Un chamelon tous les 2 ans

Posté par othoharmonie le 23 avril 2013

Un chamelon tous les 2 ans dans CHAMEAU - DROMADAIRE chamelon-300x199Après 390 jours de gestation, la femelle donne naissance, souvent en position debout, et, presque toujours, à un seul et unique petit, que l’on appelle chamelon, même lorsqu’il s’agit d’un jeune dromadaire. Pesant de 25 à 50 kg, le nouveau-né mesure 1,20 m environ, de sa petite bosse au sol. La chamelle ne lèche pas son petit après sa venue au monde, mais elle le renifle intensément. De même, elle n’avale pas le placenta.

   Durant les toutes premières heures de sa vie, le chamelon apprend à se tenir debout et à trouver la mamelle de sa mère, qui comporte quatre tétons (les deux tétons antérieurs étant plus développés que les deux tétons postérieurs). Dès le lendemain de sa naissance, il peut suivre sa mère au pâturage ou se joindre au troupeau.

   Le lait de la chamelle, très riche et très concentré, est composé d’eau (environ 87 %) ; de matière grasse et de lactose (représentant chacun à peu près 3 à 5,5 %) ; de protéines (entre 3 et 4 %) et de cendres (de 0,6 à 0,8 %). La femelle peut produire 15 litres de lait par jour, mais la moyenne sur une période de 9 à 18 mois est de 6 litres par jour. Le sevrage naturel aurait probablement lieu après un an, mais, l’homme entrant en compétition avec le chamelon pour le lait, ce dernier se trouve sevré à un an. Dès que le chamelon a entre 7 et 10 mois, le chamelier protège la mamelle par un filet pour l’empêcher de boire à sa guise. Ayant goûté à la nourriture solide dès l’âge de 3 mois, le jeune animal se laisse d’habitude facilement sevrer, mais on a vu pourtant certains chamelons âgés de 2 ou 3 ans chercher encore à téter le lait de leur mère.

JOUTES DE CHAMELONS

Les petits chameaux sont assez joueurs et semblent prendre un plaisir évident à enjamber leur mère couchée. À l’âge de 4 ou 5 semaines, ils commencent à s’affronter entre eux. Les joutes consistent essentiellement à se mordiller les jambes et le cou, ainsi qu’à se bousculer, les jeunes mâles s’y adonnant davantage que les jeunes femelles. On retrouve encore ces simulacres de combats chez les mâles âgés de 5 à 6 ans, en dehors de la période du rut.

   Les mâles deviennent matures à 4 ou 5 ans, les femelles vers 3 ou 4 ans. Elles ne portent en général qu’un petit tous les deux ans, sauf si une nourriture particulièrement riche permet deux gestations rapprochées. Certaines femelles peuvent encore se reproduire à l’âge de 30 ans.

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Le Dromadaire et sa bosse

Posté par othoharmonie le 23 avril 2013

 

Le Dromadaire et sa bosse dans CHAMEAU - DROMADAIRE 320px-Dromedary_Essaouira_BeachLe dromadaire a une silhouette bien caractéristique, avec sa bosse unique, son long cou incurvé et la présence de callosités sur les pattes avant et arrière, ainsi que sur le sternum.

   Son unique bosse est plus ou moins haute, selon que l’animal est bien nourri ou à jeun depuis plusieurs jours, voire quelques semaines. Mais elle reste toujours verticale, à la différence de celle du chameau de Bactriane qui ploie quand elle se vide. Une deuxième bosse, antérieure, existe chez l’embryon, mais, chez le dromadaire, elle ne se développe pas.

   On a souvent prêté au chameau un air hautain, qui tient, en réalité, à de simples dispositions anatomiques : son cou assez long porte la tête haute, si bien qu’au repos le nez de l’animal est souvent plus élevé que ses yeux.

   Habitant des paysages ouverts du désert, le chameau possède une bonne vue. Ses paupières bordées de longs cils protègent ses yeux des vents de sable. Son odorat lui sert essentiellement à reconnaître ses congénères : membre du groupe, couple mère-jeune, état reproducteur des femelles et des mâles. Il semble que les chameaux soient capables de se sentir à plusieurs kilomètres de distance. L’ouïe est normalement développée. La taille, relativement modeste, des pavillons et les poils internes assurent une protection de l’oreille contre le sable. Peu bruyant, le chameau blatère.

   Le chameau adulte a 34 dents (soit par demi-mâchoire : 1/3 incisives, 1/1 canine, 3/2 prémolaires et 3/3 molaires). La paire d’incisives supérieures ressemble à de petits crocs. Les canines mesurent jusqu’à 4 cm de long. Les animaux se servent de ces dents acérées pour cueillir leur nourriture, mais aussi pour combattre entre mâles. Le chamelon possède 22 dents de lait. L’âge de leur remplacement, puis l’usure des dents adultes permettent de reconnaître approximativement l’âge des animaux jusqu’à 7 ans. Au-delà, la distinction devient difficile.

   Les pattes du chameau sont longues et se terminent par deux doigts. La longueur de la patte postérieure paraît d’autant plus importante que le chameau n’a pas ce pli de peau qui va du genou au flanc et camoufle l’avant de la cuisse chez la plupart des quadrupèdes.

   Les callosités que présente le chameau à l’articulation du carpe et du coude des pattes avant, au niveau du genou des pattes arrière et sur le sternum servent, peut-être, à protéger les parties de son corps sur lesquelles il s’appuie quand il est au repos. Ces callosités existent déjà chez le fœtus (des dromadaires et des chameaux de Bactriane domestiqués), mais sont absentes chez les derniers représentants sauvages de l’espèce, les chameaux de Bactriane vivant dans le désert de Gobi. Autant dire que ce fait a suscité de nombreux commentaires de la part des évolutionnistes !

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Les derniers chameaux sauvages

Posté par othoharmonie le 22 avril 2013

 

Il existe peut-être un million et demi de chameaux de Bactriane entre la Mongolie, la Chine et la Turquie. À côté de cette population d’animaux domestiqués, on estime qu’il en subsiste moins d’un millier à l’état sauvage dont 600 en Chine et 350 en Mongolie (2004). L’espèce sauvage est classée par l’U.I.C.N. (Union internationale pour la conservation de la nature),  sous le nom de Camelus ferus, dans la catégorie « en danger critique d’extinction » depuis 2002.

   Les chameaux de Bactriane sauvages sont moins lourds et ont une silhouette plus fine que leurs congénères domestiques. Leur pelage, relativement plus court, est toujours brun, leurs oreilles sont plus petites, leurs bosses, coniques et moins développées. Leurs pieds sont également plus petits. Mais, surtout, ils n’ont pas ces callosités au poitrail et aux pattes qui sont si caractéristiques des animaux domestiques.

Les derniers chameaux sauvages dans CHAMEAU - DROMADAIRE sauvages

   Les derniers chameaux de Bactriane sauvages de Chine et de Mongolie se réduisent désormais à quelques sous-populations fragmentées. En Chine, l’espèce se maintient dans le Gashun Gobi (Gansu), le désert Taklamakan (Xinjiang, peut être éteinte aujourd’hui) ; au nord des montagnes Arjin Shan et dans les zones adjacentes de la Réserve nationale de Lop Nur ainsi que dans une zone strictement protégée du désert de Gobi (Mongolie intérieure). En Mongolie, l’espèce vit dans le désert de Gobi,  y compris les avant-monts de la chaîne de l’Edren, jusqu’au Mt Shiveet Ulaan, et dans une zone située entre la chaîne Hükh Tömörtei et la frontière sino-mongole.. Ils se nourrissent de plantes comme les tamaris, d’ail sauvage (Allium chrysantum), d’une chénopodiacée, le saxaoul (Haloxylon), et de peuplier Populus diversifolia. Ils peuvent tenir un mois sans boire, quand l’alimentation est suffisamment riche en eau. Pendant l’hiver, ils se rassemblent dans le fond des vallées, où la nourriture et l’eau abondent. Ils se déplacent alors en troupeaux habituellement constitués d’une trentaine d’animaux. Leurs caractéristiques biologiques sont proches de celles des chameaux domestiques. Leur maturité sexuelle se situe autour de 4 ou 5 ans, la gestation dure 13 mois ; et ils vivent entre 30 et 50 ans.

