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Message du Peuple des Fourmis

Posté par othoharmonie le 13 janvier 2013

Message du Peuple des Fourmis

    

Bonjour!

Message du Peuple des Fourmis dans FOURMI camponotus_cruentatus Il est bien rare que quelqu’un se penche sur nous, les petites ouvrières noires!… Nous avons donc décidé de venir à vous afin de vous livrer nos nombreux cadeaux. Nous avons autant de qualités, de cadeaux, que de pattes! Nous sommes des Êtres pratiques, reliés entre nous par une cohésion remarquable. Oups, mine de rien, nous venons de vous livrer un de nos plus grands attributs : le travail de groupe. Nous sommes, je crois, reconnues dans votre monde pour cette faculté. Pour nous, fonctionner en groupe n’est pas une obligation sociale dictée par l’extérieur mais une chorégraphie, une danse d’apparence parfois chaotique, parfois fluide, mais toujours organisée. Notre capacité à oeuvrer en tant que groupe nous procure des sensations très agréables. Chacune d’entre nous est reliée par une énergie de groupe à la fois globale et spécifique.

 Nous communiquons télépathiquement et nous sommes sensorielles : nous sentons les vibrations des mouvements, des déplacements d’autrui. Grâce à nos antennes, nous captons des ondes de mouvements pour la plupart fort agréables! Lorsque nous réussissons une tâche et aussi pendant que nous l’effectuons, nous ressentons une sorte de profonde satisfaction vibratoire  dans nos petits corps car dans notre collectivité, notre interdépendance représente pour nous un facteur de joie. Lorsque l’une d’entre-nous est blessée ou tuée, nous le ressentons toutes et cela crée une sorte de vide, nous mettant temporairement en état de déséquilibre. C’est la fonction de notre reine de « décider », si je peux employer ce terme, laquelle d’entre-nous prendra la place de la fourmi disparue. La reine, en plus d’être celle qui crée la vie, agit comme une antenne reliée à la conscience de groupe qui nous guide, nous unit, nous procure la nourriture psychique ainsi que les sensations agréables que nous éprouvons. Chaque Être de la nation animale possède une âme individuelle et une conscience (deva) qui régit son espèce. Toutefois, contrairement aux animaux plus gros, les fourmis et les insectes n’ont pas d’âme individuelle; elles ont une âme de groupe car nos petits corps seraient incapables de supporter la présence très réelle d’une âme individuelle.

 Notre organisation, en tant que collectivité, est donc le pivot de ce que nous sommes venues expérimenter et incarner. Lorsque des Êtres sont inter-reliés énergétiquement comme nous le sommes, la collectivité devient alors un facteur d’évolution très puissant. Le défi pour la race humaine est de retrouver la force d’une connexion à titre de groupe, de communauté ou de collectivité, sans pour autant perdre leur individualité. Chez les fourmis, l’individualité existe mais de façon moindre. Une de nos grandes qualités et un autre cadeau que nous aimerions vous donner est notre force physique. Nous sommes capables de soulever plusieurs fois notre poids (minime) et de traîner des objets et de la nourriture sur de longues distances sans nous fatiguer. Avouez que c’est quand-même remarquable pour des Êtres si petits! Cette force nous est attribuable à la façon dont est constitué notre corps et aussi, encore une fois, à notre connexion avec les autres membres de notre fourmilière, voire dans certains cas, notre connexion aux membres de notre espèce. Notre corps est fait sur le long et possède six pattes qui nous donnent force et stabilité. De plus, en étant reliées à notre énergie de groupe, notre force est décuplée. Intéressant, non?

 Pour nous, il n’y a rien qui ne peut être accompli par notre volonté commune. Nous sommes capables de réussir les plus ambitieux projets grâce à notre persévérance et notre vision commune. Voici un autre cadeau pour vous : la persévérance. Votre vision de la persévérance est teintée de l’expérience que vous en avez et à ce titre, ce mot n’est peut-être pas le meilleur pour décrire la qualité dont nous parlons. Dans notre persévérance, il n’y a aucune notion de temps, de durée, d’échec ou de réussite et certes, aucune sensation d’impatience. Nous sommes tellement connectées aux rythmes naturels de votre vie et à notre appartenance à la collectivité que le temps, tel que vous le vivez, n’existe pas pour nous. Nous vivons une suite de moments baignés par la douceur de l’appartenance et la satisfaction innée du travail organisé. Travailler ou plutôt oeuvrer est pour nous une façon d’être! Ceci nous permet d’accomplir des merveilles architecturales, de nourrir toute notre colonie et de voyager sur de grandes distances, lorsque c’est nécessaire.

 fourmi3-300x199 dans FOURMIDonc, nous sommes persévérantes selon vos critères d’observation car le résultat n’est pas notre but premier. Seul le cheminement compte car nous baignons dans une sorte de tranquillité naturelle. Pour nous, ce que nous faisons n’est jamais complètement terminé. Nous ne pouvons sentir de frustration face à un travail inachevé car nous n’avons d’autre but que d’oeuvrer ensemble, pour le bien de notre collectivité et pour les sensations que nous ressentons.

