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La Corneille d’amérique

Posté par othoharmonie le 24 juillet 2013

 

La Corneille d’Amérique compte parmi les oiseaux les plus répandus en Amérique du Nord. On la retrouve partout au Canada (sauf sur la côte ouest) et aux États-Unis (sauf dans les régions désertiques). Les secteurs agricoles comportant des zones boisées constituent un environnement très prisé par la corneille. La Corneille d’Amérique est souvent confondue avec le corbeau pourtant beaucoup plus grand qu’elle.  

Des oiseaux querelleurs

D’un tempérant bruyant et querelleur, les corneilles se font toutefois discrètes pendant la construction du nid, la ponte et la couvaison des œufs. Au cours de cette période, les corneilles sont particulièrement agressives et tout intrus est rapidement repoussé.

La Corneille d’amérique dans CORBEAU choucas_des_tours-199x300Un nid solide

Solidement construit, le nid est fait de branches. Au centre, on retrouve un plancher de terre séchée, tapissé d’herbes, de mousse, de feuilles, de lambeaux d’écorces, etc. D’un diamètre d’environ 55 cm, le nid est caché très haut (6 à 11 m du sol) dans un arbre touffu. Il peut être construit dans le même arbre deux ou trois années de suite.

Des bébés roses

À la naissance, les petits sont rosés. Nourris par les deux parents, ils quittent le nid à 5 semaines. Le plumage est d’un noir brunâtre. Même s’ils peuvent se reproduire dès l’âge de deux ans, certains jeunes sont toujours en compagnie des parents à l’âge de 4 ans. 

Une grande capacité d’adaptation

Leur grande capacité d’adaptation permet aux corneilles d’habiter à peu près partout : forêts, terres agricoles, villes, villages, champs, dépotoirs. Une zone agricole bordée de boisés et de champs en culture constitue l’endroit idéal.

Une pillarde utile

Détestée des agriculteurs, la corneille peut ravager un champ de maïs et d’autres cultures céréalières. Toutefois, son appétit pour les insectes nuisibles et les déchets abandonnés la rend plus utile que néfaste. Très rusée et méfiante, elle ne se laisse pas piéger facilement et sait tirer profit de ses rapports avec l’homme.

Un menu varié

La corneille se nourrit d’à peu près tout : insectes, reptiles, œufs, oisillons, rongeurs, fruits, graines, charognes et déchets alimentaires. Elle peut transporter dans sa bouche de grandes quantités de nourriture afin de nourrir ses petits et de se constituer des réserves dans des caches.

En bandes vers le sud

Les corneilles sont les seuls corvidés à effectuer une migration. À la mi-octobre, elles partent en bandes vers le sud du Canada, le sud des États-Unis et le nord du Mexique. Celles qui trouvent suffisamment de nourriture peuvent rester à la même place toute l’année. Les migratrices reviennent au nord entre la fin février et la fin mars.

Des oiseaux espiègles

La corneille est un des oiseaux les plus intelligents du monde. Elle sait se servir d’objets en guise d’outils ou chasser un intrus en lui larguant des pierres en vol. Elle est capable d’imiter le cri d’autres espèces et même, dit-on, de reproduire certains mots. 

Le dortoir

Les corneilles dorment en groupe dans de grands arbres isolés. Ces dortoirs communautaires réunissent parfois plusieurs centaines de milliers d’individus. Ce comportement s’observe surtout en période de migration et en hiver.

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Le Corbeau choucas

Posté par othoharmonie le 24 juillet 2013


Le Corbeau choucas dans CORBEAU choucasLe Choucas des tours (Coloeus monedula synonyme Corvus monedula), aussi appelé Corbeau choucas ou Corneille des clochers est une espèce d’oiseau eurasiatique de la famille des corvidés

De taille relativement petite (34–39 cm), son plumage est noir avec la nuque et les côtés de la tête gris. Ses yeux ont la particularité d’avoir un iris blanc, particulièrement visible. Mâle et femelle sont rigoureusement identiques (pas de dimorphisme sexuel) et sont fidèles à vie.

Relativement peu farouche, le choucas fréquente tous les lieux où il peut trouver des cavités, même au voisinage de l’homme : ruines, carrières abandonnées, arbres creux dans les parcs. Les deux parents participent à la construction du nid assez sommaire et fait de branchettes, herbes, laine, crins, plumes, etc.

D’avril à juin, la femelle pond de 3 à 7 œufs couvés de 16 à 18 jours. Les deux parents assument l’élevage des jeunes qui s’envolent à 1 mois. Le Choucas peut atteindre une longévité d’environ 15 ans.

Comme la majorité des corvidés, le choucas est omnivore : graines, fruits, légumes, insectes, vers, escargots, grenouilles et même miettes des promeneurs sont recueillis au sol mais il pille aussi volontiers les nids.

C’est une espèce grégaire que l’on peut rencontrer en bande avec les corbeaux freux et les étourneaux. Le soir, les choucas peuvent se rassembler par centaines pour passer la nuit dans les arbres-dortoirs.

Il était appelé vulgairement Chochotte. À l’origine affectueux comme en témoigne « Allons-y Chochotte » d’Erik Satie, le qualificatif est devenu plus hostile de nos jours.

Choucas est utilisé à tort pour nommer le Chocard à bec jaune, un autre corvidé de taille et de poids approximativement équivalents, vivant essentiellement en zone montagnarde. Ils se distinguent en particulier par la couleur du bec, noire chez le choucas et jaune chez le chocard, et celle des pattes, noire chez le choucas et rouge chez le chocard. Le choucas, honnête voletailleur, en général ne dépasse pas l’altitude de 1 000 mètres, mais il en a été observé jusqu’à 2 000 mètres, alors que le chocard est un planeur des cimes hors pair.