   Même s’ils sont officiellement protégés par le gouvernement de la Chine, dont ils relèvent, ces derniers chameaux sauvages ont un avenir fort incertain. Avec un effectif si réduit, ils sont à la merci d’un puits asséché, d’un mauvais pâturage, ou de la concurrence des troupeaux des nomades…

Croisements entre dromadaires et chameaux

Les deux espèces se rencontrent ensemble, des rives orientales de la mer Noire à l’est de la mer d’Aral. Pendant longtemps, on a cru qu’elles étaient stériles l’une pour l’autre. En réalité, dromadaire et chameau de Bactriane se croisent, et, de plus, leurs hybrides sont féconds. De tels croisements, sans doute rares à l’état sauvage, se sont multipliés depuis l’intervention de l’homme. L’hybride a une silhouette un peu étrange avec sa bosse qui semble allongée. En fait, sa bosse arrière, celle du dromadaire, se prolonge dans une bosse avant peu individualisée. Mais les accouplements entre chameau et dromadaire ne sont pas toujours sans dangers. Le mâle de Bactriane, avec ses pattes plus courtes, peut perdre son équilibre sur une femelle dromadaire et tomber. Si la femelle est de Bactriane, le dromadaire mâle peut, avec son poids différemment réparti, blesser la deuxième bosse de sa partenaire qui, pour se dégager, roule sur le côté.

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Le Chameau magique

Posté par othoharmonie le 22 avril 2013

 

Le Chameau magique dans CHAMEAU - DROMADAIRE chameau-magique-300x225Selon les potiers de Guellala, le village de Djerba spécialisé dans cet artisanat, son inventeur serait Mesaoud Elghoul (décédé en 1972). La création de cette poterie remonterait aux 1940-1950.

Jean-Louis Combès et André Louis, dans leur livre décrivant en détail les activités des artisans potiers, sur la base de données de la période 1942-1944, signale en effet la création par « M. El Ghoul » d’une « pièce » novatrice sous la forme d’un chameau. Cependant, une image reproduite dans le livre laisse apparaître cette pièce comme un ancêtre du chameau magique, puisque celle-ci est encore dépourvue d’ouverture permettant l’introduction de liquides, et constitue une simple décoration ; ce qui est souligné à l’époque comme une nouveauté est plutôt la peinture qui l’orne. Le principe à la base du chameau magique était néanmoins déjà bien connu, comme le montre un dessin d’un buqal bu ruhin dans lequel un liquide, introduit à partir du haut, ressort par le bec via un système de tubes internes.

Le phénomène qui le rend « magique » est le fait qu’il est possible d’introduire un liquide par deux ouvertures sur le haut de la bosse et à la base de la poterie ; celui-ci s’échappe ensuite par le bec, représentée par le cou sinueux coiffée par la tête et une grande bouche, comme dans une théièreordinaire.

En présentant la pièce à l’acheteur, le vendeur fait généralement observer qu’il se prête au mélange de deux liquides, comme le café et le lait, introduits séparément en haut et en bas, puis ressortant mélangés par la bouche. En effet, lorsqu’on insère un liquide par le trou supérieur, le liquide ne coule pas une fois la poterie retournée. Il est ensuite possible de mettre un autre liquide par le trou inférieur ; même en secouant la poterie, aucun des deux liquides ne sort par le haut ou par le bas. En revanche, ils sortent uniquement par la bouche.

Cet effet est obtenu par un système de tubes internes qui partent des extrémités, inférieure et supérieure, et empêchent la fuite du liquide par l’ouverture d’où il est entré. La fabrication de ces pièces, qui exige la préparation de tubes en argile très fins, est réalisée à la main sur le volant du tour et exige une grande habileté de la part du potier.

Le chameau magique est une poterie artisanale en argile typique de la Tunisie, en particulier de l’île de Djerba. Le sujet représenté est un dromadaire à une bosse et non un chameau comme son nom tendrait à l’indiquer.

Cette poterie est souvent présente dans les souks où les touristes peuvent l’acheter comme souvenir.

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Ecologie et milieu naturel du Chameau

Posté par othoharmonie le 22 avril 2013

 

Des îles Canaries, à l’ouest, à l’Inde, à l’est, on estime la population mondiale de dromadaires à environ 20 millions d’individus (probablement davantage). Si, ces dernières décennies, leur nombre a fortement régressé dans certaines régions, notamment la Turquie, l’Iran et la Syrie, du fait de la sédentarisation forcée des nomades, et la Libye, du fait de la mécanisation, la population globale reste stable.

  Ecologie et milieu naturel du Chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE drom1-300x206 Environ 80 % des dromadaires habitent l’Afrique et le reste, l’Asie. À eux seuls, la Somalie et le Soudan totalisent environ 9 millions de têtes. La densité de chameaux, qui est, en moyenne, de 3,6 animaux par kilomètre carré en Afrique de l’Est, est de 8,7 animaux en Somalie. Les chiffres tombent à 0,4 dromadaire par kilomètre carré en Afrique de l’Ouest et à 0,14 en Afrique du Nord. Au Sahara, une surface moyenne de 12,5 km2 héberge un seul chameau ! En Asie, les chiffres varient de 1,7 dromadaire par kilomètre carré en Inde à 0,14 dans la péninsule arabique. Ces données reflètent les disponibilités alimentaires des différents milieux dans des zones d’élevage où les animaux doivent, pour l’essentiel, subvenir seuls à leur nourriture. Toutes ces régions se caractérisent par l’aridité de leur climat. La pluie y atteint rarement 500 mm par an, et souvent beaucoup moins. La température peut monter jusqu’à 50 °C dans la journée pour redescendre à près de 0 °C la nuit. À cette amplitude journalière très élevée s’ajoutent de forts écarts de température entre l’hiver et l’été. Le vent contribue également, pour une large part, à l’aridité du milieu où se rencontre le dromadaire. L’humidité relative de l’air y est parfois inférieure à 10 %.

   Pour vivre et se maintenir dans cet écosystème désertique, le dromadaire pâture en marchant, ce qui, nous l’avons vu, favorise la repousse de la maigre végétation. En saison des pluies, il recherche le tapis herbacé vert et s’en nourrit le plus longtemps possible. En saison sèche, il délaisse les herbes jaunies pour consommer les rameaux d’arbres, même si leur densité est nettement moindre que celle des herbes. Prélevant de 1 à 20 g par bouchée, le dromadaire peut, en une heure de pâturage, ingérer de 2 à 3 kg de fourrage, quand les conditions sont favorables, et de 1 à 1,5 kg seulement, si la végétation est pauvre.

