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Elevage de cochons d’Inde en Equateur.

Posté par othoharmonie le 21 juillet 2013


L’objet de cette étude est de voir pourquoi l’introduction d’une nouvelle technique techniquement rationnelle et intéressante économiquement n’est pas toujours adoptée. Le cas étudié est tiré d’une enquête  d’Archetty publiée à  l’ORSTOM : une perspective anthropologique culturelle dans les Hautes Terres d’Equateur.

Elevage de cochons d’Inde en Equateur. dans HAMSTER - COBAYE phodopus_sungorus2Le but a été de rationaliser l’élevage des cochons d’Inde pour augmenter le revenu des paysans parce que :

·  le cochon d’Inde est un aliment habituel des paysans ;

·  le cochon d’Inde correspond à un marché potentiel urbain. L’étude de marché n’a pas été effectué en zone urbaine. L’idée d’un marché possible a semblé une évidence parce que cela permet d’augmenter le nombre de protides.

La première chose qui a été faite a été d’étudier comment pratiquaient les paysans équatoriens pour élever les cochons d’Inde. Des Zootechniciens sont venus observer les habitudes :

·  les cochons d’Inde sont traditionnellement élevés dans la cuisine du paysan ; la reproduction est mal contrôlée et le taux de mortalité élevé ;

·  l’alimentation des cochons d’Inde est aléatoire ; ils mangent les restes de la journée et les gains de productivité sont faibles ;

·  le contrôle des maladies n’est pas systématique ce qui entraîne une forte mortalité ; ·  les effets combinés des trois points précédents font que la productivité des cochons d’Inde est très faible.

Les Zootechniciens ont fait des propositions technologiques. Ces propositions sont rationnelles :

·  l’élevage devra se faire en dehors de la cuisine et de l’espace de vie des paysans ;

·  les cochons d’Inde seront élevés dans des cages en séparant les mâles des femelles ;

·  introduction de nouvelles races pour régénérer les cochons d’Inde ;

·  changer le processus d’alimentation à partir de l’alphala (graminée des hauts plateaux) ;

·  les nouvelles cages devront permettre d’identifier les maladies.

Ces propositions reposent sur deux postulats :

·  ces solutions sont rationnelles techniquement ;

·  puisque c’est techniquement rationnel, les gens vont l’adopter.

Comme la proposition technique n’est pas adoptée, la première excuse avancée est un déficit d’éducation. Mais par cette excuse on pose en fait le principe que la rationalité technique est absolue. Or il n’y a jamais une seule bonne solution technique. La formation n’est pas la solution, mais une des solutions. Il faut relativiser la solution technique.

La principale raison de l’échec c’est que l’on a confondu un nutriment (substance alimentaire pouvant être entièrement et directement assimilé, en fait quelque chose de neutre) avec un aliment (ce qui nourrit, entretien, quelque chose possédant une force symbolique). Le cochon d’Inde qui est un aliment pour les paysans équatoriens a été transformé en un nutriment, en un élément neutre et impersonnel. Or derrière le cochon d’Inde, il y a un animal.

Lors d’une étude effectuée par un ethnologue, celui-ci a constaté :

·  que le cochon d’Inde n’est pas mangé tous les jours ; c’est un aliment  festif qui est consommé lors des grandes occasions du cycle de vie ;

·  que sa consommation a lieu aussi lors des fêtes sociales (récoltes, etc.) et religieuses ;

·  qu’il est utilisé comme médicament, notamment par la femme en période de grossesse et dans la période infantile du nourrisson.

Elevage de cochons d’Inde

La technique et l’économie ont un sens, mais ils ne doivent pas être au centre de la prise de décision. D’autres dimensions doivent être pris en compte si l’on veut éviter d’être pris par la dimension symbolique de l’objet (aliment festif) et que cet objet est un enjeu entre divers acteurs du système social.

