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L’Hermine sur son territoire

Posté par othoharmonie le 26 mai 2013

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L’Hermine sur son territoire dans HERMINE - VISON- BELETTE hermine7Chaque hermine vit seule sur son territoire. Mais celui du mâle est nettement plus grand et peut englober tout ou partie du territoire d’une ou de plusieurs femelles.

   Toutes les zones de l’espace que l’animal défend contre ses congénères ne sont pas exploitées de la même façon : seules celles où les proies sont abondantes lui servent réellement de terrain de chasse, les autres sont plutôt des zones de repos. Pour circuler, l’hermine emprunte en général les mêmes trajets. Évitant de se déplacer à découvert, elle longe un vieux mur de pierres, la rive boisée d’un cours d’eau, et s’abrite sous la végétation plus dense d’un fossé ou d’une haie.

   Aux vieilles forêts souvent pauvres en proies, l’hermine préfère les zones forestières plus récentes, où poussent des rejets. Cet animal terrestre n’hésite pas à grimper aux grands arbres, passant avec habileté entre les branches, pour redescendre la tête en bas le long du tronc.

   Les études menées par Carolyn King en Grande-Bretagne et en Nouvelle-Zélande, par Michel Pascal et Pierre Delattre en France, et par Sylvain Debrot en Suisse, ont montré que le territoire d’une hermine femelle pouvait varier entre 1 ha (en Suisse) et 110 ha (en Écosse) dans un milieu plus pauvre en proies ; un mâle peut quant à lui se déplacer sur un territoire pouvant atteindre 250 hectares.

   Les mâles observés en Suisse avaient des territoires variant de 8 à 40 ha et parcouraient chaque jour de 600 à 1 400 mètres ; quant aux femelles, leurs territoires étant plus petits (de 1 à 7 ha), elles se déplaçaient quotidiennement de 400 à 600 mètres.

L’hermine, mâle et femelle, marque les limites de son territoire en déposant aux endroits stratégiques le contenu de ses glandes anales (celles d’un mâle peuvent contenir jusqu’à 100 ml de musc), associé ou non au dépôt d’urine et de fèces. Mais, lorsque l’animal cherche à impressionner un congénère, il frotte, le long d’un objet, son corps entier et surtout ses joues et ses flancs, où sont présentes plusieurs glandes sébacées. Ce dernier type de marquage a une signification beaucoup plus agressive, et la réaction d’un jeune animal à l’odeur du corps d’un dominant est nettement teintée d’inquiétude.

Plutôt nocturne en automne et en hiver et diurne au printemps, l’hermine fait alterner des phases de déplacements et de chasse d’une durée de 10 à 45 minutes et des périodes de repos, s’arrêtant dans l’un des nombreux abris disséminés sur son territoire. Et, pour conserver au maximum sa propre chaleur et économiser son énergie, malgré la longueur relative de son corps, elle dort en s’enroulant sur elle-même, cachant sa tête dans sa queue.

L’hermine est un grand chasseur de campagnols. Elle excelle dans la capture de ces petits rongeurs très amateurs de graminées, et elle n’hésite pas à poursuivre même les campagnols amphibies, ou rats d’eau (Arvicola sapidus) jusque dans leurs galeries souterraines. Elle apprécie les campagnols roussâtres (Clethrionomys glareolus), mais préfère chasser ceux du genre Microtus, ces campagnols des champs que l’on rencontre partout en Europe, en Asie et en Amérique du Nord, et qui, le plus souvent, constituent au moins la moitié de son alimentation. L’autre moitié se compose d’oiseaux, de lézards ou d’autres petits rongeurs, comme les rats, les souris et les mulots. Elle peut prendre un œuf dans un nid d’oiseau, le coincer entre son menton et une patte avant et l’apporter jusqu’à son abri en marchant sur trois pattes.

   En période de disette, l’hermine consomme même des insectes, des vers de terre, des fruits, des poissons ou des mammifères insectivores telles les musaraignes ou les taupes.

   L’hermine s’attaque aussi à de plus grosses proies, lapins et lièvres, bien qu’une ruade de lapine protégeant sa portée ne soit pas sans danger pour elle. Les hermines de Grande-Bretagne se nourrissaient essentiellement de lapins jusqu’en 1952-53, mais, dans les deux décennies qui ont suivi l’épidémie de myxomatose qui a décimé ces derniers, seules ont survécu celles qui ont su élargir l’éventail de leurs captures. Aujourd’hui, les lapins représentent à nouveau près du tiers des proies des hermines britanniques.

   En temps d’abondance, l’hermine est sélective, mais, en cas de nécessité, elle se contente de ce qu’elle trouve. Une étude réalisée au nord du Canada pendant le court été arctique a montré que les lemmings, à eux seuls, constituaient les trois quarts des restes de proies identifiés. Le dernier quart était composé de restes d’oiseaux et d’insectes. Plus au sud, dans l’Ontario, il a été observé des hermines qui se nourrissaient à 90 % d’une seule espèce de campagnol, , alors que d’autres rongeurs étaient présents. En Californie, dans la sierra Nevada, c’est l’espèce  qui représentait l’essentiel du régime.

L’hermine en chasse n’est pas facile à observer, car elle est très vive et se cache dans la végétation. Le suivi d’animaux équipés d’un collier émetteur et la lecture de traces dans la neige l’hiver permettent de dire que l’hermine chasse en solitaire, en explorant régulièrement et systématiquement tous les coins et recoins susceptibles d’héberger un rongeur. Elle court en zigzag, d’un point à un autre, sans rien oublier, utilisant probablement sa mémoire des chasses précédentes et sa bonne connaissance du terrain.

