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Animaux en toute conscience

Posté par othoharmonie le 4 mai 2013

Par PIERRE JOUVENTIN éthologiste, directeur de recherche au CNRS (1) ET DAVID CHAUVET juriste (2)

Animaux en toute conscience dans XXX - ARTICLES DE PRESSE chienchat

Darwin affirmait, il y a cent cinquante ans, qu’il n’y a pas une différence de nature mais de degré entre l’homme et les autres espèces animales. Pourtant, il y a encore quelques décennies, parler chez l’animal de conscience, c’est-à-dire des états supérieurs de l’activité intellectuelle, eût été inconcevable dans les milieux scientifiques. Il y régnait un climat de «mentaphobie» dénoncé par Donald Griffin, fondateur de l’éthologie cognitive. Ce temps semble définitivement révolu. A l’issue d’un congrès à l’université de Cambridge sur le sujet, des scientifiques internationaux renommés, dont Stephen Hawking, ont signé le 7 juillet une Déclaration de conscience des animaux (3), dont la conclusion est que «les humains ne sont pas les seuls à posséder les substrats neurologiques qui produisent la conscience. Les animaux non humains, soit tous les mammifères, les oiseaux, et de nombreuses autres créatures, comme les poulpes, possèdent aussi ces substrats neurologiques».

Le néocortex n’est donc plus considéré comme indispensable pour penser finement. Dès 1920, on a démontré que les abeilles utilisent des concepts mathématiques pour indiquer leur butin aux congénères. Or les insectes ne possèdent pas de cerveau mais des ganglions nerveux, de même que le poulpe, mollusque de génie ! Ces vingt dernières années, une avalanche de découvertes nous a réconciliés avec le règne animal dont nous nous croyions si éloignés. Les éléphants coopèrent pour trouver des solutions. Les rats estiment plus urgent de délivrer leurs congénères enfermés que de déguster des friandises. Les chimpanzés apprennent à leurs jeunes à fabriquer et à utiliser des outils pour casser des noix. Les grands singes, les dauphins, les cochons, les éléphants et même les pies se reconnaissent dans un miroir, test classique de la conscience de soi que les enfants ne réussissent pas avant 18 mois. Mais les implications ne sont pas uniquement scientifiques. Elles sont aussi éthiques, juridiques et politiques. Pourrons-nous continuer de traiter les animaux comme des choses ? Pendant la canicule, les images de ces hangars où s’entassaient les cadavres d’animaux avaient de quoi couper l’appétit de ceux qui ont un cœur en plus d’un estomac.

Notre code civil témoigne de cette chosification de l’animal, qu’il qualifie archaïquement de bien meuble (article 528) quand, en Allemagne ou en Suisse, les animaux sont expressément distingués des choses. Opposés à la reconnaissance juridique de la sensibilité des animaux, les lobbies de la chasse et de l’élevage ont obtenu lors du quinquennat précédent la mise à l’écart de toute réforme en la matière. Bref, en France, les animaux ne pensent pas parce que les chasseurs votent.

 

(1) Auteur de «Kamala, une louve dans ma famille», Flammarion, 2012. (2) Auteur de «la Personnalité juridique des animaux jugés au Moyen Age», l’Harmattan, 2012. (3) http://io9.com/5937356/prominent-scientists-sign-declaration-that-animals-have-conscious-awareness-just-like-us.

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Un chien au fort QI

Posté par othoharmonie le 4 mai 2013

Rico, quatre pattes et un fort QI

 Un chien au fort QI dans XXX - ARTICLES DE PRESSE fort-qi-de-rico

AUTEUR : Nicolas Sanders

Un chien utilisé dans le cadre d’une expérience scientifique a démontré qu’il pouvait comprendre un vocabulaire de près de 200 mots. Petite histoire d’un toutou malin.

« Il ne lui manque que la parole ! » Les propriétaires de chien aiment à répéter cette phrase pour bien signifier toute l’intelligence de leur compagnon à quatre pattes. Médor, Rex et les autres ne sont sans doute pas prêts à discourir mais ils pourraient assimiler beaucoup mieux qu’on ne l’imagine le langage humain. C’est ce que tend à démontrer une étude récemment publiée dans la très sérieuse revue scientifique américaine « Science ». 

