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Lézard Vert de Manapany

Posté par othoharmonie le 2 mars 2013

Le lézard vert de Manapany  est un gecko diurne et arboricole qui mesure moins de dix centimètres. Il a une forme longiligne parcourue de petites tâches rouges, alignées plutôt longitudinalement, et plus marquées sur la tête. Il présente également deux lignes claires (beige ou bleuté) sur le côté de la tête, et une tache verte ou bleutée sur le museau. Ses membres sont souvent marron-jaunâtres ou blanchâtres.

La femelle est légèrement plus petite que le mâle.

Il est protégé en France par l’arrêté ministériel du 17 février 1989.

Le lézard vert de Manapany (Phelsuma inexpectata, autrefois considéré comme sous-espèce de Phelsuma ornata, le Gecko diurne orné de l’île Maurice) est un reptile endémique de l’île de La Réunion, et plus précisément d’une aire de répartition extrêmement réduite située entre la plage de Grande Anse et l’embouchure de la rivière Langevin, soit autour de la frontière entre les territoires communaux de Petite-Île et Saint-Joseph que constitue le lieu-dit Manapany, sur la côte sud.

Il privilégie pour habitat les vacoas (Pandanus utilis). On ne le trouve pas au-delà de 450 m d’altitude ou à plus d’un kilomètre des côtes.

Ce gecko n’est pas connu en tant qu’animal d’élevage. En tant qu’animal protégé, sa détention en captivité est interdite.

Lézard Vert de Manapany dans LEZARD lezard-vert

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Le Lézard et l’homme

Posté par othoharmonie le 2 mars 2013

 

Le Lézard et l'homme dans LEZARD a1lezardBien que groupe non monophylétique, c’est-à-dire ne comprenant pas toutes les espèces descendantes de la même espèce, le terme lézard, pour les mêmes espèces qu’en français, existe également dans de nombreuses langues, par exemple l’anglais Lizard, en allemand Echsen. Les lézards semblent rarement jouer un rôle symbolique important, sauf pour certaines cultures comme celle des Tarrotarro, un groupe aborigène australien. Les créatures mythologiques les plus proches sont vraisemblablement les dragons.

Les lézards ne sont cependant pas absents des mythes, on les retrouve notamment sur de nombreuses poteries Moche, un ancien peuple du Pérou qui aimait les décorations animalières et a souvent peint des lézards. En Inde, selon la légende du Maharashtra, un varan indien a été utilisé afin de fortifier les murs du fort de Sinhagad avec ses écailles durant la bataille du même nom.

Aujourd’hui, les lézards et plus particulièrement les iguanes sont des NAC prisés. Des espèces précises de lézard sont également mangées dans de nombreux pays du monde, par exemple les iguanes verts en Amérique du Sud, les Uromastyx en Afrique du nord par les tribus nomades.

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Apparition du Lézard

Posté par othoharmonie le 2 mars 2013

 

Voici les conditions nécessaires et suffisantes, pour qu’à coup sûr apparaisse un Lézard !

Ce n’est pas moi qui le dit mais Francis Ponge, poète français du XXeme siècle…

Le Lézard

Apparition du Lézard dans LEZARD cD’abord un quelconque ouvrage de maçonnerie, à la surface éclatante et assez fort chauffée par le soleil. Puis une faille dans cet ouvrage, par quoi sa surface communique avec l’ombre et la fraîcheur qui sont en son intérieur ou de l’autre côté. Qu’une mouche de surcroît s’y pose, comme pour faire la preuve qu’aucun mouvement inquiétant n’est en vue depuis l’horizon… Par cette faille, sur cette surface, apparaîtra alors un lézard (qui aussitôt gobe la mouche). 

Et maintenant, pourquoi ne pas être honnête, a posteriori ? Pourquoi ne pas tenter de comprendre ? Pourquoi m’en tenir au poème, piège au lecteur et à moi- même ? Tiens-je tellement à laisser un poème, un piège ? Et non, plutôt, à faire progresser d’un pas ou deux mon esprit ? A quoi ressemble plus cette surface éclatante de la roche ou du môle de maçonnerie que j’évoquais tout à l’heure, qu’à une page, – par un violent désir d’observation ( à y inscrire) éclairée et chauffée à blanc ? Et voici donc dès lors comment transmuer les choses.