 Notre plus grande joie nous est donnée par notre attention au détail, ce qui est un autre de nos cadeaux. Nous sommes des Êtres de minutie. Nous aimons nous arrêter aux petits détails de façon à ce que tout soit bien fait, harmonieux et même esthétique, selon notre point de vue, bien sûr. Nous aimons ce qui est en rondeur mais nous aimons aussi la pureté des angles droits. Comme nous utilisons nos antennes pour nous déplacer et pour sentir les mouvements, nous créons notre environnement de manière à ce que la transmission de nos ondes corporelles et télépathiques soient facilitée. Les alvéoles, les rotondes, les cavernes sont des formes qui remplissent bien ces fonctions.

 Nous, du peuple des fourmis, avons une compréhension innée et une mémoire collective de la géométrie sacrée. Les formes architecturales que nous privilégions provoquent en nous différents types de résonance et facilitent nos échanges de toutes sortes. Notre langage, contrairement aux vôtres, est d’une grande simplicité car nous communiquons entre nous avec des formes géométriques. Parfois, nous utilisons aussi quelques couleurs pour nuancer les significations des formes géométriques mais, fait à noter, nous n’entendons pas les sons proprement dits puisque nous n’avons pas d’oreilles ou de tympans. Au mieux, les sons autour de nous sont perçus comme des vibrations et captés par nos antennes et notre corps. Notre corps est très sensible et perméable aux ondes environnantes. Vous est-il possible d’envisager le fait de communiquer avec des formes géométriques? C’est pourtant ainsi que nous vivons sur cette planète. 5

 Nous sommes conscientes que notre organisation sociale est bien différente de la vôtre. Nous vous encourageons fortement à observer le modèle de société que nous vous offrons et à reconnecter avec la puissante énergie de la collectivité. Mentalement, beaucoup d’entre vous savez que nous sommes tous reliés, que nous sommes tous UN. Mais jusqu’au jour où vous l’expérimenterez tangiblement, où vous sentirez l’incroyable douceur et l’incomparable force d’amour qui unit les Êtres de toutes races et espèces, vous serez maintenus dans l’illusion de la séparation. Les Êtres humains ont un ego à partir duquel ils expérimentent l’individualisation, la séparation et le retour vers l’union en toute chose. Les animaux n’ont pas d’ego donc, nous du peuple des fourmis aimerions réveiller en vous l’expérience de la collectivité vraie et de la joie que l’on vit comme un présent sans fin. La force de la collectivité est toujours présente autour de vous, en vous et en chaque Être. À vous de la découvrir!

 Nous unissons nos voix silencieuses pour vous saluer et vous souhaiter bonne route sur le chemin extatique du retour à vous-même. Vous êtes tous connectés, amis humains; découvrez-en la joie, la force au lieu d’en expérimenter les contraintes. Ceci est notre plus grand cadeau!

 Paix et Amour.

 Source : Caroline Leroux, Communicatrice Animale

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Le Peuple des Fourmis 1

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2013

Bonjour !  Il est bien rare que quelqu’un se penche sur nous, les petites ouvrières noires !…  Nous avons donc décidé de venir à vous afin de vous livrer nos nombreux cadeaux…Le Peuple des Fourmis

Le Peuple des Fourmis 1 dans FOURMI fourmi-marron Bonjour !  Il est bien rare que quelqu’un se penche sur nous, les petites ouvrières noires !…  Nous avons donc décidé de venir à vous afin de vous livrer nos nombreux cadeaux.  Nous avons autant de qualités, de cadeaux, que de pattes !  Nous sommes des Êtres pratiques, reliés entre nous par une cohésion remarquable.  Oups, mine de rien, nous venons de vous livrer un de nos plus grands attributs : le travail de groupe.  Nous sommes, je crois, reconnues dans votre monde pour cette faculté.  Pour nous, fonctionner en groupe n’est pas une obligation sociale dictée par l’extérieur mais une chorégraphie, une danse d’apparence parfois chaotique, parfois fluide, mais toujours organisée.  Notre capacité à œuvrer en tant que groupe nous procure des sensations très agréables. 

 Chacune d’entre nous est reliée par une énergie de groupe à la fois globale et spécifique. 

 Nous communiquons télépathiquement et nous sommes sensorielles : nous sentons les vibrations des mouvements, des déplacements d’autrui. Grâce à nos antennes, nous captons des ondes de mouvements pour la plupart fort agréables !  Lorsque nous réussissons une tâche et aussi pendant que nous l’effectuons, nous ressentons une sorte de profonde  satisfaction vibratoire dans nos petits corps car dans notre collectivité, notre interdépendance représente pour nous un facteur de joie.  Lorsque l’une d’entre-nous est blessée ou tuée, nous le ressentons toutes et cela crée une sorte de vide, nous mettant temporairement en état de déséquilibre.  C’est la fonction de notre reine de « décider », si je peux employer ce terme, laquelle d’entre-nous prendra la place de la fourmi disparue. 

 La reine, en plus d’être celle qui crée la vie, agit comme une antenne reliée à la conscience de groupe qui nous guide, nous unit, nous procure la nourriture psychique ainsi que les sensations agréables que nous éprouvons.  Chaque Être de la nation animale possède une âme individuelle et une conscience (deva) qui régit son espèce.  Toutefois, contrairement aux animaux plus gros, les fourmis et les insectes n’ont pas d’âme individuelle; elles ont une âme de groupe car nos petits corps seraient incapables de supporter la présence très réelle d’une âme individuelle. 

