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Le Dromadaire australien

Posté par othoharmonie le 14 avril 2013

 

Le Dromadaire australien dans CHAMEAU - DROMADAIRE australienLes dromadaires australiens proviennent de l’introduction par les Européens en Australie au XIXe siècle de dromadaires qui ont été par la suite relâchés dans la nature. Leur population, selon des estimations officielles, s’élève à environ 1 million de dromadaires sauvages en 2010, qui vivent surtout dans les zones à climat aride. 50 % d’entre eux vivent dans l’Australie occidentale, 25 % dans le Territoire du Nord et 25 % dans le Queensland occidental et la partie nord de l’Australie du Sud ; ils occupent ainsi un secteur de 3,33 millions de km

Les premiers animaux ont été amenés par les Britanniques dans les années 1840 comme animaux de bât pour l’exploration de l’intérieur de l’Australie ; par la suite, s’y sont ajoutés également des chameliers venus surtout d’Inde et d’Afghanistan. Pour le développement de l’intérieur australien aride, les dromadaires étaient tout indiqués, grâce à leur capacité à s’adapter à des espaces aux conditions de vie extrêmes.

Avant ce moment-là, les dromadaires étaient inconnus en Australie. Après que, dans les années 1920, wagons et camions les eurent remplacés pour les transports, ces animaux furent relâchés dans la nature. Faute de prédateurs naturels, ils purent se reproduire en toute tranquillité. Leur population est revenue à l’état sauvage (phénomène de marronnage) et augmente de façon exponentielle (doublement en 8 à 12 ans) pour dépasser sans doute un million de têtes actuellement. Elle représente désormais une menace pour la faune et les paysages d’Australie, et est considérée comme nuisible. C’est ainsi que pendant la saison sèche de 2009, environ 6 000 dromadaires à la recherche d’eau vinrent assiéger la petite localité de Kaltukatjara (appelée en anglais Docker River).

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Dromadaire

Posté par othoharmonie le 14 avril 2013

                                                                                

Le dromadaire est un mammifère ruminant de la famille des camélidés, très voisin du CHAMEAU dont il se distingue par son unique bosse dorsale et son poil plus court et moins touffu. Il se déplace très rapidement : son nom vient d’ailleurs du grec dromas-ados qui signifie coureur. Il est utilisé comme bête de somme et comme monture dans une vaste zone qui va de l’Indus en Asie, au Sénégal, en Afrique.

Dans l’Antiquité, le dromadaire avait été utilisé à des fins militaires, notamment par les armées perses.
Dès son débarquement en Egypte, le général BONAPARTE décida de créer un régiment de dromadaires. Celui-ci était constitué de fantassins qui combattaient à pied et n’utilisaient leurs montures que pour se déplacer et transporter leurs armes. Ils pouvaient ainsi, par exemple, emporter 150 cartouches supplémentaires. Des chameliers recrutés sur place – 1 pour 6 chameaux – s’occupaient des bêtes et les gardaient durant les combats. Le régiment, créé en 1798, fut dissous en 1802.

Dromadaire dans CHAMEAU - DROMADAIRE droma1

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Le dromadaire, un vaisseau du désert

Posté par othoharmonie le 14 avril 2013

 

Le dromadaire, un vaisseau du désert dans CHAMEAU - DROMADAIRE drom-300x199Le squelette du crâne, comparable à celui du cheval par sa taille, présente une crête occipitale fort proéminente, à laquelle se rattache un puissant ligament cervical de nature à soutenir une tête aussi lourde sur un cou aussi long.

Les sinus sont amples et profonds et procèdent, de ce fait, de l’adaptabilité du dromadaire à la vie désertique. En effet, le dromadaire présente un sac sinusal aveugle latéral qui n’est observé chez aucune autre espèce. Une telle anatomie permet au dromadaire de récupérer une part importante de l’eau au moment de l’expiration par les voies nasales. Celles-ci sont par ailleurs reliées à l’extérieur par des naseaux pouvant se fermer complètement, évitant ainsi un assèchement de la muqueuse nasale et donc le maintien d’une atmosphère humide dans les voies respiratoires supérieures propices à limiter les pertes hydriques.

La partie osseuse du voile du palais est étroite, ce qui facilite l’extériorisation de sa partie molle chez le mâle en période de rut, appelée doula par les Arabes. Le maxillaire inférieur, long, présente une constriction centrale marquée, ce qui le fragilise et conduit à des fractures fréquentes lors des combats occasionnels entre mâles.

Comme la quasi-totalité des mammifères et en dépit de la longueur de son cou, le dromadaire possède 7 vertèbres cervicales. Pour le reste, il ne se distingue que peu des autres herbivores domestiques. Les apophyses épineuses des vertèbres thoraciques et lombaires, bien que supportant la bosse, n’en sont pas plus longues pour autant. Les os des membres sont longs, traduisant l’éloignement du corps (thorax et abdomen) du sol lorsque l’animal se tient debout.