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Le cochon d’Inde : cobaye de compagnie

Posté par othoharmonie le 21 juillet 2013

 

Le cochon d’Inde : cobaye de compagnie dans HAMSTER - COBAYE goldhamster_21Le cochon d’Inde est en fait originaire… d’Amérique du Sud où il est élevé pour sa viande. Ce n’est que depuis une vingtaine d’années qu’il est considéré, du moins dans les pays occidentaux, comme un animal de compagnie. Auparavant, il était exclusivement un sujet d’expérimentation. D’ailleurs, son autre nom, cobaye, est depuis bien longtemps associé à des expériences scientifiques en laboratoire.

Même s’il paraît impressionnant – de 20 cm à 30 cm de long pour un poids allant jusqu’à 2 kg – ce rongeur n’en possède pas moins un caractère très calme. Il est aussi particulièrement craintif. Quant à son espérance de vie, elle est d’environ 8 ans. A poils lisses, à poils longs ou à poils durs, les plus jeunes peuvent être adoptés après le sevrage, vers l’âge d’un mois et demi.

Comment savoir s’il est en bonne santé ?

Un cobaye en bonne santé possède un corps rond, une fourrure brillante et fournie. Une fois par semaine, inspection générale ! Une palpation régulière vous permettra en effet de découvrir au plus tôt d’éventuels troubles (grosseur, croûtes…).

Bien entendu, veillez à ce que ses oreilles restent propres. Nettoyez-les à l’aide d’un coton humide. Ses yeux sont naturellement secs. S’ils sécrètent un liquide purulent, c’est peut être le signe d’une infection. Demandez alors l’avis d’un vétérinaire. Enfin, nettoyez et séchez avec soin la région péri-anale.

Les pattes du cochon d’Inde sont fragiles. Des ulcérations peuvent être provoquées par une mauvaise litière, une carence en vitamine C voire une obésité. Surveillez aussi ses griffes. Elles sont longues ? Une coupe régulière est alors nécessaire. Enfin, pour sa santé dentaire, comme pour sa santé en général, n’hésitez pas à interroger votre vétérinaire.

goldhamster_kaefig-300x225 dans HAMSTER - COBAYEQuelle alimentation ?

Le cochon d’Inde est un herbivore. Son alimentation doit être composée en majorité de foin. Il a également besoin d’un apport en vitamine C qu’il ne peut synthétiser. D’ailleurs, sa carence chronique est responsable d’une maladie comparable au scorbut chez l’homme. Vous pouvez donc le nourrir avec des granulés enrichis et, de temps en temps, compléter par des légumes et des fruits frais. Par ailleurs, ce rongeur est très gourmand. Veillez donc attentivement aux doses quotidiennes.

Et pour sa cage ? Elle devra être équipée d’un fond en plastique. Placez-la dans un endroit lumineux n’excédant pas 21°C. Et bien-sûr, changez sa litière régulièrement.

Source : Clinique vétérinaire Wagranville, Paris, consultée le 3 novembre 2011

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Cobaye et/ou Cochon d’inde

Posté par othoharmonie le 21 juillet 2013


Le cochon d’Inde ou cobaye commun  est un rongeur de taille moyenne, appartenant à la famille Caviidae et originaire de la cordillère des Andes. C’est l’espèce domestiquée issue du cobaye sauvage appelé Cavia aperea. D’abord élevé pour sa chair dans les pays andins, puis comme animal de laboratoire, le cobaye est aussi souvent adopté comme animal de compagnie par ceux qui apprécient son caractère placide et sa facilité d’élevage.

Cobaye et/ou Cochon d’inde dans HAMSTER - COBAYE capibara_2_editMot qui viendrait du tupi-guarani « cabiai » . Ce nom amérindien désigne aussi une autre espèce de rongeur de la même zone géographique, le Grand cabiai ou Capybara .

 

Malgré leur nom, donné par Christophe Colomb qui s’était trompé de continent, les cochons d’Inde ne sont pas des porcs et ne viennent pas d’Inde. Son nom de cochon d’Inde vient de son cri semblable à celui du porc et du fait qu’il vienne d’Amérique du Sud appelée autrefois les Indes. À noter que son nom dans beaucoup de langues européennes signifie « lapin de mer » du fait que les premiers importateurs de l’espèce les faisaient venir par bateau.