Notre organisation, en tant que collectivité, est donc le  pivot de ce que nous sommes venues expérimenter et incarner.  Lorsque des Êtres sont inter-reliés énergétiquement comme nous le sommes, la collectivité devient alors un facteur d’évolution très puissant. 

 Le défi pour la race humaine est de retrouver la force d’une connexion à titre de groupe, de communauté ou de collectivité, sans pour autant perdre leur individualité.  Chez les fourmis, l’individualité existe mais de façon moindre.  Une de nos grandes qualités et un autre cadeau que nous aimerions vous donner est notre force physique.  Nous sommes capables de soulever plusieurs fois notre poids (minime) et de traîner des objets et de la nourriture sur de longues distances sans nous fatiguer.  Avouez que c’est quand-même remarquable pour des Êtres si petits !  Cette force nous est attribuable à la façon dont est constitué notre corps et aussi, encore une fois, à notre connexion avec les autres membres de notre fourmilière, voire dans certains cas, notre connexion aux membres de notre espèce.  Notre corps est  fait sur le long et possède six pattes qui nous donnent force et stabilité.  De plus, en étant reliées à notre énergie de groupe, notre force est décuplée.  Intéressant, non? 

Pour nous, il n’y a rien qui ne peut être accompli par notre volonté commune.  Nous sommes capables de réussir les plus ambitieux projets grâce à notre persévérance et notre vision commune.

  Voici un autre cadeau pour vous : la persévérance.  Votre vision de la persévérance est teintée de l’expérience que vous en avez et à ce titre, ce mot n’est peut-être pas le meilleur pour décrire la qualité dont nous parlons.  Dans notre persévérance, il n’y a aucune notion de temps, de durée, d’échec ou de réussite et certes, aucune sensation d’impatience.  Nous sommes tellement connectées aux rythmes naturels de votre vie et à notre appartenance à la collectivité que le temps, tel que vous le vivez, n’existe pas pour nous.  Nous vivons une suite de moments baignés par la douceur de l’appartenance et la satisfaction innée du travail organisé.  Travailler ou plutôt œuvrer est pour nous une façon d’être !  Ceci nous permet d’accomplir des merveilles architecturales, de nourrir  toute notre colonie et de voyager sur de grandes distances, lorsque c’est nécessaire. 

 Donc, nous sommes persévérantes selon vos critères d’observation car le résultat n’est pas notre but premier.  Seul le cheminement compte car nous baignons dans une sorte de tranquillité naturelle.  Pour nous, ce que nous faisons n’est jamais complètement terminé. 

 Nous ne pouvons sentir de frustration face à un travail inachevé car nous n’avons d’autre but que d’œuvrer ensemble, pour le bien de notre collectivité et pour les sensations que nous ressentons.

 Notre plus grande joie nous est donnée par notre attention au détail, ce qui est un autre de nos cadeaux.  Nous sommes des Êtres de minutie.  Nous aimons nous arrêter aux petits détails de façon à ce que tout soit bien fait, harmonieux et même esthétique, selon notre point de vue, bien sûr.  Nous aimons ce qui est en rondeur mais nous aimons aussi la pureté des angles droits.  Comme nous utilisons nos antennes pour nous déplacer et pour sentir les mouvements, nous créons notre environnement de manière à ce que la transmission de nos ondes corporelles et télépathiques soit facilitée. Les alvéoles, les rotondes, les cavernes sont des formes qui remplissent bien ces fonctions.  (à suivre…)

 Source : http://www.communication-animal.net

 

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Le Peuples des Fourmis 2

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2013

 

Le Peuples des Fourmis 2 dans FOURMI 200px-Camponotus_sideview Nous, du peuple des fourmis, avons une compréhension innée et une mémoire collective de la géométrie sacrée.  Les formes architecturales que nous privilégions provoquent en nous différents types de résonance et facilitent nos échanges de toutes sortes.  Notre langage, contrairement aux vôtres, est d’une grande simplicité car nous communiquons entre nous avec des formes géométriques.  Parfois, nous utilisons aussi quelques couleurs pour nuancer les significations des formes géométriques mais, fait à noter, nous n’entendons pas les sons proprement dits puisque nous n’avons pas d’oreilles ou de tympans.  Au mieux, les sons autour de nous sont perçus comme des vibrations et captés par nos antennes et notre corps.  Notre corps est très sensible et perméable aux ondes environnantes. Vous est-il possible d’envisager le fait de communiquer avec des formes géométriques ?  C’est pourtant ainsi que nous vivons sur cette planète.

 Nous sommes conscientes que notre organisation sociale est bien différente de la vôtre. 

 Nous vous encourageons fortement à observer le modèle de société que nous vous offrons et à reconnecter avec la puissante énergie de la collectivité.  Mentalement, beaucoup d’entre vous savez que nous sommes tous reliés, que nous sommes tous UN. 