Telles conditions se trouvant réunies :
Page par un violent désir d’observation à y inscrire éclairée et chauffée à blanc. Faille par où elle communique avec l’ombre et la fraîcheur qui sont à l’intérieur de l’esprit. Qu’un mot par surcroît s’y pose, ou plusieurs mots. Sur cette page, par cette faille, ne pourra sortir qu’un…( aussitôt gobant tous précédents mots)… un petit train de pensées grises, -lequel circule ventre à terre et rentre volontiers dans les tunnels de l’esprit.

F. Ponge (1899-1988) voir ci-après …

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Le Lézard de Ponge

Posté par othoharmonie le 2 mars 2013

 

Le lézard est un poème de Francis Ponge.

METAPHORE, CONTEXTE, ANALOGIE LE LÉZARD DE FRANCIS PONGE*

INTRODUCTION

 Le Lézard de Ponge dans LEZARD aLes textes poétiques donnent rarement au linguiste matière à analyse théorique, y compris lorsque le phénomène étudié, sans être spécifique à la poésie, trouve en celle-ci des illustrations nombreuses et variées. La métaphore en est un exemple frappant. Malgré l’enjeu théorique qu’elle représente, les travaux qui lui sont consacrés se fondent en  général sur un corpus d’exemples dont le contexte immédiatement accessible est nécessairement celui que le linguiste crée par son étude ou qu’il spécifie au besoin pour justifier sa position. On pourrait, me semble-t-il, dire du contexte ce que Kleiber rappelle du recours qui était fait à la pragmatique avant qu’elle ne renouvelle l’approche de la métaphore ; il sert souvent de roue de secours aux analyses défaillantes 2. Son invocation ad hoc impose qu’en toute rigueur soit précisé le rôle du contexte dans la définition du processus métaphorique. Il importe donc de considérer des métaphores qui comportent le contexte de leur interprétation sans qu’il soit nécessaire de l’imaginer ou de s’en tenir au contexte par défaut des énoncés pris isolément. Un poème satisfait généralement à cette exigence.

Je me propose ainsi d’analyser LE LÉZARD de Francis Ponge avec le double objectif d’interpréter le réseau métaphorique que développe le texte et d’évaluer la fonction du contexte dans l’interprétation des métaphores. Je mènerai l’analyse dans le cadre de la pragmatique cognitive, à partir des notions de contexte et ď analogie définies par Sperber et Wilson 3. Je proposerai ainsi une conception de la métaphore qui intègre la notion de contexte en la reliant à celle d’analogie.

 1 . Les métaphores du petit animal : trois hypothèses de base

Etant donné que l’ensemble des contextes accessibles pour l’interprétation d’une expression métaphorique est ordonné par une relation d’inclusion qui correspond à leur ordre d’accessibilité 4, et puisque mon but est de déterminer la fonction du contexte dans l’interprétation des métaphores, je commenterai les métaphores du LÉZARD dans l’ordre que détermine l’accessibilité de leur contexte. C’est en fait l’ordre même de la lecture, qui va du plus simple au plus complexe. Je ferai cependant un sort à part aux métaphores dont la valeur métalinguistique modifie l’appréhension globale du texte et s’avère particulière meinntétres sante pour la définition du processus métaphorique. 

 La première métaphore recevant une interprétation immédiate a pour cible le lézard, en (1,4) ; un chef-d’oeuvre de la bijouterie préhistorique. Cette spontanéité de l’interprétation est liée aux énoncés qui, dans ce paragraphe, représentent le petit animal. Celui-ci est d’abord associé au heu de son apparition, le mur de fond de jardin, dont la métaphorisation en mur de la préhistoire, n’est pas d’emblée interprétable (j’y reviendrai), mais fait en tout cas du reptile une émanation de la préhistoire. Quelques-unes de ses caractéristiques physiques ou comportementales sont ensuite évoquées ; sa taille, petit, sa silhouette, formidablement dessiné, comme un dragon chinois, son comportement, brusque mais inoffensif.

