Posté par othoharmonie le 22 février 2013
Dans la mythologie grecque, on raconte que Tirésias, devin aveugle, avait vécu dans sa jeunesse une expérience singulière : il avait changé de sexe… deux fois. Ayant un jour rencontré sur le Mont Cyllène deux serpents enlacés, il les frappa de son bâton et fut transformé en femme. Sept ans plus tard, retrouvant le même couple de reptiles au même endroit, il les frappa de nouveau et sa condition d’homme lui fut rendue.
Bien que peu connues, les deux versions grecques du mythe d’Arachné, l’une rapportée dans une scholie des Thériaques de Nicandre, l’autre dans un poème alexandrin consacré à Tirésias que résume Eustathe de Thessalonique, révèlent, si on les confronte aux données ethnologiques recueillies dans le bassin méditerranéen, la proximité fantasmatique entre l’araignée, le lézard et la belette dans l’imaginaire gréco-latin. Ayant pour point commun de ramper sur le sol, ces animaux interviennent dans des récits de métamorphose sanctionnant une transgression liée à la sexualité et impliquant à ce titre les trois déesses rivales Athéna, Héra et Aphrodite.
« Avouez-le, l’amour a pour vous des transports qui nous sont inconnus ! » soutient Zeus à Héra lors d’une dispute. Celle-ci affirme le contraire. Tirésias est alors convoqué pour trancher le débat, lui qui a connu « l’une et l’autre Vénus » sous les deux sexes : qui de l’homme ou de la femme éprouve le plus de plaisir ? Verdict… Tirésias donne raison à Zeus : si l’on comptait le plaisir sur une échelle de 10, la femme serait notée 3 fois 3, et l’homme seulement 1. Héra, furieuse de voir le secret de son sexe révélé, le frappe de cécité, mais Zeus lui offre en compensation une exceptionnelle clairvoyance et une vie de sept générations.
Dans la mythologie grecque, Tirésias est un devin aveugle de Thèbes. Fils d’Évérès, lui-même fils du Sparte Udée, et de la nymphe Chariclo, Tirésias a trois filles : Manto, Historis et Daphné. Il est, avec Calchas, l’un des deux devins les plus célèbres de la mythologie grecque.
Tirésias ne naquit pas devin et aveugle. Son pouvoir et sa cécité résultent de sa rencontre avec les dieux. Il existe différentes versions de ce mythe
L’araignée, le lézard et la belette : versions grecques du mythe d’Arachné
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Posté par othoharmonie le 22 février 2013
Ce sont des lézards, en général de grande taille. Ils se distinguent des autres lézards par leur long cou, leur crâne triangulaire et leur langue bifide – comme celle d’un serpent. Toutes les espèces de varans sont carnivores (à part une espèce qui se nourrit aussi de fruits). Ils ont des mâchoires puissantes et des membres armés de 5 griffes acérées. Les varans sont ovipares, ils ont des oreilles externes et des paupières. Ils ne peuvent pas se séparer de leur queue comme certains lézards (Autotomie). Les espèces les plus proches des varans sont les hélodermes et les faux varans (qui n’ont pas d’oreilles externes). Les varans sont trouvés dans les régions tropicales et sous-tropicales de l’Afrique, de l’Asie et de l’Australie (Dans ce dernier cas, ils sont appelés goanna localement). La majorité des espèces viennent d’Océanie, partiellement par manque de compétition mammalienne.
- Les plus connus sont : Varanus komodoensis : le varan de Komodo, l’un des plus grands lézards actuels,
- Varanus niloticus : le varan du Nil,
- Varanus gouldii : le varan de Gould.
Il existe une soixantaine d’espèces de varans, un nombre exact étant difficile à préciser dû au flux de la taxonomie de ce genre. Certaines espèces peuvent être considérées comme sous-espèces et vice-versa. Par exemple, le varan orné (V. ornatus) peut être une sous-espèce du varan du Nil (V. niloticus) ce qui donne Varanus niloticus ornatus. Idem pour V. flavirufus, qui selon certaines sources est V. gouldii flavirufus, ou V. gouldii ; V. gouldii lui-même étant parfois V. panoptes. Des analyses biochimiques sur certains groupes sont donc considérées comme nécessaires pour aider à résoudre ce problème
Comme la plupart des sauriens, les varans sont ovipares. Ils pondent leurs oeufs dans un nid ou dans un trou. Le temps d’incubation est souvent inversement proportionnel à la température du nid. Certaines espèces pondent dans une termitière, ce qui assure protection et chaleur à l’œuf, nourriture au nouveau-né. À la différence des lézards, leurs membres ou leurs queues ne peuvent pas repousser en cas de perte.
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Posté par othoharmonie le 22 février 2013
Le varan de Gould (Varanus gouldii) est une espèce de varan qui se rencontre en Australie et au sud de la Nouvelle-Guinée. Il peut mesurer 1,60 m de long pour une masse de 6 kg.
Surnommé varan des sables ou varan-cheval de course, il peut, d’où son nom, se déplacer à vive allure sur ses pattes postérieures. Un des caractères du varan de Gould est sa position bipède, en appui sur sa queue, ce qui lui permet d’observer ses proies ou ses prédateurs. Le varan de Gould se défend avec agressivité lorsqu’on l’attaque. Gonflant son cou pour effrayer l’adversaire, il peut lancer de violents coups de queue et se sert aussi de ses griffes. Comme bon nombre de varans, cette espèce habite des terriers. Son biotope idéal est le bush aride mais aussi les forêts d’eucalyptus et les montagnes comme la Cordillère australienne, mais malgré cela il s’est adapté à tous les biotopes australiens.
Le varan de Gould est un chasseur agile et habile, qui se nourrit de petits reptiles (lézards, serpents), de mammifères plus ou moins petits (lapins, etc.), d’oiseaux et de leurs œufs. Il peut même consommer des charognes. Il tue ses proies grâce à ses griffes et ses dents (qui déchiquettent les proies volumineuses).
Cette espèce se rencontre dans toute l’Australie, même dans certaines zones très arides, ainsi qu’au sud de la Nouvelle-Guinée. C’est l’espèce de varan la plus fréquente en Australie. On la rencontre au Queensland, dans le Territoire du Nord, l’Australie-Méridionale, l’Australie-Occidentale ainsi que dans une partie de la Nouvelle-Galles du Sud et de l’état de Victoria.
Les mâles varans caressent avec le museau les zone érogènes des femelles avant de leur soulever la queue et d’introduire l’un de leurs hémipénis au niveau du cloaque. Le varan de Gould creuse son nid dans le sable ou dans la terre. C’est là que la femelle dépose une douzaine œufs environ.
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