Pelage de Vison

Posté par othoharmonie le 24 mai 2013

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Le vison d’Amérique, selon qu’il soit sauvage ou originaire d’élevage, peut revêtir des dizaines de couleurs différentes. Dans la plupart des cas, il se distingue par une tache blanche sur le menton, mais elle n’est pas systématique : On a parfois remarqué un marquage très épars, voire une absence de marquage. La couleur d’origine est un brun noir pour les poils de jarres, et brun-foncé pour les poils de bourre. Le pelage est dense et très fourni. Au fil des générations d’élevages, la sélection a permis des couleurs et des marquages infiniment variés, dont les noms varient en fonction des visonnières et des pays.

Couleurs de vison d’élevage :

Pelage de Vison dans HERMINE - VISON- BELETTE vison-noir-et-blanc-300x163blanc, perle, silver blue cross, saphir cross, palomino cross, dawn cross, pastel cross, balck cross, silver blue, saphir, palomino, topal, aube, pastel, scanglow, scanbrown, scnablack. D’autres couleurs existent, produit de marquages aléatoires des visons : chat, Chalsedony, gletcher, hermine, karelskaja spotted, herggedal shadow, amethist, royal silver, spotted et d’autres…

Le vison d’Amérique est un animal semi-aquatique, essentiellement crépusculaire et nocturne. Une grande partie de la journée est consacrée à la toilette et au sommeil, la nuit correspond davantage à la période de chasse (qui représente une grande majorité de l’activité puisque le vison ne stocke pas, ou rarement, de nourriture), aussi bien terrestre qu’aquatique.

La baignade est fréquente et quotidienne chez le vison, particulièrement en période de forte chaleur : du fait de son épaisse fourrure, il lui est très difficile de réguler sa température, et plonger dans l’eau est souvent le moyen le plus efficace de se rafraîchir. Les plongées sont de courtes durées (moins d’1 min en général, jusqu’à 2 min s’il reste immobile), et il ne reste pas plus d’une heure consécutive dans l’eau, son poil n’étant pas suffisamment imperméable. Il remonte ainsi régulièrement se sécher sur des places de « ressui », et se lèche soigneusement la fourrure pour l’imperméabiliser à nouveau. Il n’est pas un excellent nageur, la plupart du temps sa technique de nage s’apparente à celle du « petit chien », excepté lorsqu’il plonge : dans ce cas, la propulsion se fait par impulsion des pattes arrières. De ce fait, le vison est surtout un nageur de surface. Sous l’eau, il a une vision assez médiocre, et il chasse principalement à l’aide de ses vibrisses (moustaches), qui lui permettent de repérer ses proies en fonction de leurs mouvements. Hors de l’eau, son ouïe fine et son flair aiguisé lui permettront de repérer facilement sa nourriture. Sous l’eau ou sur terre, c’est davantage grâce à sa discrétion qu’à sa vitesse qu’il capture ses proies.

Le vison est individualiste, territorial et sédentaire. Il marque son territoire par des sécrétions anales et des excréments (fèces) mis en évidence. En période de reproduction le mâle quitte son territoire pour aller à la rencontre de plusieurs femelles. Ces dernières restent sur leur domaine vital, où elles élèveront seules leurs jeunes, avant que ces derniers partent pour se trouver un territoire propre. Le reste du temps, le vison vit seul, et ne part que s’il est chassé ou menacé.

Le vison semble vivre irrémédiablement proche des milieux aquatiques d’eau douce, très variés cependant : on le trouve dans les cours d’eau, étangs, lacs, marais, milieux ouverts et forestier, mais aussi les côtes de l’Atlantique et les milieux urbains, tel que les ports. On le rencontre néanmoins le plus fréquemment sur les moyennes rivières. C’est un animal de plaine, qu’on ne trouve quasiment jamais au-delà de 700 m d’altitude. Généralement, il ne s’éloigne pas de plus d’une dizaine de mètres des rives (150 m au maximum en Espagne).

Le gite du vison n’est pas obligatoirement sous terre. La plupart du temps, en période estivale, il dort caché dans les hautes herbes (dans les formations d’hélophytes). En hiver ou en période de gestation, il occupe des terriers d’autres espèces ou des cavités naturelles. Il habite parfois les troncs creux, les ronciers, les tas de bois, ou utilise le terrier de ses proies…. Le vison ne creuse pas lui-même de terriers. Son domaine vital s’étend généralement entre 1,8 et 3 km de cours d’eau (celui du mâle étant plus grand que celui de la femelle). 18,1 km ont été observés au maximum.

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L’histoire du Vison

Posté par othoharmonie le 24 mai 2013

 

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Les visons sont des petits mammifères de la famille des mustélidés.

Deux espèces distinctes, à capital génétique différent. Le vison d’Amérique est beaucoup plus gros (1,5 à 2 kg) que le vison d’Europe (0,8 à 1kg). La qualité exceptionnelle de sa fourrure a fait du vison l’un des animaux les plus recherchés pour celle-ci.

À l’état sauvage, on le trouve à l’origine en Amérique du nord. Le vison d’Amérique est largement présent en Alaska, dans tout le sud du Canada et dans la large moitié nord des États-Unis. Il y est assez bien représenté, même si l’on constate quelques diminutions des populations ces 10 dernières années.

À l’origine chassé en Alaska pour sa fourrure, c’est Charles Rich, un américain, qui fut le premier à monter un élevage de fourrure, nommé visonnière, en 1872. Ce fut un tournant pour le vison d’Amérique : en effet, les croisements génétiques ont donné lieu à une nouvelle variété de visons d’Amérique, différente de la souche sauvage (morphologie supérieure, couleurs très variables…).

L’histoire du Vison dans HERMINE - VISON- BELETTE vison2À partir de 1926, le vison d’Amérique quitte l’Amérique du nord vers l’Europe, où de petits élevages voient le jour. Dans certains pays du vieux continent, en Sibérie et en Russie par exemple, des visons d’Amérique sont relâchés pour être piégés à l’état sauvage, les visons d’élevage ayant moins de valeur commerciale. On remarque dès lors ses formidables capacités d’adaptation. Le vison d’Amérique commence donc à conquérir de nouveaux territoires, comme l’Eurasie l’Amérique du sud. À partir de 1940, un peu partout en Europe, des élevages ferment faute de rentabilité (particulièrement suite à la Seconde Guerre mondiale) et relâchent les animaux dans la nature, d’autres s’échappent, et plus récemment il arrive que des élevages entiers soient libérés par des activistes (le dernier en date en France : octobre 2009 en Dordogne, 5000 animaux). C’est ainsi que le vison d’Amérique colonise peu à peu la grande majorité de l’Europe. On le retrouve dans la plupart des milieux naturels, aussi bien en montagne qu’en bord de mer (bien que l’eau salée ne soit pas son milieu de prédilection), menaçant directement la population fragile des visons d’Europe, et provoquant des ravages chez certaines espèces menacées (par ex. les sternes en Bretagne)

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Le vison

Posté par othoharmonie le 24 mai 2013

 

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Le vison dans HERMINE - VISON- BELETTE vison-damerique1Animal commun en Amérique du Nord, il a été élevé intensivement pour sa fourrure en Europe et en Russie notamment pendant le xxe siècle. Des spécimens se sont échappés et ont formés depuis des populations dans le reste de l’hémisphère nord. Sa présence en Europe est indésirable car il concurrence une autre espèce de mustélidés déjà gravement menacé, le vison d’Europe (Mustela lutreola).

Anciennement classé dans le genre Mustela, il a à présent inclus dans un nouveau genre, Neovison, depuis 2005, avec une autre espèce, Neovison macrodon,éteint depuis le xixe siècle. Le vison d’Amérique se distingue par un nombre de chromosomes différents des animaux du genre Mustela (2n=30, contre 2n=38 pour le vison d’Europe).

