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Pigeon voyageur

Posté par othoharmonie le 22 septembre 2013

Pigeon voyageur dans PIGEON - COLOMBE 250px-pigeons_voyageursLe pigeon voyageur est une race d’oiseau de l’espèce du pigeon biset spécialement sélectionnée pour effectuer des voyages afin de transmettre des messages et dont les déplacements constituaient un vecteur de communication courant — et considéré comme très fiable — jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. Les éleveurs sont les colombophiles.

Le routage n’avait pas toute la flexibilité désirée :

  • un pigeon ne sait faire qu’une chose, c’est retourner vers son pigeonnier ;
  • on gardait donc dans chaque pigeonnier des pigeons appartenant à un autre pigeonnier, pour pouvoir envoyer des réponses éventuelles ou accusé de réception ;
  • mais pas trop longtemps non plus, car il ne faut pas que ce pigeon finisse par considérer ce nouveau pigeonnier comme le sien.

Cela restait tout de même pour les troupes un moyen efficace de remonter des messages à l’état-major sur la situation du terrain

  • sans grand risque d’interception (un pigeon est plus difficile à viser qu’un ballon) ;
  • sans grande ponction sur les ressources (un pigeon est léger à emporter, et facile à nourrir) ;
  • dans un silence total de fonctionnement (par rapport à un avion, par exemple), d’où discrétion ;
  • de façon presque invisible : comment distinguer en plein ciel un pigeon militaire de ses confrères sauvages ?

Un pigeon pouvait par ailleurs emporter des microfilms en cas de besoin. Mais le recours au pigeon voyageur fut abandonné dans les décennies où se généralisait l’usage du microfilm.

La colombophilie reste activement pratiquée en Europe, y compris en France (notamment par les « coulonneux » du Nord), comme activité de loisirs.

  • Pendant les croisades, les Turcs et les Arabes maîtrisaient déjà l’élevage des pigeons, ce qui leur rendait bien des services aux dépens des Croisés.
  • Jean Desbouvrie a gagné sa célébrité en tentant de remplacer le pigeon voyageur par des hirondelles, plus rapides et capables de se nourrir en vol, mais sensibles à l’hiver.
  • L’US Navy utilise les pigeons pour le sauvetage en mer. Les pigeons sont entraînés par conditionnement opérant à réagir à certaines couleurs (celle des gilets de sauvetage). Grâce à son excellente vue, le pigeon, situé dans une bulle sous un hélicoptère, repère les naufragés bien mieux que l’œil humain.

Colombophilie militaire

  • L’armée belge, en plus d’avoir utilisé des pigeons pendant la Première Guerre mondiale, est pratiquement la seule armée à les avoir encore utilisés à des fin militaires pendant la Deuxième Guerre mondiale. Une statue, située à Bruxelles au square des Blindés et dont le piédestal porte la mention Au pigeon soldat, leur a été édifiée en signe de reconnaissance. Cette statue, due au sculpteur Victor Voets (1882-1950) et inaugurée en 1931, représente un pigeon prêt à aller porter un message confié par la Patrie reconnaissante et dépoitraillée.
  • Les pigeons ont été utilisés comme moyen de communication par les Français pendant la guerre franco-prussienne de 1870 et la Première Guerre mondiale. Un monument de la société colombophile française situé dans le parc de la citadelle de Lille leur rend hommage.

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Pigeon ramier

Posté par othoharmonie le 22 septembre 2013


Pigeon ramier dans PIGEON - COLOMBE 220px-froidetpigeonLe Pigeon ramier ou palombe est la plus grande (entre 460 à 570 grammes, envergure de 75 à 80 centimètres et une longueur de 40 à 42 centimètres) et la plus commune des espèces de pigeons européens. Il est répandu aussi bien en forêt que dans les espaces urbains et ruraux. La colonisation des grandes villes est plus récente que celle faite par le pigeon biset. Dans les grandes villes, et à Paris notamment, ces oiseaux nichent fréquemment dans les jardinières des balcons ou des terrasses où ils pondent deux œufs. Ils reviennent au nid initial de génération en génération sur des dizaines d’années.

Les populations ouest-européennes du pigeon ramier sont erratiques et sédentaires, tandis que les populations du nord et de l’est sont migratrices. La population britannique ne quitte son île qu’exceptionnellement à l’occasion, rarissime, d’un enneigement prolongé.

Les populations migratrices au long cours franchissent les Pyrénées pour hiverner dans la péninsule Ibérique, où elles s’alimentent de glands dans la « dehesa ». Ce sont ces populations longues migratrices qui supportent l’essentiel de la pression de chasse lors de leur migration à l’automne et, depuis quelques années, dans leur stationnement hivernal. Elles sont en forte diminution, tandis que les populations « erratico-sédentaires » semblent se maintenir ou progresser.

La dénomination des pigeons est assez confuse sur le territoire français. On relève notamment :

  • Columba palumbus (pigeon ramier) = « palombe » dans le sud-ouest de la France et également désormais dans le sud-est où l’ancienne dénomination « biset » a pratiquement disparu en référence à cette espèce.

  • Columba œnas (pigeon colombin) dit pigeon « ramier » ou pigeon des champs ou « rouquet » dans le sud-ouest.
  • Columba livia (pigeon biset) dit pigeon de roche, pigeon commun, pigeon domestique, pigeon des villes, celui des pigeonniers et des falaises à l’état sauvage (« rock pigeon » ou « rock dove » en anglais).

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Le plumage du Pigeon Ramier

Posté par othoharmonie le 21 septembre 2013


Le plumage du Pigeon Ramier dans PIGEON - COLOMBE 250px-pigeons

des nouveaux nés

Le plumage est épais, mais fragile. Le moindre choc peut lui enlever des plumes ou du duvet. Mais cela peut lui être d’une grande utilité, surtout lors de contacts avec ses principaux prédateurs. Le principal ennemi naturel est l’autour, et on sait que celui-ci attaque par-dessous, en plantant ses griffes dans le poitrail par un très rapide retournement du corps. La plupart du temps, l’autour repart avec simplement une bonne poignée de plumes entre ses serres.

La robe du ramier est d’un bleu clair grisé tout en nuances. Le poitrail part d’un rose pâle et tire vers le blanc lorsqu’on se rapproche de la queue. Celle-ci est longue et porte des barres noires à son extrémité, sur la face ventrale.

Le cou est orné d’un collier blanc non fermé dont les bords virent au vert sombre et au pourpre. Ce collier n’apparaît qu’à partir de 6 à 8 semaines. C’est un bon moyen pour différencier un très jeune individu d’un adulte. Par contre, dès que l’oiseau porte ce collier, il est plus délicat de déterminer son âge.

Le critère qui sépare à coup sûr les oiseaux de première année des oiseaux plus âgés est la présence d’un liseré marron clair sur certaines plumes des ailes et plus particulièrement les plumes qui recouvrent les grandes rectrices.

Un bon critère de différenciation lorsque la mue post juvénile est terminée, est la couleur de l’iris et de la base du bec qui sont gris bleutés pour les jeunes ramiers. La pointe du bec est d’un blanc jaunâtre et les pattes sont rose mauve ou gris bleu avec des marques pourpres.

Les plus vieux individus ont un iris jaune citron pâle ou jaune sulfureux, la base du bec devient rose rouge, pourpre ou rouge vif, la pointe du bec jaune vif ou jaune orangé et les pattes rouge pourpre profond ou rouge foncé.