UNE COHABITATION FACILE

Le fait que le dromadaire n’opère, à chaque fois, qu’un prélèvement léger sur la végétation, à la différence du mouton ou de la chèvre, favorise sa cohabitation avec d’autres herbivores. Sur une grande partie de l’aire occupée par le chameau, on rencontrait, autrefois, diverses espèces de gazelles en Afrique et en Asie, l’oryx algazelle et l’addax en Afrique, l’oryx d’Arabie au Moyen-Orient. Leur différence de taille et d’habitat leur permettait d’éviter une trop grande concurrence alimentaire. Toutes ces espèces avaient ce même comportement évitant au maximum le surpâturage : elles prélevaient peu de nourriture à chaque endroit et prospectaient rapidement de larges surfaces. Victimes de la chasse et de la concurrence des troupeaux domestiques, gazelles, oryx et addax sont, de nos jours, très menacés ou au bord de l’extinction dans la nature.

   À l’autre bout de la chaîne alimentaire, le chameau fait également vivre des petits animaux par ses excréments. Ces derniers sont pourtant extrêmement secs : ils ne contiennent qu’entre 40 et 60 % d’eau. Un chameau de 500 kg absorbant une nourriture sèche, ne perd que 2,5 kilos d’eau par jour dans ses fèces, alors qu’un bovin peut en éliminer de 20 à 40 litres dans le même temps ! Malgré cela, les excréments du chameau sont recyclés par toute une faune d’invertébrés et par des rongeurs comme les gerboises, qui sont capables d’en récupérer une partie de l’humidité.

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Le Chameau, une domestication ancienne

Posté par othoharmonie le 22 avril 2013

 

« Vaisseaux du désert » et compagnons fidèles

Le Chameau, une domestication ancienne dans CHAMEAU - DROMADAIRE cham1Transportant à travers les déserts la soie, les épices, l’or ou le sel, les chameaux ont contribué à l’épanouissement de royaumes. Ils ont permis à l’homme de subsister dans les régions les plus désolées. En échange, l’homme les a aidés à trouver de l’eau.

 Sur les 17 millions de chameaux existant dans le monde, quelques centaines seulement sont restés sauvages… Tous les autres ont été domestiqués depuis des temps très anciens, même si l’espèce est une des dernières à avoir été soumise par l’homme.

   Le sud de l’Arabie pourrait avoir été le refuge des derniers dromadaires sauvages et le site de leur domestication initiale. Sans savoir exactement ce qu’il en est, on peut supposer qu’un peuple présémite de pêcheurs et de chasseurs aurait apprivoisé des chameaux pour se nourrir de leur lait. Cela devait se passer il y a environ 4 000 ans avant notre ère dans la région de l’Hadramaout, du Mahrah et du Dhufar et dans celles qui forment actuellement le nord-est de la république démocratique du Yémen et le sud-ouest d’Oman. L’absence relative de prédateurs et la rareté des points d’eau facilitaient l’approche de l’animal par l’homme. Près de la côte, encore maintenant, les éleveurs de chameaux complètent la ration de leurs animaux avec des restes de poissons séchés, sardines ou requins. Ils sont les seuls à agir de la sorte, et l’on peut imaginer qu’autrefois ces mêmes restes de poissons servaient à attirer les dromadaires vers les pièges de capture. Quoi qu’il en soit, le sud de l’Arabie était très isolé du reste de la péninsule et l’expansion du dromadaire n’a commencé que quelques siècles plus tard, probablement vers le nord, d’une part, et vers la corne de l’Afrique, d’autre part, entre 2 500 et 1 500 ans avant notre ère. Les navires de l’époque ont parfaitement pu transporter hommes et bêtes de l’autre côté de la mer Rouge et du golfe d’Aden, vers la Somalie et même l’île de Socotora. La raison essentielle de l’élevage du chameau restait toujours la production de lait, mais le commerce de l’encens contribua également à son expansion.

   Depuis la Somalie, le dromadaire a traversé l’Afrique le long de la bordure sud du Sahara jusqu’à la côte Atlantique, entre 1 500 et 500 ans avant notre ère. Par une autre route, il arriva en Égypte, en provenance de Palestine, et, le long des côtes, jusqu’au Maghreb.

   La domestication du chameau de Bactriane se serait faite indépendamment de celle du dromadaire, il y a environ 4 500 ans, dans le nord-est de l’Iran et le sud-ouest du Turkestan. Des fouilles récentes faites à Sistan (est de l’Iran) ont mis au jour des os de chameaux, des excréments et des poils tissés qui témoignent sans doute d’un stade précoce du lent processus de domestication du chameau à deux bosses. L’espèce était alors, pense-t-on, au bord de l’extinction et fut sauvée par l’homme, qui vit en elle un puissant animal de trait. D’Iran, le chameau domestiqué se répandit dans le sud de l’Oural et dans le nord du Kazakhstan vers 1700-1200 avant J.-C., puis vers la Sibérie occidentale et l’Ukraine. Le chameau arriva en Chine seulement quelque 300 ans avant notre ère. Connu en Mésopotamie il y a 4 000 ans, le chameau de Bactriane domestique se répandit également dans le nord, l’est et l’ouest de l’Afghanistan et pénétra dans la vallée de l’Indus avec les Aryens.

LA ROUTE DE LA SOIE ET LE CROISEMENT DES CHAMEAUX

Sur les routes qui reliaient la Chine à l’Occident, et par où transitèrent non seulement la soie mais aussi les épices, le papier ou la porcelaine, les chameaux jouèrent un rôle très important. Les premières caravanes, qui, à l’époque des Parthes (IIe et Ier siècle avant J.-C.), se rendirent de Chine à Bagdad à travers les steppes désertiques d’Asie centrale et le nord de l’Iran, étaient constituées de chameaux à deux bosses. En Mésopotamie, ceux-ci rencontrèrent des dromadaires et se croisèrent avec eux. Les hybrides à une bosse auxquels ils donnèrent naissance s’avérèrent plus résistants et remplacèrent bientôt les chameaux à deux bosses sur la route de la soie, du moins jusqu’à la hauteur de l’Oxus, l’actuel Amou-Daria.

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Le rôle essentiel du chameau

Posté par othoharmonie le 20 avril 2013

CHAMEAU SANS ÉQUIVALENT POUR L’HOMME DU DÉSERT

Le rôle essentiel du chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE chameaDans l’écosystème du désert, le chameau joue un rôle essentiel, permettant aux tribus de se déplacer rapidement, à la recherche de nouveaux pâturages pour leurs chèvres ou leurs moutons. Le chameau porte le matériel, les tentes, les personnes, quelques animaux domestiques comme les volailles ou les agneaux, mais il nourrit aussi l’homme de son lait et de sa viande. Il lui donne également son poil et son cuir qui deviennent des vêtements, des tapis ou des abris. En échange, l’homme l’aide à trouver de l’eau.

   La traite des chameaux est extrêmement répandue. Les chameliers protègent en général une des mamelles avec une résille, pour que le chamelon n’y touche pas. Certaines peuplades n’élèvent d’ailleurs les dromadaires que pour leur lait et pour transporter les tentes, lorsque le camp déménage. C’est le cas notamment des Somalis – qui habitent la Somalie et l’Ogaden –, pour qui le lait de chamelle constitue la nourriture de base.

   Les chameaux trop âgés pour travailler sont abattus pour leur viande (ou à l’occasion de cérémonies), mais ce n’est pas partout le cas. Si, au Soudan et au nord du Kenya, on élève des chameaux uniquement pour leur viande, la chair de l’animal est taboue chez de nombreuses populations non musulmanes du Proche-Orient, notamment les juifs, les zoroastriens d’Iran, les mandéens d’Iraq et d’Iran, les nosairiens de Syrie et les coptes d’Égypte et d’Éthiopie.