 Mais jusqu’au jour où vous l’expérimenterez tangiblement, où vous sentirez l’incroyable douceur et l’incomparable force d’amour qui unit les Êtres de toutes races et espèces, vous serez maintenus dans l’illusion de la séparation.  Les Êtres humains ont un ego à partir duquel ils expérimentent l’individualisation, la séparation et le retour vers l’union en toute chose.  Les animaux n’ont pas d’ego donc, nous du peuple des fourmis aimerions réveiller en vous l’expérience de la collectivité vraie et de la joie que l’on vit comme un présent sans fin.  La force de la collectivité est toujours présente autour de vous, en vous et en chaque Être.  À vous de la découvrir !

 Nous unissons nos voix silencieuses pour vous saluer et vous souhaiter bonne route sur le chemin extatique du retour à vous-même.  Vous êtes tous connectés, amis humains ;  découvrez-en la joie, la force au lieu d’en expérimenter les contraintes.  Ceci est notre plus grand cadeau !

 Paix et Amour. (FIN)

 Source : http://www.communication-animal.net

 

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Fourmis qui parlent aux humains

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2013

 

Fourmis qui parlent aux humains dans FOURMI fourmi-noireDans la province de Taishû en Chine, un homme très pieux faisait ses dévotions du matin quand une belle femme apparut. Elle lui dit « Je ne suis pas une femme mais une déesse. Je veux récompenser tes prières. Connais-tu le langage des fourmis ? ».

Le pieux répondit qu’il n’était qu’un ignorant de bas rang. La déesse sourit, elle prit un bâton d’encens dans la boîte et le pointa vers les oreilles du monsieur en lui disant « Maintenant, cherche des fourmis, écoutes ce qu’elles disent et tu en tireras parti. Mais surtout le leur fait pas peur et ne les vexe pas. » Sur ce, elle disparut.

Notre homme sortit aussitôt. A peine eut-il franchi le seuil de sa porte qu’il aperçut deux fourmis sur une pierre supportant un des piliers de la maison. Il s’arrêta et écouta ; il fut très étonné de les entendre parler et de comprendre ce qu’elles disaient : « Essayons de trouver un endroit plus chaud » proposait l’une des fourmis. « Pourquoi un endroit plus chaud ? Cet endroit n’est-il pas agréable ? » demanda la seconde. « C’est trop humide et froid au-dessous » dit la première ; « Il y a un grand trésor enterré ici, et le soleil ne peut pas réchauffer le sol au-dessus. »

Puis les deux fourmis s’en allèrent.

L’homme aussitôt prit une pelle et se mit à creuser autour du pilier. Il trouva vite des jarres pleines d’or et devint riche.

 Par la suite, il essaya souvent d’écouter la conversation des fourmis mais n’y arriva jamais. La déesse lui avait ouvert les oreilles pour un seul jour.

 D’après le recueil de nouvelles de Lafcadio Hearn « Kwaidan. Stories and Studies of Strange Things ». ICG Muse, 2001. Ants, 159-181. Publication originale 1904.

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Message de la Fourmi

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2013

PATIENCE

Minuscule fourmi…
Ta patience s’étale dans le temps
Comme les sables infinis.

Puis-je apprendre à tes côtés ?
Ton exemple est-il trop sublime ?

La Fourmi peut transporter une feuille pendant des milles et des milles dans le seul but de la ramener à la fourmilière. En Afrique, quand la nourriture se fait rare, les Fourmis peuvent dénuder toute une forêt, même si ça doit leur prendre un an. La médecine de la Fourmi repose sur une stratégie de patience. Comme le Castor, la Fourmi bâtit ; comme le Blaireau, elle fait preuve de dynamisme ; comme l’Élan, elle a de l’endurance ; le souci du détail, comme la Souris et le sens du dépouillement, comme le Dindon.

Message de la Fourmi dans FOURMI fourmi11Au sein de la fourmilière, chaque Fourmi a l’esprit d’équipe ; elles travaillent toutes d’un seul élan pour la reine et la colonie. Le sacrifice de soi est bien connu. Mais, au-delà de tout, la Fourmi est patiente.

Les Fourmis sont des citoyennes actives et intéressées au bien de la communauté ; elles peuvent saisir ce qui sera le mieux pour l’avenir de leur ville. Ce sont des planificatrices, comme l’Écureuil ; elles se contentent de voir leur rêve se réaliser petit à petit. Dans la société actuelle, c’est une qualité bien rare.

Dans le désert, une variété de Fourmis creuse un trou conique dont la pointe se trouve vers le bas. Puis, la Fourmi se cache et attend patiemment qu’un insecte, ne se doutant de rien, y tombe. Comme le sable s’écroule, la proie se retrouve au fond, devant les mâchoires grandes ouvertes de la Fourmi.

La patience est récompensée !

Les Fourmis savent espérer une douce victoire au bout du compte. Elles ne s’inquiètent jamais de « devoir s’en passer » si elles arrivent trop tard. Quand ce qu’elles cherchent est épuisé, elles sont certaines que quelque chose, d’égale valeur ou encore meilleur, sera disponible.

Si vous jouissez de la médecine de la Fourmi, vous mangez lentement et posément; vous êtes satisfait de savoir que « ce dont vous avez besoin se manifestera avec le temps ». Cette assurance est bénéfique. Elle démontre votre confiance dans la providence de l’Univers.

