimé mais d’assurer l’avenir de son peuple.

La sorcière a tenu sa promesse, les villageois vécurent heureux sans se soucier de la famine, et depuis ce jour, les hirondelles chantent les 18ans de la princesse, ainsi la belle princesse ne vieillira jamais en les gardant …
Chantons avec les tourterelles pour remercier notre princesse de cœur pour son sacrifice, Dékaocto dékaocto !!

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Tourterelles en tous genres

Posté par othoharmonie le 9 septembre 2013


Tourterelles en tous genres dans PIGEON - COLOMBE 250px-streptopelia_decaocto_standingTourterelle est le générique donné à des oiseaux appartenant principalement à trois genres de la famille des Colombidés :

  • Oena Swainson, 1837
  • Streptopelia Bonaparte, 1855 (y compris Nesoenas Salvadori, 1893)
  • Zenaida Bonaparte, 1838 (y compris Scardafella Bonaparte, 1855)

Par extension, ce nom désigne également nombre de petits Columbidae.

De nombreux membres de la famille des Columbidés, plus petits que les pigeons, sont appelés tourterelles.

Cette liste est variable selon les usages communs à tous les oiseaux

Les tourterelles de variété blanche sont souvent appelées aussi colombes dans le langage courant.

La distinction entre la tourterelle turque et la tourterelle rieuse, forme domestique ou sauvage n’est pas évidente et leur classification est encore discutée. Les français ont considéré d’abord que la tourterelle rieuse était une sous-espèce de la tourterelle turque. Mais plus récemment on classe les deux espèces comme distinctes ou encore comme formant une sous-espèce incluant également la tourterelle à double collier.

Les tourterelles d’élevage sont la plupart du temps des hybrides de ces espèces.

Les variétés d’élevage sont souvent considérées comme domestiques par les lois. C’est le cas par exemple en France où la législation admet comme domestiques des tourterelles rieuses d’élevage : tourterelle domestique, et tourterelle rose et grise.

On dit que la tourterelle roucoule.

La tourterelle est un oiseau migrateur. Elle migre en début d’hiver .

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Tourterelle domestique

Posté par othoharmonie le 9 septembre 2013


Tourterelle domestique dans PIGEON - COLOMBE 330px-barbary_doveLa Tourterelle domestique est issue de la sélection en captivité de la Tourterelle rieuse, peut-être croisée avec certains individus de l’espèce Tourterelle turque. Élevée en volière comme animal de compagnie ou de laboratoire, elle est considérée comme domestique mais on retrouve dans la nature des colonies éparses, échappées d’élevages et retournées à la vie sauvage. La variété blanche est souvent appelée colombe, ou colombe domestique, au même titre qu’un pigeon albinos.

La Tourterelle domestique est parfois considérée comme une espèce à part entière 

Plus grosse que la tourterelle sauvage d’Afrique, mais avec une queue plus courte, la tourterelle domestique a conservé le demi collier noir de sa parente sauvage mais son plumage a pris des couleurs variées au gré des sélections faites par les éleveurs.

La couleur de base est un gris-beige rosé, dit « gris tourterelle », dégradé de blanc sous le ventre, la gorge et en dessous de la queue. Elle a un demi anneau noir autour du cou. Les plumes des ailes sont gris clair, s’éclaircissant vers le bord des ailes. Les plumes sous la queue sont noires marquées de blanc. Les yeux sont rouge rubis. Le bec noir violacé et une bordure argentée. Les pattes sont pourpres.

Les jeunes individus sont plus pâles que les adultes comme chez Streptopelia roseogrisea.

La variété blanche est souvent confondue avec la colombe vraie, qui est plutôt à l’origine un pigeon biset albinos. Le caractère « blanc » étant inscrit dans les gènes de la plupart des tourterelles, des poussins blancs peuvent donc naître de parents au plumage commun. Ces oiseaux vivant en grande partie dans les pays chauds, la nature a fait en sorte que les plumes deviennent blanches (perte des pigments par leucistisme) afin de repousser la chaleur, par réflexion, alors que la couleur noir absorbe la chaleur.