   La fourrure du dromadaire ne pousse pas uniformément sur la surface de son corps, elle est surtout développée sur la bosse, le dessus du dos et les épaules. Son commerce est peu important, comparé à celui de la fourrure du chameau de Bactriane. On en fait cependant des tentes, des couvertures et des vêtements. La production est en moyenne de 1 à 1,4 kg par dromadaire, alors qu’elle atteint 4,5 kg pour un chameau à deux bosses.

   Le cuir du dromadaire est peu utilisé. Toute la peau de l’animal ne permet, dit-on, que de faire 6 paires de sandales. Le cuir sert essentiellement, en Égypte et au Moyen-Orient, à confectionner des objets pour touristes.

   Peu à peu, au cours des siècles, les dromadaires sont devenus des races locales, avec des caractéristiques morphologiques qui distinguent des animaux mieux adaptés au trait, et d’autres à la selle. Les dromadaires de montagne sont petits, assez massifs et plus poilus que ceux de plaine. Parmi ces derniers, les dromadaires du désert sont plus fins et plus performants que les « riverine » ou dromadaires des bords de vallée. Les races les plus connues sont les bishari (Soudan et Erythrée), les benadir (Somalie), les reguibi (Mauritanie) et les rapides mehari (Hoggar), ces dromadaires blancs que les Touareg montent avec une selle posée devant la bosse, les pieds reposant sur l’encolure, alors que les Maures placent leur selle sur la bosse.

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Chameau, caravanes du froid

Posté par othoharmonie le 20 avril 2013

 

Chameau, caravanes du froid dans CHAMEAU - DROMADAIRE caravane1Au Pamir, près de la frontière chinoise, ce sont des chameaux à deux bosses, capables de supporter les plus grands froids, qui, deux fois par hiver, forment encore des caravanes pour aller chercher du blé auprès des paysans Whakis qui habitent les vallées plus basses. Les Kirghiz qui les mènent les font marcher sur les rivières gelées, passer de hauts cols enneigés, longer des précipices vertigineux. De leur pas lent mais sûr, les puissants chameaux de Bactriane parcourent 200 km en neuf ou dix jours. « Un chamelier pour trois chameaux, un cheval par chamelier, telle est, en principe, la disposition de la caravane », racontent Roland et Sabrina Michaud, qui ont partagé pendant un mois la vie des caravaniers et qui en ont rapporté un superbe livre, Caravanes de Tartarie.

   Pouvant transporter jusqu’à 280 kg de marchandises, donnant son lait, et, plus tard, sa viande, le chameau est l’animal le plus précieux pour les Kirghiz. Sa laine est si chaude et si moelleuse que les caravaniers surveillent leurs animaux la nuit de peur qu’on ne vienne leur voler quelques touffes de poils.

DES ESCLAVES, DE L’OR ET DU SEL…

Les caravanes d’esclaves existaient encore au XIXe siècle, et, jusqu’en 1850, près de 5 000 esclaves quittaient, chaque année, la ville de Kano, au Nigeria. Mais les grandes caravanes, de quelques centaines à quelques milliers d’animaux, n’avaient pas que ce commerce pour but. Au XIe siècle, l’ancien royaume de Ghana exportait d’extraordinaires quantités d’or vers le nord, au pas des chameaux, qui en portaient chacun, jusqu’à 130 kg. Au XIIe siècle, les caravanes allaient du sud du Maroc au Ghana, pour échanger le sel contre de l’or, à poids égal. Seules les caravanes de sel subsistent encore, dans le sud du Sahara. Dans les mines de Idjil (Mauritanie), Taoudéni, Teghazza (Mali) ou Bilma (Niger), chaque dromadaire est chargé de quatre barres de sel, soit 140 kg. De Taoudéni à Tombouctou (700 km), le voyage dure trois semaines. En 1900, 50 000 dromadaires ont transporté 6 000 tonnes de sel. En 1950, 31 250 animaux en exportaient 3 750 tonnes ; en 1967, seulement 1 600 tonnes étaient commercialisées.

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Introduction du chameau

Posté par othoharmonie le 20 avril 2013

INTRODUCTIONS du CHAMEAU RÉUSSIES : AUX CANARIES ET EN AUSTRALIE

Au début de l’ère chrétienne, la distribution du dromadaire était pratiquement celle que nous connaissons aujourd’hui. L’animal, qui accompagne l’épopée islamique, voit néanmoins son implantation renforcée dans une grande partie de son aire géographique, notamment en Afrique du Nord, vers l’an 640, puis, à nouveau, vers l’an 1060. Le même mouvement le conduit en Espagne en 1020, en Sicile en 1059 et même sur les bords du Rhin en 1136. Mais ces quelques incursions en Europe sont restées sans lendemain. En revanche, en 1405, un propriétaire terrien d’origine normande réussit à introduire l’espèce dans les îles Canaries, où elle s’est maintenue jusqu’à nos jours. D’autres tentatives ont été faites pour acclimater le dromadaire aux États-Unis, en particulier près de la frontière du Mexique. L’essai, commencé en 1856, a tourné court dès 1866, au moment de la guerre civile américaine. Le Pérou, le Brésil, la Namibie, le Botswana et même l’Italie ont essayé d’importer des chameaux, avec des succès variés. On a même élevé des dromadaires en Toscane jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Mais l’absence de chameliers compétents a souvent été à l’origine des échecs.

Introduction du chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE cham

   Le seul pays, avec les Canaries, où l’implantation du chameau a véritablement réussi est l’Australie. Les descendants des animaux domestiqués introduits au XIXe siècle constituent aujourd’hui la seule population au monde de dromadaires vivant à l’état sauvage. Après l’importation de quelques couples venus des Canaries, dès 1849, plusieurs autres arrivages se succédèrent venant des Indes britanniques, dont celui d’un groupe de 121 dromadaires partis de Karachi en 1866. Le succès de leur implantation est dû, pour une large part, aux chameliers baloutches (appelés « Afghans »), qui les accompagnaient. L’idée était de se servir des dromadaires pour faciliter l’exploration et la colonisation de cet immense continent aride qu’est l’Australie. Dans les années 1920, le troupeau, qui se montait à quelque 20 000 têtes, était aussi employé pour apporter des vivres aux communautés isolées de l’« outback » et pour transporter les matériaux nécessaires à la construction des premières lignes télégraphiques et des voies ferrées. Les transports furent mécanisés, peu après, et ces dromadaires furent remis en liberté. Dans les années 1970, le chercheur McKnight estimait qu’il ne restait plus qu’un petit nombre de dromadaires domestiques, utilisés par les aborigènes, tandis que 15 000 à 20 000 animaux environ étaient retournés à l’état sauvage et vivaient librement dans les terres arides du Centre et de l’Ouest. Cette population, qui atteint aujourd’hui environ 500 000 individus (et peut être même 1 000 000), est en augmentation, ce qui pose le problème de son contrôle en raison des dommages qu’elle peut causer à la végétation.

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La posture du Chameau

Posté par othoharmonie le 20 avril 2013

 

Présentation :

Pour commencer il faut se tenir debout sur les genoux assez écartés, les pieds sont dans l’alignement des genoux et les orteils sont allongés. Sur une expiration pleine et entière, il faut prendre appui d’une main sur un talon puis de la même manière avec l’autre main sur l’autre talon, enfin toujours sur l’expiration se laisser aller complètement la tête en arrière. Il est à remarquer qu’il y a un passage dans ce geste, il faut sentir l’abandon de la tête qui se renverse le plus possible en arrière et vers le bas. Attention, il faut veiller à bien garder le bassin en avant, ce qui change complètement la posture. Les yeux restent ouverts en Shambavi Mudrà, ou bien fermés en fixant le point intersoucillié (Bhrumaddya Drishti). La langue est retournée en Khéchari Mudrà et il faut exercer la contraction de la base (Mulà Bandha) durant toute la durée de la posture.

