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Le Hérisson a des amours qui durent cinq mois

Posté par othoharmonie le 22 août 2013

Le Hérisson a des amours qui durent cinq mois dans HERISSON long_eared_hedgehogLe hérisson est un animal solitaire qui supporte mal la présence de ses congénères. Son animosité envers eux est plus une manifestation de son caractère individualiste qu’une défense de son territoire, qui peut d’ailleurs chevaucher celui de son voisin immédiat. Chaque nuit, sur les 50 hectares qu’il occupe (la femelle se cantonne sur un territoire de 10 ha), le hérisson parcourt de 500 m à 3 km, d’une démarche nonchalante qu’il interrompt fréquemment pour renifler, museau pointé vers le ciel. La chasse n’occupe que 21 % de son temps ; 75 % est consacré au repos.

Le peu qui reste est affecté aux explorations et aux rares contacts sociaux entre mâles et femelles pendant la période de reproduction, qui débute en avril dans les contrées tempérées.

Au printemps, le hérisson, sorti de sa torpeur hivernale amaigri et affamé, part immédiatement en quête de nourriture et engloutit des proies pendant plusieurs nuits, reprenant des forces pour la saison des amours.

À cette époque, la production d’hormones et la taille des glandes sexuelles des mâles augmentent. Ils sont sexuellement actifs pendant cinq mois, entre avril et début septembre. Les hérissons des deux sexes sont précoces et peuvent se reproduire dès l’âge de dix mois, mais la plupart des femelles n’ont leur première portée qu’après une seconde période d’hibernation.

La parade amoureuse des hérissons, qui a généralement lieu sur des terrains herbeux, est mouvementée. Les bagarres, coups de patte et morsures sont systématiques lorsque deux mâles convoitent la même femelle. Après l’abandon d’un des protagonistes, le vainqueur doit encore persuader la femelle de l’accepter. Le rituel démarre par un face-à-face des deux animaux, qui se reniflent le museau mutuellement, tout en urinant. Puis le mâle essaie de contourner la femelle, mais celle-ci tourne en sens inverse et présente le flanc à son prétendant, qui la bombarde de coups de patte et de museau. Le mâle adopte alors une mimique particulière : tête redressée et lèvres retroussées.

La parade peut ainsi durer plusieurs heures, au cours desquelles les partenaires soufflent bruyamment. Quand la femelle devient consentante, elle se laisse contourner et l’accouplement peut enfin avoir lieu. Elle s’aplatit à terre, étire ses pattes postérieures vers l’arrière et couche ses piquants dorsaux. Le mâle monte alors sur son dos, lui serre les flancs de ses pattes avant et lui maintient la nuque dans sa gueule. L’accouplement lui-même peut durer plusieurs minutes, pendant lesquelles les animaux, complètement insouciants des éventuels dangers extérieurs, s’expriment par des éternuements et des nasillements.

Puis, femelle et mâle se séparent, celui-ci ne participant pas à l’élevage des jeunes. Les hérissons s’accouplent souvent, mais les femelles n’ont pas plus de deux portées par été.

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tout savoir sur le hérisson

Posté par othoharmonie le 22 août 2013

tout savoir sur le hérisson dans HERISSON ab001_hedgehog_from_rajasthanDéjà présent en Europe à l’âge de pierre, le hérisson européen   est aujourd’hui très commun dans toutes les régions tempérées de l’Ancien Monde. Son dos et ses flancs sont couverts de piquants, tandis que le ventre, la poitrine, la gorge et les pattes portent un poil long et raide, très clairsemé. Cette fourrure peu dense lui permet de fréquenter les endroits boueux, car il ne lui faudra pas longtemps pour sécher. Le hérisson ne mue pas ; les poils et les piquants tombent et sont renouvelés régulièrement. La durée de vie d’un piquant est de 18 mois en moyenne.