Le vison d’Amérique, selon qu’il soit sauvage ou originaire d’élevage, peut revêtir des dizaines de couleurs différentes. Dans la plupart des cas, il se distingue par une tache blanche sur le menton, mais elle n’est pas systématique : On a parfois remarqué un marquage très épars, voire une absence de marquage. La couleur d’origine est un brun noir pour les poils de jarres, et brun-foncé pour les poils de bourre. Le pelage est dense et très fourni. Au fil des générations d’élevages, la sélection a permis des couleurs et des marquages infiniment variés, dont les noms varient en fonction des visonnières et des pays.

Couleurs de vison d’élevage :

blanc, perle, silver blue cross, saphir cross, palomino cross, dawn cross, pastel cross, balck cross, silver blue, saphir, palomino, topal, aube, pastel, scanglow, scanbrown, scnablack. D’autres couleurs existent, produit de marquages aléatoires des visons : chat, Chalsedony, gletcher, hermine, karelskaja spotted, herggedal shadow, amethist, royal silver, spotted et d’autres…

Le vison d’Amérique est un animal semi-aquatique, essentiellement crépusculaire et nocturne. Une grande partie de la journée est consacrée à la toilette et au sommeil, la nuit correspond davantage à la période de chasse (qui représente une grande majorité de l’activité puisque le vison ne stocke pas, ou rarement, de nourriture), aussi bien terrestre qu’aquatique.

La baignade est fréquente et quotidienne chez le vison, particulièrement en période de forte chaleur : du fait de son épaisse fourrure, il lui est très difficile de réguler sa température, et plonger dans l’eau est souvent le moyen le plus efficace de se rafraîchir. Les plongées sont de courtes durées (moins d’1 min en général, jusqu’à 2 min s’il reste immobile), et il ne reste pas plus d’une heure consécutive dans l’eau, son poil n’étant pas suffisamment imperméable. Il remonte ainsi régulièrement se sécher sur des places de « ressui », et se lèche soigneusement la fourrure pour l’imperméabiliser à nouveau. Il n’est pas un excellent nageur, la plupart du temps sa technique de nage s’apparente à celle du « petit chien », excepté lorsqu’il plonge : dans ce cas, la propulsion se fait par impulsion des pattes arrières. De ce fait, le vison est surtout un nageur de surface. Sous l’eau, il a une vision assez médiocre, et il chasse principalement à l’aide de ses vibrisses (moustaches), qui lui permettent de repérer ses proies en fonction de leurs mouvements. Hors de l’eau, son ouïe fine et son flair aiguisé lui permettront de repérer facilement sa nourriture. Sous l’eau ou sur terre, c’est davantage grâce à sa discrétion qu’à sa vitesse qu’il capture ses proies.

Le vison est individualiste, territorial et sédentaire. Il marque son territoire par des sécrétions anales et des excréments (fèces) mis en évidence. En période de reproduction le mâle quitte son territoire pour aller à la rencontre de plusieurs femelles. Ces dernières restent sur leur domaine vital, où elles élèveront seules leurs jeunes, avant que ces derniers partent pour se trouver un territoire propre. Le reste du temps, le vison vit seul, et ne part que s’il est chassé ou menacé.

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Protection du vison d’Europe

Posté par othoharmonie le 24 mai 2013

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Le vison d’Europe est une espèce de mammifères carnivores de la famille des mustélidés vivant en Europe.

C’est une espèce menacée qui a déjà disparu d’une grande partie de son aire de répartition.

Protection du vison d’Europe dans HERMINE - VISON- BELETTE vison-deuropeLe vison d’Europe est l’un des mammifères les plus en danger en Europe et à ce titre jouit aujourd’hui théoriquement d’un statut de protection totale. Au niveau européen, plusieurs plans de sauvegarde ont été mis en place, notamment en Estonie (suivi par Tiit Maran), en France (suivi par Thierry Lodé) en Allemagne (suivi par R. Schroepfer).

L’installation d’écoducs spéciaux dits « passages à visons » sous les ponts est à l’étude dans plusieurs secteurs ( zone Natura 2000 Vallée de l’Antenne par exemple)

Les pièges peuvent être munis d’une « trappe à visons d’Europe » car ceux-ci sont beaucoup plus petits que les ragondins et les visons d’Amérique. Le conseil général de la Charente a financé l’installation de ces trappes sur les pièges des piégeurs agréés.

En France, le plus grand projet autoroutier de 2008 (Autoroute A65 Pau-Langon qui sur 150 km, des Pyrénées-Atlantiques à la Gironde traverse une des dernières zones de survie du Vison d’Europe) a été bloqué le 20 mars 2008 par un avis défavorable du comité permanent du Conseil national de protection de la nature qui a jugé insuffisantes les mesures compensatoires proposées par l’aménageur/Concessionnaire. Cependant l’autoroute a tout de même été construite et inaugurée en 2010.

La chasse et le piégeage permettent aussi de contribuer à la préservation du Vison d’Europe par la régulation du Vison d’Amérique qui entre en concurrence directe avec le sujet européen. Le Vison d’Europe est protégé en France tandis que le vison d’Amérique est sur la liste des espèces susceptibles d’être classées nuisibles par arrêté ministériel en date du 30 septembre 1988.

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Porter le Vison en 1900

Posté par othoharmonie le 24 mai 2013

 

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L’OFFICIEL DE LA MODE n°523-524 de 1965 / Page 106 / 107

TEXTE BRUT DE LA PAGE (c) Les Editions Jalou 1921-2012

Une sai rore power la mode fourrure est étroitement liée à la mode couture.

Elle bouge sans cesse, évoluant chaque saison, cherchant le rythme d’une actualité élégante et très raffinée.

Le temps n’est plus depuis bien des lustres où les vêtements de (fourrure se stabilisaient dans les formes classiques, presque immuables.

Les dames de la belle époque trouvaient dans leur corbeille de noces, avec un trousseau enrubanné, des bijoux et des dentelles de famille, le manteau de loutre ou d’astrakan, les étoles de zibeline qui devaient les accompagner leur vie durant.

Tout cela a rejoint les neiges d’antan!De nos jours, la fourrure est vivante, elle nous pare sans nous alourdir et utilise pour cela mille sortilèges.

L’un de ses plus grands atouts est la façon dont les peaux sont pré- parées, tannées.

La légèreté, la souplesse des pelleteries sont devenues vraiment fabuleuses.

Porter le Vison en 1900 dans HERMINE - VISON- BELETTE vison1Autrefois, par exemple, un manteau de castor, de loutre était pesant sur des épaules fragiles.

Bien des femmes évitaient de marcher avec, ne le portant qu’en voiture, supportant difficilement un poids qui n’ajoutait rien à la chaleur du poil.

Aujourd’hui, on trotte, on fait du sport avec des manteaux allégés et plus chauds, souples comme des velours ou des tweeds.

On a donné aussi aux fourrures de multiples possibilités.

Le vison, parmi les plus luxueuses toisons, peut aussi bien réaliser un splendide manteau du soir qu’un trois-quarts de sport négligent.

Cela vient du choix des coloris, bien sûr, mais aussi de la façon, de la coupe.

Certains pardessus en canada mink ou en vison umpa, très foncés, presque noirs, s’harmonisent fort bien avec des mocassins, des bas de laine, un sac de box en bandoulière.

Toutes les fourrures sont belles, chacune a son charme.

Vison emba, loutre, chinchilla, castor, astrakan, panthère, léopard, créent des tentations irrésistibles et chaque femme se laisse griser par la pensée d’en posséder un jour.

 

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Vison d’élevage

Posté par othoharmonie le 22 mai 2013


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            Les visons américains de l’élevage de la furetière.

La furetiere en plus d’etre un elevage de furets, possede quelques vison americain de compagnie en elevage.

