Plume d’autruche
Posté par othoharmonie le 23 juin 2013
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La plume d’autruche, c’est l’élégance faite plume. La courbe délicate de son rachis, la souplesse inégalable des barbules qui flottent délicatement à chaque mouvement…
C’est une plume vivante et qui apporte immédiatement une indéniable touche de classe à vos compositions, unique ou en bouquet, elle sait se faire apprécier.
Les plumes sont recherchées par les plumassiers pour les costumes et les accessoires. Celles du mâle sont blanches ou noires, celles des femelles sont grises. Elles sont également utilisées pour fabriquer des plumeaux antistatiques.
En Egypte ancienne, la plume d’autruche était un symbole de justice, d’équité et de vérité. C’est l’emblème de la vérité. Elle s’élevait sur la tête de la déesse de justice et de vérité, Maât, dont elle est l’emblème. C’est la déesse qui présidait à la pesée des âmes (psychostasie). La plume d’autruche servait de juste poids dans la balance du jugement. Elle signifie l’ordre universel fondé sur la justice (comme Maât). Les chasse-mouches des pharaons et des hauts dignitaires étaient confectionnés en plumes d’autruche qui symbolisaient le devoir essentiel de leurs fonctions : observer la justice. 2 plumes d’autruche font aussi partie de la coiffure sacrée d’Osiris, l’atew.
Le mâle a un plumage noir, mais les extrémités des ailes et de la queue portent des plumes blanches. Il y a aussi un peu de blanc à la frontière entre la partie nue et la partie emplumée du cou.
La femelle possède un plumage gris-brun et le dessous clair, de beige à blanc.
Toutes les plumes utilisées ne sont pas obtenues après abattage des oiseaux. La pratique de récupération des plumules ou duvet pour les palmipèdes, récupérations des plumes d’autruches, etc., sur les animaux vivants est marginale. Dans les abattoirs, les plumes peuvent être arrachées à sec mais il est plus facile et rapide d’échauder les oiseaux à environ 70 °C pendant 1 à 3 minutes. Les plumes sont arrachées manuellement, quelquefois avec l’aide d’une machine appelée « plumeuse ». Les plumes sont ensuite séchées dans des tambours pour qu’elles prennent du volume. Elles sont ensuite triées, industriellement par des machines à flux d’air. Le plumage à sec, n’impliquant pas de processus industriel est plus rentable pour les éleveurs.
Pour les palmipèdes en France, 70 à 55 % des plumes sont utilisables.
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