Cette posture est réputée pour entraîner un déconditionement complet du mental, en effet cette posture nous fait regarder en arrière et la tête en bas, autant dire une inversion complète de notre point de vue habituel. Il est remarquable de constater combien cette posture est difficile, non pas tant au niveau physiologique mais bien plus au niveau mental. Cette attitude complètement inhabituelle entraîne, de prime abord, une crispation certaine et un malaise général qui peut se traduire par un contrôle du souffle extrêment difficile à réaliser.

Il est donc préférable dans un premier temps de se familiariser avec la posture les yeux ouverts, en essayant simplement de ne pas bloquer le souffle, mais au contraire en le faisant bien circuler, en allongeant simplement l’expiration et en marquant juste une pause à poumons pleins et à poumons vides.

Si la posture ne pose pas de problèmes particuliers, il faut s’exercer dans le contrôle du souffle selon le rythme Visamavritti, prendre un rythme confortable, ce qui est recherché avant tout est d’y rester le plus longtemps possible. Enfin intensifier la contraction de la base pendant la rétention à poumons pleins. Il est excellent d’y rester au moins 3 mn, puis 5 mn, puis 10 mn. Cette posture est une pratique à part entière dans la mesure où il faut s’y exercer de nombreuses fois avant de pouvoir y rester dans la durée.

Prendre par exemple un contrôle du souffle en 3,6,6 puis en 4,8,8 et enfin en essayant le rythme approprié soit en 3,12,6 puis en 4,16,8 etc…

Pour abandonner la posture, ce qui n’est pas toujours évident, il faut revenir sur une inspiration. Pour faciliter le redressement, il est recommandé de le faire d’abord par un côté, en gardant encore appui sur un talon, et enfin complètement en revenant doucement à la position de départ. Sur une expiration, abandonner et s’allonger sur le dos quelques instants, les bras le long du corps, les mains tournées vers le haut, ressentir l’effet de la posture, les yeux fermés, dans l’immobilité et le silence.

Conseils :

  • Veiller à bien garder le bassin vers l’avant
  • Lâcher prise : il n’y a aucun danger physique

Astuces :La posture du Chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE posture

  • Garder tout d’abord les yeux ouverts
  • Quitter et revenir plusieurs fois dans la posture

Bienfaits :

  • Apprend le lâcher prise
  • Extension de toute la colonne

Auteurs :

photos : Svetlana Sayapina
commentaires :Michel Chauvet
composition :Michel Chauvet

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Les maladies cutanées du chameau

Posté par othoharmonie le 20 avril 2013

 

Les infections de la peau causées par des parasites sont un grave problème chez les chameaux. Les chameaux peuvent être infectés par les tiques et les acariens, et ils souffrent des larves de mouches qui se nourrissent sur les plaies et dans les naseaux.

Si elle n’est pas traitée, la gale (infection due aux acariens) peut provoquer la mort du chameau. La gale est très infectieuse et elle vient au second rang après le surra parmi les maladies qui entraînent des pertes de chameaux.

Par ailleurs, la gale provoque aussi la perte de laine précieuse chez les lamas et les alpagas.

Objectifs d’apprentissage

Après avoir étudié ce module, vous devez savoir:

1 Quelles sont les maladies cutanées des chameaux.Les maladies cutanées du chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE chameau2
2 Quels sont les problèmes causés par les maladies cutanées.
3 Comment traiter et maîtriser les maladies cutanées chez les chameaux.

Les infections cutanées des chameaux

Les chameaux souffrent d’infections dues à des acariens et à des tiques, ainsi qu’aux larves de mouches qui se nourrissent sur les plaies ouvertes ou vivent dans les naseaux.

Les acariens provoquent la gale. Les infections débutent souvent sur l’encolure, la tête ou le ventre de l’animal, mais se propagent rapidement à tout le corps si elles ne sont pas traitées.

Les chameaux peuvent être attaqués par de nombreuses tiques différentes. On trouvera habituellement les tiques fixées aux pattes, à la tête et au ventre.

Si les plaies ne sont pas soignées, elles s’infectent avec les larves de différentes mouches qui se nourrissent du sang et de la chair. Le chameau est infecté aussi par les larves de la mouche des naseaux. Cette mouche pond ses œufs autour des naseaux du chameau et les larves, qui atteignent une longueur d’environ 1 cm, éclosent et se nourrissent à l’intérieur des naseaux de l’animal.

La teigne provoque des dépilations circulaires recouvertes de pellicules farineuses blanchâtres sur la tête, l’encolure et d’autres parties du corps.

La gale du chameau

Comme le surra, la gale est chez le chameau une maladie très importante et très infectieuse. Les chameaux sont infectés par contact avec des animaux infectés par les acariens sur les selles et d’autres pièces de harnachement, et aussi quand ils se roulent dans la poussière à la suite d’animaux infectés. L’homme peut lui aussi être infecté par la gale.

L’acarien de la gale creuse des galeries sous la peau, provoquant la chute du poil; la peau épaissit et devient blanche. L’infection débute souvent sur la tête ou l’encolure mais, si elle n’est pas traitée rapidement, elle s’étendra au corps tout entier en l’espace de deux à trois semaines. Les animaux infectés se grattent contre tout objet solide et ne mangent pas bien. On constate une perte de poids et une baisse de la production laitière, et les animaux risquent de mourir. Cette infection est plus fréquente par temps froid et quand le fourrage se fait rare.

Les infections dues à la gale doivent être traitées rapidement. Si les chameaux dans votre communauté ont la gale, vous devez immédiatement demander conseil à votre vétérinaire qui vous indiquera le médicament à utiliser (voir R15, annexe 1). Le traitement comportera le lavage ou la pulvérisation des régions infectées.

Pour éviter la propagation de l’infection, il faut nettoyer à fond, ou même brûler, les selles et autres pièces de harnachement. Votre vétérinaire vous conseillera peut-être de traiter d’autres animaux dans la communauté, même s’ils ne manifestent pas les signes de l’infection. N’oubliez pas que l’homme peut être infecté par l’acarien. Lavez-vous toujours les mains avec soin après avoir manipulé des chameaux.

Infections dues aux tiques et moyens de lutte

Les infections dues aux tiques sont très répandues. Elles ont les effets suivants:

  • · Les morsures causent une tuméfaction et de petites plaies sur la peau.
  • · La tique se nourrit de sang, et les infections entraînent une perte de sang, une perte de poids et un affaiblissement de l’animal.
  • · Les tiques peuvent propager d’autres maladies.
  • · Les toxines provenant de certaines tiques affectent le système nerveux et les muscles; l’animal ne peut plus bouger (paralysie), ce qui entraîne sa mort.
  • · Les infections dues aux tiques peuvent provoquer la mort des jeunes chameaux.

La paralysie est causée par la morsure de certaines tiques. Le chameau accuse soudain des signes de paralysie et la température de son corps diminue. Les toxines peuvent affecter la respiration; le chameau cesse de respirer et meurt.

On tue les tiques au moyen de pulvérisations; on peut aussi les enlever à la main, ou appliquer du pétrole ou une cigarette allumée sur le dos de la tique. Le pâturage tournant permet de combattre les infections (voir module 16). La paralysie peut être causée par la morsure d’une seule tique. L’unique traitement de la paralysie consiste à repérer la tique et à l’enlever. Si on procède ainsi assez rapidement, l’animal pourra se rétablir peu à peu.