Vison d'élevage dans HERMINE - VISON- BELETTE vison-dameriquela détention du vison américain en France :
— l’espèce Mustela vison (vison d’Amérique) est classée espèce gibier (selon l’Arrété Ministériel du 26 juin 1987). elle n’est soumise à aucune autorisation particulière si le quota maximum est de 6 individus détenus.
— Alors que l’espece Mustela lutreola (vison d’Europe) est classee espece protegee en france (selon l’A.M. du 9 juillet 1999).Cette espece est soumise a autorisation prefectorale de detention avec marquage des individus et pour un quota maximum autorise de 6 individus detenus

des infos sur le vison d’Amérique sur le web avec les mots clés :
vison, vison américain, vison d’Amérique,vison amérique, mink, américan mink, mustela vison et sur ce Forum Vison pour plus de photos de visons américains. Sur ce forum visons vous trouverez beaucoup de réponses a vos questions, vous pourrez rencontrer les vivis de votre région.

Vous cherchez une information que vous ne trouvez pas sur le vison où vous doutez de celle que l’on vous a donné, vous pouvez me joindre au 06.76.22.60.64 si vous voulez, peut être pourrais je vous renseigner

Les visons américains depuis qu’ils sont en élevages dans les visonnières sont destines à la fourrure, donc à être portes morts 
 

Il faut quand même reconnaître que l’élevage de visons d’Amérique a certainement sauvé le vison américain sauvage (comme bcp d’autres espèces), le vison américain était piège de plus en plus… pour sa fourrure (les chiffres montrent une constante augmentation : environ 40000 peaux de vison en 1850 et 230000 en 1910 pour le canada). l élevage a donc été salvateur pour les lignées de vison américain sauvage, sans lui ils n’existeraient certainement plus où comme nos visons europeens (mustela lutreola) en voix de disparition et protégés tant bien que mal..si il reste à protéger… Sans l’élevage, le vison Européen me semble bien mal parti.. le vison d’Europe est comme le dahut, il n’existe plus que sur le papier..

Les visons américains sont plus gros que les visons d’Europe, ils arborent presque toujours une marque blanche au menton et parfois quelques taches blanches sur le ventre. Le vison américain que l’on trouve en Europe dans la nature est issu de visons échappes de visonnière à fourrure, il rentre donc en compétition avec nos mustelidés indigènes et en particulier le vison européen avec qui il partage la même niche écologique.

Autant dire qu’un vison américain ne se relâche pas en nature, il n’y a pas sa place ici, de plus il sera chassé (piégé) puis très certainement tué où stérilisé.

Pourtant le vison d’élevage devrait au moins être une variété domestique selon le Code de l’Environnement (Arreté Ministériel du 11 Aout 2006) dont voici un extrait

Art. 1er.

- Pour l’application des articles R. 411-5 et R. 413-8 susvisés du code de l’environnement, sont considérés comme des animaux domestiques les animaux appartenant à des populations animales sélectionnées ou dont les deux parents appartiennent à des populations animales sélectionnées.

On appelle population animale sélectionnée une population d’animaux qui se différencie des populations génétiquement les plus proches par un ensemble de caractéristiques identifiables et héréditaires qui sont la conséquence d’une politique de gestion spécifique et raisonnée des accouplements.

Une espèce domestique est une espèce dont tous les représentants appartiennent à des populations animales sélectionnées ou sont issus de parents appartenant à des populations animales sélectionnées.

Une race domestique est une population animale sélectionnée constituée d’un ensemble d’animaux d’une même espèce présentant entre eux suffisamment de caractères héréditaires communs dont l’énumération et l’indication de leur intensité moyenne d’expression dans l’ensemble considéré définit le modèle.

Une variété domestique est une population animale sélectionnée constituée d’une fraction des animaux d’une espèce ou d’une race que des traitements particuliers de sélection ont eu pour effet de distinguer des autres animaux de l’espèce ou de la race par un petit nombre de caractères dont l’énumération définit le modèle.

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l’huile de vison, ah !

Posté par othoharmonie le 22 mai 2013

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l'huile de vison, ah ! dans HERMINE - VISON- BELETTE visonL’huile de vison est une huile naturelle animale. Elle est obtenue à partir de graisse sous-cutanée. La graisse sous-cutanée provient de la fourrure d’un petit mammifère appelé vison. Le vison est un petit carnassier qui appartient à la famille des putois. Grâce à sa forte teneur en acides gras et en acides gras essentiels, on dit que l’huile de vison est la plus pénétrante des huiles animales.

L’huile de vison

L’huile de vison est vendue liquide, mais dès que les températures baissent, cette huile pure se durcit, laissant un dépôt au fond de votre bouteille.

L’huile de vison pure possède une odeur bien particulière, très musquée. Si vous n’aimez pas cette odeur naturelle, il est conseillé de parfumer votre huile avec des huiles essentielles biologiques.

Cette huile est encore peu connue, mais ses nombreux bienfaits font d’elle un produit cosmétique à avoir dans sa salle de bain. D’ailleurs, l’huile de vison est de plus en plus utilisée pour la composition des produits cosmétiques.

Les bienfaits de l’huile de vison

L’huile de vison est recommandée pour les peaux sèches et les peaux à problèmes. Il s’agit d’une huile astringente, donc elle pénètre rapidement et facilement dans la peau.

Elle est préconisée en cas de crevasses, gerçures et engelure, car elle favorise la cicatrisation.

Ses propriétés nourrissantes et sa forte teneur en vitamines aident la peau à se régénérer. Elle lutte donc contre le vieillissement et contre le dessèchement cutané. C’est une huile qui est reconnue pour son efficacité anti-rides puisqu’elle redonne souplesse et élasticité à votre peau.

L’huile de vison est également idéale contre les rugosités des coudes et des talons puisqu’elle nourrit, protège et adoucit votre épiderme. Elle est aussi parfaite pour les mains desséchées.

L’huile de vison est aussi recommandée pour soigner vos cheveux. Cette huile qui est très concentrée en vitamines apportera un bien-être à vos cheveux secs et fragilisés.

Vous pouvez l’appliquer pure sur vos cheveux pour en faire un masque avant shampooing. Laissez-le poser une vingtaine de minutes puis lavez vos cheveux. Cette huile nourrissante hydratera et protègera vos cheveux abîmés.

Enfin, l’huile de vison est également indiquée pour les ongles cassants, fragiles et dédoublés. Appliquez cette huile sur vos ongles pour les renforcer et pour les hydrater. Une huile peu connue, mais qui mérite qu’on lui fasse confiance.

 

Mais réfléchissez…. Pensez aux visons avant qu’ils ne deviennent de l’huile !!!

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La belette à Ne pas confondre

Posté par othoharmonie le 22 mai 2013

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Les hermines sont plus grosses que les belettes, entre 180 et 300 gr pour un mâle adulte. A l’inverse des belettes les individus qui vivent au Nord sont plus petits que ceux qui vivent au Sud. Les hermines quelque soit leurs habitats deviennent entièrement ou partiellement blanches en hiver. Elles se distinguent alors des belettes par le fait que le bout de leur queue reste toujours noir.

La belette à Ne pas confondre  dans HERMINE - VISON- BELETTE belette11
Les putois et les furets sont beaucoup plus lourds et paraissent plus patauds. Ils pèsent jusqu’à 1 700 gr. Leur pelage alterne le brun noirâtre et le blanc sur un fond jaune sale. Les furets qui sont leurs avatars domestiques n’existent pas à l’état sauvage. Contrairement aux putois qui sont les plus nauséabonds des mustélidés français et qui se servent beaucoup de leur glande à musc, les belettes ne sont pas spécialement malodorantes et n’ont pas comme leur cousine américaine, la moufette, l’habitude de lancer un jet fétide sur ses assaillants.

Les fouines sont encore plus grosses jusqu’à 2 100 gr. Leur robe ressemble à celle de la belette mais le blanc du pelage s’il recouvre également la partie basse du cou est absent du ventre.
Les martres bien qu’un peu plus petites ressemble comme des soeurs à des fouines. La tache ventrale qui est volontiers beige, n’est pas un critère infaillible. La vraie distinction ne peut se faire qu’en considérant que la martre a du poil sous les pattes alors que la fouine en est toujours dépourvue.

