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Libellules, une longue histoire

Posté par othoharmonie le 11 avril 2013

 

Une longue histoire C’est au Carbonifère, il y a 335 millions d’années, qu’apparaissent les premiers ancêtres des libellules, les Odonatoptères.

Libellules, une longue histoire dans LIBELLULE lib3 Leurs fossiles attestent du gigantisme de certaines espèces, dont l’envergure pouvait atteindre 70 cm ! Les premiers fossiles de véritables odonates ont été trouvés dans des couches du Permien moyen, il y a 260 millions d’années. Il s’agissait de zygoptères très proches de nos espèces actuelles. A partir du Trias apparaissent les premiers anisoptères, mais les plus anciens fossiles d’aeschnes et les gomphidés ne datent que du Jurassique ancien (Silsby, 2001).

 Les libellules résistent à l’extinction massive de la fin du Crétacé, qui marque la disparition des dinosaures. Elles poursuivent leur évolution et se maintiennent jusqu’à nos jours sous la forme d’insectes ayant finalement très peu évolué morphologiquement depuis les premiers âges.

 Pour coloniser des milieux aussi différents que les terres glaciales de l’Arctique, les déserts d’Asie centrale et les forêts tropicales, les odonates ont adopté des stratégies d’adaptation souvent remarquables.

 Des écologies étonnantes

Les larves de libellules se développent dans des milieux aquatiques. Rivières, lacs et mares sont des habitats classiques mais certaines espèces ont colonisé des sites de développement larvaire beaucoup plus originaux.

 Dans les régions tropicales humides, plusieurs espèces pondent leurs œufs dans les petites réserves d’eau accumulées entre les feuilles des broméliacées. En Asie, les bambous creux sont aussi utilisés comme site de reproduction. Certaines espèces d’Afrique tropicale se développent même dans la litière humide des forêts, à l’écart de tout point d’eau.

 En Nouvelle Zélande, les Uropelata pondent dans le sol des clairières forestières détrempées. Les larves vont y mener leur complet développement, enfouies dans un terrier creusé dans la tourbe.

 Certaines libellules sont même capables de survivre dans les déserts. Grandes voyageuses, elles suivent les dépressions et pondent dans les flaques d’eau temporaires accumulées

dans les rochers, après des orages. Leurs larves s’y développent en un temps record pour éviter la dessiccation. 

Extrait du livre libellules du Poitou charente

 Vous pouvez visualiser à titre personnel quelques pages du livre « Libellules du Poitou-Charentes » au format PDF correspondant aux images ci-dessous. Pour cela, cliquez sur les images.

Vous pouvez aussi avoir un aperçu du sommaire.

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Inventaire des Libellules

Posté par othoharmonie le 11 avril 2013

Le matériel utilisé pour l’observation et l’inventaire des libellules

 Les libellules sont pour la plupart des insectes farouches. Il convient donc d’adapter sa tenue vestimentaire en évitant les couleurs trop claires ou trop tranchantes vis-à-vis du paysage, car ils rendent trop perceptibles les mouvements de l’observateur. La prospection des zones humides nécessite une paire de bottes, voire des cuissardes ou des wadders dans certains cas. Outre la tenue vestimentaire adaptée, l’observation des libellules requiert un minimum de matériel.

Inventaire des Libellules dans LIBELLULE 303px-Libellule-nature Pour les personnes encore peu familiarisées avec les libellules, l’identification peut être assez délicate et nécessite, dans la grande majorité des cas, de capturer temporairement des individus sur le terrain afin d’examiner les critères spécifiques.

 En ce qui concerne les exuvies et les larves, le prélèvement s’impose dans de nombreux cas, car leur identification réclame un examen précis à l’aide de matériel optique et de documents scientifiques adéquats. 

 Le filet entomologique se présentant sous des formes assez variées selon les fournisseurs, se compose souvent d’un manche d’1 à 2 m, fixe, télescopique ou démontable en plusieurs parties, selon les cas. A l’extrémité de ce dernier, se fixe un cercle métallique de 30 à 50 cm de diamètre, pourvu d’une poche plus ou moins longue, le plus souvent en nylon ou en polyester. La partie de la poche s’insérant dans le cercle doit être renforcée afin d’éviter l’usure prématurée de cette dernière, qui est due au fauchage de la partie supérieure de la végétation. De même, la poche doit être translucide afin de permettre la localisation de l’insecte.

 Enfin, elle doit être suffisamment profonde pour permettre de bloquer l’insecte dans le fond de la poche en tournant d’un quart de tour le manche immédiatement après la capture, évitant ainsi sa fuite.

 Le filet troubleau, sert pour l’étude des larves. La capture des larves ne peut correspondre qu’à des études scientifiques particulières telles que la recherche sur le développement ou le comportement larvaire, nécessitant un élevage.