Les larves de mouches peuvent empêcher la cicatrisation des plaies, et d’autres germes risquent d’infecter celles-ci. C’est généralement au printemps et en été qu’on observe les larves de la mouche des naseaux chez le chameau. Il y a un écoulement aux naseaux et l’animal peut éternuer. Habituellement, les chameaux ne sont pas sérieusement affectés par les larves, mais ils sont gênés par l’activité des mouches adultes qui essaient de déposer leurs œufs.

Il faut retirer les larves des plaies, nettoyer correctement ces dernières et les panser (voir module 73). On peut tuer les larves de la mouche des naseaux en administrant des injections de nitroxynil (voir R11, annexe 1), mais vous n’aurez besoin de le faire que si votre vétérinaire vous le conseille.

La teigne du chameau

La teigne du chameau est analogue à celle d’autres animaux (voir module 16). C’est une maladie infectieuse qui se propage à d’autres animaux et peut infecter l’homme.

On soigne la teigne par des applications de teinture d’iode. Vous devez demander conseil à votre vétérinaire. Il prélèvera des raclures de peau pour découvrir si le problème est causé par la gale ou par la teigne. Il conseillera peut-être l’emploi d’autres médicaments s’ils sont disponibles (voir R25, annexe 1).

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Anecdote du nez du chameau

Posté par othoharmonie le 19 avril 2013

 

Le nez du chameau ou la fable des accommodements !

Anecdote du nez du chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE nez

Une nuit froide, alors qu’un arabe était assis dans sa tente, un chameau introduisit gentiment son nez sous le battant et regarda en disant: « Maitre, laissez-moi seulement mettre mon nez dans la tente. Il fait froid et tempête dehors. »

« Certainement et bienvenue » dit le maitre en se retournant et s’endormant de nouveau,

Un peu plus tard, l’arabe se réveilla pour constater que le chameau avait non seulement mis son nez dans la tente mais aussi sa tête et son cou. Le chameau, retournant sa tête, dit : Je vais prendre juste un peu plus d’espace si je place mes pattes de devant dans la tente. C’est difficile de rester dehors. »

« Oui, tu peux entrer tes pattes de devant, » dit le maitre, se déplaçant un peu pour laisser de la place, car la tente était petite.

Finallement, le chameau dit, « Puis-je entrer complètement à l’intérieur ? Je garde la tente ouverte en me tenant comme je le fais. »

Oui, oui, dit l’arabe. Entre complètement à l’intérieur. Ce sera peut-être mieux pour nous deux. »

Alors le chameau s’entassa à l’intérieur. L’arabe réussit difficilement à se rendormir dans ce cantonnement encombré. Lorsqu’il se réveilla de nouveau, il était dehors au froid et le chameau avait la tente pour lui tout seul.

Conte arabe, auteur inconnu

Pour nourrir votre réflexion:

1.- Pensez-y deux fois avant de laisser quelqu’un mettre son nez dans vos affaires !

2.- Dans la vie, on est jamais trop bon, mais toujours trop bonasse !!!

3.- Accomoder pour faire de la place, oui ! Accomoder pour céder toute la place, non !

Un chameau dit à un dromadaire:
– Comment ça va?
– Bien, je bosse, et toi?
– Je bosse, je bosse!

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Vie de chameau

Posté par othoharmonie le 19 avril 2013

 

Vie de chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE 220px-M%C3%A9har%C3%A9e_Simpson_d%C3%A9sertLe nom du genre latin est Camelus provenant lui-même du grec kamélos. Ce nom a été emprunté à une langue sémitique, le phénicien, où son nom était gamal.

Le nom du chameau peut être également à l’origine d’une lettre de l’alphabet phénicien (lointain ancêtre de l’alphabet latin), soit la troisième lettre de l’alphabet proto-sinaïtique, gamel (qui a donné gamma en grec).

On pense qu’à l’origine cette lettre représentait une bosse qui en s’inclinant a donné le C de l’alphabet latin. Cette lettre se nomme par ailleurs gimel en hébreu et en arabe (les voyelles n’étant pas notées, la succession des trois consonnes gml peut donc se lire gimel (la lettre g) ou gamal (le chameau).

D’autre part, on peut entendre dans le midi de la France le mot technique camelle – venu du provençal camello qui signifie « chamelle » – pour désigner les longs tas de sel qui s’étendent au bord des marais salants.

Un chameau, lorsqu’il pousse un cri, blatère. Le petit du chameau est un chamelon.

Les chameaux paraissent originaires de l’Asie centrale, la première espèce (Camelus bactrianus) a été retrouvée sous sa forme sauvage dans le désert de Gobi. D’après des données récentes, il semble que le chameau sauvage du désert de Tartarie appartienne à une espèce génétiquement différente du chameau de bactriane que les chercheurs ont baptisé Camelus ferus.

Le chameau est plutôt utilisé dans l’Asie centrale. Dans l’Asie méridionale, l’Asie mineure et l’Afrique, c’est le dromadaire qui le remplace.

Le chameau de Bactriane était anciennement très répandu, mais sa population est aujourd’hui réduite à environ 1,4 million d’individus essentiellement domestiques. Il semble qu’il reste environ 1 000 chameaux de Bactriane sauvages dans le désert de Gobi et de petites quantités en Iran, en Afghanistan, en Turquie et en Russie.

Bien qu’il y ait presque 20 millions de dromadaires aujourd’hui, l’espèce est inconnue à l’état sauvage en Afrique ou en Asie. Cependant, suite à l’introduction de l’espèce dromadaire dans les déserts d’Australie, les individus ont plus ou moins été

chameau1 dans CHAMEAU - DROMADAIRE

 abandonnés par les agriculteurs au début du XXe siècle ont donné naissance à une population retournée à l’état sauvage (dromadaires marrons). On compterait actuellement environ1 000 000 dromadaires sauvages surtout dans le désert de Simpson. Les plus importantes populations se trouvent par ordre décroissant en Somalie (6 millions de têtes), au Soudan (3,5 à 4 millions) en Mauritanie (1,5 à 2 millions) en Inde (1 million), en Éthiopie (1 million). Toutefois, en l’absence de statistiques fiables, ces chiffres présentent probablement une sous-évaluation de la population réelle.

 

Il existe une population d’hybrides (dromadaire, chameau de Bactriane) principalement au Kazakhstan afin d’associer la robustesse du chameau (notamment sa résistance au froid) avec la productivité laitière de la chamelle dromadaire.

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Reproduction de Chameau

Posté par othoharmonie le 19 avril 2013

et types de chameaux

Description de l'image  Wild Bactrian camel on road east of Yarkand.jpg.La notion de race dépend des critères étroitement pilotés par l’homme en fonction des objectifs fixés à l’animal. À Djibouti et en Éthiopie, la race principale est le Dankali et son cousin le plus proche est le Chameau de Bactriane.

Le mâle est mis à reproduction entre 6 et 12 ans. Trop jeune, il n’est pas assez productif et trop vieux l’affaiblissement de la période ne lui permet pas d’assurer ses fonctions. Pendant la saison des amours, le comportement de l’animal est très agressif, il perd l’appétit, perd du poids, a la diarrhée, urine fréquemment, a une salivation excessive avec extériorisation du voile du palais sous forme d’un tissus de chair rose et humide appelé DOULA par les arabes. Il a une fâcheuse tendance à mordre, à botter, et à donner des coups de tête. Pour le mâle, l’accouplement dure 11 à 15 minutes, 3 à 4 fois par jour. Les meilleurs reproducteurs peuvent couvrir jusqu’à 70 chamelles par saison. La femelle est rarement mise au mâle avant 4 ans. La période nominale pour qu’elle se reproduise est de 4 à 20 ans. Durant toute sa vie, elle portera de 3 à 7 chamelons. La période de gestation est de 13 mois. Au moment de la mise bas, la chamelle s’écarte du troupeau et se met en position baraquée; le chamelon lui risque soit d’être écrasé, soit d’être étouffé sous elle. Pendant la période de lactation la chamelle fournit 12 à 18 litres de lait par jour pour son chamelon et les nomades peuvent en prélever jusqu’à 8 litres. Il est bon de savoir que le lait est 3 fois plus riche que le lait de vache en protéine et en vitamine C. On estime qu’environ 2 litres de lait couvrent les besoins en protéines pour un homme pour une journée et il se boit tel quel. Quant à la viande elle est maigre car toute la graisse est concentrée dans la bosse. L’énergie que fournit la carcasse est suffisante pour un homme pour 5 jours et en protéines pour un mois.