La mue du manteau n’est jamais complète. En effet, on pourra retrouver des individus avec des séries de plumes neuves séparées par des vieilles plumes de l’année précédente. Les chasseurs qui élèvent des ramiers en captivité provoquent souvent la mue en leur arrachant les plumes, surtout celles de la queue qui ont tendance à s’abîmer dans les volières.

Les petits ramiers ne ressemblent pas à l’adulte : -Ils ne possèdent pas de tache blanche sur la nuque et sont nus excepté quelques « poils » . Les bébés pigeons ont des pattes plutôt roses et un bec aplatis et plutôt gros pour la taille des petits.

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Comportement du Pigeon

Posté par othoharmonie le 21 septembre 2013


Comportement du Pigeon dans PIGEON - COLOMBE 220px-pigeons4Le pigeon ramier est un oiseau très grégaire notamment sur les lieux d’alimentation et les dortoirs mais cela en dehors de la période de reproduction. Des observations font état de rassemblements de plus de 100 000 individus, peut-être plus. Les dortoirs sur les sites d’hivernage rassemblent bien souvent plusieurs milliers d’oiseaux.

Pendant la reproduction qui se situe de mars à juillet, le ramier mène en effet une vie essentiellement familiale, partagée entre le couple et la progéniture, vie que l’on pourra donc opposer au reste de l’année où il vit en société. Une femelle protégeant son nid peut devenir le plus dangereux oiseau qui soit pour les humains. Les biologistes travaillant près des nids portent des vêtements de protection pour se prévenir de leurs attaques sanglantes.

Comme beaucoup d’animaux, les regroupements qui créent un effet de masse assurent sa défense contre les prédateurs.

C’est ensemble que les ramiers se lèvent le matin pour aller chercher leur nourriture et s’abreuver, c’est ensemble qu’ils feront leur sieste, côte à côte perchés.

Le régime du pigeon ramier est essentiellement constitué de matière végétale (feuilles vertes, baies, bourgeons, fleurs, racines et graines) mais des invertébrés sont consommés occasionnellement. L’alimentation se déroule principalement au sol par picorage mais elle peut également s’effectuer dans les arbres, les oiseaux se montrant alors d’une rare agilité. Au sol, l’alimentation a souvent lieu en groupe dans lequel il règne une véritable hiérarchie. Les oiseaux dominants se trouvant au centre du groupe se nourrissent plus rapidement que les subordonnés placés, eux, en périphérie.

Il a été observé que la plus grande quantité de nourriture est prise en fin d’après-midi.

Le comportement des oiseaux est cependant fortement dépendant de la période de l’année et de la nature des cultures exploitées. En effet, en hiver, le ramier va passer 95 % de sa journée à chercher sa nourriture alors qu’en automne et en été ce pourcentage tombe à 10 % dans les champs de céréales. Cela est dû à la différence de valeur énergétique des aliments consommés : plus la nourriture est riche et abondante, moins les oiseaux ont besoin de temps pour obtenir leur ration quotidienne.

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Les pigeons ramiers sont monogames.

Posté par othoharmonie le 21 septembre 2013

Les pigeons ramiers sont monogames. dans PIGEON - COLOMBE telechargement-31

Les couples se forment jusqu’à la disparition d’un des deux partenaires. La maturité sexuelle est atteinte dès la seconde année de vie. Les nids sont installés hauts dans les arbres, à la division de plusieurs branches. Les territoires sont défendus par les mâles. Plus la densité de population est forte et plus les territoires sont réduits.

Les jeunes ramiers sont nourris au début de leur vie avec du « lait de jabot ». Ce « lait » est une formation légèrement caséeuse (caséine : protéine du lait) sécrétée par l’épithélium glandulaire du diverticule œsophagien, c’est-à-dire le jabot. Il est composé de 65 à 85 % d’eau, de 13 à 19 % de protéines, de 7 à 13 % de matières grasses et 1,5 % de sels minéraux. Il contient aussi des vitamines A, B1 et B2, un peu de calcium mais pas de glucides contrairement à celui des mammifères.

Après 15 jours « d’allaitement », ce lait n’est plus composé que de 20 % de matière nourrissante. Ce qui n’est plus fourni par le lait de jabot est remplacé par des aliments végétaux légèrement prédigérés par les parents. Les jeunes font régurgiter les parents en stimulant le fond de la gorge parentale à l’aide de leur bec, beaucoup plus aplati que celui des parents (certains le comparent même à un bec de « pélican »…).

Il a été démontré, à partir d’individus bagués, que les jeunes avaient tendance à revenir nicher sur leur lieu de naissance.

La parade aérienne des pigeons ramiers est proche de celle des autres membres de la famille des Colombidés et se déroule en 3 phases :

  • le mâle monte dans les airs lentement sur 20 à 30 mètres,
  • il semble s’arrêter puis bascule en battant très rapidement des ailes pour laisser entendre des claquements très caractéristiques,
  • enfin, il plonge sur 7 à 8 mètres les ailes ouvertes à l’horizontale et la queue bien étalée.

Ce cycle peut être renouvelé jusqu’à 5 fois avant que les oiseaux ne se décident à se poser.

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Réunion des Pigeons Ramier

Posté par othoharmonie le 20 septembre 2013


Réunion des Pigeons Ramier dans PIGEON - COLOMBE palombiere_4Le pigeon ramier aime, en dehors de sa période de reproduction, à se retrouver en larges bandes et à se réunir sur des dortoirs communs pour passer la nuit.

Ces dortoirs sont choisis en fonction de paramètres comme la hauteur des arbres, la densité du feuillage qui doit laisser la vue du sol, la fréquentation de la zone par l’homme et les prédateurs.

Ces dortoirs peuvent être parfois éloignés des zones d’alimentation. Un cas a été signalé où les ramiers parcouraient 65 km aller et retour deux fois par jour (un pour la sieste et l’autre pour la nuit). En général, compte tenu de la « loi du moindre effort alimentaire» qui régit le monde animal, les ramiers préfèrent s’installer dans des secteurs où les ressources sont suffisamment proches des dortoirs.

Il est évident que ces rassemblements attirent les prédateurs. Les ramiers ont mis au point une technique consistant à se regrouper d’abord jusqu’à la nuit sur un « pré-dortoir », et au dernier moment, quasiment dans l’obscurité, à passer rapidement sur le vrai dortoir, laissant derrière les indésirables.

L’hiver, la population urbaine aime dormir dans les parcs et les jardins des villes où les individus se sentent bien protégés et où ils peuvent gagner 1 ou 2 degrés par rapport à la campagne, une économie d’énergie non négligeable dans une telle période.

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Reproduction du Pigeon

Posté par othoharmonie le 20 septembre 2013


Reproduction du Pigeon dans PIGEON - COLOMBE common_wood_pigeonIl y a des variations considérables concernant la saison de reproduction selon les régions. Par exemple, les populations urbaines de Grande-Bretagne commencent à nicher à partir de mi-février alors que leurs congénères ruraux commencent un à deux mois plus tard. Les différences entre les régions sont souvent dépendantes de l’accès à la nourriture: en Afrique du Nord, les pontes commencent en mai-juin, aux Açores de mai à juillet alors qu’en Europe Centrale, elles ne débutent pas avant la mi-avril.