Si la Fourmi s’est aventurée dans votre tirage, il est grand temps de démontrer patience et confiance dans certaines situations de la vie. Vous avez peut-être oublié que vous recevrez toujours ce qu’il vous faut au moment où vous en aurez le plus besoin. Si cela n’apparaît pas à l’horizon ou derrière la fourmilière voisine, vous devrez peut-être utiliser certaines stratégies. Comment pouvez-vous mettre en oeuvre votre puissance de création jusqu’à ce que « cela » arrive – peu importe ce que « cela » veut dire pour vous en ce moment.

La Fourmi travaille au bien commun. Et vous ? Si oui, soyez assuré que tout le monde souhaite aussi votre bien et que « cela » se réalisera.

À L’ENVERS :

Atta mexicana 0017b L.D.jpgAttention ! Une mauvaise surprise vous attend ! Si vous êtes trop pressé, vous deviendrez une proie facile pour ceux qui ne travaillent pas au bien de l’humanité tout entière. Avides d’argent et de pouvoir, ces personnes profitent de la peur et de l’impatience de ceux qui oublient la loi naturelle et tribale. C’est de l’argent facilement gagné ! Si cet avertissement s’applique à vous, soyez alerte et méfiez-vous des profiteurs.

En sens contraire, la Fourmi enseigne également à faire confiance à la loi naturelle. Si vous le faites, l’harmonie suit toujours. Votre impatience ne vous mènera qu’à l’étourderie, ce qui attirera le Coyote ; celui-ci sabotera vos plans d’avenir si vous laissez la panique l’emporter sur votre sensibilité rationnelle. Fiez-vous plutôt à la volonté du Grand Esprit et ne transformez pas les fourmilières en montagnes insurmontables !

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Les fourmis de la Sourate 27

Posté par othoharmonie le 11 janvier 2013

 

Les fourmis de la Sourate 27 dans FOURMI fourmis-sourateLes Fourmis (al-Naml) est le titre de la 27ème sourate (chapitre) du Coran, car ces animaux en constituent les acteurs principaux. Cet insecte, assimilé à la terre et à la poussière, est loué par de nombreuses religions et croyances pour sa persévérance, son ardeur au travail [chez les bouddhiste tibétains] ou encore pour son honnêteté [dans le Talmud, ouvrage principal du judaïsme], autant de qualités dont devraient se souvenir les paresseux et les imprévoyants. Car si Dieu a choisi les figures éminentes du judaïsme que furent Moïse, David et Salomon, il peut aveugler l’incrédule ou celui qui doute pour brouiller sa lucidité et le rendre insensible à ses signes. Nous trouvons aussi dans cette sourate un développement sur la reine de Saba et sa relation avec le roi Salomon, ainsi qu’une évocation de Lot, neveu d’Abraham, sauvé par Dieu de la ruine de Sodome et Gomorrhe.

Source : le Dictionnaire de Dieu par Pierre Chavot aux Editions France Loisirs.

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La Fourmi : animal totem

Posté par othoharmonie le 11 janvier 2013

Le mot-clef de la médecine de la fourmi, c’est la patience. La fourmi peut parcourir des distances considérables afin d’amener un peu de nourriture à sa fourmilière. Elle a un pouvoir de travail ahurissant. Elle ne s’arrête jamais dans ses tâches et elle a une force incroyable: elle peut porter plusieurs fois son propre poids.

La Fourmi : animal totem dans FOURMI fourmiElle combine le pouvoir de plusieurs animaux: elle est une bâtisseuse comme le castor, elle a l’agressivité du blaireau et l’endurance de l’élan, elle sait regarder les détails comme la souris, et donner comme la dinde sauvage.

Les fourmis travaillent dans un esprit de groupe, une communauté où chacune a sa place, où chacune sait ce qu’elle a à faire. Tous les individus sont au service de l’ensemble, le don de soi fait partie de la médecine de la fourmi. Mais la plus grande de toutes ses médecines est la patience.

Les gens qui ont cette médecine sont très actifs, ils ont un esprit très communautaire et savent prévoir pour l’avenir, planifier, comme l’écureuil. Ils sont contents de faire un peu à la fois tous les jours. Dans la société d’aujourd’hui et avec cette tendance selon laquelle tout le monde veut toujours tout, tout de suite, c’est une grande qualité.

Un autre élément de sa médecine qui est très utile aujourd’hui est la capacité d’aller lentement et délibérément et de connaître ce qui lui appartient. La fourmi a une connaissance de ce qui est dans son univers et une confiance en cette abondance qui est très importante. Grâce à cette confiance, elle agit toujours avec une grande conviction ce qui lui donne une puissance de travail exceptionnelle.

Ceux qui possèdent cette médecine savent avoir confiance et faire preuve de patience dans toutes les situations de vie. Lorsque l’on a besoin de ces qualités-ci, il est bon de faire appel à la médecine de la fourmi.

La confiance en l’abondance que renferme l’univers est parfois oubliée dans un contexte social et civilisé où conditionnements et programmations ont été axées sur le sentiment de pénurie, afin d’enlever aux gens la confiance que la nature et l’univers nous fournissent ce qui nous est nécessaire. De cette manière les hommes sont devenus assujettis à un système plutôt que souverains de la nature.

