Posté par othoharmonie le 19 juillet 2013
Origines
C’est au début du XIXe siècle que les naturalistes ont établi l’appartenance directe du dègue du Chili à la famille des Octodontidés. Ainsi, les membres de cette famille de rongeurs portent un signe tout à fait caractéristique : le dessin en forme de huit sur la table d’occlusion de leurs molaires. Ce signe leur a valu la dénomination d’Octodontidés, construite sur le grec oktô , « huit », et odontos , « dent », laquelle a donné son nom au genre octodon.
Maître idéal
L’octodon est un très bon compagnon pour les enfants.
Seul ou en couple ?
Il est préférable d’élever au moins deux octodons dans une cage, car un seul s’ennuie et peut dépérir. Les dègues peuvent être associés par couple, ou par paire de femelles, ou par trio (un mâle pour deux femelles).
Comportement
Beaucoup plus petit que le chinchilla, il est très curieux et très affectueux. Il adore jouer dans sa cage et se livre à de folles poursuites avec ses congénères. L’octodon est par nature propre, sans odeur, docile et facile à apprivoiser – à part certains éléments agressifs. Il se laisse manipuler assez facilement et les morsures sont rares si on sait ne pas l’effrayer. L’octodon est un animal diurne (il vit le jour), mais dont le pic d’activité se situe au crépuscule. Il n’hiberne pas et montre la même vivacité d’un bout à l’autre de l’année. Dans la nature, il pousse de petits cris qui ressemblent à un gazouillement d’oiseau. Le cri strident est réservé à l’alerte en cas de danger, lorsqu’il vit en groupe.
Alimentation
La nourriture de l’octodon est proche de celle du chinchilla.
Reproduction
Maturité sexuelle: entre 3 et 5 mois
Période de reproduction: toute l’année
Nombre de petits par portée: 1 à 10
Durée de gestation 90 jours
Durée de lactation: 4 à 6 semaines
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Posté par othoharmonie le 19 juillet 2013
Le dègue du Chili (Octodon degus), est un petit mammifère rongeur de la famille des Octodontidés. On le rencontre, à l’état sauvage, dans une zone qui s’étend de la partie centrale du Chili au sud du Pérou. Il peut vivre jusqu’à environ 1 200 mètres d’altitude, dans une région semi-aride.
Il est aussi appelé communément degu, dégus ou octodon par assimilation avec le genre Octodon auquel il appartient et qui doit son nom à des molaires et prémolaires ayant la forme d’un huit, octoen latin.
- Description externe: Les parties supérieures du corps vont du gris au brun, souvent avec une pointe d’orangé, la partie inférieure du corps est crème tirant sur le jaune. Le bout de la queue est noir. Les quatre pattes se terminent par des pieds munis de 5 doigts dont les quatre premiers sont bien développés tandis que le 5e est beaucoup plus petit. De longs poils dépassent au-delà des griffes sur les pattes de derrière.
- Poids adulte: 170 à 300 g
- Longueur du corps : 12,5 à 19,5 cm
- Longueur de la queue : 10,5 à 16,5 cm
- Dimorphisme sexuel : Le dimorphisme sexuel est peu apparent. La distance entre l’anus et la papille génitale est plus petite chez la femelle que chez le mâle. Les femelles ont 8 mamelles.
À l’état sauvage les octodons sont de couleur agouti avec des zones couleur crème sur le ventre, les pattes, le cou et le tour des yeux. En élevage, des mutations génétiques ou des croisements intentionnels ont aussi fait apparaître des robes de couleur blanche, noire, gris-ardoise, ou encore fauve2.
Le nombre de bébés varie entre 1 à 12 avec une moyenne de 4 à 8 petits. Les petits resteront en petit groupe, collés avec leurs frères et sœurs pour se réchauffer, jusqu’à ce qu’ils soient prêts à s’aventurer. Un de leurs parents les couvrira. Ils sont enfin prêts à découvrir leur monde vers l’âge de deux ou trois mois. Ils auront cependant, s’ils sont en liberté, toujours besoin d’au moins leur mère, pour apprendre tout ce qu’ils ont besoin de savoir pour survivre. Ils auront une démarche maladroite, et aimeront se cacher dans des trous, ou derrière des branches.