Les nids sont généralement installés assez haut dans les arbres, dans une fourche, rarement au sol ou dans une haie basse. Un même nid peut être utilisé pour plusieurs pontes et au cours de plusieurs années. Ce nid est une vague plate-forme de 17 à 26 cm de diamètre, composée de brindilles assez grossières. Les œufs sont en général d’une taille de 41 x 29 mm, de couleur blanche, et pèsent en moyenne 18,5 g. Comme pour le plupart des colombidés en France, la ponte est composée généralement de 2 œufs, parfois 1 seul, mais rarement plus.

Théoriquement, dans des zones non perturbées et sans prédateurs, les ramiers peuvent effectuer trois pontes par an. Il y a généralement deux couvées pour la plupart des couples, et les secondes couvées sont souvent des couvées de remplacement.

L’incubation dure 17 jours en moyenne et est assurée par les deux parents à tour de rôle, le mâle ne couvant qu’un tiers de la durée de la journée, et généralement de 10 h à 17 h.

Les jeunes naissent dans un état de développement incomplet et nécessitent donc d’être couvés encore au moins 7 à 8 jours de plus. Les petits sont nourris avec du lait de jabot plusieurs fois par jour au début, puis seulement deux fois par jour au bout de 8-10 jours par chacun des parents. Le lait de pigeon, très nutritif, est à l’origine de la croissance rapide des pigeonneaux. Durant les deux premiers jours, ceux-ci doublent de poids. Cette adaptation est probablement un des facteurs qui explique le succès des Columbinés qu’on retrouve dans presque toutes les parties du monde.

Les jeunes ramiers sont indépendants à partir de 20 à 35 jours.

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Le pigeon ramier roucoule.

Posté par othoharmonie le 20 septembre 2013


Le pigeon ramier roucoule. dans PIGEON - COLOMBE 220px-detail_tete_palombeIl existe des variations non négligeables d’un individu à l’autre au niveau du timbre de la voix, du rythme et de la durée du chant. De plus, le chant du mâle est plus guttural que celui de la femelle, dont les vocalisations sont plus douces et assez sporadiques.

Le pigeon ramier est capable de résister à des conditions météo telles que la pluie, le froid ou une forte humidité mais supporte mal la chaleur torride, l’aridité, le gel prolongé et l’enneigement au sol. On le retrouve donc sous les latitudes moyennes de toute l’Europe occidentale qui sont d’un climat tempéré. On retrouve quelques nichées, mais de manière marginale, dans les steppes et les zones méditerranéennes.

À l’origine, son habitat était essentiellement forestier, mais ce milieu sera d’autant mieux colonisé s’il est bordé d’espaces dégagés mis en culture ou si la forêt est parsemée de clairières cultivées. Mais cette espèce s’adapte très facilement à des changements climatiques et à des modifications de son environnement.

On pourra trouver des nichées au-dessus de 1500 mètres dans les Alpes et entre 1500 et 3000 mètres dans l’Himalaya en été, pourtant l’espèce est censée éviter les zones rocheuses de montagne.

Les bois de frênes, de chênes et d’aulnes et les jeunes plantations de conifères sont volontiers utilisés pour nicher.

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le Pigeon des rochers

Posté par othoharmonie le 20 septembre 2013

Le Pigeon des rochers est une espèce d’oiseau de la famille des Columbidae.

C’est un pigeon trapu très semblable en taille et en apparence générale au pigeon biset mais s’en différenciant par la queue qui se compose de deux bandes gris foncé, l’une à la pointe, l’autre à la base séparées par une large bande médiane presque blanche, un peu semblable en vol à celle du Pigeon des neiges.

C’est une espèce grégaire se nourrissant en bandes dans les champs en terrasses en hiver et nichant dans les falaises en été. Ses habitudes alimentaires sont similaires à celles du Pigeon biset étant principalement granivore et complétant son alimentation avec des pousses vertes et des feuilles et parfois de mollusques et d’escargots. Les mâles ont un salut similaire à celui du pigeon biset. La période de reproduction commence très tôt. Il niche en petites colonies dans les falaises et les rochers. Au Tadjikistan, il commence à nicher en février alors que de nombreux jeunes prennent tout juste leur envol en septembre, dans le nord du Tibet. Le nid est une plateforme de brindilles ou de tiges placées dans une anfruactuosité.

On le trouve en Chine, Pakistan, Kazakhstan, Corée du Nord, Corée du Sud, Mongolie, Népal, Pakistan, Russie, Tadjikistan, Afghanistan et Turkménistan.

le Pigeon des rochers dans PIGEON - COLOMBE columbarupestris

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Non au massacre des NUISIBLES

Posté par othoharmonie le 19 septembre 2013

 

 Non au massacre des NUISIBLES dans XXX - ARTICLES DE PRESSE images-5

Issu du site http://cousin.pascal1.free.fr/chasse/nuisibles.html

Ne sont pas traités le problème des rats et souris ni des insectes tués eux aussi massivement. 
En France tout animal peut être considéré comme « nuisible » (même s’il est dans la liste nationale des espèces protégées) par les pouvoirs publics. Mais les procédures sont diverses suivant l’espèce considérée. 
Toute la loi est organisée pour pouvoir tuer sans encombre tout animal considéré comme nuisible. Il ne faut pas trop s’attarder aux textes de lois qui de toute façon sont modifiés suivant les circonstances. Mais il reste un grand principe directeur : l’animal n’a aucun droit et dès qu’il gêne un groupe de pression divers il est systématiquement éliminé. C’est la seule solution qu’on a trouvée pour gérer la difficile cohabitation de l’homme civilisé et hyper-envahissant avec l’animal. Un peu facile non ?

LOIS FRANÇAISES
la liberté de tuer

logo dans XXX - ARTICLES DE PRESSE
Espèces protégées : autorisation ministérielle (domaine public et privé). 
Espèces sauvages diverses sans prescriptions particulières : autorisation préfectorale ou municipale (domaine public et privé). 
Espèces sauvages classées nuisibles dans le département choisies sur une liste nationale que les personnes privées peuvent tuer (souvent toute l’année) sur leur propriété. 
Espèces sauvages dites fauves que les personnes privées peuvent tuer sur leur propriété. 
Oiseaux domestiques considérés comme nuisibles que les personnes privées peuvent tuer sur leur propriété. 
Espèces sauvages « gros gibier » soumises à un plan de chasse obligatoire et à des battues ordonnées par le préfet ou par le maire sur délégation. 
Les animaux de compagnie ou domestique de rente abandonnés, euthanasiés au bout d’un délai de garde obligatoire. 
Les animaux domestiques ou sauvages propagateurs de maladies contagieuses : autorisation ministérielle.

D’un point de vu scientifique la notion de nuisibles n’a aucun sens. Les parasites d’une espèce non sujet de sollicitude (le plus souvent non domestiquée) ne sont pas qualifiés de nuisibles. Cette notion n’est donc pas utilisée en écologie, tous les animaux jouant un rôle dans leur écosystème. Un organisme nuisible est un organisme dont l’activité est considérée comme négative envers l’homme. Il peut s’agir de plantes, d’animaux, de virus, de bactéries, de mycoplasmes ou autres agents pathogènes. C’est un concept relatif à un lieu et à une époque : aujourd’hui, certaines espèces considérées autrefois comme nuisibles sont protégées et bénéficient parfois de programmes de réintroductions : c’est par exemple le cas en France de grands carnassiers comme le lynx, ou encore l’ours, du Hamster d’Europe ou de certains vautours. 

