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Chameau en détails

Posté par othoharmonie le 25 avril 2013

 

Chameau en détails dans CHAMEAU - DROMADAIRE cham2La première chose claire concernant les chameaux est leur structure externe qui présente des évidences surprenantes et remarquables.

Oreilles du chameau

Ses oreilles sont petites et un peu saillantes. Ils sont couverts de cheveux des deux côtés, ce qui les protège du sable soufflé par le vent. Ils peuvent aussi s’incurver et se coller à la tête lorsqu’un vent sableux souffle.

Narines du chameau

Elles sont deux, serrées, comme des fentes entourées par du poil et ont des bords de peau .Cela permet au chameau de fermer ses narines afin de protéger ses poumons des particules de sable portées par le vent.

Les yeux du chameau

Ils ont une double rangée de longs cils. Ils sont semblables à un piège du fait qu’ils sont entrelacés, pour pouvoir protéger les yeux du chameau et ne pas laisser entrer le sable.

La queue du chameau

Elle est couverte de cheveux sur les cotés pour protéger la partie arrière du sable des vents soufflants, qui agace comme des balles incessantes.

Les membres du chameau

Ils sont long à fin d’élever haut le corps au-dessus de la poussière élevée dans l’air. Ils assurent également son agilité et sa rapidité. Les pattes sont renforcées par de larges bourrelets calleux et souples, qui s’écartent quand le chameau marche sur le sable. Cela permet au chameau de marcher sur les sables les plus tendres, alors qu’il est difficile de marcher dessus pour tous les autres animaux. Grâce à cette caractéristique le chameau mérite bien le titre de  » navire du désert ».

Dans plusieurs habitats arides, voyager sur le chameau est la façon idéale pour parcourir le désert. Les caravanes de chameaux, portant les biens des gens, voyagent environ 50- 60 kilomètres par jour. Même les voitures ne peuvent encore pas concourir les chameaux dans le vrai désert.

Le cou du chameau

Allah – Sublime soit le glorifié – a créé les chameaux avec un long cou, afin qu’ils puissent atteindre les plantes du sol qui sont basses et les arbres qui sont hautes. De plus, le long cou du chameau lui permet d’élever sa tête des saletés, et lui permet de se dresser droit avec des charges.

Lorsqu’un chameau s’assoit pour se reposer ou se lever pour être préparé au voyage, son lourd corps s’appuie sur les bourrelets calleux de ses pattes, et la plus grande partie de son poids est celle de thorax, avec lequel il peut pulvériser un animal ou un homme s’il se couche sur lui.

Ces bourrelets représentent l’un des miracles que Le Créateur a accordé à cet animal stupéfiant. La structure du chameau l’aide à s’asseoir sur le sable dur et chaud – qui est souvent le seul endroit ou un chameau peut se reposer- et le chameau peut donc s’adapter à cela et peut se protéger de tout danger.

Les petits chameaux sont nés avec ces bourrelets. Ils sont permanents et héréditaires, non pas comme les chaussures des êtres humains.

L’estomac du chameau

L’estomac du chameau a 4 cotés, et le système digestif est fort au point qu’un chameau peut digérer n’importe quoi autre que la nourriture dans les endroits secs, comme le caoutchouc par exemple. Le chameau ne respire ni à travers sa bouche, ni par halètement même lorsque la température est élevée ou lorsqu’il a soif. Avec cette caractéristique il peut éviter l’évaporation de l’eau.

La conservation de la température dans le corps du  chameau:

Dans le cas échéant, seulement une petite quantité de sueur sort. Cela montre la capacité du corps du chameau à s’adapter aux conditions de vie dans le désert, ou la température fluctue du matin au soir.

Le corps du chameau est couvert de poils épais qui expulsent la chaleur, et la garde en dehors de la peau. Le système de la conservation de la température chez le chameau permet une fluctuation de la température de 7 degrés sans causer de dégâts. C’est à dire de 34°C à 41°C .  Le corps du chameau ne transpire que si sa température dépasse 41°C . Cela ne se produit que pendant un certain temps durant la journée. Cependant, la nuit, il libère la chaleur qu’il a reçue des rayons solaires dans l’atmosphère froide sans aucune perte d’eau. Ce mécanisme peut économiser 5 litres d’eau.

Il ne faut pas oublier de comparer cette caractéristique du chameau à celle de l’être humain dont la température normale est fixée à environ 37°C . Si cette température augmente ou baisse, il s’agit d’un signe de maladie qui doit être soignée par des remèdes efficaces. L’être humain peut mourir si la température de son corps atteint l’une des deux valeurs que le corps du chameau atteint ( 34°C à 41°C ).