Habitat
L’habitat est très varié et dépend de la présence des petits rongeurs.
La belette ne rentre que très rarement dans les maisons.

Répartition
La belette est présente partout en France jusqu’à 3000 mètres dans les Alpes.

La belette qui doit qui doit manger un tiers de son poids tous les jours est active de jours comme de nuit, elle alterne les périodes de chasse et de repos. Les belettes n’hibernent pas.
La belette nage et grimpe peu.
La belette vit avant tout dans un univers visuel et olfactif mais elle communique parfois en émettant en cas d’alerte des sifflements ou des aboiements.

Alimentation
Le régime alimentaire est essentiellement constitué de petits rongeurs (mulots, campagnols, souris) parfois de lapins ou de jeunes lièvres qu’elle saigne en buvant le sang à la carotide. Au printemps elle complète son régime avec des oeufs et des oisillons.

Prédateurs
La belette est la proie potentielle de tous les animaux un tant soit peu carnassiers, de la vipère en passant par le sanglier, les martres, les fouines et presque tous les rapaces.

Reproduction
Le mâle qui à un domaine vital pouvant aller jusqu’à 25 km² quand les populations sont éparses règne sur les domaines plus petits de plusieurs femelles.
Il y a en général plusieurs portées par an. Les premières naissances se font en avril mais elles peuvent être annulées si les conditions ne sont pas bonnes. Quand les proies abondent il y a une autre portée en juillet. La maturité sexuelle intervient à l’âge de trois mois et demi. Une jeune belette peut donc être féconde l’année même de sa naissance. Dans le Nord, la fréquence des portées est nettement calquée sur celles des lemmings. La gestation dure autour de 35 jours. Les petits qui naissent au nombre de 4 à 6 grandissent rapidement mais son dépendants de la mère pour l’apprentissage de la chasse.
Les belettes peuvent vivre en moyenne 3 ans dans la nature et 10 ans en captivité.

Indices de présence
Les crottes de la belette sont des petits cylindres allongés et très torsadés. Elles sont de couleur noire et en général bien mises en évidence sur une pierre plate ou sur une motte de terre.
Les empreintes : les griffes des 5 doigts sont bien visibles malgré la petite taille du pied, 3 cm de long et 1 cm de large pour le pied postérieur.

que faire en présence de belette

Dans beaucoup de départements les belettes ont été retirées de la liste des espèces piégeables. Si vraiment vous considérez les nuisances insupportables, le maire de votre commune où la fédération de chasse vous mettra en relation avec un lieutenant de louveterie qui après avoir été mandaté par le préfet viendra solutionner le problème.
Autrement parlez-en à votre chat qui se fera un plaisir, comme celui de La Fontaine, dans « Le Chat, la Belette et le petit Lapin », d’imiter Grippeminaud qui bon apôtre :
« Jetant des deux côtés la griffe en même temps,
Mit les plaideurs d’accord en croquant l’un et l’autre… »

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Belette de montagne

Posté par othoharmonie le 22 mai 2013

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Belette de montagne dans HERMINE - VISON- BELETTE belette4La Belette de montagne est une espèce de carnivore de la famille des mustelidés.

La longueur du corps avec la tête est de 22 à 29 cm pour les mâles, pour une queue de 11 à 15 cm. Les mâles peuvent peser de 217 à350 grammes. Pour les femelles, le corps mesure 22 à 25 cm, avec une queue de 9 à 12 cm. Elles pèsent de 122 à 220 grammes.

La belette de montagne mue au printemps et en automne. La fourrure d’hiver est de couleur jaunâtre foncée au brun vermeil sur le dos, avec du jaune pâle au crème sur la gorge et le ventre. La partie supérieure de la tête comprise entre le museau et les oreilles est habituellement grise-brune plus foncée. La queue peut être plus rousse que le dos. La fourrure d’été est grise (avec une légère coloration brune) avec quelques traces jaunes claires.

Les lèvres de ces belettes sont blanches, et le menton est grisâtre-brun pour des vibrisses blanchâtres.

Répartition géographique et habitat

On la rencontre dans une grande partie de l’Asie : En Russie, au Kazakhstan, au Tibet et en général dans l’Himalaya, en Mongolie, au nord-est de la Chine, en Sibérie méridionale ainsi qu’en Corée.

La belette de montagne vit principalement dans la montagne à une altitude de 3 500 m ou plus.

On peut aussi la trouver dans le taïga, les steppes de montagnes, ou dans des terrains rocailleux, cependant, les observations suggèrent que ces espèces doivent pouvoir vivre dans une gamme plus étendue d’habitats (dunes de sable, parmi des roseaux, etc.). Elle peut vivre près des habitations humaines et niche alors dans de anfractuosités de roche, entre des racines d’arbre, ou encore dans le terrier d’autres rongeurs.

Selon certaines observations au Kazakhstan, l’accouplement se produit une fois par an, en février ou en mars. Des jeunes ont été vus au début de mai. La gestation dure de 30 à 49 jours, et aboutit a une portée de 1 à 8 jeunes. L’allaitement dur 2 mois, puis les jeunes commencent à mener des vies indépendantes.

Bien que la maturité sexuelle soit inconnue pour ces espèces, il est probable que, comme d’autres espèces du genre, les jeunes puissent se reproduire la saison suivante, quand ils ont tout juste un an. 

La vie sociale de ces espèces n’est pas connue, mais la plupart des membres du genre sont relativement solitaires, excepté pour l’accouplement et pour leur première année.

Confrontées au danger, les belettes de montagne poussent des cris perçants et très forts, et produisent une sécrétion très odorante à l’aide de leurs glandes anales. 

La belette de montagne étant très agressive, elle est loin de représenter une proie de choix pour les prédateurs mammifères : elle n’a probablement pas de prédateurs terrestres. Les seuls prédateurs qu’elle puisse avoir sont probablement aviaires, comme des hiboux ou des faucons.

À noter que certains la tuent pour sa fourrure.

  • L’espèce peut être considérée comme gênante car on a reporté des attaques dans des élevages de volaille.
  • Cependant, l’espèce est appréciée des milieux agricoles car elle tue certains rongeurs dévastateurs : Elle contribue probablement à réguler les populations de campagnols et de souris.

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La belette à longue queue

Posté par othoharmonie le 19 mai 2013

 

 

La belette à longue queue est le mustélidé le plus largement distribué dans le Nouveau Monde.

La belette à longue queue dans HERMINE - VISON- BELETTE longue-queueC’est une belette typique au corps long et gracile, des pattes courtes aux pieds presque noirs et une queue qui est presqu’aussi longue que le reste de l’animal. Elle a un pelage roux à brun, et un ventre blanc-jaunâtre. Mais dans le Nord de son aire de répartition ou en altitude, elle mue en blanc pure en hiver sauf l’extrémité de la queue, qui est noire en toutes saisons. L’animal mesure entre 33 et 46 cm de longueur.

Son aire de répartition s’étend depuis le Sud du Canada à travers la majeure partie des États-Unis jusqu’au Mexique, Amérique centrale et le Nord de l’Amérique du Sud. Ce mammifère se rencontre généralement près de l’eau, dans des zones boisées dégagées, des champs ou des prairies.

Comme la plupart des belettes, les belettes à queue longue se nourrissent principalement de rongeurs, leurs corps graciles leur permettent de poursuivre leurs proies dans leurs terriers. Elles sont plus actives la nuit mais on les aperçoit parfois durant la journée. Elles sont très solitaires, et leur territoire ne se chevauche pas avec un autre membre de l’espèce du même sexe (même si chaque territoire d’un mâle peut inclure plusieurs territoires appartenant à des femelles). Les jeunes naissent sans défense, mais sont capables d’attraper des proies dès le 56e jour de manière autonome.

Elles sont capables de grimper aux arbres et sont aussi de bonnes nageuses.