Dans la majorité des cas des méthodes indirectes de prévention suffisent à contenir les « nuisibles » sans les massacres de masses habituels mais encore faut-il s’en donner les moyens; mais c’est tellement plus facile de tuer! 

En fait il existe une grande variété dans la nocivité d »un animal. Quoi de commun entre un requin attaquant un homme, des termites détruisant une charpente et un pigeon biset de ville qui fiente sur le bord de votre fenêtre? S’ils sont tous considérés comme nuisibles ce n’est pas au même titre. 
Pour le requin : on peut considérer qu’il est normal de tuer un animal (sans le faire souffrir et si on ne pas d’autres méthodes disponibles) pour protéger sa vie. 

Si vous découvrez une maison infestée de termite, là aussi vous n’avez pas le choix car ces insectes sont de véritables nuisibles. Mais à l’avenir il faudrait privilégier les structures naturellement non cibles de ces animaux pour la construction (méthodes alternatives). 

Pour le pigeon cela devient plus que subjectif, tolérez-vous la nature, le vivant ou ne suivez-vous pas la tendance moderne hygiéniste qui ne supporte plus aucun animal. C’est une tendance profonde de notre civilisation technoscientifique où la population vit enfermée dans des bâtiments aseptisés autour de machines et communiquant sur de longues distances de manière instantanée avec des outils toujours plus raffinée. Un monde virtuel coupé de la nature et des animaux sauvages qui font peur et qu’on doit détruire. L’animal devient une machine, de la viande, une ressource, un vecteur de microbes, un danger, une nuisance, qu’on utilise, fait multiplier, détruit sans considération de sa valeur en soi, de sa richesse; plus aucun respect dans un monde obnubilé par le culte de la puissance de soi baigné de croyances pseudo-scientifiques matérialistes. Un réductionnisme matérialiste fatal pour les animaux. 

Dans la mouvance appropriatrice du vivant une nouvelle tendance conceptuelle a pris de l’ampleur ces dernières années. Les espèces invasives. On considère ici que les écosystèmes doivent être permanents et inchangés et qu’on doit intervenir pour les protéger en détruisant les nouveaux entrants indésirables. Une ineptie scientifique puisque les équilibres naturels sont impermanents par nature et les écosystèmes interdépendants. A l’époque de la mondialisation qui génère un déplacement toujours plus important des hommes il est normal que des espèces sauvages fassent de même. C’est inévitable. La mondialisation pour l’homme oui mais pas pour les animaux! Il va falloir en tuer beaucoup d’espèces invasives si on veut maintenir artificiellement les territoires isolés et inchangés, aux paysages simplifiés par l’activité humaine. 

En fait en asservissant égoïstement la nature à son appétit jamais satisfait l’homme détruit peu à peu celle-ci. 

Massacres en pure perte puisque selon certains experts : 
il est difficile de soutenir que l’expansion d’une minorité d’espèces exotiques puisse être à l’origine du bouleversement généralisé des écosystèmes et de la raréfaction des espèces spécialistes, en France et ailleurs. 


C’est bien plutôt la transformation massive des habitats depuis quelques décennies, due au changement d’usage des terres, à l’intensification de l’agriculture, au changement climatique, qui a fragilisé les espèces spécialistes ( en particulier celles des milieux agricoles) et permis l’expansion d’espèces généralistes ou adaptées aux milieux perturbés – qu’elles soient natives ou exotiques. Plus exigeantes sur leurs conditions de vie, les espèces spécialistes deviennent moins compétitives que les généralistes dans les habitats perturbés, et leur cèdent la place. 


La conversion de forêts en terres agricoles et la pollution des sols ne font pas que modifier la composition des communautés animales, végétales et microbiennes ; elles réduiront aussi considérablement le nombre d’espèces qui peupleront la biosphère.
 

Et si nous relâchions notre mainmise sur les êtres et les choses et renoncions à les asservir à nos projets et leur rendions leur liberté primitive, peut-être que nos entraves se briseraient

 

Retrouver la suite sur le site http://cousin.pascal1.free.fr/chasse/nuisibles.html

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Rigel le terre-neuve devient le héros du « Titanic »

Posté par othoharmonie le 19 septembre 2013

14 avril 1912.  en sauvant plusieurs naufragés.

Article Le Point.fr - 

Sur les dizaines de chiens à bord du paquebot, seuls trois survivent. Ils sont les grands oubliés de la catastrophe. Injustice !

Rigel le terre-neuve devient le héros du

Les êtres humains ont-ils un iceberg à la place du coeur ? Depuis un siècle, ils sanglotent sur les 1 500 hommes, femmes et enfants victimes du naufrage du Titanic, et se fichent royalement des milliers d’animaux martyrs qui ont partagé leur sort. On oublie que le paquebot est une véritable Arche de Noé. Pour cette première traversée, il compte à son bord une cinquantaine de chiens, quatre poules, un coq, une trentaine de poulets, un canari jaune, un petit cochon de compagnie et Margaret Thatcher… Sans compter les très nombreux passagers clandestins habituels : 6 000 rats, 350 000 cafards, 2 milliards d’acariens, selon le décompte d’un expert. Et encore, pour être complet, faut-il ajouter les dizaines de milliers de puces, morpions et autres sympathiques compagnons des voyageurs de troisième classe… La quasi-majorité d’entre eux mourront sans une plainte, sans un cri, en dignes héros. Sans même avoir droit à un couplet dans la chanson de Céline Dion ! C’est peut-être ça le plus dur…

Pas de chat à bord ? Si, une chatte tigrée nommée Mouser, qu’un chauffeur (l’homme chargé d’enfourner le charbon dans une des chaudières) nommé Big Joe avait embarquée à Belfast. Elle avait même mis bas quatre chatons, mais eut la bonne idée de quitter le navire à Southampton, juste avant le départ. Prémonition animale ? En tout cas, voyant sa protégée quitter le bateau, Big Joe y vit un signe du destin et chercha un autre engagement, ce qui lui sauva probablement la vie.

Minuscules chiens

De nombreuses races de chien sont représentées à bord, surtout parmi les plus snobs, car seuls les passagers de première classe ont les moyens de voyager avec leurs compagnons : bouledogues, loulous de Poméranie, chows-chows, terre-neuve, épagneuls, airedales… Pour les occuper, un défilé canin était même prévu sur le pont de la première classe, le 15 avril. Le projet est bien sûr tombé à l’eau. S’il y a un passager que ces Américaines snobinardes agacent avec leurs toutous, c’est bien le peintre et essayiste américain Francis Davis Millet. Il l’écrit à un ami dans une lettre qu’il poste à Queenstown, en Irlande, dernière escale du paquebot avant la traversée : « La plupart d’entre elles sont affublées de minuscules chiens-chiens, mais ce sont leurs maris qu’elles tiennent solidement en laisse, comme des agneaux bêlants. » Et encore Millet a-t-il échappé à Alain Delon, qui voulait embarquer avec ses trente-cinq chiens : « J’aurais tellement adoré mourir au milieu d’eux », gémit-il. C’est Rocco qui ricane…

Les chiens ont à leur disposition un chenil de luxe, situé derrière les cuisines de la troisième classe, où chacun possède sa niche. À tout moment, leurs maîtres peuvent les sortir pour effectuer une promenade sur le pont. Lors du choc avec l’iceberg, la majorité des chiens dorment dans « leur cabine », à l’exception de quelques-uns qui ont l’autorisation exceptionnelle de dormir avec leur maître. Tel Sun Yat-Sen, un petit pékinois appartenant à Henry Sleeper Harper et à son épouse Myra. Ce qui lui sauve la vie, puisqu’il peut embarquer avec son « papa » et sa « maman » à bord du canot n° 3. En revanche, Frou-Frou, petite chienne de race inconnue, est moins chanceuse, car sa maîtresse, en voyage de noces, l’abandonne dans sa cabine, croyant avoir moins de chances d’être acceptée à bord d’un canot de sauvetage si elle se présente avec elle. Kitty, une magnifique chienne airedale, fait également partie des victimes abandonnées à bord, mais au moins a-t-elle le réconfort de mourir en compagnie de son maître qui n’a pas trouvé de place à bord d’un canot. 