 Les traits ainsi sélectionnés ne constituent pas une description du lézard ; les termes en sont vagues (un petit animal, brusque, inoffensif) ou révèlent une subjectivité à travers des jugements (formidablement dessiné, et ça le rend bien sympathique) , des métaphores (mur de la préhistoire) et une comparaison (comme un dragon chinois). Ils ne permettraient pas au lecteur ignorant de ce qu’est un lézard d’en imaginer l’aspect mais renvoie à un savoir manifeste 5 mobilisé dès la description définie du titre. Il convoque en effet chez le lecteur une représentation a priori, en fonction de la compétence encyclopédique dont celui-ci dispose.

 Le premier paragraphe nous renvoie ensuite à une expérience de l’enfance, très commune, celle du mur de fond de jardin où apparaît le petit saurien. L’absence de déterminant dans le GN de fond de jardin (et non du fond du jardin), transforme d’ailleurs la détermination de mur en une caractérisation et classe celui-ci dans une sous-catégorie de murs dont il serait possible de convoquer la représentation.

L’interprétation immédiate des expressions qui représentent le lézard permet à l’analogie de s’exercer d’emblée entre la source et la cible de la métaphorisation. En effet, la reprise du syntagme un petit animal par un chef-d’oeuvre de la bijouterie préhistorique suppose l’identité des deux objets désignés et induit une interprétation analogique du syntagme de reprise ; or les traits sélectionnés pour constituer le concept-cible de lézard (petit, formidablement dessiné, préhistorique) peuvent aussi s’appliquer au concept source, chef-d’oeuvre de la bijouterie préhistorique. L’analogie, en dégageant une identité partielle entre les concepts des deux objets, induit l’interprétation métaphorique de chef-d’oeuvre de la bijouterie préhistorique. La comparaison du reptile avec un dragon chinois prépare d’ailleurs l’analogie en associant la monstruosité apparente que le lézard doit à son origine préhistorique et l’esthétique de l’objet artisanal qu’il devient dans l’expression métaphorique.

a11 dans LEZARDL’expression un chef-d’oeuvre de la bijouterie préhistorique est ainsi reconnue et interprétée comme métaphore sans qu’il soit nécessaire de supposer une lecture littérale, jugée inacceptable, entraînant l’interprétation métaphorique. En fait, la lecture littérale de l’expression participe à l’induction de son interprétation métaphorique ; elle fournit le concept de l’objet à la source, comme pour le lézard, en fonction de la représentation a priori que le lecteur peut former d’un chef-d’oeuvre de la bijouterie préhistorique. Trois facteurs interviennent donc dans l’interprétation métaphorique de cette expression ; la formation préalable des concept-source et cible, ensuite l’équivalence, marquée dans le texte, des objets définis par ces concepts, enfin la transformation de l’équivalence en lien analogique. Le contexte minimal retenu pour l’interprétation métaphorique rassemble donc les propositions définissant le petit animal et le chef-ďoeuvre de la bijouterie préhistorique. Le contexte ainsi défini ne suffit pas à produire cette interprétation mais il exerce sur elle une contrainte décisive à la fois sur sa réalisation et sur son résultat.

Les métaphores qui représentent ensuite l’apparence ou les déplacements du lézard, ce petit poignard, en (II, 9-10), une simple gamme chromatique, un simple arpège, en

(VIII, 28), un petit bibelot ovipare, en (XII, 38-39), relèvent du même contexte. Le concept de lézard reprend les propositions déjà mobilisées pour interpréter le premier paragraphe ou en ajoute d’autres (sur l’irisation et la forme de la queue) issues du même savoir élémentaire. Les concepts des différents objets à la source reprennent également les propositions qui définissent un chef-d’oeuvre de la bijouterie préhistorique, notamment celles qui concernent sa taille, son aspect métallique et sa nature d’objet fabriqué, artistique ou simplement artisanal.

 L’interprétation de chacune de ces expressions pourrait être analysée dans des termes identiques aux précédents, aussi ces premières observations me conduisent-elles à formuler trois hypothèses qui synthétisent la description que j’ai donnée du processus d’interprétation métaphorique :

(1)  L’interprétation métaphorique d’une expression M désignant un objet est déterminée par un contexte C. Celui-ci est préalablement créé lors de l’interprétation du discours où M est employée. Il regroupe deux ensembles de propositions définissant les concepts des objets Oa et O2, respectivement cible et source de la métaphorisation.

