Lézard des murailles
Posté par othoharmonie le 8 février 2013
La queue d’un très petit nombre de lézard comparé à l’ensemble des espèces désignées par ce terme sont traversées à intervalles réguliers par des plans d’autotomie, septums concaves vers l’avant coupant toutes les parties molles et le milieu des vertèbres ; des muscles spécialisés brisent l’organe en une zone de moindre résistance, ce qui permet une « autotomie évasive ».
En effet, l’extrémité « perdue » continue à s’agiter ce qui constitue un leurre vis-à-vis de l’attaquant. Une queue de remplacement repousse progressivement mais elle est dépourvue d’écailles, et elle est uniformément gris sombre. Parfois elle peut repousser double.
À noter qu’il n’y a pas si longtemps (début du siècle dernier) les queues de lézard étaient supposées porter bonheur.
Cette espèce est protégée en France comme la plupart de la faune sauvage.
Il est appelé « rapiète » dans le Sud-Ouest de la France. Il est également appelé « langrotte » en Saintonge (ce mot étant tiré de l’ancien patois saintongeais).
Lézard de forme élancée, espèce extrêmement polymorphe, avec une variabilité extraordinaire de l’écaillure, une coloration très variable, brun, gris ou même verdâtre. La face ventrale est claire, jaune, bleu ou rougeâtre. La gorge est mouchetée de noir.
Le mâle mesure 20 cm, exceptionnellement 25 cm, la femelle 18 cm. On ne peut pas déterminer son sexe tant qu’il n’a pas atteint la maturité.
On le trouve dans toute l’Europe du Sud, en France il est présent jusqu’en Alsace, en Bretagne et la région Nord-Pas-de-Calais.
Il habite les vieux murs, les tas de pierres, les rochers, les carrières, les terrils et apprécie spécialement les rails ou les quais de gares peu fréquentés. Ce lézard est beaucoup plus urbain que les autres espèces.
On peut observer ce lézard toute l’année dans le sud.
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