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Le Premier CHAMEAU

Posté par othoharmonie le 6 mai 2013

 

Le Premier CHAMEAU dans CHAMEAU - DROMADAIRE 1er-chameau C’est en Amérique du Nord qu’est apparu, à la fin de l’éocène, le plus ancien ancêtre des chameaux. Ce Protylopus, dont on a retrouvé les fossiles datant de 40 à 50 millions d’années, n’était guère plus grand qu’un lièvre. Avec l’extension des savanes, la taille des animaux augmenta et leurs pieds s’adaptèrent à la marche sur les terrains meubles. À l’oligocène, il y a quelque 35 millions d’années, Poebrotherium avait la dimension d’un chevreuil et ressemblait nettement plus au chameau avec, notamment, les os des avant-bras soudés. Continuant d’évoluer, cette forme donna naissance, il y a entre 12 et 24 millions d’années, à différents rameaux, les uns à l’allure de gazelle , les autres au long cou de girafe , qui furent un moment florissants avant de s’éteindre, il y a entre 2 et 10 millions d’années. D’autres encore évoluèrent vers le genre Promacelus, puis Camelus. Ces derniers restaient confinés en Amérique du Nord, quand, il y a seulement de 2 à 3 millions d’années, une partie d’entre eux essaima dans l’Ancien Monde en passant par le détroit de Béring, alors asséché. Les précurseurs du chameau à deux bosses s’implantèrent dans l’est de l’Asie, tandis que ceux du chameau à une bosse, ou dromadaire, partirent vers l’Arabie et l’Afrique du Nord. Au pléistocène, d’autres camélidés quittèrent l’Amérique du Nord pour envahir les Andes. Ils donnèrent les lamas et les vigognes. L’une des dernières populations de camélidés du continent nord-américain, Camelops hesternus, ou « chameau d’hier », disparut il y a entre 10 000 à 12 000 ans.

   Aujourd’hui, on appelle généralement chameaux les quelque 17 millions d’animaux du genre Camelus vivant dans le monde, dont les neuf dixièmes sont pourtant des dromadaires. Les trois quarts habitent l’Afrique et sont domestiqués depuis les temps préhistoriques. Seuls quelques dromadaires, introduits en Australie au XIXe siècle, ont retrouvé une totale liberté. Quant aux chameaux à deux bosses, ils ne se rencontrent plus qu’en Afghanistan, en Asie centrale, en Chine,  en Iran,  en Mongolie et en Turquie. Et ils sont à peine un millier à vivre dans le désert de Gobi.

 En Asie centrale, « un chameau vaut 8 yacks, 9 chevaux ou 45 moutons ». Il porte près de 300 kg, franchit des cols enneigés. Dans les déserts brûlants d’Afrique ou du Proche-Orient, le dromadaire transporte une centaine de kilos ou résiste un mois sans eau. Chameau d’Asie à deux bosses ou dromadaire d’Afrique à une bosse, les chameaux de l’Ancien Monde sont originaires d’Amérique du Nord et domestiqués depuis des siècles.

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conte touareg

Posté par othoharmonie le 6 mai 2013

 

 La souris et le chameau

 De la souris et du chameau lequel est le plus sage ?

 La fable que disent les conteurs du désert nous en apprend beaucoup sur le monde animal…

conte touareg dans CHAMEAU - DROMADAIRE chameau1

 La souris est habile, rusée, rapide, intelligente. Elle glisse entre les mains de l’homme et s’insinue chez lui sans qu’il s’en aperçoive. Elle grignote son pain, son formage, ses objets, son matelas, son lit, et lui ronge la vie. L’homme lui tend des piges, qu’elle joue à déjouer. Alors l’homme tempête tandis sue la souris, impertinente en diable provoque, nargue et panique la maîtresse maison qui saute d’un pied sur l’autre en poussant de grands cris. Pour cette simple malice souvent accorde-t-on au petit animal un regard attendri voire un peu amusé tant son dévergondage la présente finaude, ficelle, souvent brillante.. et pourtant… !