  • Longueur : 25 à 33cm
  • Poids: 120 à 212g

la Tourterelle Domestique est une espèce que l’on ne trouve, théoriquement, qu’en captivité. Il existe toutefois dans la nature des colonies éparses, issues d’individus échappés d’élevages qui se sont adaptés à la vie sauvageOn peut aussi parfois la trouver dans les jardins.

En chiffres :

  • Ponte : 2 œufs
  • Incubation : 15 jours
  • Longévité : 14 ans

Le couple de tourterelles fait un nid avec des brindilles grossièrement entassées. Le mâle et la femelle se relaient ensuite pour couver une ponte en général de deux œufs. En captivité les femelles s’entraident quand les mâles font défaut et une femelle peut même accepter d’adopter des poussins et de les nourrir ensuite comme les vrais parents, en régurgitant un liquide prédigéré.

On utilise cette prédisposition pour faire élever aux tourterelles domestiques des petits de tourterelles d’espèces différentes, comme par exemple de tourterelles tristes.

Les tourterelles des deux sexes communiquent par différents sons associés en particulier aux parades amoureuses. Aux sons s’ajoutent divers mouvements d’ailes et des courbettes.

Même après des générations de vie en captivité une tourterelle se figera sur place si une ombre dans le ciel lui fait craindre la présence d’un oiseau de proie.

Les tourterelles apprécient les bains dans une eau peu profonde, elles s’aspergent à l’aide du bec et des ailes, puis restent ensuite parfois, une aile étalée, quelques instants le corps en équilibre.

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Elevage de Tourterelles

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2013


La tourterelle domestique a une gamme de différents cris d’appel. Le chant de la femelle est généralement plus doux avec plus de trilles et roucoulades. Le cri d’avertissement bien connu fait « Cou Crrrrrou » ou « Cou courrrrou-oua », il est aussi utilisé en roucoulement sur le nid. D’autres cris, que l’on pourrait comparer à un « rire », sont réservés aux salutations ou aux moments d’excitation.

Le roucoulement de la tourterelle est créé par les muscles qui font vibrer l’air envoyé vers le haut des poumons. Ces muscles appartiennent à la classe connue la plus rapide des muscles d’animaux vertébrés, contractant pas moins de dix fois plus rapidement que l’utilisation des muscles pour courir. Cette classe des muscles est habituellement trouvée chez des animaux comme le serpent à sonnettes, sur sa queue. La tourterelle est le premier genre d’oiseau chez qui cette classe de muscle est avéré (Elemans, et autres, 2004).

La tourterelle est un animal de volière. L’espace minimum requis pour son élevage est d’un mètre cube par individu pour pouvoir exercer leurs ailes.

Elle a besoin d’avoir un abri contre le vent, de beaucoup d’eau pour boire et d’une baignoire pour se rafraichir. Elle est amicale et en cas d’abandon des petits, même nouveau-nés, on peut les élever facilement en les mettant dans un saladier de petite taille avec du foin dedans et en les couvrant avec une pelote de laine mohair.

La tourterelle domestique consomme une variété de graines: millet rouge et blanc, brisures de maïs, blé, chanvre, etc. Elle se nourrit en picorant le sol autant qu’en becquetant les plantes basses, sans prendre la peine de décortiquer les graines.

Elle apprécie les os de seiche, la salade et la pomme râpée ou non. Un peu de persil coupé fin lui plaît et même de l’orange douce dont on épluche les quartiers. En captivité, Il faut les nourrir avec des graines moulinées au moulin à café que l’on cuit en bouillie avec du lait de soja, auxquels on ajoute un peu de miel. On donne le tout à l’aide d’une seringue tiède, sept fois par jour. Au début la moitié d’un cm2 suffit puis il est nécessaire d’augmenter progressivement la dose. Les bébés digèrent mieux si on met un peu de sa salive dans la bouillie. Le petit oiseau devient très vite confiant et sera capable de vous reconnaître des années après sa mise en volière.