 Dans ce cas, il faut veiller à ne pas bouleverser ou perturber les habitats aquatiques par des prélèvements importants. Comme son nom l’indique, ce filet est destiné à la récolte des animaux vivant dans l’eau. Il se compose d’un manche et d’un cercle solide, en fer ou en aluminium de 20 à 30 cm de diamètre, pourvu d’une poche nylon à fines mailles. Le filet troubleau est alors passé le long des plantes aquatiques, des racines et sur la vase ou le sable se trouvant sur le fond. Quand il est plein, la récolte est triée sur un bout de bâche par exemple, afin de séparer minutieusement les larves des débris végétaux. Les larves capturées pourront soit être identifiées sur place selon les cas, soit transportées dans un bocal rempli d’eau avec des plantes humides (à l’abri de toute chaleur), puis mis en élevage.

 La loupe aplanétique (pliante, achromatique, à superposition…) est utile pour contrôler  in situ, et après capture, les critères fins de certains individus d’identification délicate.

Ces loupes sont peu encombrantes et se replient dans un étui protecteur. Les grossissements utiles à l’observateur vont de 8 X à 20 X. Ces loupes sont disponibles dans les magasins optiques chez les fournisseurs de matériels entomologiques, etc.

 Les jumelles à mise au point rapprochée. Pour les personnes déjà bien familiarisées à l’identification des libellules, des jumelles à mise au point rapprochée peuvent permettre dans certains cas (individus posés, mâles adultes d’espèces d’identification aisées), la reconnaissance de l’individu observé. Elles sont aussi utiles pour observer les mouvements et autres comportements de ces insectes ou bien encore pour détecter leur présence dans un secteur éloigné de l’observateur. Les marques et les modèles de jumelles permettant une vision allant de l’infini jusqu’à moins de 2 m, sont nombreux. Il appartient donc à chacun de faire son choix.

Un appareil photo numérique, adapté à la prise de vue rapprochée, peut être d’une grande aide. Bien sûr pour obtenir des images des habitats aquatiques et de leur environnement, des espèces in situ, mais aussi pour conserver une preuve de la présence de telle ou telle espèce particulière, afin d’en assurer l’éventuelle validation si un doute existe sur son identification. Une multitude d’appareils existe sur le marché, du plus économique à l’équipement professionnel.

 Un ou plusieurs guides d’identification de terrain s’avèrent absolument nécessaires, même si, avec l’expérience, on arrive rapidement à reconnaître de plus en plus d’espèces. Il est important de posséder des ouvrages aussi complets que possible englobant un territoire plus vaste que celui étudié.  

Extrait du livre libellules du Poitou charente

 Vous pouvez visualiser à titre personnel quelques pages du livre « Libellules du Poitou-Charentes » au format PDF correspondant aux images ci-dessous. Pour cela, cliquez sur les images.

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Libellules Oxygastra de Oxys

Posté par othoharmonie le 11 avril 2013

 

 

Oxygastra de oxys (gr) = étroit, fin, aigu, pointu et gaster (gr)  = ventre : du fait de l’étroitesse de l’abdomen du mâle ou de  la présence d’une carène aiguë sur le 10e  segment abdominal du mâle ; curtisii en l’honneur de l’entomologiste J.H.

Curtis (1791-1862).

 Espèce ibéro-atlantique, bien répartie dans la moitié sud ouest de la France, plus dispersée au nord-est.

En Poitou-Charentes, l’espèce est bien présente le long des grands cours d’eau et de leurs affluents principaux : Charente, Seugne, Boutonne, Dronne, Lary, Sèvre niortaise, Vienne, Gartempe et Anglin par exemple. Elle a été observée dans 205 communes, soit 17 % des communes prospectées.

Libellules Oxygastra de Oxys dans LIBELLULE poitou

 Les premières émergences se produisent durant la deuxième semaine de mai (08/05) mais l’apparition d’imagos se poursuit au moins jusqu’au 8 juin. La période de vol s’étend jusque début août (record 09/08) mais la majorité des individus disparaissent fin juillet. La période de ponte est encore mal connue mais s’étend au moins du 30 mai au 15 juillet. Oxygastra curtisii est une espèce des eaux à courant faible, ponctuellement des eaux stagnantes. Les larves vivent dans le système racinaire des arbres riverains, et tout particulièrement des aulnes, ainsi que dans la litière de feuilles accumulée dans les zones calmes des rivières (Leipelt & Suhling, 2001 et Jourde, obs. pers.). L’émergence se fait généralement verticalement sur les supports disponibles (végétation rivulaire, terre nue des berges abruptes, troncs d’arbres, quais empierrés). L’imago en maturation s’écarte de l’eau et peut-être observé en chasse dans des zones forestières. Les mâles matures se cantonnent le long de rivières à courant lent, aux berges au moins partiellement, voire totalement boisées. Quelques canaux sont aussi colonisés (canal de ceinture du marais de Voutron ou de Marans à La Rochelle par ex.). La reproduction est attestée dans quelques anciennes sablières et quelques étangs proches de rivières. Les imagos chassent le long de la canopée des ripisylves, au-dessus des cours d’eau, parfois le long des lisières forestières et des

haies près des cours d’eau.

 

Extrait du livre libellules du Poitou charente

 

Vous pouvez visualiser à titre personnel quelques pages du livre « Libellules du Poitou-Charentes » au format PDF correspondant aux images ci-dessous. Pour cela, cliquez sur les images.
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