Tout commence en Allemagne, au sein d’une famille ordinaire qui ne se lasse pas d’admirer les prouesses de Rico, un border collie (une race de chiens de berger) capable de faire la différence entre 200 mots prononcés par son maître. 

Il suffit de prononcer à l’attention du chien un vocable concernant n’importe quel objet pour qu’il aille le chercher immédiatement sans jamais se tromper. Persuadée de posséder un chien hors normes, la petite famille décide donc de le confier à l’Institut Max-Planck pour l’anthropologie de l’évolution, à Leipzig, une référence mondiale en matière d’étude du comportement animal. Les chercheurs ont pu non seulement vérifier que Rico comprenait très bien ce qu’on lui disait mais qu’en plus, il retenait de façon instantanée les mots qu’il n’avait jamais entendu auparavant. Ainsi, si on lui demande d’aller chercher un objet inconnu dans une pièce remplie d’objets connus, il rapporte le bon objet ! 

Une preuve intéressante aux yeux des chercheurs de Leipzig pour avancer l’idée que Rico fait une déduction mentale qui lui permet de comprendre que le nouveau mot concerne fatalement l’objet inconnu. 

On peut demander à Rico de placer certains objets dans une boîte puis lui ordonner de n’en retirer que quelques-uns et, là encore, bingo ! Il ne commet jamais la moindre erreur. Contrairement au dauphin qui ne se base que sur le son produit, ce chien étonnant comprend un mot quel que soit le rythme ou la tonalité avec laquelle il est prononcé. 

Si l’intelligence verbale et l’intelligence logique sont des réalités chez les chiens, rien n’interdit de penser qu’ils possèdent une forme d’intelligence qui, sans être comparable à celle de l’homme, pourrait bien s’en rapprocher sérieusement.

Le meilleur ami de l’homme n’a pas grand chose à lui envier en matière d’intelligence !

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Mystères de l’intelligence animale

Posté par othoharmonie le 4 mai 2013

 

Peut-on prêter de l’intelligence à nos amies les bêtes ? Vu les performances de certains animaux, on pourrait bien l’affirmer. Plongez dans l’univers surprenant de l’intelligence animale.

Mystères de l'intelligence animale dans XXX - ARTICLES DE PRESSE intelligence_animale

 

Koko, le singe le prouve par son QI de 90 et star de cinéma

AUTEUR : Nicolas Sanders

Koko parle anglais, maîtrise un vocabulaire de près de 2000 mots et cette gorille femelle a obtenu un résultat de 90 au test de QI.

Elle rêvait de parler avec les animaux et elle l’a fait ! En 1971, l’Américaine Francine Patterson visitait le zoo de San Francisco lorsqu’elle tomba en arrêt devant la cage d’un bébé femelle gorille. Un coup de foudre qui allait devenir une très belle histoire, celle du gorille Koko, à juste titre considéré aujourd’hui comme l’animal le plus intelligent au monde. 

A l’époque étudiante en psychologie, Francine Patterson souhaitait étudier le langage des grands singes dans le cadre de son mémoire de fin d’étude. Le temps a passé et elle a fini par y consacrer sa vie entière. Un peu plus de 30 ans plus tard, désormais Koko parle anglais et si elle n’a jamais maîtrisé l’accent d’Oxford, elle comprend près de 2000 mots du langage courant ainsi que des centaines d’expressions du langage des signes.

Elle sait donc exprimer sa jalousie, sa joie, sa tristesse et encore bien d’autres sentiments. Symbole de la consécration, Koko est devenue la star d’un film sur sa vie, « Koko, le gorille qui parle », réalisé par Barbet Schroeder en 1978. Plus récement, Koko a même tenu un chat sur AOL avec des internautes. 