 

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Belette et la légende

Posté par othoharmonie le 19 mai 2013


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Son nom est dérivé de bel (c’est donc la «petite belle») car, dans nombre de langues européennes (français, danois, basque, vieil anglais, espagnol, etc) cet animal est considéré comme un porte-malheur et on lui donne, par antiphrase propitiatoire, un nom dérivé de «beau» et signifiant «la belle dame, la belle… la belette». 

Belette et la légende  dans HERMINE - VISON- BELETTE belettea-300x151Héraclès fut porté dix mois par sa mère Alcmène, que les Moires et Ilithye (déesses de l’enfantement) avaient «liée» sur l’ordre d’Héra. Elle ne connut enfin la délivrance que par une ruse de son amie Galinthias «la Belette», qui mentit en affirmant aux déesses que la naissance était survenue. Irritées, elles changèrent alors de position, ce qui provoqua soudain la naissance de l’enfant. Pour punition de ce mensonge, Galinthias fut changée en belette, animal dont la légende affirme qu’il était condamné à engendrer par la bouche. Hécate, apitoyée par ce sort, en fit son animal sacré. 

Ilithye ou Eileithyia est la déesse de la maternité et des accouchements. Parfois elle est considérée comme la simple épithète d’Héra (ou de Déméter ou d’Artémis) mais le plus souvent c’est une déesse à part entière, la fille légitime d’Héra et de Zeus, née près de Cnossos en Crète.

Elle intervient dans les accouchements pour les bloquer ou les hâter selon les ordres d’Héra. Son culte, originaire de Crète, s’est deplacé vers Délos mais on trouve ses temples dans de nombreux pays. Elle tient souvent à la main une torche allumée peut être un symbole pour « donner le jour » au nouveau-né.
Chez les latins elle se confond avec Juno Lucina.

LEGENDES

Ilithie, dépêchée par Héra jalouse, était assise en tailleur, les jambes et les doigts croisés devant l’autel qu’on lui avait élevé; tant qu’elle garderait cette position, Alcmène ne serait pas délivrée. 
Galanthis, la fidèle servante d’Alcmène, devant les longues souffrances de sa maitresse, comprit qu’il se passait quelque chose d’anormal et, sortant de la pièce, aperçut Ilithie. Sachant désormais ce qui arrêtait la naissance, elle retourna auprès d’Alcmène pour en ressortir aussitôt, feignant une grande joie ; passant près d’Ilithie, elle lui expliqua qu’Alcmène venait de mettre au monde ses enfants. De surprise, la déesse se leva brutalement et décroisa jambes et doigts : Alcmène put enfin accoucher et Ilithie, furieuse d’avoir été dupée, punit la fidèle servante en la transformant en belette (les belettes étaient les animaux familiers des demeures antiques). 
Plus tard, Héraclès éleva un autel à Galanthis et les Thébains lui faisaient des offrandes lors des jours de fête consacrés au héros.

Elle prend part aussi dans la naissance d’Apollon et d’Artémis. 
Malgrè l’interdition d’Héra elle succomba aux demandes d’Iris et vint aider Lètô à mettre au monde les jumeaux mais elle fut aidée par Artémis née la première pour mettre au monde Apollon. Pour cette raison Artémis est aussi une déesse des accouchements.

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Les belettes sont-où ?

Posté par othoharmonie le 19 mai 2013

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Le genre Mustela, auquel appartient l’hermine, représente la sous-famille des mustélinés au sein de la famille des mustélidés ; il rassemble 17 espèces de petits carnivores terrestres ou semi-aquatiques, prédateurs efficaces de petits vertébrés, largement répartis dans le monde. Leurs comportements sont très proches. Là où deux ou trois espèces cohabitent, des différences de taille permettent d’éviter une concurrence alimentaire trop importante.

 Les belettes sont-où ? dans HERMINE - VISON- BELETTE belle-belette

   Outre les belettes (voir ci-dessous), le genre Mustela comprend les putois. Deux espèces sont eurasiatiques : le putois,  (et sa forme domestique le furet, ) et le putois des steppes. La troisième est américaine : il s’agit du  putois à pieds noirs, Mustela nigripes, des Grandes Plaines des États-Unis. Celui-ci a frôlé l’extinction à la fin des années 1970. Sa raréfaction est imputable aux effets combinés de la disparition de ses proies, les chiens de prairie – tapetum lucidumeux-mêmes victimes de l’extension de l’agriculture, ainsi que de persécutions (empoisonnements) – et de la destruction de son habitat. Disparu à l’état sauvage, l’espèce a fait l’objet d’un programme d’élevage en captivité, puis de plusieurs réintroductions dans la nature. Aujourd’hui, la population sauvage, issue de ces réintroductions, est en hausse, mais le putois à pieds noirs reste très rare et en danger.

   Le vison d’Europe appartient lui aussi à la sous-famille des mustélinés. En revanche, le vison d’Amérique, auparavant classé dans le genre Mustela, fait aujourd’hui partie du genre Neovison. Ce genre comprend aussi une espèce éteinte, le vison des mers , qui, jusqu’au XIXe siècle, habitait les côtes rocheuses atlantiques du Canada et du nord des États-Unis. Exterminé par la chasse, pour sa fourrure, il aurait disparu vers 1860 (il se serait peut-être maintenu jusqu’en 1894).

Le plus petit des carnivores : de 25 à 250 grammes selon les régions.

Identification : queue plus courte que l’hermine, jamais noire à l’extrémité sauf quelques poils foncés, ligne de démarcation irrégulière entre colorations du dos et du ventre, souvent une tache brune sur la joue blanche.

Répartition : proche de celle de l’hermine mais absente en Irlande et nettement plus méridionale. En Amérique du Nord et au nord de l’Eurasie (Scandinavie et Russie), animaux plus petits et blancs l’hiver. Sur le pourtour méditerranéen, au Maghreb et en Égypte, en Corse et en Sardaigne, se trouvent les animaux les plus grands.

Sans doute

 deux sous-espèces :  la belette « des neiges », que l’on trouve dans le Nord de l’aire de répartition de l’espèce (les belettes « pygmées », rattachées à, se rencontrent également en Amérique du Nord et au Japon), et  sous-espèce d’Europe occidentale, de Grande-Bretagne et d’Asie occidentale. La belette a été introduite en Nouvelle-Zélande.

Alimentation : chasseur de campagnols et de lemmings encore plus spécialisé que l’hermine.

Comportement : gestation de 34 à 37 jours, sans diapause. Pas de crinière chez les jeunes ; pas d’accouplement au nid. Sevrage entre 4 et 12 semaines ; maturité, chez les deux sexes, vers 3 ou 4 mois. Si les proies abondent, les femelles peuvent avoir une seconde portée le même été avec un œstrus fin mai, et les jeunes nés en avril peuvent se reproduire dès le premier été. Les années où les campagnols sont rares, il peut ne pas y avoir du tout de reproduction.

Outre la belette à longue queue, l’Amérique tropicale héberge deux espèces mal connues :

   La belette de Colombie,  est connue par une dizaine de spécimens recueillis dans les Andes, entre 1 750 et 2 500 m d’altitude ; un a été trouvé en Équateur, tous les autres proviennent de la cordillère centrale de Colombie. Le mode de vie de cette belette andine est inconnu. Elle est l’un des plus rares mammifères du monde, et les zones où elle est supposée vivre souffrent de la déforestation.

   La belette tropicale, ou belette amazonienne, a été baptisée Mustela africana par suite d’une erreur d’étiquetage entre le lieu de capture et le musée où elle a été décrite. Mal connue, elle habite les forêts humides du bassin de l’Amazone, de l’est de l’Équateur jusqu’au Brésil et au nord-est du Pérou. De brune à chocolat sur le dessus, elle est plus pâle dessous, mais avec une ligne médiane de la couleur du dos sur le ventre. Elle nage et grimpe bien.