- température corporelle : 37,9 °C
- Nombre de chromosomes : 58
- température en phase de reproduction : 30 °C
Dans la nature
Le Degus est le rongeur le plus courant dans le centre du Chili. On le trouve sur le versant occidental des Andes où il vit jusqu’à l’altitude de 1.200 mètres, dans les steppes et plateaux à proximité de taillis, rochers ou murs. Il y vit en clans formés d’un mâle et de trois femelles environ. Ces clans sont regroupés en colonies peuplées d’une centaine d’individus. Ils affectionnent les terrains protégés par des arbrisseaux touffus, tels les aubépines, et creusent dans un sol sablonneux et rocailleux un système complexe de terriers. Devant les entrées des terriers sont formés de petits monticules qui définissent le statut hiérarchique des mâles de la colonie. La destruction de l’un de ces monticules provoque la perte du statut social de l’animal. Ils ne sont pas vraiment appréciés des habitants, qui les considèrent comme une nuisance, puisqu’ils se nourrissent de leurs cultures…
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Posté par othoharmonie le 19 juillet 2013
L’octodon est facilement apprivoisable, tant que l’on fait preuve de patience et de douceur. Le dégus mâle adulte est un animal peu sociable avec ses congénères mâles, les bagarres étant fréquentes pour des raisons de dominance (il en va de même pour les femelles, mais c’est souvent moins marqué); de manière générale, seuls les groupes de frères, ou de jeunes issus de portées différentes mis en cohabitation très tôt ont une chance de perdurer. Les octodons aiment grimper. Ils ont donc besoin d’une grande cage en hauteur avec plusieurs étages. De même, ils adorent se cacher et explorer, aussi leur faut-il des cachettes, abris… C’est un animal diurne. En captivité, son cycle peut s’inverser et le dégu devient donc nocturne. Leur peau produisant une quantité de sébum excessive, ils ont besoin d’un bain de sable, comme les chinchillas, qui sont d’ailleurs leurs cousins. Les octodons communiquent par les gestes et par les odeurs, c’est comme ça qu’ils peuvent se reconnaître ou prévenir d’un danger.
- Maturité sexuelle : à partir de 45 jours
- Gestation : 87-93 jours
- Nombre de portées par an : 2 à 3
- Moyenne des portées : de 4 a 6 en moyenne (1 à 10)
- Âge au sevrage : 8 semaines (espèce nidifuge)
- Espérance de vie : 2 à 15 ans dans la nature, et 6 à plus de 10 ans en captivité.
L’octodon est un rongeur strictement herbivore et naturellement diabétique qui, dans son milieu naturel, se nourrit d’écorces, de feuilles et de graines.
L’octodon est comme le lapin : caecotrophe, c’est-à-dire qu’il mange certains de ses propres excréments (crottes vertes entourées de mucus) dès leur sortie de l’anus, car ils sont sources de nombreuses vitamines.
En captivité, l’alimentation est distribuée avec parcimonie et seule l’eau et le foin de prairie sont laissés à volonté afin de prévenir les problèmes l’obésité et urinaires. Les autres aliments solides seront constitués d’un mélange de graines pour octodon et de compléments frais, en très petite quantité, pour varier les apports. Ceux-ci sont principalement la verdure riche en fibres et pauvre au sucre, herbes et branchages, mais aussi de petits bouts de fruits secs ou frais adaptés à leur organisme fragile.
Les octodons sont plus sensibles aux affections suivantes :
- Affections digestives :
- Malocclusion dentaire, en particulier des molaires, entraînant progressivement une impossibilité de s’alimenter à cause d’une pousse excessive des dents.
- Déficience en vitamines : se traduit par un blanchissement des incisives.
- Entéropathies d’origine nutritionnelle ou bactérienne (salmonellose) : peuvent survenir à la suite d’un changement de régime alimentaire trop brutal, d’une alimentation inadaptée, de l’absorption de nourriture ou d’eau souillées, d’aliments avariés ou lors d’une intoxication par des plantes. Des fèces très molles en sont le symptôme principal.