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Le Chameau d’Esope

Posté par othoharmonie le 19 avril 2013

 

   Le Chameau croyant sa condition malheureuse de se voir exposé sans aucune défense à ses ennemis, pria très instamment Jupiter de lui donner des cornes comme au Taureau, pour lui servir en même temps d’ornement et de défense. Jupiter se moqua de la ridicule prière du Chameau. Non seulement il ne lui donna pas les cornes qu’il demandait, mais même il lui accourcit les oreilles, pour le rendre encore plus difforme.

Analyse des Fables d’Esope

Le Chameau d'Esope dans CHAMEAU - DROMADAIRE esope

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Chameau géant

Posté par othoharmonie le 17 avril 2013

   

Des archéologues suisses ont mis au jour les os fossilisés d’une espèce inconnue de chameau ayant vécu il y a environ 100 000 ans.

L’animal, dont la hauteur dépassait les trois mètres, était presque aussi grand qu’une girafe.

Les restes ont été trouvés dans la steppe du centre de la Syrie.

Chameau géant dans CHAMEAU - DROMADAIRE chameau

C’est la taille des ossements, deux fois plus grande que celle des chameaux actuels, qui a surpris les archéologues.  La découverte a été faite près du village de El Kown, à environ 120 au nord-est de Palmyre. C’est à cet endroit qu’ils ont mis au jour l’un des plus anciens sites de colonisation humaine.

Plusieurs os des épaules, des jambes et des mâchoires du chameau géant ont été exhumés. En raison de leurs formes spécifiques, ce sont les os des pieds qui ont permis d’identifier l’animal fossile.

Les chercheurs pensent que le chameau géant a fait l’objet de chasse. Ainsi, la découverte permet de mieux comprendre l’évolution du chameau, jusqu’à maintenant méconnue.

Le chameau et le dromadaire font partie de la famille des Camélidés. L’histoire des camélidés commence en Amérique du Nord, il y a environ 40 millions d’années.

En douze millions d’années, durant l’Oligocène, deux rameaux s’écartèrent du tronc principal :

  • Les sveltes chameaux-gazelles (Stenomylus)
  • Les chameaux-girafes (Alticamelus)

Vers la fin de l’ère tertiaire, il y a 2 millions d’années, les camélidés arrivèrent dans les contrées du Nord-Est de l’Asie, traversant le détroit de Béring.

Il est impossible d’évaluer avec précision l’époque de la séparation génétique entre le chameau à deux bosses et le dromadaire à une bosse.

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La bataille du Chameau

Posté par othoharmonie le 17 avril 2013

 

La bataille du Chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE bedouinLa bataille du chameau est une des batailles entre les premiers musulmans, opposant le clan des Quraychites majoritaires à La Mecque aux fidèles d’Ali. Elle a lieu le 9 décembre 656 près de Bassorah.

À l’issue de cette bataille, Ali est vivant et les deux chefs de l’insurrection morts.

Aïcha n’intervint en aucune sorte pour que son père Abû Bakr soit le premier calife. Mais Ali ne prêta allégeance au nouveau calife, qu’après la mort de sa femme Fatima Zahra six mois après la mort de Mahomet.

Ali est cependant proclamé calife après la mort de `Uthman assassiné. Deux quraychites, Talha et Zoubayr, contestent cette nomination au titre de calife. Ils prennent Bassora et exterminent tous ceux qui sont soupçonnés d’avoir participé à l’assassinat d’Uthman. Ils envoient un message à Mu`awîya pour l’avertir qu’ils se disposaient à marcher contre `Alî qui campe aux environs avec une armée qui attend le soutien des habitants de Bassora.

La bataille

Après des tractations qui ont duré plusieurs jours, un petit matin de décembre 656 les armées d’Alî passent à l’attaque. Vers midi Talha est atteint par une flèche. Selon certains c’est Marwân qui aurait tiré cette flèche mortelle. Talha est mort à cause de l’hémorragie. Al-Zubayr de son côté est tué dans le combat et sa tête présentée à `Alî.

Aïcha assistait à la bataille depuis sa litière posée sur son chameau dont les rênes sont tenues par un certain K’ab :

« Ali remarqua avec inquiétude que les ennemis reformaient leurs lignes de bataille. Cependant ses compagnons lancèrent une grêle de traits sur la litière d’Aïcha, laquelle litière, hérissée d’un grand nombre de traits, dont aucun ne pénétra à l’intérieur, ressemblait à une cannaie. Le frère de Ka’b, fils de Sour, tenait la bride du chameau. `Ali, ayant fait mander Mâlik, lui dit :
“Aussi longtemps que ces hommes verront ce chameau debout, ils ne reculeront pas. Cherche à saisir la bride et à l’entraîner de ce côté du champ de bataille.”
Mâlik, à la tête d’une nombreuse troupe, livra un assaut et, d’un coup de sabre, coupa la main du frère de Ka’b. Un autre frère de celui-ci s’approcha et saisit la bride, en disant à Aïcha :
“C’est moi, le frère de Ka’b !”
Aïcha répliqua : “Que Dieu te récompense !”
Quand lui aussi eut la main coupée, de même que tous ceux qui, au nombre de soixante et dix, avaient, après lui, successivement saisi la bride, et que le chameau eut résisté à tous les efforts que l’on fit pour l’emmener, `Ali donna l’ordre de lui couper les jarrets. Lorsque l’armée de Bassorah vit le chameau tomber, elle se mit à fuir, et Aïcha, dans la litière renversée à terre, s’écria :
“Père de Hasan, tu es le maître ; sois clément !”
`Ali ne répondit pas. Il fit appeler Muhammad, fils d’Abu Bakr, et lui ordonna de ramener sa sœur à la ville. Muhammad s’étant approché, sa main, qu’il mit sous les rideaux de la litière vint toucher la poitrine d’Aïcha, qui s’écria :
“Qui est-ce qui ose toucher mon corps, qui n’a jamais senti le contact d’une autre main que celle du prophète de Dieu ?”
“C’est moi, ton frère”, répondit Muhammad ; “ne crains rien.”
Aïcha se rassura et rendit grâces à Dieu. Muhammad la ramena à Bassorah et la fit recevoir dans la maison d’Abdallah, fils de Khalaf, le Khozâ`ite, l’un des notables de la ville. `Ali demeura sur le champ de bataille jusqu’à la nuit. Un grand nombre de ses compagnons avaient trouvé la mort. »

Après la bataille, `Alî a fait enterrer les morts et rassembler tous les objets trouvés sur le champ de bataille pour que les propriétaires puissent reprendre leurs biens.

Cette bataille a profondément influencé les musulmans. La contestation omeyyade a continué et c’est la bataille de Siffin entre Mu`awîya et Ali l’année suivante qui consacra définitivement l’éclatement de l’islam entre chiites et sunnites.