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La belette serait un nuisible

Posté par othoharmonie le 19 mai 2013

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La belette serait un nuisible dans HERMINE - VISON- BELETTE belette3-300x226

Malgré les travaux scientifiques, qui ont prouvé son utilité en agriculture, pour ses importantes destructions dans les populations de petits rongeurs, la belette, à cause de croyances et de préjugés, est toujours classée parmi les animaux nuisibles, et donc susceptibles d’être chassée et piégée.

« Les rongeurs constituent invariablement la proie principale de la belette » Encyclopédie des carnivores de France. « Si elle s’approche des basses-cours, c’est pour capturer les rongeurs attirés par les graines, et non les volailles. » J.-J. Barloy, Docteur ès sciences.

La belette est « effectivement inféodée aux petits rongeurs et, en particulier, sous nos contrées, au campagnol des champs… Les petits rongeurs représentent presque la totalité des proies consommées (58 à 99 %). » Bulletin mensuel n° 98 de l’Office National de la Chasse.

« En tant que naturaliste mais aussi chasseur, j’ai proposé son déclassement [de la liste des nuisibles] en me fondant non seulement sur mes nombreuses observations mais surtout sur des études scientifiques… » J.-L. Barrailler, Revue nationale de la chasse, avril 1991.

Malgré l’avis des piégeurs et de beaucoup de chasseurs qui nient ces travaux scientifiques, se pose la question de la pertinence du maintien de cette espèce sur la liste nationale des espèces »nuisibles », car le rôle de la belette en tant que prédateur de micromammifères est si positif que sa destruction entraîne des problèmes. L’absence de prédation profiterait aux mulots et aux campagnols. La pullulation de ces rongeurs serait un fléau pour l’économie rurale.

De plus, il est démontré qu’elle ne peut en aucun cas commettre de dommages à la faune sauvage. Il en est de même en ce qui concerne les volailles dans les basses-cours.

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La Zibeline

Posté par othoharmonie le 18 mai 2013

 

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La Zibeline dans HERMINE - VISON- BELETTE zibeline1La zibeline  est une petite espèce de mammifère carnivore de la famille des mustélidés. Elle peut vivre jusqu’à 17 ans, et pèse environ 2 kg. On la rencontre en Asie du nord-est (Sibérie, Mongolie, Corée) et en Amérique du Nord.

La zibeline est très gourmande. Elle a un régime alimentaire très varié. Elle est omnivore et elle mange surtout des petits rongeurs, oiseaux, ou insectes. L’hiver elle mange des petites baies et des fruits sauvages. Elle peut aussi se nourrir d’œufs, à l’occasion. 150 g de nourriture par jour, soit 7 % de son poids, ne lui font pas peur.

Ses principaux prédateurs sont le chat sauvage, le renard roux et le hibou.

Elle a pu avoir la réputation d’être un animal nuisible alors que dans les faits elle ne s’approche presque jamais des endroits habités. Les chasseurs la recherchent pour sa fourrure, connue pour être très douce et la plus chère du marché, au point que l’espèce a été menacée d’extinction. Il y a une centaine d’années, il ne restait plus que 300 zibelines à l’état sauvage. Sa couleur foncée et son nom russe sobolj’ sont à l’origine du mot « sable », qui désigne en héraldique la couleur noire.

Au xixe siècle la martre zibeline était dénommée Souris de Moscovie (bien qu’elle n’ait ni la taille, ni la nourriture de la souris).

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Hermine – vision – belette etc… des mustélidés

Posté par othoharmonie le 18 mai 2013

 

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Les mustélidés (du latin mustela signifiant belette) sont des prédateurs, de taille variée (de 20 cm à plus de 2m), avec un corps allongé et des pattes courtes. Ils possèdent des glandes sécrétrices développées (de chaque côté de l’anus) qui peuvent dégager une odeur musquée en cas d’attaque. Divisée en plusieurs sous-familles, la famille des mustélidés comprend 55 espèces en 24 genres ; elle est proche de la famille des méphitidés (mouffettes).

La famille des mustélidés comprend : la belette, l’hermine, la fouine, le blaireau, la martre, le putois, le vison d’Europe et la loutre.

Hermine – vision – belette etc… des mustélidés dans HERMINE - VISON- BELETTE mimin-300x225Parmi ces animaux, la loutre et le vison d’Europe (voir leurs fiches respectives) figurent parmi les espèces menacées en France. Les autres peuvent être chassées et certaines figurent même parmi les nuisibles. Ce sont pourtant des animaux très intéressants et extrêmement utiles au sein de leur écosystème.

Reconnaissable à son masque facial noir et blanc, le putois est doté d’un pelage beige et jauneâtre. Il mesure 45 cm de longueur au maximum (hors la queue) pour un poids n’excédant pas 1,5 kg. Il se nourrit entre autres de rongeurs, et notamment de rats musqués et surmulots. L’accouplement a lieu au printemps, et les petits naissent en mai-juin. Actif de jour comme de nuit, le putois fréquente forêts et milieux humides. Ses proies favorites figurent sur la liste des espèces classées “nuisibles” par arrêté préfectoral et cela lui confère un rôle positif reconnu par l’ONCFS. Il ne mérite donc absolument pas de figurer sur la liste des “nuisibles”.

La martre est un petit mustélidé reconnaissable à sa truffe noire, ses larges oreilles et sa bavette jaune orangée. Elle peut peser jusqu’à 2,2 kg et mesurer près de 57 cm de long. Elle se nourrit de fruits, insectes, oiseaux et micromammifères selon les saisons. C’est la principale prédatrice de l’écureuil. Elle préfère les forêts de conifères et les forêts mixtes où elle a son gîte. La saison des amours se déroule en juillet août et les petits naissent en avril ou mai de l’année suivante (gestation différée). La martre ne commet pas de dégâts significatifs sur les activités agricoles, aquacoles ou forestières.

La belette est bien plus petite : c’est le poids plume des mustélidés ! un corps long de 16 à 22 cm pour un poids n’excédant pas 110 gr ! Identifiable par sa tête triangulaire, ses petites oreilles rondes et son pelage brun rousseâtre (le ventre et la gorge sont blancs), ce petit prédateur habite tous types de milieux, de la forêt au bocage en passant par les espaces cultivés. Son régime alimentaire se compose presque essentiellement de rongeurs. Elle mange parfois des oiseaux et des œufs. Les belettes s’accouplent au printemps et les petits naissent au cours de l’été.

L’hermine est plus grosse que la belette, l’ensemble tête-corps pouvant varier (selon le sexe de l’animal) entre 21,5 et 28 cm et la queue entre 8 et 12,5 cm. Le poids varie entre 100 et 310 g. Le pelage de l’hermine va du beige fauve au brun clair. La gorge, le ventre, la partie intérieure des pattes sont blancs jaunâtres. En montagne, l’hermine devient entièrement blanche, hormis le bout de la queue qui reste noir. Mais si les hivers sont doux, la mue est alors incomplète. Elle habite la forêt, le bocage, les rives sauvages des lacs, marais et ruisseaux, et les massifs montagneux. L’hermine se nourrit essentiellement de campagnols, mais aussi de passereaux, de lapins de garenne, de jeunes lièvres, de poissons, de lézards, de grenouilles, d’insectes, d’escargots, de vers de terre ou de fruits.

La fouine pourrait être confondue avec la martre. Elle est revêtue d’un pelage brun, avec une tâche blanche sur la gorge. Elle peut peser jusqu’à 2,3 kg et mesurer 50 cm de long pour 12 cm de hauteur. Elle apprécie particulièrement les lisières des bois et les villages. On la trouve souvent à proximité des habitations humaines. La fouine se nourrit de petits rongeurs, d’oiseaux et de fruits. Elle est nocturne. Comme chez la martre, l’accouplement a lieu en été et les petits naissent au printemps suivant.

