Posté par othoharmonie le 18 août 2013
L’échidné à nez court est un animal commun dans pratiquement toutes les zones tempérées d’Australie et dans les plaines de Nouvelle-Guinée et il n’est donc pas classé dans les espèces en danger. En Australie, sa population a moins été affectée par la mise en culture des sols que celle d’autres espèces car les échidnés n’ont pas besoin d’habitat particulier pour vivre, à partir du moment où ils disposent de fourmis et de termites.
Malgré leur protection épineuse, ils ont beaucoup de prédateurs : oiseaux de proie, diable de Tasmanie, chats, renards, chiens. Ils étaient consommés par les aborigènes – d’où leur nom dans les langages locaux – et par les premiers colons européens. Mais la principale cause de destruction actuelle est la circulation automobile qui a conduit en certains endroits à sa disparition totale. Une maladie due à l’ingestion d’un plathelminthe, Spirometra erinaceieuropaei, provoque la mort de l’animal.
La Wildlife Preservation Society du Queensland mène une grande campagne (appelée « Echidna Watch ») d’étude et de surveillance de l’échidné sur tout le territoire australien.
La reproduction en captivité est très difficile en partie à cause de la faible fréquence des périodes de reproduction. Seulement cinq zoos ont réussi à obtenir une fécondation et une mise bas mais aucun des petits n’a survécu jusqu’à l’âge adulte. Ce problème s’il n’est pas trop grave pour le moment pour l’échidné australien est beaucoup plus préoccupant pour son cousin Zaglossus.
Echidné et culture australienne
L’échidné participe à la culture animiste des populations aborigènes notamment dans la tradition verbale mais aussi dans les peintures rupestres. L’échidné est un totem pour certaines tribus notamment la population Noongar. Beaucoup de tribus véhiculent des contes sur l’échidné. L’un d’entre eux explique que l’animal fut créé lorsqu’une nuit, un groupe de jeunes chasseurs affamés croisa sur sa route un wombat. Ils lancèrent leurs flèches contre l’animal, mais celui-ci réussit à s’enfuir dans l’obscurité. Le wombat se recouvrit des flèches pour assurer sa sécurité et se transforma en échidné. Un autre conte, encore plus connu, explique qu’un homme gourmand avait dérobé de la nourriture au reste de sa tribu aussi les guerriers le poursuivirent-ils avec leurs flèches et l’homme s’enfuit dans le bush où il se transforma en échidné, les flèches reçues étant devenues les épines.
L’échidné est un animal emblématique de l’Australie actuelle. On trouve son effigie côté pile de la pièce australienne de cinq cents et sur la pièce commémorative de 200 dollars australiensfrappée en 1992. On l’a trouvé plusieurs fois sur les timbres australiens : en 1974 sur le timbre à 25 cents, en 1987 sur un timbre à 37 cents et enfin en 1992 sur un timbre à 35 cents.
Pour les Jeux olympiques d’été de l’an 2000 qui se sont déroulés à Sydney, l’une des trois mascottes officielles des jeux fut l’échidné « Millie ».
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Posté par othoharmonie le 18 août 2013
Comment venir en aide aux hérissons ?
Tout hérisson visible en plein jour est un hérisson en péril même s’il a l’air bien portant. En effet, les mouches sont attirées pour pondre dans ses piquants, des asticots naissent peu de temps après et dévorent littéralement notre ami. C’est pour cette raison qu’il faut impérativement le mettre à l’abri momentanément, il sera toujours temps de le relâcher à la nuit tombée. Vous pouvez également lui donner de l’eau et de la pâtée pour chiens ou chats à manger, jamais de lait de vache.
Si par hasard vous tombez accidentellement sur un nid, recouvrez de feuilles les bébés et surtout ne les touchez pas, la maman peut s’être éloignée momentanément pour chercher la nourriture. Mais si au bout de 24 heures le nid est toujours vide, il faudra prendre en charge les bébés : chaleur et lait maternisé pour chiots et chatons toutes les trois heures.
L’actualité du refuge
Le Sanctuaire des hérissons recueille chaque année les « orphelins d’automne », ces hérissons abandonnés par leurs parents entrés en hibernation. Une structure unique en France, soutenue par la Fondation 30 Millions d’Amis depuis près de 10 ans.
L’hiver est une période critique pour les hérissons en général, ceux en bas âge en particulier. Alors que la nourriture se raréfie, les adultes entrent en hibernation, laissant leur progéniture sans protection ; notamment les portées nées tardivement du fait du réchauffement climatique (qui décale la saison des amours, NDLR).
1 hérisson sur 5 atteint l’âge d’1 an
En France, le Sanctuaire des hérissons basé à Fouencamps, près d’Amiens (80), est l’unique « hôpital » exclusivement consacré à ce petit mammifère omnivore. Nourris et soignés par une équipe de bénévoles passionnés, ils attendent d’être réintroduits dans leur milieu naturel. Et à l’approche de l’hiver, le centre compte déjà plus d’une centaine de « résidents permanents ». « Un hérisson adulte doit peser au moins 600 grammes pour avoir une chance de survivre à l’hibernation, précise Anne Fingar, fondatrice de la structure. Or un bébé hérisson non sevré ne pèse que 100 grammes et sera par conséquent condamné si personne n’est là pour le recueillir ! » La durée de vie moyenne d’un hérisson oscille entre 7 et 10 ans. Mais seulement un hérisson sur cinq atteint l’âge d’un an.
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Sanctuaire des hérissons
Sanctuaire des hérissons
7 rue de Noye
80440 Fouencamps
Tél. : 03 22 09 21 03
Tél. : 06 83 77 15 68
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Posté par othoharmonie le 18 août 2013
Ce petit mammifère a le dos recouvert de poils piquants qui se hérissent – ce qui lui a valu son nom. Il mesure 25 cm de longueur et se nourrit d’animaux nuisibles : rongeurs, ESCARGOTS, HANNETONS. Les hérissons sont répandus dans tout l’Ancien Monde. Certaines espèces, qui vivent dans les régions FROIDES, s’endorment l’HIVER comme les MARMOTTES. Autrefois les fantassins suisses se formaient en « hérisson », opposant de tous côtés aux cavaliers ennemis les pointes de leurs lances et de leurs piques. On ramone les cheminées à l’aide d’un « hérisson », ensemble de lames de fer autour d’une tige métallique.
Lorsqu’il est attaqué, le hérisson se met en boule : il replie sa tête et ses pattes sur son ventre et darde ses piquants. Il est alors pratiquement à l’abri des morsures des autres ANIMAUX, et même la VIPÈRE ne peut sortir victorieuse du combat qu’elle a entrepris bien inconsidérément contre un adversaire d’ailleurs insensible à son venin. Seul, le grand-duc parvient à tenir tête au hérisson et à le tuer. Enroulé toute la journée dans son terrier ou sous des feuilles, le hérisson ne sort que la NUIT. Il se déplace très lentement et périt souvent sous les roues d’une AUTOMOBILE, s’il commet l’imprudence de traverser une route fréquentée.
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