Posté par othoharmonie le 2 juin 2013
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L’émeu consacre la majeure partie de son temps à se nourrir. Dans cette activité comme dans les autres facettes de sa vie, l’espèce est diurne.
L’émeu peut parcourir de très grandes distances pour trouver des zones de nourriture abondante. En Australie-Occidentale, l’émeu suit un trajet saisonnier qui le conduit au Nord en été et au Sud en hiver, mais sur la côte est du continent, il ne semble pas y avoir de plan particulier pour ses déplacements.
Les émeus vivent seuls ou en couples, quelquefois en groupes de quatre à neuf oiseaux. Ils ne sont grégaires que lors des déplacements ou dans des lieux où la nourriture et l’eau sont abondantes. Au sein d’un groupe, les liens entre les individus sont lâches et il n’existe pas d’interaction sociale. Les situations d’antagonisme sont fréquemment résolues par une parade de menace.
En règle générale, les émeus sont pacifiques, excepté pendant la saison de reproduction durant laquelle ils se montrent beaucoup plus agressifs et lorsqu’ils sont dérangés. Ce sont des animaux très curieux qui s’approchent fréquemment des hommes.
Ce sont également de bons nageurs qui se baignent volontiers.
En dehors de la saison de nidification, les émeus sont normalement silencieux, excepté durant les confrontations ou face à des objets étranges ; ils émettent alors des sons ronflants qui peuvent être entendus à deux kilomètres à la ronde.
Le grognement est utilisé par les mâles durant la saison de nidification en trois occasions principales : comme cri de menace et de défense du territoire en présence de rivaux, durant la parade nuptiale et avant la ponte. Pour produire ce son, l’émeu utilise une poche gulaire. Située en avant de la trachée, elle mesure environ 30 cm de diamètre lorsqu’elle est gonflée.
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Posté par othoharmonie le 2 juin 2013
La bipédie caractérise également les oiseaux ainsi que certains dinosaures. Elle est également envisagée pour certains marsupiaux tels que les kangourous et les rats-kangourous, même si ces animaux utilisent deux pattes ainsi que leur queue comme points d’appui.
Une forme de bipédie tout à fait singulière a également été observée chez deux espèces de poulpe, Octopus marginatus et Octopus aculeatus. Ces animaux semblent marcher au fond de l’eau sur deux de leurs tentacules, les autres étant repliés pour tromper les prédateurs en simulant l’apparence d’algues ou de noix de coco.
Dans certaines circonstances, des animaux quadrupèdes peuvent aussi adopter une station bipède. Le suricate et certains chiens de prairie américains peuvent se tenir debout de manière prolongée. Le lézard Jésus-Christ ou basilic est susceptible de courir sur l’eau sur de courtes distances.
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Posté par othoharmonie le 2 juin 2013
Production par l’autruche d’anticorps contre le virus de la grippe aviaire H5N1
Le professeur Yasuhiro TSUKAMOTO et son équipe de l’Université d’Osaka ont développé une nouvelle technique plus efficace de production d’anticorps contre le virus de la grippe aviaire H5N1 en utilisant une seule autruche. Les chercheurs japonais ont l’intention de commercialiser avec le concours d’entreprises japonaises, un masque traité avec cet anticorps afin de diminuer le risque de contamination et de propagation de la grippe aviaire.
Cette nouvelle méthode de production d’anticorps a été mise au point par l’équipe japonaise dans un centre de recherche en Indonésie en utilisant la souche de virus de la grippe aviaire (type H5N1) présente dans ce même pays. La méthode consiste à immuniser une autruche en lui injectant la partie antigénique du virus et ensuite à récolter l’anticorps présent en grande quantité dans le jaune des oeufs de l’autruche immunisée. Ainsi d’après les chercheurs, ils ont pu récolter 200 à 400 grammes d’anticorps fabriqués par une seule autruche en six mois, soit une quantité de 400 à 800 supérieure à celle que l’on peut obtenir en utilisant un lapin pour produire les anticorps. Lors d’une expérience consistant à exposer des oeufs de poulet ou des cellules en culture à des virus H5N1 mélangés à l’anticorps ainsi préparé, ils ont constaté que 5 microgrammes de cet anticorps suffisaient à neutraliser les virus et empêcher la contamination.