Le blaireau est le plus grand représentant des mustélidés, et entre donc en catégorie poids lourds ! On ne peut le confondre avec un autre animal. Il atteint un poids de 12 à 15 kg et peut mesurer jusqu’à un mètre de long. Son pelage a des teintes grises, blanches et noires. Sa tête est pourvue d’un masque noir et blanc bien typique. Ses pattes sont courtes et puissantes, pourvues de grandes griffes ; le corps est allongé et se termine par une petite queue blanche, courte et touffue. le blaireau est omnivore : il mange aussi bien des lombrics, des taupes, petits rongeurs, insectes, champignons, plantes herbacées, oeufs que des fruits, graines, et même des nids de guêpes. Le blaireau installe son terrier au pied d’une butte, d’une falaise, ou d’un talus. Il apprécie la proximité d’un point d’eau, des arbres et buissons à baies.

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Description de la zibeline

Posté par othoharmonie le 18 mai 2013


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Description de la zibeline dans HERMINE - VISON- BELETTE zibeline La zibeline est un petit mustélidé à la fourrure brune soutenue, parfois noire luisante sur la partie dorsale, et plus claire sur le dessous. La tête possède un museau plus allongé que celui de la martre des pins, ses oreilles rondes sont plus petites et ses pattes plus courtes. La queue est également courte et touffue. Les individus japonais arborent une tache de poils clairs sur la gorge. La fourrure est plus douce et plus soyeuse que celle de sa cousine et s’éclaircit en hiver pour devenir blanchâtre. Elle porte le nom de « sable », dont le terme est devenu un générique pour nommer certaines races d’animaux à poil noir : lapins ou chats, et est entré en héraldique pour désigner la couleur noire.

Habitat de la zibeline

Par le passé, on trouvait la zibeline dans la partie nord de l’Europe et de l’Asie, mais sa distribution actuelle se limite au continent asiatique, depuis l’Oural jusqu’au Japon sur l’île de Hokkaido. Elle vit en sympatrie avec la martre des pins dans toutes les forêts tempérées et boréales de conifères situées sous le Cercle Polaire.

Comportement de la zibeline

La zibeline vit dans des gîtes creusés à proximité des berges des rivières ou des plans d’eau, dont l’accès se situe généralement entre les racines des arbres. Le mustélidé est un excellent grimpeur. Il chasse à l’ouïe et à l’odorat. La zibeline est diurne mais discrète.

Reproduction de la zibeline

La période de reproduction s’étend du mois de juin au mois d’août. Lors des parades nuptiales les zibelines sautent et courent en miaulant comme des chats. L’ovule fécondé ne s’implante dans l’utérus que huit mois après l’accouplement et le développement embryonnaire ne dure qu’une trentaine de jours. Les portées se composent de un à sept petits qui naissent aveugles et couverts d’une fine couche de poils. Ils ouvrent les yeux après trente à trente-cinq jours et sont totalement sevrés au bout de sept semaines. Les jeunes atteignent la maturité sexuelle vers 2 ans.

Régime alimentaire de la zibeline

La zibeline se nourrit essentiellement de petits rongeurs : lemmings, campagnols ou tamias, des oiseaux et des œufs, des amphibiens et des insectes. Il lui arrive également de capturer des poissons qu’elle mange en les maintenant à l’aide de ses pattes avant. Lorsque les proies se font rares, elle se rabat sur les baies, les fruits et les noix.

 Menace sur la zibeline

La zibeline a été chassée depuis le Moyen Âge pour sa fourrure exceptionnelle et l’espèce a frôlé l’extinction. Il y a un siècle il n’y avait plus qu’environ 300 individus à l’état sauvage. De nos jours les populations se sont reconstituées mais sans que les quelque seize sous-espèces n’aient de statut particulier de protection car les données sont insuffisantes, et les pelisses que l’on trouve actuellement dans le commerce, proviennent d’animaux d’élevage. La chasse est encore autorisée dans certaines régions de Russie.

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Historique de la Zibeline

Posté par othoharmonie le 15 mai 2013


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Historique de la Zibeline dans HERMINE - VISON- BELETTE zibeline-300x135

Le lapin Zibeline a été créé en France par M. FRAINEAU de Cognac, en 1919. En croisant une femelle Angora blanc avec un mâle Chinchilla, il obtint une portée très hétéroclite dont un lapereau né gris perle. La couleur de ce lapereau s’ assombrit peu à peu et ne tarda pas à se distinguer des autres. Vers 5/6 mois, son aspect n’ avait plus rien du lapin : il ressemblait plutôt à une fouine foncée ou à une martre.

M. FRAINEAU réaccoupla les deux parents ensemble et ils donnèrent une deuxième portée tout aussi hétéroclite et comportant un lapereau identique au précédent. Les deux lapins semblables, mâle et femelle, accouplés entre eux donnèrent une portée hétéroclite comportant un ou deux lapins semblables aux parents.

En continuant de la sorte, M. FRAINEAU réussit à créer la race Zibeline. Mais, même actuellement, ce lapin ne se reproduit pas au point de vue couleur d’ une façon constante.

Lorsqu’on croise deux Zibeline, on obtient des Zibelines types, des Zibelines clairs, des Zibelines foncés, des Albinos et des Russe. Donc, d’ un point de vue strict, le Zibeline ne formerait pas une race pure.

D’ autres pays revendiquent l’ origine du lapin Zibeline : Angleterre, Allemagne, USA. Les Anglais précisent qu’ en 1923, IRWING, de Freshield, présenta ses premiers Siamese Rabbits, race de lapins qui ressemble énormément au Zibeline Français mais dans une teinte plus claire. A la même époque, en Californie, M.O. BROCK présente des Américan Sablés. En 1924, l’ éleveur allemand THOMSEN, de Hambourg Stellingen, présente à son tour un lapin Zibeline auquel il donna le nom de lapin Martre et qui serait issu du croisement Bleu de Vienne, Lièvre Belge, Chamois de Thuringe et Chinchilla importé de France.

Ces croisements démontrent que le ou les créateurs ne se sont pas fixés de but précis, que ce soit en conformation, en type et encore moins en couleur. Le Zibeline doit donc être considéré comme une race de hasard. Aussi a-t’ il eu et a-t’ il encore beaucoup de mal à s’ épanouir en France et hors de nos frontières.

Cette race porte le nom d’ un animal sauvage, la zibeline, qui est une martre. La fourrure de ces lapins doit être semblable à celle de la zibeline, c’ est-à-dire de couleur brune, le dos et les extrémités du corps (tête, oreilles, queue) étant plus foncés que le ventre et les flancs. C’ est cette fourrure qui constitue le principal attrait de ces lapins car elle peut servir pour les imitations de fourrures de martre.

Bibliographie : Les Cahiers du Conservatoire (mars 1981).

Caractéristiques essentielles à rechercher :

  • Un bon dégradé régulier avec des extrémités bien marquées.
  • La fourrure doit être très dense, bien collée au corps, fine et de longueur moyenne.

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Hermine au pays des neiges

Posté par othoharmonie le 15 mai 2013

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Hermine au pays des neiges dans HERMINE - VISON- BELETTE hermine5La robe d’une blancheur immaculée qu’elle porte dans les pays de neige a fait de l’hermine un des symboles de la pureté. Mais ce mammifère, l’un des plus récents de notre faune, est surtout un carnassier, parfaitement adapté à la chasse aux campagnols.

L’hermine fait partie des mustélidés, famille de chasseurs remarquables probablement apparue  au début de l’éocène, il y a une cinquantaine de millions d’années. Les mustélidés descendent d’ancêtres communs à l’ensemble de l’ordre des carnivores, les miacidés, qui vivaient en Europe au paléocène, il y a environ 60 millions d’années. L’un des mieux connus de ces animaux est Miacis, trouvé en Allemagne, qui devait ressembler à la martre et était au moins en partie arboricole.

   Dans la lignée des mustélidés, le genre Mustela apparaît au miocène, il y a une vingtaine de millions d’années, après la séparation du tronc commun avec les genres Martes et Gulo (martres et glouton). Au pliocène, on trouve la première hermine connue, Mustela plioerminea, datée de 4 millions d’années, dont on a mis au jour des fossiles dans plusieurs sites d’Europe et d’Asie. De la fin du tertiaire au début du quaternaire, période pendant laquelle apparaissent la plupart des mammifères contemporains, Mustela plioerminea évolue en Mustela palerminea.