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Le petit chacal et le chameau

Posté par othoharmonie le 25 avril 2013


Le petit chacal et le chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE imagesLe petit chacal était un animal très rusé mais, malheureusement, il n’en profitait pas seulement pour se défendre, il aimait aussi berner les gens. Hélas ! Si on apprend vite que l’on peut être très rusé, on trouve toujours quelqu’un de plus rusé encore. Et c’est ce qui arriva au petit chacal.

Le chacal aimait beaucoup les coquillages et les crabes. Quand il eut mangé tous ceux qui se trouvaient du côté du fleuve où il vivait, il se dit qu’il devait y en avoir beaucoup sur l’autre rive. Mais le fleuve était trop large, et le courant trop fort pour qu’il puisse traverser à la nage. Il y songea longtemps, et, un jour, il alla trouver son camarade le chameau.

« Frère chameau, dit-il, je connais un endroit où il y a de fameuses cannes à sucre, je te le montrerai si tu veux m’y porter.
— De bon cœur, dit le chameau qui aimait beaucoup les cannes à sucre. Où est-ce ?
— Oh ! de l’autre côté de la rivière, dit le petit chacal, mais, si je monte sur ton dos, nous y arriverons facilement. »

Le chameau ne demandait pas mieux. Le petit chacal grimpa sur son dos, entre les deux bosses, et le chameau traversa la rivière à la nage. Quand ils furent sur le bord, le petit chacal sauta à terre, indiqua au chameau le champ de cannes à sucre et courut vers la rivière pour chercher des crabes, pendant que le chameau se régalait sans penser à rien.
Le petit chacal fut rassasié avant que le chameau eût seulement mâché trois cannes à sucre. Petit père chacal n’avait pas la moindre envie d’attendre que son camarade eût fini et il se mit à courir tout autour du champ en glapissant et en faisant un grand bruit. Les villageois l’entendirent tout de suite.

« Il y a un chacal dans le champ de cannes à sucre, dirent-ils. Il va faire des trous et abîmer toute la récolte, il faut le chasser. » Ils arrivèrent en hâte avec des pierres et des bâtons, et ne virent point de chacal ; rien qu’un grand chameau qui croquait tranquillement les roseaux sucrés. Ils lui jetèrent des pierres, le frappèrent avec leurs bâtons, et le firent sortir à moitié assommé. Quand les villageois furent partis, le petit chacal arriva en dansant, et dit à son compagnon : « Il faut s’en aller, maintenant.

— Bien, je te retiens, dit le chameau ; en voilà un camarade ! Quelle idée t’a pris de glapir et de sauter comme cela ?
— Oh ! je ne sais pas, dit le chacal. C’est une habitude que j’ai comme ça de chanter après dîner.
— Ah ? dit le chameau. Très bien. Rentrons chez nous, maintenant. » Il laissa le chacal grimper sur son dos et entra dans l’eau.
Quand il fut à mi-chemin, au beau milieu de la rivière, il s’arrêta et dit : « Chacal ?
— Quoi ? dit le petit chacal.
— J’ai une drôle d’envie, reprit le chameau. Je crois que je vais me rouler dans l’eau.
— Te rouler ? cria le chacal. Ne fais pas ça, frère, tu vas me noyer ! Qu’est-ce qui te donne cette idée ? Pourquoi veux-tu te rouler ?
— Oh ! je ne sais pas, répondit le chameau. C’est une habitude que j’ai comme ça de me rouler après dîner ! »
Il se roula donc, et le petit chacal tomba dans l’eau et manqua de peu se noyer ! Il eut toutes les peines du monde à gagner la rive.

Le chameau, quant à lui, revint tranquillement à la maison, et ne voulut plus jamais lui parler

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Le Chameau et les bâtons flottants

Posté par othoharmonie le 25 avril 2013


Livre IV – Fable 10 d’Esope

Le Chameau et les bâtons flottants dans CHAMEAU - DROMADAIRE esope1

De deux fables d’Esope (« Le Chameau vu pour la première fois » et « Les Voyageurs et les broussailles »), La Fontaine a tiré cette pièce qui, avant Pascal, nous parle de l’imagination mais aussi de la puissance de la raison alliée à l’habitude. La Fontaine parlera de ce poème dans « Esope le Phrygien » « Esope, piqué de ce mépris, les compara aux bâtons qui flottent sur l’onde on s’imagine de loin que c’est quelque chose de considérable, de près on trouve que ce n’est rien. »