Ses mœurs ont été remarquablement étudiées et décrites par Konrad Lorenz, un des pères de l’éthologie. Récemment, il a été montré que ces oiseaux sont sensibles à la direction du regard d’un humain, comportement qui semblait jusqu’alors limité aux grands singes. Lorenz a également montré – dans le cadre de ses travaux sur l’empreinte – qu’un Choucas élevé par un humain rejoindra s’il le peut une troupe de choucas dès qu’il sera en état de voler ; néanmoins, à sa maturité sexuelle, il adoptera un comportement de cour à l’égard d’être humains, et non de ses congénères.

En France, considérés comme « nuisibles » (en raison des plaintes des agriculteurs car ces oiseaux dévastent certains semis) mais aussi paradoxalement comme espèce protégée, les choucas des tours peuvent être abattus par les lieutenants de louveterie : après étude scientifique et avis du Conseil national de protection de la nature, il est aussi possible de demander la destruction de ces oiseaux, départements par départements. Par exemple, la destruction de 1000 oiseaux par an au maximum a été autorisée dans le département du Finistère.

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Corneille mantelée

Posté par othoharmonie le 24 juillet 2013

 

Corneille mantelée  dans CORBEAU corLa Corneille mantelée  est une espèce d’oiseau d’Eurasie appartenant à la famille des corvidés. Largement diffusé, on la rencontre dans le Nord, l’Est et le Sud de l’Europe, ainsi que dans certaines parties du Moyen-Orient. C’est un oiseau gris cendré à tête, la gorge, les ailes, la queue et les plumes des pattes noires, ainsi que le bec, les yeux et les pieds. Comme d’autres corvidés c’est un oiseau omnivore et opportuniste.

Elle ressemble fortement à la Corneille noire  par sa morphologie et son comportement, et ces deux espèces ont été longtemps considérés comme deux populations locales d’une même espèce. Le fait que des cas d’hybridation soient connus là où les deux espèces se rencontrent corrobore cette opinion. Toutefois, depuis 2002, la Corneille mantelée a été élevé au rang d’espèce à part entière après une observation plus attentive. Les cas d’hybridation restent en effet rares et les hybrides manquent souvent de vigueur. Quatre sous-espèces de la Corneille mantelée sont reconnues, dont l’une d’entre elle, la Corneille mésopotamienne, est peut-être suffisamment distincte pour justifier son statut d’espèce à part entière.

À l’exception des plumes de la tête, la gorge, les ailes, la queue et de la cuisse, qui sont pour la plupart noires et brillantes, le plumage est gris cendré, les rachis sombres lui donnant un aspect strié. Le bec et les pattes sont noirs et l’iris est brun foncé. Il n’y a qu’une seule mue, à l’automne, comme dans d’autres espèces de corvidés. Le mâle est plus grand que la femelle, mais mis à part ça les deux sexes sont très semblables. Le vole est lent et lourd, et généralement linéaire. La taille de l’animal varie entre 48 et 52 cm de long. À l’éclosion, les jeunes sont beaucoup plus noirs que les parents. Les juvéniles ont un plumage plus terne avec des yeux bleuâtres ou grisâtres et une bouche rouge. Les oiseaux adultes ont une envergure moyenne de 98 cm et un poids moyen de 510 g.

La Corneille mantelée, avec ses couleurs contrastées, ne peut pas être confondue avec la Corneille noire, mais son cri d’appel  est presque identique à celui de cette espèce.

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La Corneille mantelée et l’Homme

Posté par othoharmonie le 24 juillet 2013

La liste rouge de l’UICN ne distingue pas la Corneille mantelée de la Corneille noire, mais les deux espèces ont à elle deux une aire de répartition très étendue, estimée à 10 millions de kilomètres carrés, et une grande population, comprenant environ 21 à 51 millions d’individus rien qu’en Europe. Elles ne semblent pas être concernées par les seuils de déclin de la population de la liste rouge de l’UICN (c’est-à-dire une baisse de plus de 30% en dix ans ou trois générations), et sont donc évaluées comme étant de préoccupation mineure.

La Corneille mantelée et l'Homme dans CORBEAU corneillLa Corneille mantelée dans la culture

Dans le folklore celtique, l’oiseau apparaît sur l’épaule de Cú Chulainn mourrant, et pourrait également être une manifestation de Morrígan, la femme de Tethra, ou la Cailleach . Cette idée a perduré, et la Corneille mantelée est associée aux fées dans les Highlands écossais et en Irlande. Au xviiie siècle, les bergers écossais leur faisaient des offrandes pour qu’elles n’attaquent pas les moutons. Dans le folklore des îles Féroé, une tradition raconte que si une jeune fille sort sur ​​le matin de la Chandeleur, et jette une pierre, puis un os, puis une touffe de gazon à une Corneille mantelée – si celle-ci survole la mer, son mari sera un étranger, si elle a atterri sur une ferme ou une maison, qu’elle épouserait un homme de cet endroit, mais si elle ne bouge pas, elle restera célibataire.

La Corneille mantelée est représenté sur la crête du North Hertfordshire District Council. Elle est aussi l’un des 37 oiseaux norvégiens représentés dans la salle des oiseaux du Palais Royal à Oslo. Jethro Tull mentionne la Corneille mantelée dans la chanson « Jack Frost and the Hooded Crow » en bonus track sur la version remastérisée du Broadsword and the Beast et sur leur The Christmas Album.

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Bibliographie CORBEAU

Posté par othoharmonie le 24 juillet 2013

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