   L’hermine actuelle, Mustela erminea, existe seulement depuis 500 000 ans environ. De son berceau d’origine, l’Asie, elle gagne bientôt l’Amérique du Nord, en passant par le détroit de Béring lors d’un abaissement du niveau des eaux.

   On peut certainement lier l’apparition de l’hermine, et probablement celle de la belette, Mustela nivalis, qui lui ressemble, à l’extension des paysages ouverts, propices aux rongeurs, et auxquels les forêts cèdent  la place avec le refroidissement du climat, au pliocène. Les premiers Mustela, peut-être arboricoles, se spécialisent alors dans la capture des petits rongeurs terrestres susceptibles de pulluler dès qu’abondent les graminées. À l’arrivée des glaciations, l’hermine et la belette se sont maintenues dans les paysages devenus inhospitaliers pour de nombreuses autres espèces, car elles sont capables de poursuivre lemmings et campagnols jusque dans leurs galeries sous la neige. Elles se sont ainsi largement développées dans les zones tempérées et froides de l’hémisphère Nord, alors que la pression de la concurrence et de la prédation a considérablement limité leur extension vers le sud.

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La vie de l’hermine seule

Posté par othoharmonie le 15 mai 2013

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La vie de l'hermine seule dans HERMINE - VISON- BELETTE hermine4Chaque hermine vit seule sur son territoire. Mais celui du mâle est nettement plus grand et peut englober tout ou partie du territoire d’une ou de plusieurs femelles.

   Toutes les zones de l’espace que l’animal défend contre ses congénères ne sont pas exploitées de la même façon : seules celles où les proies sont abondantes lui servent réellement de terrain de chasse, les autres sont plutôt des zones de repos. Pour circuler, l’hermine emprunte en général les mêmes trajets. Évitant de se déplacer à découvert, elle longe un vieux mur de pierres, la rive boisée d’un cours d’eau, et s’abrite sous la végétation plus dense d’un fossé ou d’une haie.

   Aux vieilles forêts souvent pauvres en proies, l’hermine préfère les zones forestières plus récentes, où poussent des rejets. Cet animal terrestre n’hésite pas à grimper aux grands arbres, passant avec habileté entre les branches, pour redescendre la tête en bas le long du tronc.

   Les études menées par Carolyn King en Grande-Bretagne et en Nouvelle-Zélande, par Michel Pascal et Pierre Delattre en France, et par Sylvain Debrot en Suisse, ont montré que le territoire d’une hermine femelle pouvait varier entre 1 ha (en Suisse) et 110 ha (en Écosse) dans un milieu plus pauvre en proies ; un mâle peut quant à lui se déplacer sur un territoire pouvant atteindre 250 hectares.

   Les mâles observés en Suisse avaient des territoires variant de 8 à 40 ha et parcouraient chaque jour de 600 à 1 400 mètres ; quant aux femelles, leurs territoires étant plus petits (de 1 à 7 ha), elles se déplaçaient quotidiennement de 400 à 600 mètres.

L’hermine, mâle et femelle, marque les limites de son territoire en déposant aux endroits stratégiques le contenu de ses glandes anales (celles d’un mâle peuvent contenir jusqu’à 100 ml de musc), associé ou non au dépôt d’urine et de fèces. Mais, lorsque l’animal cherche à impressionner un congénère, il frotte, le long d’un objet, son corps entier et surtout ses joues et ses flancs, où sont présentes plusieurs glandes sébacées. Ce dernier type de marquage a une signification beaucoup plus agressive, et la réaction d’un jeune animal à l’odeur du corps d’un dominant est nettement teintée d’inquiétude.

EN COURONNE POUR DORMIR

Plutôt nocturne en automne et en hiver et diurne au printemps, l’hermine fait alterner des phases de déplacements et de chasse d’une durée de 10 à 45 minutes et des périodes de repos, s’arrêtant dans l’un des nombreux abris disséminés sur son territoire. Et, pour conserver au maximum sa propre chaleur et économiser son énergie, malgré la longueur relative de son corps, elle dort en s’enroulant sur elle-même, cachant sa tête dans sa queue.

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L’hermine à La chasse

Posté par othoharmonie le 15 mai 2013

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L’hermine est un grand chasseur de campagnols. Elle excelle dans la capture de ces petits rongeurs très amateurs de graminées, et elle n’hésite pas à poursuivre même les campagnols amphibies, ou rats d’eau jusque dans leurs galeries souterraines. Elle apprécie les campagnols roussâtres, mais préfère chasser ceux du genre Microtus, ces campagnols des champs que l’on rencontre partout en Europe, en Asie et en Amérique du Nord, et qui, le plus souvent, constituent au moins la moitié de son alimentation. L’autre moitié se compose d’oiseaux, de lézards ou d’autres petits rongeurs, comme les rats, les souris et les mulots. Elle peut prendre un œuf dans un nid d’oiseau, le coincer entre son menton et une patte avant et l’apporter jusqu’à son abri en marchant sur trois pattes.

   En période de disette, l’hermine consomme même des insectes, des vers de terre, des fruits, des poissons ou des mammifères insectivores telles les musaraignes ou les taupes.

   L’hermine s’attaque aussi à de plus grosses proies, lapins et lièvres, bien qu’une ruade de lapine protégeant sa portée ne soit pas sans danger pour elle. Les hermines de Grande-Bretagne se nourrissaient essentiellement de lapins jusqu’en 1952-53, mais, dans les deux décennies qui ont suivi l’épidémie de myxomatose qui a décimé ces derniers, seules ont survécu celles qui ont su élargir l’éventail de leurs captures. Aujourd’hui, les lapins représentent à nouveau près du tiers des proies des hermines britanniques.

   En temps d’abondance, l’hermine est sélective, mais, en cas de nécessité, elle se contente de ce qu’elle trouve. Une étude réalisée au nord du Canada pendant le court été arctique a montré que les lemmings, à eux seuls, constituaient les trois quarts des restes de proies identifiés. Le dernier quart était composé de restes d’oiseaux et d’insectes. Plus au sud, dans l’Ontario, il a été observé des hermines qui se nourrissaient à 90 % d’une seule espèce de campagnol, Microtus pennsylvanicus, alors que d’autres rongeurs étaient présents. En Californie, dans la sierra Nevada, c’est l’espèce Microtus montanus qui représentait l’essentiel du régime.

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À L’OREILLE ET À L’ŒIL

L’hermine en chasse n’est pas facile à observer, car elle est très vive et se cache dans la végétation. Le suivi d’animaux équipés d’un collier émetteur et la lecture de traces dans la neige l’hiver permettent de dire que l’hermine chasse en solitaire, en explorant régulièrement et systématiquement tous les coins et recoins susceptibles d’héberger un rongeur. Elle court en zigzag, d’un point à un autre, sans rien oublier, utilisant probablement sa mémoire des chasses précédentes et sa bonne connaissance du terrain.

   C’est sans doute à l’ouïe qu’elle repère ses proies, car elle ne remarque pas un campagnol immobile à découvert. La vision semble jouer un rôle beaucoup plus important pour l’attaque finale. Après avoir rattrapé en deux bonds sa proie qui se sauve en courant, l’hermine la mord à la nuque et la tue presque instantanément. Lapins, lièvres ou lagopèdes meurent plutôt d’arrêt cardiaque que des blessures qu’elle pourrait leur infliger. Quant aux oiseaux, elle les saisit à la gorge. Si une goutte de sang perle de la blessure, l’hermine la lèche (mais elle ne suce pas le sang de ses proies) puis, après avoir brisé le crâne avec ses puissantes canines, elle mange d’abord le cerveau. Si la chasse est très fructueuse, l’hermine rapporte dans son nid les proies tuées et les consomme tranquillement dans le ou les jours qui suivent.

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