Le héros Rigel

Quoique milliardaire, le colonel John Jacob Astor n’est pas autorisé à accompagner sa jeune épouse Madeleine enceinte. Après l’avoir regardée s’éloigner, il va libérer leur chienne du chenil, laquelle se met à courir de long en large sur le pont. Tous deux disparaîtront avec le Titanic. En revanche, Madame Rothschild, épouse de Martin Rothschild, fabricant de vêtements à New York, est une vraie héroïne. Elle sauve son loulou de Poméranie en le cachant dans son manteau et, quand les marins duCarpathia qui la recueillent lui donnent l’ordre de l’abandonner dans le canot, elle refuse. Mais cet imbécile de cabot se fait écraser par une voiture dès son arrivée à New York…

Il y a encore les trente-quatre pékinois de la milliardaire américaine Charlotte Drake Cardeza, dont pas un ne réchappe. Saluons le geste d’Ann Elizabeth Isham, qui préfère accompagner son danois dans la mort plutôt que de l’abandonner à son triste destin. Le seul chien à ne pas s’en faire dans cette histoire, c’est Rantanplan. Il refuse de quitter la salle de spectacle, attendant l’entrée en scène de Céline Dion…

Terminons, enfin, avec l’admirable comportement de Rigel le terre-neuve. Appartenant au premier officier du Titanic, il saute à l’eau dès que le navire se met à couler. Durant trois heures, il nage à proximité d’un canot de sauvetage où il n’y a pas de place pour l’accueillir. Quand le Carpathia, qui a répondu au SOS, surgit dans la nuit, les passagers du canot, à bout de forces, sont incapables d’attirer l’attention du navire. Seul Rigel est encore capable d’aboyer pour alerter le commandant du Carpathia. Après les rescapés, le chien est hissé à bord du navire et aussitôt adopté par un marin. C’est lui le vrai héros du Titanic. Nom d’un chien !

 

REGARDEZ la complainte des chiens du Titanic (parodie) : http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/14-avril-1912-video-et-nous-on-compte-pour-du-beurre-signe-les-chiens-du-titanic-14-04-2012-1451494_494.php

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Bientôt un « bar à chats » à Paris, les défenseurs des animaux s’inquiètent

Posté par othoharmonie le 19 septembre 2013

Bientôt un

Siroter un thé, un café, ou déguster une tarte en caressant un chat : une Parisienne veut ouvrir un salon de thé peuplé de chats, à Paris, « pour le bien être des clients », à l’image des Neko cafés japonais, un projet qui inquiète les défenseurs des bêtes.

Margaux Gandelon, amoureuse des chats qui revendique les bienfaits du ronron sur la santé humaine, veut ouvrir son « bar à chats » en septembre 2013.

Les professionnels animaliers s’accordent à dire que le stress, l’insomnie ou l’anxiété peuvent aussi se soigner ponctuellement sans médicament grâce au ronronnement du chat.

Jean-Yves Gauchet, vétérinaire à Toulouse, qui revendique la paternité en France de la « ronron thérapie », assurait récemment à l’AFP que le ronronnement « apaise » et agit comme « un médicament sans effet secondaire ».

« Le chat est un éternel bébé qui aime se faire cajoler et ne demande qu’à jouer et dans certains cas il comble un manque affectif pour ceux qui n’ont pas d’enfant », ajoutait-il.

« J’ai toutes les autorisations et grâce à mes associés et au crowdfunding, un site de participation financière collective sur le web, j’ai réuni les 40.000 euros nécessaires », explique la jeune femme de 26 ans qui veut loger ses chats dans le Marais.

« Ce sera un e ndroit zen et convivial. Les clients pourront caresser les animaux en buvant un thé ou un café ou bien en dégustant une tarte », dit-elle.

Claire Bentolila, comportementaliste animalier, trouve « cette idée géniale ».

« Le chat est un anti-stress, il fait baisser la tension artérielle et nous ramène à l’instant présent », estime-t-elle. « Si on respecte sa nature indépendante et qu’il peut partir quand il en a envie, tout devrait bien se passer ».

Des matous de la SPA

Margaux Gandelon , en quête d’un local, dit qu’elle réservera une salle de repos à ses « greffiers » (chats en vieil argot).

Une fois dans ses locaux, elle compte adopter une dizaine de matous, « des laissés-pour-compte à la SPA pour leur donner une seconde chance ».

Mais aujourd’hui, la SPA dit « avoir donné uniquement son soutien moral dans l’attente de l’ouverture du café ».

« On est neutre. On attend de voir si le café ouvre. Alors, on ira voir si les chats seront bien installés avant de céder les bêtes de nos refuges », commente Oriane Vatin, porte-parole de la SPA.

La porteuse du projet martèle que « les chats seront avant tout chez eux et qu’elle respectera leur indépendance ».

« Ils viendront se faire caresser uniquement s’ils en ont envie. Pas question comme au Japon de réserver un chat une heure pour le cajoler ! »

Plus réservé, Christophe Marie, de la Fondation Bardot, « n’apprécie guère que l’animal soit relégué au rang de d’objet ».

« Ce qui me gêne dans la démarche c’est que l’animal soit relégué au rang de peluche. Les chats n’ont pas forcément envie d’être tripotés par les clients d’un bar », estime-t-il. « La Fondation Brigitte Bardot ne souhaite pas voir ce genre d’initiative se multiplier. »

Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 millions d’amis, s’interroge aussi sur le bien-être animal : « qui s’occupera des chats et dans quelles conditions en dehors des heures d’ouverture de l’établissement ? »

Il reste deux mois à la jeune femme amoureuse des chats pour apporter des réponses et rassurer les défenseurs des bêtes.

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Le Pigeon colombin

Posté par othoharmonie le 18 septembre 2013

Le Pigeon colombin dans PIGEON - COLOMBE columbaoenas-239x300Le Pigeon colombin est une espèce d’oiseau paneuropéen (jusqu’en Asie occidentale) essentiellement présent en Europe (et surtout au Royaume-Uni qui en abrite 1/3 des populations européennes), qui est en forte régression dans certains pays, semble-t-il parce que son habitat l’est aussi, ainsi que certaines de ses sources de nourriture dans les zones d’agriculture intensive.

Il apprécie les creux des vieux arbres, pour nicher. Le recul du bocage, l’exploitation intensive des forêts lui sont défavorables. Il est par ailleurs chassable en France.

Il est surtout présent dans les forêts anciennes lorsqu’on y a laissé les arbres morts et creux ou des arbres sénescents dont le tronc ou certaines grosses branches sont cariés. Il peut parfois aussi nicher dans les carrières, sur les falaises, dans les rochers, voire dans un terrier de lapin.