La fourmi peut nous ramener vers notre condition de dieux et de déesses, nous ramener à la confiance dans l’abondance de la nature et du merveilleux univers qui nous donne tout ce dont nous avons besoin.

 

Issu du site de AIGLE BLEU http://www.aiglebleu.net/28-index.html

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La Fourmi et les autres

Posté par othoharmonie le 11 janvier 2013

De la Fourmi et de la Mouche.

 La Fourmi eut un jour querelle avec la Mouche, qui se vantait de voler comme les oiseaux, d’habiter dans les Palais des Princes, de faire toujours grande chère, sans qu’il lui en coûtât aucune peine. Elle reprochait à la Fourmi la bassesse de sa naissance, et qu’elle rampait toujours à terre pour chercher de quoi vivre avec beaucoup de travail et d’assiduité ; qu’elle était réduite à ronger quelques grains, à boire de l’eau, à habiter les cavernes. La Fourmi répondait à tous ces reproches qu’elle était contente de son sort ; qu’une demeure sûre et arrêtée lui plaisait mieux qu’une vie errante et vagabonde ; que l’eau des La Fourmi et les autres dans FOURMI 250px-the_ant_and_the_grasshopper_-_project_gutenberg_etext_199941fontaines et les grains de blé lui paraissaient d’un goût exquis, parce que c’étaient des fruits de son travail : au lieu que la Mouche se rendait incommode à tout le monde, et méprisable par sa fainéantise.

Analyse d’Esope

De la Fourmi et de la Cigale.

 La Fourmi faisait sécher son froment qui avait contracté quelque humidité pendant l’hiver. La Cigale mourant de faim, lui demanda quelques grains pour subvenir à sa nécessité dans la disette où elle se trouvait. La Fourmi lui répondit durement qu’elle devait songer à amasser pendant l’été pour avoir de quoi vivre pendant l’hiver.  » Je ne suis point oisive durant l’été, répliqua la Cigale, je passe tout ce temps-là à chanter. – Oh bien, repartit la Fourmi, puisque cela est ainsi, je vous conseille de danser maintenant ; vous méritez bien de mourir de faim. « 

Analyse des Fables d’Esope

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Les Fourmis sociales

Posté par othoharmonie le 9 janvier 2013

 

Les fourmis (famille des formicidés ou Formicidae) sont des insectes sociaux formant des colonies, appelées fourmilières, parfois extrêmement complexes, contenant de quelques dizaines à plusieurs millions d’individus. Certaines espèces forment des « colonies de colonies » ou supercolonies. Les fourmis sont classées dans l’ordre des hyménoptères, comme les guêpes et les abeilles. Les termites, parfois appelés fourmis blanches, sont de l’ordre des dictyoptères (sous-ordre des isoptères). Ils ne sont donc pas des fourmis, bien qu’ils leur ressemblent.

Les Fourmis sociales dans FOURMI fourmi9-198x300 Les premières fourmis connues seraient apparues à la fin du Crétacé et seraient une évolution des guêpes du jurassique (une espèce de fourmi a d’ailleurs conservé un dard).

Morphologiquement, elles se distinguent des autres insectes principalement par des antennes avec un coude marqué et par un pédoncule en forme de perle formé des premiers segments abdominaux (qui sont joints au thorax chez les guêpes). Ce pétiole intercalé donne à l’abdomen une plus grande mobilité par rapport au reste du corps. À l’exception des individus reproducteurs, la plupart des fourmis sont aptères.

Les fourmis se sont adaptées à presque tous les milieux terrestres et souterrains (on en a trouvé jusqu’au fond d’une grotte de 22 km de long en Asie du Sud-est) mais n’existent pas à notre connaissance dans les milieux aquatiques ni dans les zones polaires et glaciaires permanentes.

Il y a une exception, la petite fourmi Camponotus schmitzi qui vit en symbiose avec la plante carnivore à urnes Nepenthes bicalcarata n’hésite pas à nager dans l’eau acide de la plante pour se nourrir des cadavres des grandes fourmis tombées dans le piège et qui s’y sont noyées.

Les œufs sont pondus par une ou parfois plusieurs reines (les espèces de fourmis possédant une seule reine sont appelées monogynes et celles possédant plusieurs reines sont dites polygynes). Certaines espèces peuvent tolérer, lorsque la colonie est conséquente, deux reines tellement éloignées qu’elles ne se rencontrent jamais (on parle alors d’espèce olygynes). La plupart des individus grandissent pour devenir des femelles aptères et stériles appelées ouvrières. Périodiquement, des essaims de nouvelles reines et de mâles, généralement pourvus d’ailes, quittent la colonie pour se reproduire. Les mâles meurent ensuite rapidement, tandis que les reines survivantes, fécondées, fondent de nouvelles colonies ou, parfois, retournent dans leur fourmilière natale.

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Fourmi d’Esope

Posté par othoharmonie le 9 janvier 2013

De la Fourmi et de la Colombe.