- Diabète : incurable. Symptôme le plus fréquent : nette augmentation de la consommation d’eau, des cataractes sont également observées.
- Obésité : provoque des troubles respiratoires, cardiaques ou articulaires, des déplacements difficiles.
- Météorisme : Présence de gaz dans les intestins qui tuent l’animal par compression en effet ce dernier ne peut les évacuer naturellement.
- Affections respiratoires :
- Pneumonie bactérienne : Si vous achetez une volière, ce qui est l’idéal à part bien sûr la nature, prenez garde de ne pas la placer là où il y a beaucoup de courants d’air, car votre dégu pourrait attraper une pneumonie qui cause la plupart du temps le décès de l’animal, parfois très rapide.
- Affections de la reproduction :
- Infection puerpérales
- Mortinatalité de nature septicémique
- Autres affections :
- Chute de poils : les octodons muent deux fois par an, au printemps et à l’automne. Une chute de poils est anormale si elle est prolongée et survient en dehors de ces périodes ; plusieurs facteurs peuvent en être la cause : air ambiant trop chaud et trop sec (exemple : cage placée près d’un radiateur), hygiène insatisfaisante, santé défaillante (refroidissement, maladie infectieuse). D’autres dépilations plus localisées, notamment à la base du museau, peuvent être dues à des frottements répétés de l’animal, contre les barreaux ou d’autres éléments de la cage qu’il tente de ronger.
- Cataracte qui peut toucher un ou deux yeux. Elle se manifeste par une tache blanche sur le cristallin devenu opaque.
- Queue scalpée : Une partie de la queue de l’animal peut se déchirer si elle est saisie ou tirée, ce phénomène, le fur-slip, est un moyen de défense idéal pour fuir, on peut le comparer à celui des lézards, mais contrairement à ces derniers, la queue de l’octodon ne repousse jamais, mais elle cicatrise très bien (utiliser un désinfectant type Bétadine). La perte de la queue entraîne une baisse de l’équilibre, et l’octodon perd en agilité quand il est sur les arbres.
Lors de la prise de médicament, il faut donner le produit goutte à goutte dans la bouche de l’animal, et non d’un trait car cela entraîne la mort de l’animal.
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Posté par othoharmonie le 19 juillet 2013
Ce sont des animaux sociaux qui vivent de préférence en petits groupes de 5 à 10 individus composés de truies (femelles), d’un verrat (mâle) et de jeunes qui pour couper avec la nomenclature porcine précédente s’appellent les chiots.
Les cochons d’Inde se déplacent rapidement en ligne droite, le ventre collé à terre. Ils sont capables de sauter assez bien mais, contrairement à de nombreux rongeurs, ils ne sont pas dotés d’une queue leur permettant de se maintenir debout ou de grimper.
Les individus communiquent entre eux par différents cris et couinements, allant du cri d’alarme strident aux petits cris de reconnaissance et aux roucoulements amoureux.
Ce sont des animaux d’un tempérament placide, faciles à apprivoiser bien que vite apeurés, mais qui sont capables de bagarres féroces entre mâles adultes, et plus rarement et à un degré moindre entre femelles. Il convient donc de leur assurer un espace assez vaste pour ménager des territoires à chacun avec des cachettes pour se réfugier en cas de panique. Ils mordent rarement leur propriétaire mais il faut toutefois se méfier lorsqu’on les brosse par exemple ou lorsqu’on les entend claquer des dents (signe avant-coureur d’une attaque).
Le cobaye est néophobe : il craint l’inconnu. Si on ne prend pas le temps de l’y accoutumer, la simple installation d’un biberon renversé pour remplacer son récipient habituel peut inhiber sa consommation d’eau au point de le faire dépérir.
On ne trouve normalement pas cette espèce domestiquée dans la nature mais le mode d’élevage en semi captivité pratiqué dans les Andes a certainement donné lieu à du marronage.
Le cochon d’Inde a une activité continue diurne et nocturne avec en alternance des courtes phases d’activité et de repos d’importance égale, réparties sur l’ensemble du nycthémère. On peut aussi observer quelques pics d’activité crépusculaire.
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