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La production d’eau par le chameau

Posté par othoharmonie le 17 avril 2013

 

La production d'eau par le chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE eau-300x202Le chameau produit de l’eau, qui contribue pour supporter la faim et la soif, en utilisant la graisse emmagasinée dans sa bosse par un processus chimique que l’homme ne peut pas dépasser.

Il est connu que l’oxydation des graisse et des glucides ne forme que de l’eau et du dioxyde de carbone, que le corps peut s’en débarrasser par respiration, en plus de la formation d’une grande quantité d’énergie qui est nécessaire à la continuation de l’activité biologique.

L’eau produite par l’oxydation des graisses est similaire à celle formée lorsqu’on allume une bougie par exemple, dans les deux cas il y a émission de vapeur, et on peut s’assurer de son existence en mettant une plaque de verre froid au-dessus de la flamme, afin que l’eau formée par combustion se condense sur la plaque. La vapeur dégagée par expiration, est la source d’eau pour les chameaux. Le chameau se tourne principalement aux graisses de sa bosse lorsqu’il y a un manque de nourriture. Dans ce cas il brûle les graisse lentement et sa bosse se réduit jusqu’à ce qu’elle s’incline sur le coté, et devient un ample sac vide lorsque la faim et la soif durent longtemps lors du voyage du chameau fatigué.

La sagesse divine dans la création du chameau est que les réserves de graisses sont énormes et qu’elles dépassent celles de tout autre animal. On peut démontrer ceci en comparant le chameau au mouton qui est connu par son énorme croupe grasse  qui emmagasine environ 11Kg de graisse, alors que le chameau peut emmagasiner jusqu’à plus de dix fois ce poids (environ 120 Kg ). Sans aucun doute, cette quantité ,que le chameau utilise pour le métabolisme et qu’il transforme en eau, énergie et dioxyde de carbone, est énorme, donc le chameau peut passer un mois et demi environ sans boire de l’eau.

Cependant, une soif extrême atténue le chameau et le fait perdre une grande partie de son poids. Pourtant, il peut continuer à vivre avec robustesse jusqu’à ce qu’il trouve de l’eau douce ou salée, ainsi il boit abondamment jusqu’à ce qu’il éteigne sa soif. De plus, le sang du chameau comporte des enzymes d’Albumine avec des quantités qui sont supérieures à celle qu’on trouve dans les autres organismes. Ces enzymes augmentent l’endurance du chameau au manque d’eau. L’énorme capacité qu’a le chameau à boire des liquides fortement salés est due à une aptitude spéciale qu’ont les reins à se débarrasser du sel en excrétant une urine hautement concentrée après avoir récupéré et ramené l’eau au sang.

Il y a d’autres secrets que la science n’a pas encore pu en découvrir le sens, qui auraient explicité d’autres exemples de miracles de la création des chameaux comme l’énonce l’éloquent Coran.

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Le lait du Chameau

Posté par othoharmonie le 15 avril 2013

 Le lait du Chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE lait-du-chameau

C’est l’un des miracles dont Allah a spécifié le chameau. Les femelles peuvent être traites deux fois par jours pendant un an en moyenne. La moyenne de la production journalière du lait est d’environ 5-10Kg. La moyenne de la production annuelle est de 230- 260 Kg . Les composants du lait varient selon le troupeau auquel appartient la chamelle, et ils varient aussi d’une chamelle à une autre. Ils varient également selon : les plantes et les herbes que consomme la chamelle, le type et la quantité d’eau qu’elle boit, la saison durant la quelle elle grandit, la température du milieu, l’âge de la chamelle, la période de l’allaitement, le nombre de petits, les capacités héréditaires et les techniques d’analyse utilisées.

Bien que la connaissance des composants du lait de la chamelle est très importante, pour le bien du petit chameau ou de l’être humain qui boit ce lait,  cela permet, d’un autre côté, de déduire l’importance d’un tel lait pour la nutrition d’un petit chameau ou d’un être humain. Généralement, le lait de chameau est blanc rougeâtre, doux et âcre. Cependant, il peut parfois être salé, ou peut aussi avoir le goût de l’eau. La variation du goût du lait est due aux types de plantes, des herbes et de l’eau que le chameau consomme. Le PH – mesure de l’aigreur- augmente dans le lait frais. Si on le laisse pendant quelque temps, l’aigreur augmente rapidement.

La proportion d’eau dans le lait de la chamelle atteint 84%-90%, ce qui est d’une grande importance dans la préservation de la vie des petits chameaux et des populations dans les zones arides ou sèches. Durant la période de l’allaitement, les chamelles traites perdent de l’eau dans le lait durant les saisons sèches. Cela pourrait être une adaptation normale étant donné que la chamelle peut fournir à ses petits et au gens, non pas seulement les éléments de nutrition mais aussi les liquides nécessaires à leur survie. Cela reflète la grâce et la miséricorde d’Allah.

Etant donné que l’eau dans le lait produit par la chamelle assoiffée augmente, les graisses diminuent de 4.3% à1.1%. Généralement, la proportion de matière grasse dans le lait de la chamelle varie de 2.6% à 5.5%. Les matières grasses du lait de le chamelle sont reliées au protéines.

En comparant le lait de la chamelle à celui des vaches, des buffles ou des moutons, on a remarqué que le lait de la chamelle contient une petite quantité d’acides gras à chaîne courte. Les chercheurs ont trouvé que la valeur nutritive du lait de la chamelle figure dans sa haute concentration en acides volatils qui sont considérés comme étant les éléments nutritifs les plus important pour l’être humain, surtout pour ceux qui souffrent de maladies cardiaques.

Il est aussi étonnant que le Lactose qui se trouve dans le lait de la chamelle reste comme il est depuis le premier mois d’allaitement pour les chamelles assoiffées et non assoiffées. C’est une grâce et c’est une miséricorde du Plus Haut, Le tout Puissant, pour sauvegarder les êtres humains et les animaux. Le Lactose est un type de sucre nécessaire, qui est utilisé comme remède laxatif et diurétique. C’est aussi un sucre important pour la nutrition des nouveaux-nés.

En plus de sa haute valeur nutritive, le lait de la chamelle a plusieurs avantages et utilisations médicales, c’est ce qui fait de lui l’unique élément nutritionnel sur lequel comptent les humains dans certaines régions. C’est une grâce d’Allah, Le Suprême.

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L’importance du Chameau pour la nutrition

Posté par othoharmonie le 15 avril 2013

 

Lorsqu’il y eu des sècheresse en 1984-1985 en Afrique, les tribus de Kenya, qui vivaient des vaches qui ne pouvaient plus donner du lait, ont péri ou presque, la plupart d’eux sont morts, alors que les tribus qui vivaient des chameaux ont survécu, parce que les chameaux leurs fournissaient du lait lors de la période de sècheresse. Ainsi, élever un chameau  est d’une importance économique considérable, c’est une assurance pour le futur. Les spécialistes cherchent à aller plus loin dans l’étude de cet animal dans un monde ou les ressources de fournitures et d’énergie disparaissent si rapidement.

Comme précédemment expliqué, une contemplation du chameau permet de convaincre les gens, depuis l’envoi de l’esprit de la foi, des miracles dans les créatures qui témoignent d’une façon claire de la puissance du Créateur. En outre, les scientifiques et les chercheurs compétents sont encore entrain de découvrir de nouveaux miracles cachés dans cet animal stupéfiant, et c’est ce qui renforce la conviction de la puissance du Créateur, et complète l’harmonie entre les faits scientifiques concrets que les scientifiques ont indiqués et ce que Allah a dit dans le Saint Coran.

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