Prédateurs des imagos (libellules)
Posté par othoharmonie le 14 mars 2013
Les imagos des Corduliidae ne sont, en raison de leur couleur et de leur vitesse, que relativement rarement victimes de prédateurs. Ils sont particulièrement en danger pendant leur métamorphose, pendant la roue de copulation, et pendant la ponte. Ils se font attraper occasionnellement par une série d’oiseaux, dont le pinson des arbres (Fringilla coelebs, Linnaeus, 1758), l’hirondelle rustique (Hirundo rustica) ou la Locustelle luscinioïde (Locustella luscinioides). Elles sont particulièrement importantes comme nourriture pour les guêpiers d’Europe, chez lesquels on a observé au sud de la Pologne, que localement jusqu’à 20 % de la nourriture de la nichée consistait en S. flavomaculata. En plus il faut compter les grenouilles, les mouches à toison, ainsi que de grandes libellules, qui sont en mesure de chasser les libellules émeraude, et, plus rarement, des araignées ou des poissons.
Les libellules mortes ou moribondes qui tombent à la surface des marais sont attaquées et sucées par les araignées d’eau, celles qui tombent dans des toiles d’araignée peuvent être dévorées par des mouches-scorpions ou autres charognards.
Les parasites des imagos sont avant tout les grégarines qui ont déjà parasité les larves, ainsi que les cestodes et trématodes, qui utilisent les libellules comme hôtes intermédiaires, pour prendre les oiseaux insectivores comme hôtes définitifs. En outre, il y a des ectoparasites, en particulier les larves du genre d’hydracarien Arrenurus (en Europe, uniquement Arrenurus pustulator). Celles-ci recherchent des larves de libellules prêtes pour la métamorphose, et au moment de celle-ci, se glissent sous la partie arrière de l’abdomen. Elles le piquent avec un suçoir pour se nourrir de l’hémolymphe de la libellule, et après trois à quatre semaines de développement parasitaire, se laissent à nouveau tomber à l’eau. La multiplication peut ainsi faire pour une libellule plus de 1000 acariens à partir de quelques individus. Jusqu’à présent on n’a identifié en Europe que S. metallica et Cordulia aenea comme hôtes d’acariens.
D’autres ectoparasites sont des cératopogonidés du genre Forcipomyia, qui infestent, à côté d’autres libellules, les espèces S. arctica, S. uchidai et S. flavomaculata, s’installant avec leurs suçoirs près des nervures des ailes, à la base de ces dernières, et y sucent l’hémolymphe. En général, on n’en trouve que deux ou au plus trois chez une libellule.
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