Posté par othoharmonie le 16 février 2013
Ce lézard atteint 2 mètres et plus. La peau est couverte de taches et/ou bandes blanches. La queue est longue et mince (d’où son nom anglais qui signifie lacet). Elle mesure environ une fois et demi la longueur du reste du corps. C’est le second lézard le plus grand d’Australie après Varanus giganteus (qui est lui-même un des plus grands lézards au monde après le varan de Komodo, le varan malais et le varan-crocodile).
Grimpant occasionnellement aux arbres, il fréquente à la fois les zones buissonnantes, les lisières et les forêts ouvertes et fermées. Il peut parcourir jusqu’à 3 kilomètres par jour.
Il est plus actif de septembre à mai. Il passe ses temps d’inactivité dans un abri plus frais (cavité d’arbre ou rocheuse, bois mort, sous un arbre tombé, sous une grande roche…).
Les femelles pondent de 4 à 14 œufs au printemps ou en été, dans des nids de termite.
Il consomme principalement des insectes et invertébrés, d’autres reptiles, de petits mammifères, des oiseaux et des œufs d’oiseaux.
Ce n’est que vers 2005 que des chercheurs ont montré que certains varans, dont le varan Perenti et quelques iguanes, étaient venimeux. On pensait antérieurement que leur morsure empoisonnait leurs proies en raison des bactéries vivant dans les bouches de ces lézards.
Comme tous les goannas australiens, ce lézard a été un des aliments traditionnels préférés des peuples aborigènes australiens. Leur graisse a été en particulier utilisée en médecine traditionnelle et dans certaines cérémonies.
Publié dans LEZARD | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 16 février 2013
Le Varan-crocodile ou parfois Varan de Salvadori (Varanus salvadorii) est un varan encore mal étudié vivant dans les mangroves et les forêts humides côtières du sud de la Nouvelle-Guinée. C’est un animal arboricole avec un corps vert foncé taché de jaunâtre et surtout muni d’une très longue queue. Dans la nature, il se nourrit d’oiseaux, de petits mammifères, d’oeufs et de charognes.
Décrit pour la première fois en 1878, V. salvadorii semble être l’un des plus longs varans au monde, atteignant jusqu’à 300 cm de long. Il est menacé par la déforestation et le braconnage, et est protégé par la convention CITES. Le varan est chassé et écorché vif par les tribus locales pour faire des tambours de leur peau et qui considèrent l’animal comme un esprit mauvais qui « monte aux arbres, marche debout, respire le feu et tue les hommes ».
V. salvadorii est un varan arboricole. Il passe ses journées dans les arbres en se tenant en équilibre sur les branches et en se bloquant grâce à ses pattes arrière. Il peut aussi de temps en temps utiliser sa queue préhensile pour enserrer une branche. L’usage principal de sa queue, cependant, est de contrebalancer son poids quand il saute d’une branche à l’autre. La queue peut également être utilisée pour se défendre, certains spécimens en captivité ont tenté de frapper leurs gardiens d’un coup de queue. On peut trouver cette espèce quelquefois chez les marchands d’animaux exotiques, mais ils ont la réputation d’être agressifs et imprévisibles. Même s’ils se reposent et se prélassent dans les arbres, ils dorment sur le sol ou immergés dans l’eau.
Ces varans « surveillants » (« monitors » en anglais) se dressent sur leurs pattes postérieures pour observer leur environnement, un comportement qui a également été documenté chez les varans de Gould (V. gouldii). Selon les croyances, ils lancent un cri d’avertissement s’ils voient des crocodiles. En général les V. salvadorii évitent le contact humain, mais leurs morsures sont capables de provoquer des infections, comme celles du dragon de Komodo. Un décès a été signalé en 1983, quand une femme papoue a été mordue par un varan et est décédée quelques jours plus tard d’une septicémie.
. salvadorii est actuellement protégé en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) Annexe II, mais n’est pas répertorié dans la loi sur les espèces menacées d’extinction. Il est pourtant menacé par la déforestation et le braconnage car il est chassé et écorché vif par les tribus locales qui le considèrent comme un esprit mauvais qui « monte dans les arbres, se promène en position verticale, respire le feu et tue des hommes ». L’espèce est élevée dans 17 parcs zoologiques du monde entier. Les États-Unis en possèdent 52 individus en captivité dans différents zoos et en ont un nombre inconnu dans des collections privées.
Publié dans LEZARD | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 16 février 2013
Fin 2005, des chercheurs de l’université de Melbourne sont arrivés à la conclusion que le varan Perenti, d’autres espèces de varans et certains Agamidae pouvaient être légèrement venimeux. L’équipe de chercheurs a démontré que les effets immédiats des morsures de ces reptiles étaient causés par une envenimation locale. En observant les effets des morsures de doigts chez l’être humain par un varan bigarré (V. varius), un dragon de Komodo et un Varanus scalariset, on a constaté pour les trois types de morsure la survenue de symptômes similaires : apparition rapide d’un œdème du bras, perturbation de la coagulation sanguine locale, douleurs s’étendant au coude, certains des symptômes persistant plusieurs heures. On suppose que tous les reptiles, venimeux ou non, y compris les serpents, ont en commun un ancêtre venimeux.