 (2)  L’interprétation de M sélectionne dans le contexte les propositions qui, tout en définissant le concept de O2, comportent des prédicats également applicables à O1 6. Cette sélection se réalise en vertu d’une indication d’équivalence inscrite dans le discours, entre les concepts de Oj et O2.

 (3) Les propositions sélectionnées autorisent l’induction de la proposition 01 est 02, qui constitue l’interprétation métaphorique de M. Je me propose de vérifier ces hypothèses sur les autres métaphores du texte, à commencer par celle du heu où le lézard apparaît, puis celle qui est appliquée à son alimentation.

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L’Iguane Vert

Posté par othoharmonie le 2 mars 2013

L'Iguane Vert dans LEZARD iguane-198x300L’iguane vert est un grand lézard qui atteint généralement une taille variant entre 1,2 et 1,6 m du museau à la queue, pour un poids de 3 à 5 kg maximum chez le mâle. La femelle est un peu plus petite et mesure en moyenne 1,3 m pour 1,2 à 2,6 kg. Certains spécimens peuvent atteindre les 2 mètres de long, ce qui fait de lui le plus imposant de tous les iguanes. La queue représente une forte proportion de la longueur totale, et la longueur de la bouche au cloaque d’un grand mâle environne 45 cm. Dans certains milieux plus arides de son aire de répartition comme l’île de Curaçao, les spécimens ont tendance à être plus petits, et la longueur de leur corps sans la queue excède rarement 23 à 26 cm.

Ce reptile possède une rangée d’épines le long du dos et de la queue qui l’aide à se protéger des prédateurs. Ses épines peuvent atteindre 8 cm chez les vieux mâles. Il se caractérise notamment par la présence d’une grande écaille, dont la couleur varie suivant les spécimens, juste en dessous du tympan. Ses membres sont solides, avec de cinq grands doigts qui se terminent par des griffes longues et acérées. L’axe du pouce diverge de celui des autres doigts, facilitant la préhension. Sa queue peut être utilisée comme un fouet pour asséner des coups et blesser. Elle représente pas moins de deux tiers de sa taille totale. Iguana iguana a de plus acquis au cours de l’évolution un fanon gulaire qui sert à sa thermorégulation ainsi qu’aux parades sexuelles et aux luttes territoriales.

Les dents sont accolées au bord interne de la mâchoire. Elles sont aplaties et munies de plusieurs tubercules. Leur remplacement se fait de manière différente des autres reptiles : le bourgeon dentaire de la nouvelle dent pousse à la base de l’ancienne et à l’intérieur de celle-ci, creusant peu à peu l’ancienne dent en lui prenant sa place.

Ce sont des animaux territoriaux, et les mâles n’hésitent pas à quitter leur branche pour aller chasser un autre mâle s’aventurant sur leur territoire. Ils peuvent toutefois laisser approcher occasionnellement des jeunes mâles qui ne représentent pas encore une vraie menace. Le territoire ainsi considéré correspond généralement à un arbre, mais plusieurs iguanes peuvent parfois se partager un arbre suffisamment grand, en occupant chacun une portion. Les combats entre mâles se font plus fréquents en période de reproduction, les jeunes mâles s’en prenant à leurs aînés. Ils suivent un rituel bien défini. Les iguanes s’avancent l’un face à l’autre, fanon gulaire et membres tendus, et se mettent à tourner en rond, hochant la tête et sifflant, avec la queue qui balaie le sol par des mouvements saccadés. Ils essaient alors de monter sur le dos de leur adversaire, et quand un des deux y parvient il fouille les replis du coup de son adversaire avec sa gueule grande ouverte. La tête du mâle dominé vire au vert sombre tandis que celle de son agresseur devient blanche, et ce en quelques minutes seulement. Le dominant finit par mordre son adversaire au dos ou au cou avant de partir ; le mâle dominé s’enfuit alors vers un autre territoire.

Sur le territoire d’un mâle on trouve généralement environ six femelles, qui mettent également en place une certaine hiérarchie par intimidation. Les femelles peuvent également se montrer très agressives, surtout en période de ponte.

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