  Une Fourmi pressée de la soif descendit dans une fontaine, où elle pensa être étouffée, étant entraînée par le courant, sans pouvoir s’en retirer. Une Colombe qui la vit dans l’embarras où elle était, arracha une branche d’arbre qu’elle jeta dans la fontaine. La Fourmi, à l’aide de cette branche, se garantit du malheur dont elle était menacée. Peu de temps après, un Oiseleur tendit des filets pour surprendre la Colombe, qui n’y prenait pas garde. La Fourmi qui connut la mauvaise intention de l’Oiseleur, le mordit à la jambe. La douleur qu’il sentit l’obligea à se retourner et à lâcher son filet. La Colombe qui entendit du bruit, se sauva par ce bon office de la Fourmi.

Analyse de Fables d’Esope

Fourmi d'Esope dans FOURMI fourmis-111

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Les Myrmidons – Fourmis

Posté par othoharmonie le 9 janvier 2013

 

Description de cette image, également commentée ci-aprèsUn mythe étiologique sur leurs origines se basant sur leur étymologie supposée – en grec ancien le nom s’interprétait « peuple-fourmi », de « murmekes », « fourmis » – fut mentionné pour la première fois dans Les Métamorphoses d’Ovide, dans lequel les Myrmidons étaient de simples fourmis travailleuses sur l’île d’Égine.

Héra, reine des dieux, fera tuer tous les habitants humains d’Égine de peste parce que l’île était nommée en l’honneur de l’une des amantes de Zeus. Le roi Éaque, fils de Zeus et cible du courroux de Héra ainsi que sa mère, pria son père de repeupler l’île. Puisque les fourmis de l’île n’avaient pas été touchées par la peste, Zeus les transforma en un peuple, les Myrmidons. Ils sont aussi féroces et robustes que des fourmis et très loyaux à leur chef. Ils portent l’armure brune dû à leurs origines.

 Après une période de temps non définie, Éaque exila ses deux fils, Pélée et Télamon pour avoir tué leur demi-frère, Phocos. Pélée alla en Phthie ; un groupe de Myrmidons le suivra. Le fils de Pélée, Achille, les emmènera à Troie pour y lutter dans la guerre de Troie. Ils sont décrits en tant que loyaux serviteurs d’Achille dans la plupart des récits de la guerre, d’Homère au film Troie.

 Une autre tradition maintient que les Myrmidons n’ont aucune origine fantastique, mais sont tout simplement les descendants de Myrmidon, un noble thessalien marié à Pisidicé, la fille d’Éole, roi de Thessalie. Myrmidon était le père d’Actor et d’Antiphos ; le premier invita Pélée à rester en Thessalie.

 Dans la mythologie grecque, les Myrmidons sont considérés comme de puissants soldats. Leur seul groupe pouvait à lui tout seul renverser le cours d’une bataille importante, lorsqu’ils se trouvaient aux côtés d’autres soldats grecs.

 Par exemple, au cours de la guerre de Troie, Patrocle arrive avec les Myrmidons au camp grec pour repousser les Troyens jusqu’aux remparts. Après la mort d’Achille, les Myrmidons se mettent au service d’Agamemnon.

A l’époque moderne

Les Myrmidons de l’Antiquité grecque étaient connus pour leur fidélité à leur chef. En Europe pré-industrielle le mot « myrmidon » prit beaucoup des connotations aujourd’hui associées au mot « robot ». Le Oxford English Dictionary, indique que plus tard il signifia « hired ruffian » (à peu près « brute à gages »).

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Fourmi Kabyle

Posté par othoharmonie le 7 janvier 2013

 

Selon les conceptions des Dogon (Mali), la fourmi est une épouse du dieu suprême Amma.

Fourmi Kabyle dans FOURMI 320px-formica_rufa_on_patrol-300x187Pour les Kabyles, c’est elle qui introduisit les hommes aux techniques, aux rites et aux fêtes, et qui leur apprit à faire du feu. Une tradition musulmane fait des fourmis des animaux croyants, car le Prophète aurait reproché à qui avait brûlé une fourmilière : «Pour une seule fourmi qui t’a piqué, tu as donc brûlé tout un peuple qui louait Dieu».

Selon les Amérindiens Blackfoot, les premières brodeuses furent des fourmis.

Dans la mythologie cham, c’est cet insecte qui, sur l’ordre des génies démiurges, offrit deux grains de riz au seul couple humain sauvé du Déluge.

En Chine primitive, des fourmis rouges gigantesques hantent le Sud-Ouest de la Terre, région de la soif où les habitants dorment presque toujours, et ne mangent jamais.

Dans la mythologie grecque, les Myrmidons sont des fourmis métamorphosées en hommes par Zeus, pour repeupler l’île d’Oenoné (Egine) à la demande d’Eaque. Parmi ces insectes figurait Murmex, jeune athénienne dont le nom est aussi en grec celui de la fourmi. Elle était fort habile, mais commit l’erreur de faire croire qu’elle avait inventé la charrue, en réalité conçue par Athèna: la déesse l’a donc transformée en cet insecte fouisseur.

En Chine et en Grèce, des mythes disent comment la fourmi fut utilisée par d’ingénieux héros pour surmonter l’épreuve du passage d’un fil dans un rnÏnuscule labyrinthe (voir Escargot, Perle, Varan).

Voir aussFourmilier, Fourmilion.