Une expérience consistant à poser des nichoirs, dans certaines forêts françaises, pourrait freiner sa régression.

Il vit dans les Milieux forestiers riches en vieux arbres et espaces ouverts à végétation basse.
Milieux de substitution : vieux parcs, bocage, vieilles haies vives, vieux vergers, allées boisées et parfois en ville (Paris, Dijon ou Lyon abritent des colombins nicheurs), toujours en dessous de 1500 m d’altitude.

Il se nourrit essentiellement de Feuilles, plantules, graines collectées au sol.

C’est un cavernicole forestier nichant théoriquement dans les trous des vieux arbres.
Il s’est montré localement capable de coloniser des sites rupestres, des carrières, voire parfois des terriers de lapins

Sa migration prénuptiale est plus diffuse et plus discrète que celle du pigeon ramier avec lequel il est souvent confondu. En France, pays critique en raison d’un effondrement des populations, il est partiellement sédentaire. Pour les migrateurs, la migration commence aux environs du 15 février (50% des oiseaux ont été observés le 5 mars et 99% le 4 avril). La période proposée par le rapport « Ornis » (2001) est la 3e décade de février, date retenue par l’Observatoire national de la faune sauvage et de ses habitats comme début de la migration prénuptiale.

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Régression du Pigeon Colombin

Posté par othoharmonie le 18 septembre 2013

 

Régression du Pigeon Colombin dans PIGEON - COLOMBE columba_oenas0Non menacé en Europe, il est en forte régression en France depuis 30 ans au moins, où il est « à surveiller« , semble-t-il parce que son habitat l’est aussi, et en raison de la chasse ; plus de 50 000 pigeons colombins seraient tués par les chasseurs annuellement en France, rien que dans le sud-ouest (pour un effectif nicheur estimé à 1000 à 10 000 couples pour toute la France, par Yeatman en 1976). Il est en fort déclin dans ce pays (- 57 % en 1976) bien que considéré comme non menacé au niveau européen (où il est néanmoins classé en annexe 2 de la Directive oiseaux et en annexe III de la Convention de Berne) et alors que le nombre d’hivernants serait de 100 000 à 200 000 colombins en France.

Les nicheurs semblent avoir disparu du Sud-Ouest du pays. Et moins de 10 % de l’effectif nicheur européen y est représenté, alors que plus de 10 % des hivernants y sont présents.
Une expérience consistant à poser des nichoirs, dans certaines forêts a pour objet d’y freiner sa régression, mais il ne bénéficie pas en France de mesure de protection ni de moratoire pour la chasse.

Ses effectifs sont pourtant encore importants et en augmentation au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, et ils sont importants et stables en Russie, Allemagne, Espagne, Bélarus et Roumanie. Les effectifs se sont légèrement reconstitués en Belgique, au Danemark et en Irlande. En Espagne les populations migratrices sont en déclin bien plus net que les populations sédentaires.

Outre le recul des vieux arbres creux et de ses habitats forestiers, outre les pesticides parfois évoqués, la chasse est une menace importante pour cette espèce qui se laisse plus facilement leurrer et tuer que le pigeon ramier. Dans le sud-ouest de la France (région comptant 110 000 chasseurs et environ 15 000 palombières selon l’ONC), la migration d’automne (de 1981 à 1993) comptait 1,8 % de colombins par rapport aux ramiers mais les colombins constituaient 3% à 20 % des oiseaux abattus. 50 000 à 100 000 colombins sont tués annuellement à la chasse (selon l’ONC, 1986).

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Projet Pigeon

Posté par othoharmonie le 18 septembre 2013

Projet Pigeon dans PIGEON - COLOMBE 170px-racing_pigeon_rataedlPendant la Seconde Guerre mondiale, le « Project Pigeon » (Projet Pigeon) était un projet du psychologue américain Burrhus F. Skinner qui avait pour but de développer un missile dirigé par un ou plusieurs pigeon(s).

Le dispositif reposait sur une lentille optique qui projetait une image de la cible sur un écran placé à l’avant et à l’intérieur du missile. Un pigeon entraîné grâce au principe du conditionnement opérant reconnaissait la cible sur l’écran et devait la picorer. Tant qu’il donnait des coups de bec au centre de la cible, le missile conservait une trajectoire rectiligne. Si le pigeon picorait à côté, cela signifiait que le missile déviait de sa trajectoire. Le système de contrôle rectifiait alors la direction en fonction du choix du pigeon. Trois pigeons étaient supposés se trouver à l’intérieur du missile, le système utilisant la règle de la majorité entre les trois pigeons pour décider de la direction la plus adéquate.

Le National Defense Research Committee, en dépit de son scepticisme, contribua à hauteur de 25 000 dollars US pour la recherche mais l’idée était, en fin de compte, trop radicale pour les militaires. Skinner ignorait aussi l’existence de projets secrets sur le radar, une nouvelle technologie qui rendait son invention obsolète.

Avant cela, les pigeons de la Première Guerre mondiale et ceux utilisés depuis plusieurs siècles avaient connus divers usages militaires. Certaines armées élèvent encore des pigeons pour les utiliser en cas de conflit, en cas de manque d’électricité par exemple.

D’autres animaux ont aussi été dressés à des fins militaires, comme des dauphins pour la recherche de mines sous-marines dans le cadre du Programme de Mammifères Marins de l’U.S. Navy.

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Pigeons de la guerre de 1870

Posté par othoharmonie le 18 septembre 2013

Pigeons de la guerre de 1870 dans PIGEON - COLOMBE telechargement1Durant la guerre de 1870, particulièrement à l’occasion du siège de Paris des pigeons voyageurs ont été utilisés par les Français pour communiquer à l’insu de l’occupant prussien.

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, alors que les Français sont en déroute devant les Prussiens et que Paris est assiégée, le 4 septembre 1870, les Parisiens envahissent le Palais Bourbon, permettant aux députés républicains (Gambetta, Jules Favre, Jules Ferry…) de proclamer la République et la fin du second Empire. Ces derniers créent un gouvernement de défense nationale, un ministère dit « du 4 septembre » et évacuent vers Tours. Gambetta rejoindra le gouvernement le 7 octobre par en ballon monté, accompagné de nombreux pigeons.

Deux jours plus tard, le 6 septembre, le préfet français du département du Nord, sur conseil de M. Hassebroucq, président du tribunal de commerce de Roubaix, décide d’envoyer à Paris, avant que les lignes de chemin de fer ne soient coupées, des pigeons qui pourront rapporter des nouvelles de la capitale. Mille cinq-cent pigeons sont réunis à Roubaix et Tourcoing, accompagnés de deux colombophiles (J. François de Tourcoing, H. Leman de Roubaix).

Trois jours plus tard, les pigeons sont à Paris où ils seront nourris et soignés au Bois de Boulogne pour une partie et sous les charpentes du Jardin d’acclimatation pour les autres. Roubaix et Tourcoing pourront ainsi recevoir des nouvelles de Paris. Inversement, durant le siège de Paris, ce seront 64 ballons qui exporteront des pigeons parisiens, afin qu’ils y rapportent ensuite des nouvelles du gouvernement, puis à partir du 4 novembre des correspondances privées à destination des assiégés.