 Le chameau, lui plutôt, grand animal placide, s’il impose le respect, c’est pour ses qualités d’endurance, de force et de robustesse. Il a ce grand pouvoir de vivre des jours sans manger et sans boire en marchant au soleil harassant du désert, un pied devant l’autre, obéissant à l’homme, sans jamais rechigner. Le chameau est fidèle, serviteur dévoué, mais jamais on ne dit qu’il est fin ou futé, qu’il a de la malice ou de la malignité… et pourtant… ! 

Une souris, fuyant l’homme, sauta sur un chameau et, imitant son maître, fit claquer sa langue, fouetta les deux bosses, lui intimant l’ordre de se lever et d’avancer. Le chameau ne dit mot, et ébranla l’équipage. 

La souris orgueilleuse, certaine de son pouvoir, fit des bonds de fierté sur la montagne de poils.

Arrivé sur les bords d’un tout petit ruisseau, le chameau demandé à la souris de descendre, de passer devant lui, le tenir par la bride afin de le guider.

 « Souris, mon chamelier, montre-moi donc la route. Je ne suis que monture. Toi tu sais le chemin. » 

« C’est que..; dans ce ruisseau… je crains de me noyer ! » 

Alors le chameau dit : « Tout seul, jamais je ne l’ai fait. Je veux bien aujourd’hui pour toi, essayer ». Et il mouille ses pieds en déclarant que l’eau n’est pas profonde, et qu’elle n’atteint même pas le bas de ses jarrets. 

« Oui, mais, dit la souris, ce qui pour toi est minuscule devient pour toi montage, et la puce qui te pique est pour moi éléphant des tropiques. Ce qui est filet d’eau pour toi, devient pour les souris un océan furieux. Je ne puis te guider ». 

« Alors, dit le chameau, cesse de faire la fière, descends de ta monture pour réfléchir au moyen d’échapper à l’homme qui te poursuit et que je vois venir ». 

« Pardon, dit la souris, je t’offre à genoux mille prières pour me faire traverser. J’irai par les monts et les dunes chanter tes louanges et dire que le chameau est le plus sage des animaux. »

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chameau des Touarègues

Posté par othoharmonie le 6 mai 2013

 

chameau des Touarègues dans CHAMEAU - DROMADAIRE drom-300x206Le chameau est l’animal emblématique de la société touarègue et les images des agences de tourisme montrent inévitablement la haute silhouette d’un chamelier enturbanné sur une selle à pommeau en croix rompant un paysage aux lignes horizontales d’un reg. Le Touareg, comme le Maure et le Bédouin, est associé au chameau, plus exactement au dromadaire (Camelus dromedarius). Le chameau est au Touareg ce que le zébu bororociji aux longues coines en lyre est au Bod’aado, le Peul nomade.

 Chez les Kel Ahaggar, certains auteurs (Nicolaisen 1963 : 408) ont fait l’hypothèse que la société touarègue était composée de strates successivement arrivées : les nobles étaient des éleveurs de chameaux qui se sont imposés à des populations trouvées sur place, éleveurs de chèvres et qui sont devenus les tribus de vassaux ou de plébéiens (imghad). Ces derniers, qui n’avaient pas le droit d’élever des chameaux, ne postent-ils pas le nom de Kel Ulli, ceux des chèvres?

 On a pu aussi (Nicolas 1950 : 189) rapprocher le terme de vassal (amghid plur. imghad) de celui de chevreau (egheid). En définitive, dans toutes les traditions, le chameau est l’animal associé à l’aristocratie guerrière. Dans la boucle du Niger. D’anciens serfs se constituent des troupeaux de chameaux, pour se rapprocher du modèle de l’aristocratie et faire oublier une origine dont ils cherchent à effacer le souvenir. On peut vérifier l’intérêt que la société touarègue porte à cet animal par le vocabulaire qui lui est consacré. Le Dictionnaire du Père de Foucauld (1 95 1 – 1952) contient 54 termes se référant au chameau. Parmi ce riche vocabulaire, on peut distinguer des termes génériques, ceux se référent à l’usage (selle, bât), à l’état (pour un mâle, castré ou non, en nit etc. ; pour une femelle, pleine, suitée, stérile etc.), à la robe, au sexe, à l’âge : ainsi des termes distinguent les chamelons en voie d’être sevrés et attachés par le cou et les non sevrés arrimés à un piquet enfoncé dans le sol auprès de leurs mères; enfin des termes se référant au caractère (criard) ou au comportement (au pas alerte, lourd).