Le hérisson est un des plus gros insectivores. Il mesure entre 22 et 32 cm de la tête à la queue et pèse généralement de 450 à 700 g ; mais certains animaux peuvent atteindre 2,2 kg ! Il a un crâne et un cerveau de petite taille, et une denture peu spécialisée. Il possède un cou très petit, ce qui lui donne la possibilité de se rouler en boule ; en revanche, ses pattes sont assez longues, 10 cm de la hanche aux doigts, et, quand il marche, il les plie de telle façon qu’il donne l’impression de « glisser » ou de « rouler » au ras du sol. Ses mâchoires solides sont dotées de 36 dents, déjà en place quand l’animal atteint l’âge de un an. Les deux grosses incisives de la mâchoire inférieure servent à attraper et à maintenir fermement les proies glissantes, tels les vers de terre. Presque plates, elles pointent vers l’avant, et non vers le haut comme celles des rongeurs. Les dents de la mâchoire supérieure, espacées et très pointues, lui permettent de briser la carapace de certains insectes (coléoptères). Mais le sable et la terre, ingérés en même temps que la nourriture, usent rapidement les dents du hérisson. Les vieux animaux ont donc souvent des dents émoussées, cassées ou manquantes, et ont du mal à se nourrir d’insectes chitineux ou d’escargots.

Solitaire et nocturne, le hérisson reste actif d’avril jusqu’en octobre, tant qu’il peut trouver de quoi se nourrir. Au début de l’été, les femelles ont 1 ou 2 portées, et parfois même une 3e à l’entrée de l’hiver. Puis l’animal hiberne, roulé en boule, à l’abri de son terrier de feuilles. Dès les premiers frimas, son métabolisme se ralentit et sa température corporelle passe de 36 °C à 10 °C. Si le froid s’accentue, elle peut tomber à 1 °C, mais jamais en dessous, car ses tissus gèleraient ! Les réserves de graisse accumulées à la belle saison lui permettent de se maintenir en vie à basse température. Toutes les fonctions sont ralenties : le rythme cardiaque passe de 190 à 20 battements par minute et l’animal ne respire plus que toutes les deux ou trois minutes. Lorsque la température extérieure augmente, l’organisme du hérisson brûle des calories pour élever sa propre température et provoque ainsi le réveil. Mais, si les réserves de graisse sont insuffisantes, l’animal ne pouvant ni se réchauffer ni se réveiller, meurt. C’est ce qui arrive souvent aux jeunes hérissons nés en fin d’été, qui n’ont pas eu le temps de se nourrir suffisamment avant d’hiberner. À son réveil, vers avril, le hérisson, bien amaigri, ne pèse souvent pas plus de 350 g.

Bien que le hérisson vive la nuit et dorme le jour, ses yeux ne sont pas particulièrement adaptés à la vision dans l’obscurité. Il voit d’ailleurs aussi mal de jour que de nuit. En revanche, son odorat est particulièrement développé et les centres olfactifs tiennent une place importante dans le cerveau. Le hérisson flaire une proie enfouie sous 3 cm de terre. Il a également l’oreille fine et localise sans difficulté des insectes remuant à quelques mètres de lui.

Ne craignant guère les quelques prédateurs naturels, qui l’attaquent peu, se méfiant de sa carapace de piquants, le hérisson adulte peut  vivre jusqu’à l’âge de 10 ans.

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Déplacements de Hérissons

Posté par othoharmonie le 22 août 2013


Déplacements de Hérissons dans HERISSON french_island_echidna.ogg_Très fréquemment à découvert quand il est à la recherche de sa nourriture, le hérisson pourrait être une proie facile : ce petit mammifère n’est pas toujours de taille à se défendre contre plus gros que lui, et, même s’il peut être plus rapide, la plupart de ses prédateurs courent plus vite que lui. Mais le hérisson est doté d’un système de défense imparable : les longs piquants qui ornent son dos et ses flancs. Au moindre bruit inconnu ou signal d’une présence inhabituelle, il rentre les épaules, baisse le museau et redresse ses piquants sur le front afin de protéger sa tête. Si le danger se précise, il escamote ses pattes et se « roule en boule ».