 

             Le premier qui vit un chameau
            S’enfuit à cet objet nouveau;
Le second approcha; le troisième osa faire
            Un licou pour le dromadaire.
L’accoutumance ainsi nous rend tout familier:
Ce qui nous paraissait terrible et singulier
            S’apprivoise avec notre vue
            Quand ce vient à la continue.
Et puisque nous voici tombés sur ce sujet,
            On avait mis des gens au guet,
Qui voyant sur les eaux de loin certain objet,
            Ne purent s’empêcher de dire
            Que c’était un puissant navire.
Quelques moments après, l’objet devint brûlot,
            Et puis nacelle, et puis ballot,
            Enfin bâtons flottants sur l’onde.

            J’en sais beaucoup de par le monde
            A qui ceci conviendrait bien:
De loin, c’est quelque chose; et de près, ce n’est rien.

 

Pour le dromadaire: Pas de véritable distinction, au XVIIe siècle, entre le chameau qui a pourtant deux bosses et le dromadaire qui n’en porte qu’une. Voir Rabelais « A la production du chameau tous feurent effroyéz et indignéz ; [...] » « Le Tiers-Livre », prologue).

A la continue: Quand cela apparaît régulièrement.

Brûlot: Petit bateau chargé de combustibles et qu’on lance sur les navires ennemis pour les incendier.

Nacelle: Littéralement, petite embarcation sans voiles.

Ballot: Un petit paquet, de marchandises par exemple.

De loin, …: Repris, avec des termes légèrement différents, dans « Esope le Phrygien » (voir introduction). Voyez aussi La Bruyère parlant de certaines gens » « Quand vous les voyez de fort près, c’est moins que rien ; de loin, ils imposent. » (« Les Caractères », II, 2). Corneille parlera d’étoiles qui de près ne sont que des vermisseaux.

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La vie des chameaux

Posté par othoharmonie le 25 avril 2013

 

L’art de préserver la moindre humidité

La vie des chameaux dans CHAMEAU - DROMADAIRE bebe-chameauLe chameau peut résister, dans la fournaise du désert, dix fois plus longtemps que l’homme et quatre fois plus que l’âne. Sa haute taille est un premier avantage : quand il se repose face à la lumière, une grande surface de son corps est moins exposée au soleil. Dans les déserts chauds, les dromadaires sont, en outre, relativement clairs pour favoriser la réflexion des rayons du soleil et diminuer d’autant leur effet de chaleur. Leur toison, épaisse, même en été, les protège de la chaleur le jour et du froid la nuit : les poils maintiennent une couche d’air tempéré entre la peau et l’air extérieur.

   Le chameau est aussi le seul animal à supporter facilement que sa température interne passe, entre la nuit et le jour, de 34 à 40 °C, voire à 41 °C. Alors, seulement, les glandes sudoripares réparties à la surface de son corps produisent la sueur qui rafraîchit rapidement le corps de l’animal. Cette dépense parcimonieuse de l’eau se retrouve au niveau de ses fèces, très sèches, et de son urine, très concentrée. Dans le désert, l’air est sec, et le sable porté par les vents s’insinue partout. Le chameau s’en protège en fermant les narines à volonté. De plus, l’air inspiré s’humidifie et se tempère dans les volumineuses cavités nasales de l’animal, avant de descendre dans les poumons, tandis que la fermeture des narines permet à l’air expiré de libérer son humidité avant d’être expulsé.

SOBRE COMME UN CHAMEAU

La réputation de sobriété du chameau réside dans le peu d’eau qu’il absorbe et surtout dans son étonnante faculté à rester sans boire de nombreux jours durant. Le chameau est extrêmement résistant à la déshydratation : il peut perdre 20 % de son poids d’eau sans ressentir de troubles physiques (alors que si l’homme en perd 10 %, il souffre atrocement, et s’il dépasse 12 %, c’est la mort assurée). Quand le chameau élimine le quart de son poids par la transpiration, la teneur en eau de son sang ne s’abaisse que d’un dixième. Ce sang reste suffisamment fluide pour continuer à remplir son rôle de vecteur d’oxygène. Le secret de cette fluidité réside dans les globules rouges du chameau, tout petits, très nombreux (132,5 millions par mm3) et, surtout, ovales, une caractéristique des camélidés (chameaux et lamas). Ils s’arrondissent lorsque le chameau fait provision d’eau.

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