Quelques sources affirment que la Tourterelle Domestique est une forme domestique de la Tourterelle turque, Elevage de Tourterelles dans PIGEON - COLOMBE streptopelia_decaocto_zoommais la majorité des indices en font une forme domestiquée de la Tourterelle rieuse. Son statut d’espèce propre est donc douteux. Toutefois en raison de l’utilisation large des noms communs et systématiques, il est préférable de la considérer séparément de l’espèce dont elle descend, d’autant plus que ces tourterelles d’élevage sont la plupart du temps des hybrides de ces deux espèces.

La tourterelle a été domestiquée il y a 2000 à 3000 ans. Elle est facile à élever, sa longévité atteint 12 ans et elle est appréciée pour sa nature douce..certaines atteignent l’âge de 30 ans en captivité.

L’espèce trouve son origine dans les savanes et des Forêts sèches d’Afrique mais les individus d’élevage proviennent de l’archipel des Pescadores, situé au large de la côte ouest de Taïwan. Elles sont tout d’abord élevées en captivité dans les Caraïbes.

Echappés des élevages des Caraïbes, certains individus ont formé des populations éparses aux États-Unis, en Californie et en Floride, d’autres dans l’Illinois.

Les éleveurs amateurs de tourterelles ont créé une grande variété de coloris (orange, ivoire, isabelle, mauve, violine, grise, phaéo et même panachée) ; leur nombre a augmenté considérablement dans la dernière moitié du vingtième siècle, peut-être avec des croisements avec les espèces sauvages.

La tourterelle domestique est élevée en captivité depuis très longtemps. C’est un animal facilement apprivoisé, apprécié des aviculteurs. Elle est utilisée par l’homme comme animal de compagnie ou comme animal de laboratoire.

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Tourterelle rieuse

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2013

La Tourterelle rieuse, est une espèce d’oiseau appartenant à la famille des Colombidés. Élevée en captivité depuis l’antiquité cette tourterelle est le principal ancêtre de la tourterelle domestique. La forme sauvage est un peu plus petite que la Tourterelle turque, elle a un plumage plus clair, d’un beige sable. Toutes sont ornées d’un collier noir sur la nuque.

En 2008, le Code international de nomenclature zoologique (ICZN) a rejeté le synonyme junior Streptopelia roseogrisea (Sundevall, 1857) pour maintenir et valider Streptopelia risoria (Linnaeus, 1758) qui avait été momentanément attribué à la tourterelle domestique.

La Tourterelle rieuse,, dite aussi Tourterelle rose et grise. Cette espèce sauvage originaire d’Afrique est très proche d’aspect de l’oiseau sauvage qu’on voit aujourd’hui en Europe qui est pourtant une espèce différente avec laquelle il ne faut pas la confondre, la Tourterelle turque . Toutes deux sont ornées d’un collier noir sur la nuque, mais la Tourterelle rieuse est un peu plus petite et elle a un plumage plus clair, d’un beige sable. Cette tourterelle rieuse africaine est le principal ancêtre de la tourterelle domestique élevée en captivité depuis l’Antiquité.

La tourterelle domestique a en effet été classée pendant un moment comme une espèce distincte, sous le nom de Streptopelia risoria. Mais cette classification fait débat même si, en 1758, Linné a reconnu que ces oiseaux pouvaient prétendre au statut d’espèce à part entière. Pourtant la majorité des indices en font une forme domestiquée de la Tourterelle rieuse. Son statut d’espèce propre est donc douteux mais il est préférable de la considérer séparément de l’espèce dont elle descend, d’autant plus que ces tourterelles d’élevage sont la plupart du temps des hybrides.

Tourterelle rieuse dans PIGEON - COLOMBE feral_barbary_dove

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