Signes de présence du Lézard
Posté par othoharmonie le 23 février 2013
Comme les autres lézards, cette espèce se repère souvent à l’ ouïe: un frou-frou signale la présence possible d’ un individu. Souvent aussi, on peut observer une simple « fuite ». Ce lézard étant peu craintif et assez curieux, il est en général aisé de voir ou d’ entendre l’ individu, car il ressort en général rapidement de sa cachette.
L’ observation d’ un lézard dans une fente d’ un mur n’indique pas, a priori, que l’on a affaire à un lézard des murailles, les deux autres espèces, le lézard des souches et le lézard vivipare, pouvant aussi s’ y abriter. Toutefois, le lézard des murailles est bien meilleur grimpeur que les deux autres espèces.
Les lézards subissent des mues régulières: il peut arriver de découvrir des lambeaux d’ exuvie. Cette peau est fragmentée et non d’une seule pièce comme chez les serpents.
Le Lézard des murailles se nourrit surtout d’ insectes, mais aussi d’ araignées, de petits mollusques, de cloportes, de lombrics,… L’ eau indispensable provient non seulement de la rosée, mais aussi de certaines feuilles ou fruits charnus.
On rencontre cette espèce dans les milieux pierreux bien ensoleillés, naturels ou artificiels: affleurements rocheux, carrières, murs de pierres sèches ou cimentés, ballast de voies ferrées, terrils, talus de route,… Dans certaines régions, elle semble uniquement liée à des éléments pierreux d’origine anthropique. C’ est le cas notamment en Lorraine belge où elle n’ a été observée que sur des murs (murs de cimetières, de maisons, de jardins, ruines de château,…) et sur le ballast de voies ferrées désaffectées. En montagne on peut l’ observer jusqu’ 2000 m d’ altitude.
Le territoire d’ un individu est situé dans un endroit pierreux bien ensoleillé. Il doit lui fournir des ressources alimentaires en quantité suffisante, ce qui implique la présence d’une couverture végétale suffisante pour héberger de nombreuses proies et des abris utilisés en cas de danger ou en cas de trop forte chaleur pendant la journée. Il s’ agit principalement de fissures et cavités entre des pierres, mais aussi de cavités entre des blocs de béton, des trous de micromammifères ou des fentes dans le sol servant comme abris pour la nuit, les périodes de mauvais temps, d’ hivernage et de sites de ponte adéquats.
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