   C’est sans doute à l’ouïe qu’elle repère ses proies, car elle ne remarque pas un campagnol immobile à découvert. La vision semble jouer un rôle beaucoup plus important pour l’attaque finale. Après avoir rattrapé en deux bonds sa proie qui se sauve en courant, l’hermine la mord à la nuque et la tue presque instantanément. Lapins, lièvres ou lagopèdes meurent plutôt d’arrêt cardiaque que des blessures qu’elle pourrait leur infliger. Quant aux oiseaux, elle les saisit à la gorge. Si une goutte de sang perle de la blessure, l’hermine la lèche (mais elle ne suce pas le sang de ses proies) puis, après avoir brisé le crâne avec ses puissantes canines, elle mange d’abord le cerveau. Si la chasse est très fructueuse, l’hermine rapporte dans son nid les proies tuées et les consomme tranquillement dans le ou les jours qui suivent.

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L’hermine des avocats

Posté par othoharmonie le 26 mai 2013

 

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L’hermine des avocats dans HERMINE - VISON- BELETTE avocatsLes universitaires portent une épitoge de la couleur représentant la discipline dont ils relèvent : violet pour la théologie, écarlate pour le droit (et l’économie), groseille pour la médecine (et la pharmacie), amarante pour les sciences, jonquille pour les lettres (et la philosophie).

L’hermine sur l’épitoge est le symbole du grade universitaire de celui qui la porte. Les trois rangs d’hermine que comporte l’épitoge d’un docteur de troisième cycle signifient qu’il est bachelier, licencié et docteur. Une épitoge à un rang d’hermine se porte sur une robe de bachelier.

Les avocats et magistrats du tribunal de grande instance portent une épitoge herminée noire. Les magistrats des cours d’appel et de la Cour de cassation portent une épitoge rouge lors des audiences solennelles, coordonnée à leur robe, rouge elle aussi en ces occasions.

Les avocats du barreau de Paris portent une épitoge dépourvue d’hermine ; on dit qu’elle est « veuve ». Cette suppression serait due selon une tradition non confirmée au « deuil de Malesherbes », c’est-à-dire au fait que Malesherbes, principal avocat de Louis XVI lors de son procès, fut guillotiné pour avoir défendu son client.

Une explication plus probable est que cette habitude remonte au Moyen Âge, quand les avocats formaient une confrérie religieuse et portaient la robe des clercs. La robe s’accompagnait du manteau et de la coiffe (une cape et une capuche, en quelques sortes). Les avocats avaient un manteau ordinaire pour les audiences du même nom et un manteau herminé pour les audiences solennelles (se tenant en présence du roi). L’épitoge représentant l’ancien manteau (qui se portait sur l’épaule depuis que les avocats avaient le droit de porter la toque de docteur en droit), les avocats parisiens la portent sans hermine aux audiences solennelles.

Un avocat parisien portera une épitoge herminée lors d’une audience solennelle (rentrée solennelle, prestation de serment…), devant la cour d’assises car le souverain est présent (le jury populaire représente le peuple), et quand il plaide dans un tribunal autre que Paris, Bobigny, Créteil et Nanterre (ancien ressort de la Seine, morcelé en 1967), pour se plier par courtoisie aux usages du barreau local. L’usage veut de plus qu’un avocat porte toujours l’épitoge herminée s’il appartient au conseil de l’Ordre (le bâtonnier en fonction porte toujours l’épitoge herminée, car il préside ce conseil), ou s’il fait partie de la conférence du stage.

Les avocats Docteurs en Droit peuvent porter une épitoge noire à trois rangs d’hermine.

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L’ hermine animal totem

Posté par othoharmonie le 26 mai 2013

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L’hermine est l’animal totem de la Bretagne armoricaine. Il s’agit d’un animal de la famille des belettes dont le pelage est brun-roux à la belle saison mais qui devient totalement blanc en hiver à l’exception de l’extrémité de sa queue qui reste noire.

 Le symbole lui-même est une représentation stylisée de la manière dont on avait coutume d’assembler les peaux de l’animal.

Il sera ensuite utilisé comme emblème héraldique par la noblesse féodale. On retrouve dès lors l’hermine sur les armoiries du duché de Bretagne.

 C’est encore à ce charmant mustela erminea ou rat d’Arménie (d’ où hermine en Français et ermin en Breton) que le Bretagne doit sa devise: Potius mori quam foedari / Kentoc’h mervel eget bezan saotret / Plutôt la mort que la souillure.

En effet, la légende populaire raconte que l’hermine préfère être tuée plutôt que de souiller son pelage, la Duchesse Anne elle-même en aurait été témoin.

L' hermine animal totem dans HERMINE - VISON- BELETTE totem

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REVER d’HERMINE

Posté par othoharmonie le 26 mai 2013

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Rêver d’hermine vous apporte parfois un message négatif. En effet, ce rêve vous annonce que l’amour est déchirant et vous aurez du mal à vous remettre de vos blessures. Il faudra quand même y faire face et vous devriez vous en sortir si vous n’abandonnez pas. De plus, le fait de rêver de sa fourrure vous conseille de faire très attention à vos dépenses car des difficultés pourraient bien vous obliger à vous séparer d’objets ou de meubles de valeur. Par ailleurs, si un homme rêve qu’il offre une fourrure d’hermine à une femme alors il sera trahi et le mobile sera l’argent. Mais si c’est une femme qui rêve qu’elle la reçoit en cadeau, c’est qu’elle perdra des biens précieux. Toutefois, ce genre de rêve peut aussi délivrer un message positif car il peut indiquer la pureté et la fidélité de la personne aimée.

 

REVER d’HERMINE dans HERMINE - VISON- BELETTE rever

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