L’année dernière, Koko a refait parler d’elle à cause d’une rage de dents, parvenant à communiquer précisément son niveau de douleur sur une échelle graduée de 1 à 10. A l’aide de tableaux où des pictogrammes représentent différents états d’humeur, Koko peut suivre une conversation et même argumenter.

Histoire de faire taire les mauvaises langues qui doutaient de ce gorille pas comme les autres, Koko a donc effectué un test de QI où elle a obtenu le score surprenant de 90 points. C’est à dire tout près de ce que l’on considère comme le score moyen de référence pour les êtres humains (100 points). 

Ce travail mené sur de longues années a permis d’en savoir beaucoup plus sur l’intelligence des gorilles. Francine Patterson a ainsi pu démontrer qu’ils portent en eux la quasi-totalité des aspects du comportement humain à une échelle simplement moins développée. Quand on sait que le patrimoine génétique de l’homme est commun à plus de 95% avec celui du singe, on comprend mieux les prouesses réalisées par Koko. 

Anthropomorphisme ? Dans certains pays, on se demande si la place des gorilles est vraiment au zoo. Ainsi, en Nouvelle-Zélande, une loi votée il y a peu de temps les protège contre la détention et les expériences scientifiques.

http://psychologie.aujourdhui.com

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Le top 10 des animaux les plus intelligents

Posté par othoharmonie le 4 mai 2013

 

L’écureuil arrive en dernière position

AUTEUR : Nicolas Sanders

Il n’y a pas que l’homme qui utilise son cerveau : certaines espèces animales font preuve d’un degré d’intelligence élevé. Les bêtes aussi ont leurs grosses têtes !

Le top 10 des animaux les plus intelligents dans XXX - ARTICLES DE PRESSE ecureuil

Au fait, c’est quoi l’intelligence ? L’homme a tellement tendance à la confondre avec l’assimilation des connaissances, qu’il a du mal à admettre que les animaux puissent avoir une matière grise développée. Et pourtant… Même si il est difficile de se prononcer sur une définition précise de ce qu’est l’intelligence animale, de nombreuses recherches menées sur le sujet ont permis d’établir la liste des dix animaux les plus intelligents. 

Du moins fûté au plus brillant, il s’agit des écureuils, des corbeaux, des chiens, des cochons de Guinée, des perroquets, des éléphants, des macaques, des orang-outan, des gorilles et des dauphins. Etonnant ! 

De nombreux facteurs entrent en jeu dès lors qu’il s’agit d’évaluer et de classer l’intelligence de ces animaux. Si les gorilles et les macaques se rapprochent le plus du niveau général de l’être humain, les dauphins disposent par exemple d’un sens de l’orientation bien plus développé que le notre. 

Des études réalisées spécialement sur des perroquets et des corbeaux mettent en relief l’aptitude de ces volatiles à résoudre des problèmes complexes, alors que les chiens bénéficient avant tout d’une formidable capacité à comprendre des symboles de communication.

Les corbeaux et les perroquets possèdent ce que les scientifiques appellent « le don de la vision en couleur ». Ils sont ainsi parfaitement capables de distinguer des teintes variées et les objets ou formes qui y correspondent. 

Cela bouleverse pas mal d’idées reçues, à l’image du cochon de Guinée qui grâce à ses sens ultra-développés, possède une oreille très fine lui permettant de distinguer des sons inaudibles pour l’homme. Il jouit en conséquence d’un vocabulaire sonore bien plus large que d’autres espèces. Quant aux écureuils, ils savent mémoriser dans leurs déplacements des cartes mentales extrêmement précises et détaillées basées sur des images géométriques. 

Ces animaux qui témoignent de capacités extraordinaires ont-ils une forme de pensée ? Au nom de l’antropomorphisme, la morale humaine répugne à se comparer aux bêtes. Ce qui reste un moyen efficace de les placer systématiquement en dessous de l’homme. 

Cependant, le fait d’utiliser un langage, de se repérer dans l’environnement spatial et d’avoir la conscience de son existence en cherchant à la préserver pour survivre, voilà des caractéristiques qui sont le signe d’une forme d’intelligence.

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