On retrouve le même intérêt pour le chameau qu’expriment les Maures dans leur vocabulaire décrit par V. Monteil (1 952). Le chameau répond à de nombreuses fonctions. C’est l’animal de selle, le méhari que tout homme adulte souhaite posséder et qu’on préfère avec une robe unie, claire. Presque blanche (ebeideg qui désigne un chameau blanc, mais aussi un voleur) : chaque jeune homme proclame qu’il possède la monture la plus belle et la plus rapide : il défie tous les autres ii la course et dans des concours où chacun veut prouver que son chameau est le mieux dressé. Le chameau est aussi l’animal de bât, habitué à la marche processionnaire; il possède souvent une robe pie, des yeux vairons, une vue réputée basse, en particulier chez les Touaregs de l’Aïr ou originaires de l’Air (Kel Geres par ex.).

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Les chameaux d’Abraham

Posté par othoharmonie le 6 mai 2013


Les chameaux d'Abraham dans CHAMEAU - DROMADAIRE chameau-de-gobi1Les chameaux apparaissent souvent dans le récit biblique. Genèse XII, 15, Pharaon offre des chameaux à Abraham :

Le serviteur [d’Abraham] prit dix chameaux parmi les chameaux de son maître et partit ; et tous les biens de son maître étant dans sa main, il se leva et alla à Aram Naharaïm, du côté de la ville de Nahor. Il fit agenouiller les chameaux hors de la ville (Genèse XXXIV,10)

Ils sont présents avec Isaak (Genèse XXIV, 61,64…) et Jacob, petit fils d’Abraham (Genèse XXX, 43 ;XXXII,16…), ainsi que dans l’exode, où le chameau fait partie des richesses de pharaon.

Les biblistes situe Abraham vers 1700 av JC. A cette époque, le chameau est un animal inconnu en égypte. Il n’était pas non plus domestiqué en Mésopotamie. En effet, il n’apparaît pas dans les peintures murales des temples, ni dans les tombes ou les pyramides, ni dans les écrits. Il fut introduit en Égypte bien longtemps après par les Romains (IIe s. av. JC).

Voyons maintenant, si le Saint Coran parle de chameaux domestiqués pour des périodes antérieures au IIe s. av. JC. En fait, il existe deux versets pour lesquels il est question de chameaux :

« Et lorsqu’ils ouvrirent leurs bagages, ils trouvèrent qu’on leur avait rendu leurs marchandises. Ils dirent : « Ô notre père. Que désirons-nous (de Plus) ? Voici que nos marchandises nous ont été rendues. Et ainsi nous approvisionnerons notre famille, nous veillerons à la sécurité de notre frère et nous nous ajouterons la charge d’un chameau et c’est une charge facile ». » (Coran 12/65)

 « Ils répondirent : « Nous cherchons la grande coupe du roi. La charge d’un chameau à qui l’apportera et j’en suis garant ». »  (Coran 12/72)

             Ces deux versets correspondent au récit concernant le prophète Yousouf (Joseph) –paix sur lui–, et qui se situe largement avant le IIe s. av. JC. Le mot qui a été traduit par chameau est le mot ba’ir , et toutes les traductions connues traduisent ce mot par chameau. Cependant, selon l’islamologue Jacques Berque, il n’est pas exact de le traduire par chameau ; pour lui, le mot ba’ir signifiait à l’époque tout ce qui porte, bête de somme : tel est le sens d’après ce qu’exprime sa racine selon tous les dictionnaires d’arabe ancien, et d’ailleurs, le chameau est mentionné dans le Coran avec un mot tiré d’une toute autre racine jamâl (que l’on trouve en  Coran 7/40). C’est le sens de bête de charge, bête de somme, qu’il admet dans sa traduction, ce qui correspond ici aux récentes découvertes de l’égyptologie.  