Synonymes : Cavia cobayaCavia anolaimaeCavia cutleriCavia leucopygaCavia longipilis et Cavia aperea porcellus.

Les cobayes sont de taille relativement grande pour des rongeurs, puisqu’ils pèsent entre 0,5 et 1,7 kilogramme et mesurent de 12 à 50 centimètres de long. Ils vivent trois à quatre ans en moyenne, huit au maximum voir rarement 10 ans pour certain d’entre eux.

Le corps de l’animal adulte est massif. Les pattes sont relativement courtes. Les membres antérieurs ont quatre doigts et les postérieurs trois, ils se terminent par des griffes acérées. Il n’y a pas de queue apparente. La tête est située dans le prolongement du corps, sans cou visible. Elle est terminée par un museau arrondi avec des narines écartées formant des fentes presque horizontales. Les vibrisses, ou moustaches, sont de taille moyenne, implantées dans toutes les directions et servent au cochon d’Inde à s’orienter dans l’obscurité.

Les yeux, situés latéralement, couvrent un champ de 340° afin de pouvoir voir arriver les prédateurs. Ils peuvent être très ronds ou en amandes, légèrement saillants, noirs si le sujet n’est pas albinos et sans paupières visibles. Leur acuité visuelle est assez mauvaise. Leur vision scotopique n’est qu’en noir et blanc et leur permet principalement de distinguer les variations de luminosité.

Les oreilles sont assez courtes, larges, fines, presque translucides chez les animaux clairs, couvertes d’un poil très court et rare. Elles sont situées vers l’arrière de la tête, de forme ondulante, « en feuille de chou » et parfois repliées vers l’avant avec une zone d’alopécie derrière chaque oreille. L’audition des cochons d’Inde est bien meilleure que celle de l’homme.

capromys_pilorides dans HAMSTER - COBAYELa bouche est petite, arrondie et située très bas sous le museau. Comme tous les rongeurs ils ont des grandes incisives qui poussent continûment. Elles s’usent naturellement par frottement mutuel, sauf si l’animal est atteint d’une malocclusion dentaire.

L’odorat est le sens le plus développé du cobaye. L’organe de Jacobson (ou organe voméro-nasal) permet au cochon d’Inde de reconnaître sa nourriture, son territoire et surtout ses congénères grâce à l’odeur de leur urine et celle des sécrétions corporelles. On peut ainsi faciliter la cohabitation de deux cochons d’Inde ne se connaissant pas en les plaçant dans une cage propre après les avoir tous deux bien lavés avec un shampoing identique.

Leur température corporelle se situe entre 37 et 38 °C, leur fréquence respiratoire est de 100 et leur rythme cardiaque de 250 battements par minute.

Le dimorphisme sexuel est peu apparent.

Le pelage, court, dru et brun à l’origine (agouti), a donné par sélection au sein des élevages de très nombreuses variantes de coloris, de texture et de longueur. Le cobaye mue deux fois par an (en automne, il remplace ses fins poils d’été apparus au printemps par des poils plus épais pour faire face aux rigueurs de l’hiver). Ces périodes peuvent varier si le cobaye est élevé en intérieur à température constante (ce qui contribue à « dérégler » ces mécanismes naturels).

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Variations de Cobayes

Posté par othoharmonie le 21 juillet 2013

Variations de Cobayes dans HAMSTER - COBAYE rene_the_long-haired_satin_peruvian_guinea_pig-300x225Le cobaye a un génome de 64 chromosomes et des phénotypes très variables. Les cobayes domestiqués appartiennent à de nombreuses races qui ont été développées depuis leur arrivée en Europe et en Amérique du Nord. Ces races varient considérablement par leurs robes et leurs couleurs. On trouve désormais de plus en plus d’éleveurs spécialisés qui proposent différentes races, couleurs et marquages comme :

Cobayes à poils lisses

  • L’UPL (unicolore poil lisse), le cobaye classique
  • Le Couronné (avec une rosette sur la tête) Il existe le couronné anglais avec la rosette de la même couleur que le corps et le couronné américain avec une rosette de couleur différente.