Le coût de production pourrait être fortement diminué avec cette nouvelle méthode de production, rendant possible la fabrication de masques protecteurs imprégnés de cet anticorps pour prévenir la contamination du porteur du masque par les virus de la grippe aviaire en cas d’épidémie. L’autre avantage de cette méthode de fabrication est d’obtenir une grande quantité d’anticorps plus homogènes puisqu’ils proviennent d’une seule autruche, évitant ainsi les variations de lot à lot lorsque les anticorps sont fabriqués en utilisant d’autres animaux tels que les lapins.
Cette recherche a été réalisée avec une aide de la JST (Japan Science and Technology Agency) et le procédé de fabrication d’anticorps par l’autruche a été breveté par la JST, l’université d’Osaka et le professeur Tsukamoto.
Les résultats seront rendus publics lors de la prochaine réunion de la société de virologie japonaise qui aura lieu le 21 octobre 2007 à Sapporo.
Source : Nikkei shimbun, 24/09/2007 - Brevet WO/2007/026689: Antibody produced using ostrich and method for production thereof http://www.wipo.int/pctdb/en/wo.jsp?wo=2007026689
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Posté par othoharmonie le 2 juin 2013
Ce n’est que depuis l’arrivée des premiers Européens en Australie que les émeus ont commencé à souffrir d’une intense chasse qui amena la rapide extinction des différentes formes insulaires.
Les émeus étaient chassés par les Aborigènes qui utilisaient différentes techniques pour les attraper : leur tirant des flèches quand ils étaient en train de boire, empoisonnant leur eau de boisson, attirant les émeus en imitant leurs cris, faisant balancer une boule de plumes et de tissus sous les branches d’un arbre pour attirer leur curiosité. Les émeus constituaient une importante source de viande dans les régions où ils étaient endémiques mais ils étaient aussi utilisés en médecine traditionnelle comme onguent. Leur huile servait de lubrifiant. Elle était aussi mélangée à de l’ocre pour faire les peintures traditionnelles des cérémonies aussi bien que pour imprégner le bois des outils et des ustensiles comme les « coolamons », des récipients allongés en forme de canoë.
La viande d’émeu était appréciée des premiers colons, leurs œufs étaient avidement recherchés en raison de leur grande taille et l’huile d’émeu était utilisée pour les lampes. Toutefois, la vraie chasse ne commença que quand les oiseaux entrèrent en conflit avec les intérêts économiques. Quand des cultures extensives de céréales commencèrent à se développer, les émeus adaptèrent leurs habitudes et se mirent à migrer vers les terres agricoles où ils trouvaient de l’eau et une nourriture abondante. Ils pénétraient dans les champs, détruisaient les récoltes et endommageaient les propriétés, ce qui amena les fermiers à les considérer comme des nuisibles, avec, pour conséquence, des primes offertes pour les tuer.
Une situation extrême fut atteinte avec la « Emu War », la « guerre des Emeus », qui eut lieu en Australie-Occidentale en 1932 quand des émeus, pendant une importante période de sécheresse, convergèrent vers le village de Campion pour y trouver de l’eau, effrayant les habitants qui essayèrent en vain de les repousser, causant la destruction de plusieurs récoltes, à l’époque où le Krach Boursier de 1929 faisait sentir ses effets en Australie.
Devant l’échec des campagnes de destruction, le gouvernement se contenta finalement d’un système de récompense, déjà en place depuis 1923. 20 ans plus tard, les fermiers optèrent pour la construction de clôtures infranchissables, pour lesquelles le gouvernement australien débloqua des milliers de dollars en 1953.
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