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La laine de Chameau

Posté par othoharmonie le 6 mai 2013

La laine de Chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE elevage1


La laine de chameau est faite de fibres creuses, elle est donc légère, et en bon isolant elle protège contre le froid et la chaleur. Sa douceur naturelle ne fera que s’accroitre au fil du temps.

Anecdote : Il y a bien longtemps les médecins décrivaient les propriétés miraculeuses de la laine de chameau et recommandaient aux patients de la mettre aux endroits douloureux du corps permettant dans certains cas de soulager, grâce à la chaleur produite, des symptômes divers de névralgie, arthrites ou douleurs rhumatismales.

 

Un peu d’info écolo: Ce fil est obtenu à partir du duvet que les bébés chameaux perdent naturellement vers leur 1 an. C’est un magnifique fil d’une douceur extraordinaire travaillé de façon précieuse par la Filature Fonty située en Creuse. Fonty travaille les fils à tricoter de façon respectueuse de l’environnement et de ses salariés.

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Venez jeter un oeil à la rubrique « Réalisations en fils bellelaine » pour découvrir des tricots en fil de chameau pur.

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Lait de chamelle

Posté par othoharmonie le 6 mai 2013

Lait de chamelle dans CHAMEAU - DROMADAIRE bebe-chameau

C’est enfin l’animal nourricier la chamelle dont la production laitière est la plus importante de tous les animaux domestiques et dont le lait est préféré à tous les autres : il donne la force, la santé et ne communique aucune maladie. Le lait de chamelle qui vient d’être trait est bu aussitôt. Léger, pétillant parce que les minces jets qui sortent des pis forment une mousse aérée, ce lait encore tiède est l’aliment préféré des vieillards et des malades. Son odeur et son goût s’affinaient suivant le pâturage dont s’est nourrie la chamelle : on retrouve le goût salé de I’Artiplex halinzus, aramas, ou l’odeur de choux de l’alouât (Schouwia purpurea). Malgré le plaisir que l’on éprouve à boire du  lait tiède ou même chaud, il est recommandé d’en boire avec mesure car il est plus difficile à digérer » (Gast 1968 : 141). Si l’animal de selle est recherché par tous, certains groupes, spécialistes du commerce caravanier, possèdent des animaux de bât avec des mâles très nombreux: d’autres un élevage laitier autoconsommé où les femelles sont majoritaires.

 Le lait en général, et celui de chamelle avant tout, constitue plus qu’un aliment : il est le symbole de la vie et des techniques très élaborées ont été mises au point pour permettre de préserver le plus possible la production du lait pour l’homme lorsqu’il devient concurrent de l’animal pour (ce précieux breuvage. Des techniques très élaborées ont été mises au point pour le sevrage et pour le maintien de la lactation des chamelles ; dont les petits sont morts à la naissance. Ces techniques ont été décrites (Beinus 1980 : 109- 11 4) et témoignent d’une connaissance très fine de la psychologie animale : par des mannequins de paille couverts du placenta ou de la peau du chamelon décédé, par la simulation d’une nouvelle naissance, par des scénarios d’attaques pour provoquer une réaction de défense d’un chamelon par la chamelle et provoquer l’adoption de ce chamelon de substitution. Le sevrage, comme 1′adoption du petit animal. vise, par toute une gamme d’artifices, à conserver du lait pour l’homme, au-delà des vicissitudes de la naissance et de la mort.