 

Cobayes à poils longs

  • Le Shelty, qui a les poils qui partent vers l’arrière,
  • Le Coronet (Shelty couronné),
  • Le Péruvien au poil long et lisse dirigé vers l’avant (deux rosettes sur les fesses),
  • L’Alpaca est un Péruvien aux poils frisés. Comme le Péruvien, il a les poils qui partent vers l’avant, le pony bouclé, et il possède deux rosettes au bas du dos.
  • Le Texel au poil long et ondulé qui doit son nom à l’île de Texel aux Pays-Bas où il a dû apparaître,
  • Le Mérino (Texel couronné) qui doit son nom au mouton Mérinos,
  • Le Mohair : c’est un Alpaca avec des rosettes en trop.
  • Le Cuy : cochon d’Inde géant. Entre 1 400 g et 1 800 g (gros cochon d’Inde Shelty ).

 

Cobayes à poils durs (ou dressés)

  • L’Abyssinien, cochon d’Inde à huit rosettes (touffes de poil dur sur le corps),
  • Le Rex a des poils courts, dressés et durs au toucher. Les poils souples sont un défaut et la longueur de ceux-ci ne doit pas excéder 18 mm.
  • L’US Teddy’, a des poils courts, dressés et durs, il est originaire des États-Unis (d’où US) contrairement à son cousin rex qui provient d’Angleterre. Il ne s’agit pas du même gène.
  • CH Teddy ou Teddy Suisse : les poils sont mi-longs, frisés et dressés, sur une longueur de 6 cm environ.
  • Le Lunkarya, race suédoise, a le poil long, rêche et frisé comme la laine du mouton.
  • Sheba Mini Yak, race australienne, le poil est mi-long et ne touche pas le sol. Les favoris (poils des joues) sont dirigés vers l’avant. Comparable à un Abyssinien à poil long.
  • Somali : croisement entre Rex et Abyssinien. Il possède le nombre de rosettes de l’Abyssinien, mais avec la texture de poil du Rex.
  • Ridgeback : cobayes à échine inversée comme le chien Rhodesian Ridgeback qui leur a donné leur nom.

 

 dans HAMSTER - COBAYEAutres types de cobayes

  • « Satin » : poil très lisse et brillant, caractéristique qu’on peut retrouver chez la plupart des races (Shelty, Coronet, Couronné, Péruvien, Abyssinien…). Comme la finesse des poils induit aussi une plus grande fragilité des os , les satins sont plus chétifs que les autres races et les femelles allaitantes ont de grands risques de mourir d’hypocalcémie.
  • Skinny : cobaye nu issu d’une mutation spontanée. Il conserve toujours quelques poils sur les pattes et le museau. Il est plus fragile qu’un cochon d’inde poilu.
  • Baldwin : comparable au Skinny mais issu d’une manipulation génétique pour une utilisation en laboratoire. Les bébés naissent avec des poils mais commencent à les perdre à partir du cinquième jour pour devenir entièrement nus à deux mois.
  • Le Cuy est une variété que l’on trouve beaucoup en Belgique ou en Hollande et qui commence à arriver en France dans les concours, descendant du cochon d’inde élevé pour être mangé. Il est beaucoup plus grand et gros que le cochon d’inde dit « classique ». Il peut mesurer jusqu’à 50 cm et peser jusqu’à 4 kg. Cette race est un peu plus peureuse et met un peu plus de temps à être apprivoisée. Son espérance de vie est moins longue : le cuy peut vivre jusqu’à cinq ans mais s’il reçoit tous les soins nécessaires et n’a pas trop de stress, il peut vivre plus longtemps.
  • On donne le nom d’angora à tous les cochons d’inde de type péruvien issus de croisement et dont on ne peut distinguer la race.

Toutes ces variétés existent en de multiples couleurs de pelage. Les yeux peuvent être noirs, rouges, rubis ou avec des reflets rouges selon la couleur de la robe.

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