Du fait qu’un important chargement de pigeons n’a pu quitter Paris par le dernier train, il a fallu expédier les pigeons vers la province par ballon, accompagnant les voyageurs et le courrier. On estime à 381 le nombre de pigeons ainsi transportés par ballon. Certains seront capturés par l’occupant, d’autres reviendront sans message, beaucoup se perdront (les pigeons sont désorientés par la neige et le brouillard). Seule une cinquantaine parvint à rapporter du courrier. Ce sera la seule voie efficace de transport d’informations de la province vers Paris durant le siège.

C’est à cette époque que le photographe René Dagron a inventé l’ancêtre du microfilm, avec un procédé de miniaturisation de texte, plans ou photos sur une pellicule de quelques mm², permettant à un seul pigeon de facilement transporter 2 000 à 3 000 messages. 115 000 dépêches officielles et plus de 1 000 000 messages privés auraient ainsi été aéropostées à Paris ou à partir de Paris.

Les télégrammes destinés à Paris étaient centralisés à Tours. Ils étaient condensés une première fois par typographie et assemblés tels les colonnes d’un journal. Puis ils étaient photographiés et microfilmés.

Un seul pigeon dans un tuyau de plume pouvait ramener à Paris 15 000 dépêches privées ou l’équivalent de 500 pages de dépêches officielles. Un volumineux rapport de Gambetta fut condensé sur une pellicule ayant la taille d’un ongle.

À l’arrivée, les messages étaient amplifiés à l’aide de microscopes électriques, recopiés et expédiés aux destinataires.

Plus de 100 000 dépêches furent ainsi reçues à Paris pendant le siège.

Beaucoup de pigeons ne revinrent jamais, égarés par les intempéries, victimes de faucons amenés par les prussiens ou tués par les chasseurs : sur 363 pigeons emportés de Paris, il n’en rentra que 57.

Après la guerre, Edgar Quinet suggéra qu’un pigeon voyageur soit symbolisé dans les armoiries de Paris.

Comme ce sera le cas durant la guerre de 1914-1918, l’occupant prussiens interdit la détention de pigeons, sous peine de mort. Les lanciers uhlans traquent et chassent les pigeons, ainsi que nombre de paysans et d’urbains qui ne veulent pas être confondus avec des espions ou « résistants », d’autant plus que le pigeon est un grand consommateur des pois et de grains qui ont rapidement manqué, tant pour les hommes que pour les chevaux. Côté français, Léon Gambetta décide d’appliquer la peine de mort à toute personne prise en flagrant délit de chasse au pigeon afin de protéger les oiseaux porteurs de messages.

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Pigeons de la Première Guerre mondiale

Posté par othoharmonie le 17 septembre 2013


Durant la guerre de 1914-1918, des pigeons voyageurs ont été utilisés par les Français pour communiquer sur le front.

Avant cela, lors du siège de Paris par les Prussiens, les pigeons de la guerre de 1870 ont permis au nouveau gouvernement évacué de continuer à communiquer efficacement avec la capitale. Suite à cette expérience, l’armée française, à Coëtquidan et Montoire a créé de nouveaux centres d’instruction colombophile militaire. Ceux-ci seront utiles et utilisés de 1914 à 1919.

Dix ans avant leur utilisation sur le champ de bataille, l’hebdomadaire Les nouvelles illustrées dans son n°38 du jeudi 12 février 1903, consacrait ainsi un article aux pigeons de guerre dans l’armée allemande, illustré de deux photographies.

Pigeons de la Première Guerre mondiale dans PIGEON - COLOMBE telechargement-4La Première Guerre mondiale a d’abord été caractérisée par la mobilité des troupes, qui se sont enlisées dès 1915 et pour 3 ans dans une guerre de position et de tranchées. L’information et la désinformation sont alors devenues vitales et stratégiques, ainsi donc que les moyens de communication.

Bien que ce soit l’époque du développement de la téléphonie, il était fréquent que des unités soient isolées ou que des messages doivent être envoyés rapidement sur de grandes distances. Pour cela, les deux camps utilisèrent largement les pigeons voyageurs qu’ils élèveront et transporteront dans des unités mobiles de campagne, camions spéciaux se déplaçant au gré des besoins sur différents fronts..

L’occupant allemand veille à interdire aux civils des zones occupées le lâcher de pigeons. Ainsi, dès décembre 1915, dans le nord de la France, pays des coulonneux et occupé, le Bulletin de Lille de la semaine suivante rappelle aux Lillois qu’il est interdit, sous peine de mort, de lâcher des pigeons voyageurs, et précise que les personnes « qui trouveraient des pigeons voyageurs (…) sont tenues de les remettre à l’autorité militaire la plus proche, faute de quoi elles seront suspectées d’espionnage et s’exposeront à des poursuites ; les infractions commises par négligence seront punies d’un emprisonnement pouvant atteindre 3 ans ou d’une amende pouvant s’élever jusqu’à 10 000 marks ».

Un bus à impériale de Berliet (dit Araba) fut transformé en pigeonnier roulant. Le bas de caisse contenait une réserve de grain et d’eau, ainsi qu’un logement pour le soigneur, et le haut du véhicule constituait le pigeonnier. En 1916, les alliés fabriquent aussi en France seize pigeonniers sur remorque.

Les pigeons ont principalement été utilisés par les unités au sol, mais parfois aussi lancés à partir d’avions ou de navires.

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Les pigeons Soldats

Posté par othoharmonie le 17 septembre 2013


Les pigeons Soldats dans PIGEON - COLOMBE 250px-bundesarchiv_bild_183-r01996_brieftaube_mit_fotokamera1En France, ces pigeons-soldats faisaient l’objet d’une attention toute particulière.

Ainsi, ces pigeons-héros ont aussi leur monument, érigé près de l’entrée de la citadelle fortifiée de Lille, dans une région éminemment colombophile, à l’entrée du Champ de Mars. Certains monuments aux morts évoquent aussi le pigeon messager.

Exposés aux mêmes dangers et risques que les hommes, certains ont été décorés comme des soldats. Ce fut le cas du célèbre Vaillant (matricule 787.15), dernier pigeon du fort de Vaux, lâché le 4 juin 1916 à 11h30 pour apporter à Verdun un ultime message du Commandant Raynal. Il a eu le privilège d’être cité à l’ordre de la Nation (un fac-similé de cette distinction est conservé au colombier militaire du Mont-Valérien) pour avoir transporté au travers des fumées toxiques et des tirs ennemis le message suivant :

« Nous tenons toujours, mais nous subissons une attaque par les gaz et les fumées très dangereuses. Il y a urgence à nous dégager. Faites-nous donner de suite toute communication optique par Souville, qui ne répond pas à nos appels. C’est mon dernier pigeon. Signé : Raynal.»

Gravement intoxiqué par les gaz de combat, le pigeon est arrivé mourant au colombier mais vivra encore quelques années.

Dans son livre ‘Lorette, une bataille de 12 mois, octobre 1914 – septembre 1915′, le capitaine René écrit :

« Une unité de chasseurs à pied, engagée à fond, s’est trouvée en pointe et coupée des autres unités. Tous les moyens pour aviser le commandement de cette situation étaient fauchés par les bombardements ou le tir des mitrailleuses. Le téléphone était coupé et la liaison optique impossible en raison de la fumée des éclatements. C’est alors que les chasseurs qui avaient emportés quelques pigeons voyageurs obtinrent de les lâcher avec le message suivant : « Sommes sous le Souchez. Subissons lourdes pertes, mais le moral est très élevé. Vive la France ! » Du colombier, le message fut transmis à l’artillerie qui allongea le tir, protégeant ainsi nos chasseurs d’une contre-attaque allemande. Ainsi Souchez fut libéré. »

On peut rétrospectivement se demander si le pigeon-soldat n’a pas joué un rôle dans la diffusion de la grippe espagnole, qui semble s’être particulièrement développée dans les tranchées et parmi les armées, dès 1917 peut-être selon certains indices, dans le Pas-de-Calais dans le camp d’entrainement anglais d’Etaples.