Il commence par protéger sa tête et la partie postérieure de son corps en faisant agir de petits muscles peauciers qui, en se contractant, tirent sur le grand muscle caudo-dorsal qui recouvre tout le corps. La contraction du muscle orbiculaire, qui forme un anneau musculaire tout autour du hérisson, a pour effet de tendre la peau du dos tout autour du corps et de l’enserrer comme dans un sac, renvoyant vers l’intérieur la tête, les pattes et la queue. Le hérisson est alors devenu une boule de piquants compacte. La tête est collée contre la peau, rien ne dépasse. La seule ouverture qui subsiste, au niveau du ventre, n’est visible que si l’on retourne complètement l’animal ; et, même alors, elle est si petite et si inaccessible qu’aucun prédateur ne se risque à la débusquer sous peine d’être blessé par les piquants.

Pour renforcer sa défense, le hérisson contracte les petits muscles présents à l’extrémité inférieure de chacun de ses piquants, et ceux-ci se hérissent en tout sens. L’animal ressemble alors à une pelote d’échardes. Quand le danger est écarté, le hérisson se déroule brusquement et détale vers l’abri le plus proche, tout en reniflant bruyamment le sol.

Tout nus, tout roses, les petits sont aveugles

Au mois de juin, après quatre semaines de gestation, la femelle hérisson met bas de deux à sept bébés. Elle a pris soin, quatre à cinq jours avant leur naissance, de préparer un nid douillet dans un endroit discret et bien abrité, sous une haie ou un buisson touffu.

À la naissance, les petits hérissons, aveugles et sans défense, pèsent entre 10 et 25 g. Leur peau est boursouflée mais dépourvue de piquants ; ceux-ci ne commencent à pousser que quelques heures plus tard et sont tout blancs. Dès la 36e heure, quelques piquants bruns à bout blanc font leur apparition et finissent par recouvrir les piquants blancs. À l’âge de quatre semaines, au moment du sevrage, le jeune hérisson possède 3 000 piquants bruns et plus un seul blanc.

Les nouveau-nés sont également dépourvus de fourrure. Celle-ci ne se développe qu’au cours de la seconde semaine, en même temps que les petits acquièrent la capacité de se rouler en boule (dès 11 jours).

Une mortalité juvénile importante

La femelle hérisson allaite ses petits pendant quatre semaines et, bien qu’elle dispose de cinq paires de mamelles ventrales, il ne semble pas qu’elle puisse nourrir plus de cinq petits à la fois. La mortalité juvénile avant le sevrage peut atteindre 20 %. À la moindre alerte, la femelle transporte ses petits dans un nouveau nid.

Promenades en file indienne

Les jeunes font leur première sortie à trois semaines, accompagnant leur mère en promenade nocturne, la suivant de près en file indienne et apprenant à connaître les invertébrés terrestres comestibles. Pendant une ou deux semaines, ils retournent tous les matins vers le nid pour se nourrir du lait maternel, car la mère ne les allaite jamais au dehors. Il leur faudra encore attendre une dizaine de jours avant de pouvoir sortir seuls. À l’âge de deux mois, ils deviennent véritablement indépendants et la famille se disperse. Les jeunes pèsent alors 250 g environ, soit dix fois leur poids de naissance. S’ils sont nés au début de l’été, il leur reste plusieurs mois pour engraisser avant l’arrivée de l’hiver et atteindre 450 g, poids minimal pour survivre à la période d’hibernation.

Mais certaines femelles peuvent avoir une seconde portée en octobre ou en novembre. Elles aménagent alors un autre nid de mise-bas et attendent le sevrage de cette nouvelle portée pour hiberner. Ces petits ne sortiront du nid que vers le mois de décembre pour trouver une nourriture de plus en plus rare. Peu d’entre eux survivront.

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