Signes particuliers des Autruches

Posté par othoharmonie le 15 juin 2013

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PAUPIÈRE NICTITANTE

Pour mieux protéger son œil du sable, l’autruche possède une paupière nictitante se fermant horizontalement, de l’intérieur vers le bord externe de l’œil.

PLUMES

Signes particuliers des Autruches dans AUTRUCHE - EMEU autruchonLes plumes des oiseaux volants ont une structure qui assure leur cohésion et les rend imperméables à l’air. Les barbes, de part et d’autre de l’axe central, ou rachis, portent des excroissances, les barbules, reliées entre elles par de petits crochets, les barbillons. Chez l’autruche, les barbes sont dépourvues de ce système d’accrochage et présentent des barbules molles, indépendantes les unes des autres, ce qui confère aux plumes un aspect gonflant et duveteux.

TÊTE ET COU

De tous les oiseaux, l’autruche est celui qui a le plus long cou. Cette particularité morphologique a deux avantages notables : elle permet à l’oiseau d’atteindre les hauts feuillages qui échappent à de nombreux autres herbivores – notamment aux mammifères de plus petite taille, comme les gazelles –, la compétition alimentaire en est ainsi réduite ; sa tête étant ainsi haut perchée, l’autruche dispose d’un vaste champ de vision qui lui permet de repérer de très loin les dangers potentiels. Ses gros yeux sont bien adaptés à la vie en milieu désertique. De longs cils fournis les protègent des vents de sable. Le large trou auriculaire, dirigé vers l’arrière, est également abrité par un faisceau de plumes formant pavillon.

Les grands oiseaux terrestres non volants, connus sous le nom générique de « ratites » (un terme qui n’a plus de valeur systématique), sont l’objet de controverses multiples quant à leur classification. On les groupe souvent en un ordre unique, celui des struthioniformes (organisation systématique retenue ici), mais certains auteurs considèrent qu’ils se répartissent en quatre ordres distincts (les struthioniformes pour l’autruche, les zhéiformes pour les deux espèces de nandous, les casuariiformes pour les trois espèces de casoars, et les dromaiiformes pour l’émeu, et les aptéryformes, qui réunit les quatre espèces de kiwis, ou aptéryx).

   Les points communs entre les ratites sont nombreux. Comme tous les oiseaux aptères (qui ont perdu l’usage de leurs ailes), ils ont le bréchet, les ailes et les muscles pectoraux atrophiés – ces derniers étant malgré tout plus développés chez les oiseaux aptères aquatiques, comme le manchot, le canard-vapeur ou le cormoran aptère, qui utilisent leurs ailes pour se mouvoir dans l’eau.

   Chez les ratites, les clavicules sont peu développées ou absentes. En revanche, ce sont des oiseaux terrestres et coureurs, qui ont tous des pattes robustes, peuvent se déplacer rapidement. Leur cou est long, sauf chez les kiwis. Leurs plumes, ne leur servant pas à voler, ont une structure lâche et un aspect duveteux. Ils sont tous dépourvus de glande uropygienne qui permet aux autres oiseaux la lubrification de leur plumage. En outre, les ratites possèdent un pénis exsertile et évacuent l’urine séparément des excréments.

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