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Pigeon biset

Posté par othoharmonie le 17 septembre 2013

Pigeon biset dans PIGEON - COLOMBE pigeon_biset-pigeonneauLe pigeon biset (Columba livia) est l’espèce qui comprend le pigeon domestique et la plupart des pigeons des villes  mais qui subsiste également comme oiseau sauvage dans son milieu naturel original : les falaises et autres milieux rocheux. Le type domestique est différent du type sauvage.

C’est un oiseau de la famille des Columbidés. L’espèce (Columba livia) a donné naissance à de nombreuses races élevées pour la chair, l’ornement ou la course (pigeon voyageur).

L’espèce est présente à l’état sauvage sur tous les continents. De nombreuses sous-espèces ont été décrites, les possibles croisements avec les populations férales rendant la situation confuse.

  • Columba livia dakhlae Meinertzhagen, 1928
  • Columba livia gaddi (Zarudny & Loudon, 1906)
  • Columba livia gymnocycla G. R. Gray, 1856
  • Columba livia intermedia Strickland, 1844
  • Columba livia livia Gmelin, 1789
  • Columba livia neglecta Hume, 1873
  • Columba livia palaestinae Zedlitz, 1912
  • Columba livia schimperi Bonaparte, 1854
  • Columba livia targia Geyr von Schweppenburg, 1916

Le pigeon est domestiqué depuis la préhistoire. Les colombiers de l’époque romaine, cités par Pline l’Ancien dans son Histoire Naturelle ont pour l’essentiel disparu, mais les colombiers européens construits du Moyen Âge au XIXe siècle constituent encore à eux seuls un patrimoine architectural, d’une variété de formes et de décorations qui n’a pas d’équivalent pour les basse-cours ou autres bâtiments d’élevage, hormis les écuries.

Le pigeon a en effet connu d’importantes fonctions commerciales et militaires, jouant jusqu’en 1918 un rôle important, voire essentiel pour la transmission des messages stratégiques. Il semble d’ailleurs que les Chinois, les Égyptiens, les Perses, et les Grecs aient très tôt appris à profiter de l’instinct remarquable qui ramène au pigeonnier le pigeon domestiqué. Les pigeons voyageurs sont ainsi devenus vecteurs et porteurs d’importants messages qui ont changé le cours de campagnes militaires, d’histoires d’amour ou du pouvoir et des complots. Ils ont aussi été utilisés pour le commerce et pour la spéculation financière. Ils se nourrissent essentiellement de graines, de fruits et plus rarement de quelques insectes.

Des esclaves ou serviteurs, puis des soldats spécialisés ont été affectés à l’élevage, aux soins et au transport des pigeons messagers. Pour abriter et élever ses pigeons, l’empire romain a construit de nombreux et énormes pigeonniers pouvant abriter 4 000 à 5 000 pigeons chacun. Les messages pouvaient être codés, ou c’est simplement le pigeon qui pouvait porter un objet (ruban coloré) ou être lui-même teint pour annoncer une nouvelle. Au siège de Modène par Marc Antoine, en 43 avant J.-C., le consul Hirtius est réputé pour avoir fait parvenir à Decimus Brutus, commandant de la ville, un message attaché au cou d’un pigeon auquel Decimus Brutus a répondu par un message attaché à la patte d’un autre pigeon. Pline l’Ancien dans son Histoire Naturelle évoque la moindre utilité des remparts, sentinelles et sièges alors qu’on « peut faire parvenir des nouvelles à travers l’espace ».

Les croisés ont voyagé avec un véritable service rapide, aéropostal avant l’heure, assuré par des pigeons. Les pirates et corsaires en auraient utilisé.

Une difficulté du système est qu’il faut posséder des pigeons élevés dans le pigeonnier du destinataire. Il peut également arriver que le pigeon meure en route, éventuellement sous les serres du faucon dressé à la chasse, c’est pourquoi les messages importants étaient envoyés en plusieurs copies par différents pigeons.

Après les pigeons de la guerre de 1870, le pigeon de 1914-1918 a encore joué une fonction importante, mais qui s’est presque éteinte avec le développement des transmissions par voie électrique (télégraphe, téléphone) puis hertziennes ou mixtes, liées au réseau Internet ou au téléphone portable. Néanmoins on peut citer le « Project Pigeon » (Projet Pigeon) qui lors de la Seconde Guerre mondiale, était destiné à utiliser des pigeons dressés pour guider un missile. De nombreuses armées entretiennent toujours un petit nombre de pigeons voyageurs, qui servent aussi parfois au sauvetage (en mer par exemple).

Lors de la révolution industrielle, il est au XIXe siècle devenu un animal de concours choyé par de nombreuses associations colombophiles (environ 10 000 adhérents pour la seule région Nord-Pas-de-Calais en France à la fin du XXe siècle, et autant de l’autre côté de la frontière).

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Des pigeons colonisateurs

Posté par othoharmonie le 17 septembre 2013


Des pigeons colonisateurs dans PIGEON - COLOMBE 220px-pigeon_de_parisLe rat du ciel : c’est ainsi qu’il est surnommé dans certaines grandes villes de France.

Des pigeonniers militaires, seigneuriaux ou d’abbayes, puis des élevages amateurs, en particulier de pigeons voyageurs, le pigeon a colonisé les villes. Il y est maintenant un hôte caractéristique, et ses populations denses et sédentarisées posent parfois problème. Commensal de l’Homme, il doit depuis quelques décennies affronter la concurrence croissante des étourneaux sansonnets et des laridés (mouettes, goélands…) qui ne partagent cependant pas tout à fait sa niche écologique.

Les pigeons de ville sont pour la plupart des pigeons bisets, (90 % à Paris) les autres espèces étant le Pigeon ramier (9 %) et le Pigeon colombin (1 %)[2]. On trouve aussi de plus en plus la Tourterelle turque, plutôt dans les parcs, et en milieu semi-urbain ou péri-urbain, cette dernière n’est pas classée comme nuisible.

Les pigeons bisets nichent dans des cavités de bâtiments. Leurs populations sont issues principalement sinon exclusivement d’animaux d’élevage ayant échappé au contrôle de l’homme (phénomène de marronnage). Ceci est mis en évidence par leurs phénotypes variés qui reflètent fréquemment des caractères sélectionnés chez certaines races domestiques (coloris blanc, roux, pigeon cravaté…). Certains sujets montrent cependant un phénotype tout à fait sauvage.

Les autres espèces sont issues de populations sauvages qui ont colonisé le milieu urbain.

Le pigeon ramier est de plus grande taille et niche dans les arbres des parcs et jardins.

Les pigeons de ville sont diversement appréciés. Leur présence ancienne fait qu’ils font souvent partie de la tradition d’un lieu, comme la place Saint-Marc à Venise. Un certain nombre d’habitants y sont attachés, prennent plaisir à les nourrir ou à les observer, tandis que d’autres développent une aversion voire une phobie à leur égard.

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