La salive des dragons de Komodo est particulièrement riche en bactéries nocives ; plus de 28 souches gram-négatif et 29 souches Gram-positif ont été isolées. Si les premières morsures ne la tuent pas et si la proie s’échappe, ces bactéries vont provoquer une septicémie qui aboutira au décès de l’animal en moins d’une semaine. Le ou les varans en groupe vont pister l’animal malade, l’achever s’il est petit ou attendre sa mort s’il est plus gros. La bactérie la plus nocive dans la salive du dragon de Komodo semble être, selon des études faites sur des souris de laboratoire, une souche très pathogène de Pasteurella multocida. Il n’existe pas d’antidote spécifique à la morsure d’un dragon de Komodo (pas d’anti-venin), mais on peut généralement traiter la plaie par nettoyage de la zone blessée et par administration de fortes doses d’antibiotiques. Si la plaie n’est pas traitée au plus tôt, une nécrose locale peut rapidement se développer, pouvant nécessiter l’exérèse de la zone nécrosée, voire l’amputation du membre touché. Le dragon de Komodo semblant à l’abri de ses propres microbes, des recherches ont été faites pour découvrir la ou les molécules antibactériennes que possèderait l’animal, dans l’espoir d’une application médicale.
Publié dans LEZARD | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 16 février 2013
Les dragons de Komodo ont longtemps été des attractions importantes pour les zoos, où leur taille et leur réputation les rendaient populaires. Ils y sont cependant rares car ils sont souvent porteurs d’infections et de maladies parasitaires lorqu’ils sont capturés dans la nature et ne sont pas faciles à reproduire en captivité.
Le premier dragon de Komodo a été exposé en 1934 au parc zoologique national de Washington, aux États-Unis, mais il a vécu pendant deux ans seulement. Plusieurs autres tentatives d’exposition de dragons de Komodo ont été faites par la suite, mais la durée de vie de ces créatures a été très courte, avec une moyenne de cinq ans pour le zoo de Washington. Les études réalisées par Walter Auffenberg, qui ont été rapportées dans son livre The Behavioral Ecology of the Komodo Monitor, ont ensuite permis d’élever avec plus de succès et de faire reproduire des dragons en captivité.
On a observé que de nombreux dragons s’apprivoisent rapidement en captivité. On a signalé de nombreuses fois que des gardiens avaient fait sortir des animaux captifs de leur enclos pour venir parmi les visiteurs, y compris de jeunes enfants, sans aucun incident. Les dragons sont également capables de reconnaître les individus. Ruston Hartdegen du zoo de Dallas rapporte que leurs dragons de Komodo réagissaient différemment lorsqu’ils étaient en présence de leur gardien, d’un gardien moins familier ou d’un gardien totalement inconnu.
Les recherches sur les dragons de Komodo en captivité ont également fourni la preuve qu’ils se livrent au jeu. Une étude a porté sur un dragon qui poussait une pelle abandonnée par son propriétaire, apparemment pour écouter le bruit de la pelle sur les cailloux. Une jeune femelle dragon du zoo de Washington récupérait différents objets comme des statues, des canettes, des anneaux en plastique et des couvertures pour les secouer. Elle insérait également sa tête dans des boîtes, des chaussures et d’autres objets. Elle ne confondait pas ces objets avec de la nourriture, comme elle se contentait de les avaler s’ils étaient couverts de sang de rat. Ce jeu social est fortement comparable au jeu chez les mammifères.
Une autre façon de jouer a été étudiée par l’université du Tennessee, où un jeune dragon de Komodo nommé Kraken s’amusait avec différents objets qu’il poussait, attrapait puis prenait dans sa gueule. Elle les traitait différemment de son alimentation. Le chercheur Gordon Burghardt a donc réfuté le point de vue décrivant ce mode de jeu comme étant « motivé par le comportement prédateur du dragon ». Kraken a été le premier dragon de Komodo né en captivité en dehors de l’Indonésie. Il est né au zoo de Washington le 13 septembre 1992.
Même dociles en apparence, les dragons sont imprévisibles et peuvent devenir agressifs, surtout lorsque l’animal voit son territoire envahi par un inconnu. En juin 2001, un dragon de Komodo a gravement blessé Phil Bronstein, rédacteur en chef du San Francisco Chronicle, quand il est entré dans le parc de l’animal au zoo de Los Angeles après y avoir été invité par son gardien. Bronstein a été mordu au pied, car le gardien lui avait demandé de retirer ses chaussures blanches, ce qui aurait pu exciter le dragon de Komodo. Bien qu’il en ait réchappé, il eut besoin d’avoir plusieurs tendons réparés chirurgicalement au niveau du pied.
Publié dans LEZARD | Pas de Commentaire »