 Si, dans la poésie lyrique, la femme aimée est souvent comparée à une génisse chez les Peuls, elle s’identifie chez les Touaregs à une chamelle : « Elle est plus belle qu’une chamelle blanche qui s’est reposée six mois. Est entraînée et grasse. a une belle bosse » (Foucauld 1925 : 1,527-528). L’image de la beauté féminine est toujours associée à des formes amples et les vers suivants reprennent le même thème :  » Kouka est le mirage des vallons. »

 Le parfum qu’elle exhale l’emporte sur ceux qu’apportent les caravanes ; elle est plus belle que la foule des pèlerins faisant le pèlerinage à La Mecque ; elle est plus belle que des chamelonnes blanches dont chacune tète le lait de 2 chamelles».  (Foucauld 1930 : II; 73).  Le terme final de la comparaison se rattache à un fait exceptionnel : des chamelonnes blanches – c’est la robe la plus appréciée – tétant chacune deux chamelles.

 Quand on sait la rivalité qui existe entre l’homme et l’animal pour le lait – on abandonne au chamelon le reste di1 lait après la traite qu’il a amorcée – on peut mesurer combien est extraordinaire le fait de laisser la production du lait de deux laitières à un petit animal. Seuls de riches éleveurs peuvent se permettre de prélever sur la nourriture des hommes la production d’une chamelle dans le seul but du développement précoce de chamelons. Cela rappelle l’engraissement des femmes naguère pratiqué dans l’aristocratie : jeunes chamelles et jeunes femmes sont associées dans une même suralimentation à base de lait qui provoque l’amplitude des formes et un passage souvent prématuré de l’adolescence à l’âge adulte.

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Qualités du chameau

Posté par othoharmonie le 6 mai 2013

 

Qualités du chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE sauvages

 Les Touaregs possèdent des animaux domestiques variés. Et si le chameau, chez eux, est presque toujours présent. Son nombre relatif décroît des abords du Sahara aux approches de la zone sud sahélienne moins aride, domaine des cultures pluviales. Cet intérêt majeur pour le chameau se manifeste dans la tccggalr, compensation matrimoniale, animaux que la famille du mari doit apporter à celle de la jeune épousée pour sceller le mariage.

 Le choix du chameau se situe plus dans le symbole représenté par l’animal que dans sa valeur marchande. Il s’agit exclusivement de chameaux ou de chamelles pour les Touaregs nobles. Qu’ils vivent au Sahara central (Kel Ghela pour les Kel Ahaggar). Dans les zones sud-sahariennes (Kel Nan pour les Iwellemmedan) ou même en zone sahélienne (Tatamaqaret pour les Kel Geres). Le nombre d’animaux varie, la règle voulant que la fille reçoive le même nombre d’animaux que sa mère.

 Si le chameau est la monture la plus utilisée par l’homme, l’âne ne peut être que la monture d’un serviteur ou d’un vieillard à qui le chameau devient une monture dangereuse. Le harnachement du chameau est très sophistiqué. La selle de garrot, posée devant la bosse,  permet au chamelier de diriger sa monture non seulement avec les rênes, mais aussi avec ses pieds nus posés sur le cou. La selle masculine, celle décorée au pommeau en croix (tanizak) – il en existe une autre à pommeau en palette – est devenue un objet si emblématique que toutes les agences de voyage en possèdent un modèle réduit sur leurs bureaux. Le chameau, en revanche, n’est la monture des femmes que chez les nobles et certains groupes religieux (iberkoreyan ou imazwaghan de I’Azawagh) et seulement de quelques femmes de groupes tributaires (inighad) appartenant aux familles les plus réputées ; la majorité des femmes se déplacent sur des ânes ou des bœufs porteurs.

 Posées sur le velum des tentes, les couvertures ou les coussins. La selle de chameaux des femmes (tckhawit), rare aujourd’hui dans tout le pays touareg, est posée comme un bât (aruku) destiné à porter des bagages. C’est-à-dire sur la bosse et non pas sur le garrot comme la selle masculine. Ces équipements sophistiqués témoignent que le chameau constitue la monture de prestige de toute une société. Comme chez les Maures ou les Bédouins.

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