Comme la plupart des mammifères, le dromadaire a une denture temporaire (dents de lait) et une denture permanente. La formule dentaire de la première comprend 22 dents. Chez l’animal adulte, la formule dentaire permanente comprend 34 dents au total et s’enrichit de la présence de molaires. C’est le moyen d’observation qu’ont les nomades pour déterminer l’âge de l’animal. L’usure des dents peut être rapide du fait des conditions environnementales et alimentaires (rôle abrasif du sable) et donc la longévité du dromadaire s’en trouve réduite. Bien qu’il puisse atteindre l’âge vénérable (pour un herbivore) de 40 ans, il est peu fréquent d’observer des animaux de plus de 20 ans du fait de la défaillance de la denture.

La peau, contrairement aux autres herbivores, est peu mobile ce qui désavantage considérablement l’espèce dans les zones à fortes densités d’insectes piqueurs ou simplement volants, d’autant plus que l’animal est muni d’une queue courte, inefficace pour chasser les importuns. Au demeurant, la peau est épaisse, surtout sur le dos, et donc moins susceptible d’être lésée par des harnais ou une végétation agressive. Aux zones de contact avec le sol au moment où l’animal se met en position baraquée, elle est recouverte d’un tissu cutané corné, épais, de couleur sombre. Ces coussinets se situent préférentiellement sur les membres, mais le plus important est le coussinet sternal, qui permet à l’animal de se poser sur le sternum et d’assurer une certaine assiette de tout le corps lorsque l’animal est en décubitus sternal.

L’un des éléments anatomiques qui distingue nettement le dromadaire des autres ruminants est la nature du pied. Dépourvu de sabots, ce qui le range dans le groupe des digitigrades et non des onguligrades, le dromadaire a un pied large et élastique, bien adapté à la marche sur des sols sableux. On le compare facilement à un pneu dont la chambre à air est remplacée par un tissu adipeux qui donne à l’ensemble une souplesse remarquable.

La bosse n’est qu’un tissu adipeux, blanc et de consistance douce, susceptible de varier en volume en vertu de l’état nutritionnel de l’animal.

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Dromadaire adapté à la chaleur

Posté par othoharmonie le 14 avril 2013

 

Dromadaire adapté à la chaleur dans CHAMEAU - DROMADAIRE dromadaire1-243x300La bosse du dromadaire, contrairement à une légende tenace, n’est pas une réserve d’eau, mais d’énergie. La bosse est un amas de graisse blanchâtre qui peut dépasser les 100 kg pour un animal en pleine forme et bien nourri. Cette accumulation localisée évite la dissémination du gras en région sous-cutanée dans les autres parties du corps. Sa présence sur le dos de l’animal lui assure également un rôle dans la thermorégulation. L’animal se refroidit mieux car il est moins gras. Il est le seul animal à pouvoir transformer la graisse en eau par des réactions physiologiques d’oxydation (jusqu’à 40 litres pour un animal en bonne forme). En effet, la concentration des réserves adipeuses limite leur répartition sous la peau et donc facilite la dissipation cutanée de la chaleur. Le dromadaire a la capacité de faire varier sa température interne en fonction de la chaleur externe, ce qui autorise à considérer que notre animal n’est pas un strict homéotherme, à l’instar des mammifères passant une partie de leur existence en hibernation. Lorsque la température ambiante décroît, notamment pendant la nuit, la température interne du dromadaire peut descendre à 34 °C. Durant les heures les plus chaudes, la température rectale peut atteindre 42 °C sans que l’on puisse parler de fièvre. De tels écarts de température corporelle sont mortels pour la plupart des mammifères. Il a été mesuré par exemple qu’une augmentation de 6 °C de la température corporelle chez un dromadaire pesant environ 600 kg lui permettait d’économiser 5 litres d’eau. En saison chaude, il peut se passer de boire pendant 2 à 3 semaines et en saison fraîche pendant 4 à 5 semaines. Après une longue période de privation le dromadaire est capable d’ingurgiter 200 litres d’eau en 3 minutes. C’est le seul mammifère capable de boire autant d’eau en si peu de temps. En effet, chez les autres animaux, l’absorption d’une trop grande quantité d’eau entraîne l’éclatement des globules rouges, donc la mort.

La morphologie générale et le comportement du dromadaire signent aussi son adaptation à la chaleur: longs membres, coussinet sternal maintenant l’abdomen légèrement au-dessus du sol, positionnement face au soleil afin d’exposer la plus faible superficie possible au rayonnement solaire maximal, broutage préférentiel à l’ombre des fourrages ligneux pendant les heures chaudes, diminution générale du métabolisme lors de fortes chaleurs, robe variant entre le blanc et le fauve, toison tombant d’elle-même en été, peau épaisse, protectrice, glandes sudoripares peu nombreuses.

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