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Fourmis et les croyances

Posté par othoharmonie le 7 janvier 2013

Les fourmis, rêves et croyances humaines
Une référence symbolique riche et complexe …

Les fourmis sont à la base d’un bon nombre de nos mythes et croyances.

En Afrique, elles occupent une place prépondérante dans la tradition orale et écrite au même titre que le lion ou le phacochère; chez les Dogons du Mali fut étudié une mythe cosmogonique dans le cadre duquel les fourmis occupent une place centrale; trois versions expliquent l’origine de la Terre.

Fourmis et les croyances dans FOURMI formica_rufa_detailL’une d’elles, énoncée dans l’ouvrage « Dieu d’eau » implique les fourmis dans la formation de la terre. Pour les Dogons, Amma, le créateur du Monde, était un potier. Il commença par fabriquer l’astre solaire et l’astre lunaire en pétrissant deux boules de terre en forme de canaris. Il leur donna la couleur rouge pour le soleil et blanche pour la lune. Puis il prit un peu de terre et la modela en forme de femme dont le sexe était une fourmilière. C’était la Terre, avec laquelle il s’accoupla pour donner le Chacal et les Monno. Ceux-ci donnèrent les ancêtres des hommes d’aujourd’hui.

La connaissance des fourmis est parfois plus terre à terre. Pierre Jaisson explique dans son ouvrage « La fourmi et le sociobiologiste » que les indiens Lacandons du Chiapas (Mexique) avaient une terminologie binominale pour désigner les fourmis de leur forêt, ce qui montre leur connaissance approfondie de la nature. Certains indiens de l’altiplano mexicain identifient la fourmi comme le serpent corail qui fonde les sociétés de fourmis champignonnistes Atta. Ils le considèrent comme la reine des fourmis. Effectivement, le serpent entre impunément dans la colonie pour y pondre, d’où la légende qui en fait le fondateur de la fourmilière. Le même type de légende existerait à Madagascar pour d’autres fourmis et d’autres serpents.

Un proverbe Mossi, au Burkina Faso, dit que lorsque les fourmis coordonnent leurs mandibules elles transportent un éléphant.

Les fourmis inspirent les courants philosophiques et théologiques plus récents à travers le monde comme elles l’ont fait pour les croyances plus anciennes. Elles sont présentes dans le Coran. La sourate 27 porte leur nom. Les fourmis sont mentionnées dans le verset 18. Elles y apparaissent comme un peuple évolué apeuré par la venue de Salomon. Ce texte datant de l’époque du Prophète servit par la suite de support à Djahiz dans son Kitâb al-hayawân (Le livre des animaux, 8/9ème siècle). Dans ce livre, Djahiz décrit la fourmi comme un animal doté d’un odorat extrêmement fin lui permettant de détecter la nourriture à de grandes distances et d’informer les autres fourmis de la présence de cette nourriture. Le comportement des fourmis moissonneuses est aussi décrit. Les mêmes données se retrouvent dans « Les merveilles de la création » (Quazwini, 13ème siècle) et  » La grande vie des animaux » (Damiri, 14ème siècle) (A. Aarab, comm. pers.).

A l’image de la philosophie de l’antiquité, les fourmis sont prises comme exemple par certaines religions. Dans le Talmud, elles sont le symbole de l’honnêteté et de la vertu; pour le bouddhisme, elles représentent les activités matérialistes. Là encore, c’est bien souvent l’apparente perfection de leurs organisations sociales ainsi que les similitudes entre leur comportement et le nôtre qui incitent les prophètes à les prendre pour exemple.

Jean ROUSSEAU – A partir de « Les fourmis », Alain Lenoir
dans « Si les lions pouvaient parler »
sous la direction de Boris Cyrulnik, Gallimard, 1998.

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Petite Histoire de Fourmi

Posté par othoharmonie le 7 janvier 2013

 

Description de cette image, également commentée ci-aprèsIl  était une fois, une Fourmi heureuse et productive qui, tous les jours ,arrivait  de bonne heure à son travail. Elle passait toute sa journée à travailler dans la  joie et la bonne humeur, poussant même la chansonnette.

Elle  était heureuse de travailler et son rendement était excellent mais, malheur !,  elle n’était pas pilotée par un manager …

Le  Frelon, PDG de l’entreprise, considérant qu’il n’était pas possible que la  situation puisse perdurer, créa un poste de manager pour lequel il recruta une  Coccinelle avec beaucoup d’expérience.

La  première préoccupation de la Coccinelle fut d’organiser les horaires d’entrée et  de sortie de la fourmi. Elle créa également un système de compte-rendu et de  fiches navettes. Très vite, il fallut engager une secrétaire pour l’aider à préparer les dossiers et le reporting, si bien qu’elle recruta une Araignée qui  mis sur pied un système de classement et qui fut chargée de répondre au  téléphone. Pendant ce temps là, la fourmi heureuse et productive continuait de travailler, travailler, travailler.

Le  Frelon, PDG de l’entreprise, était ravi de recevoir les rapports de la Coccinelle , si bien qu’il lui demanda des études comparatives avec graphiques,  indicateurs et analyse de tendance. Il fallut donc embaucher un Cafard pour assister le manager et il fallut acheter un nouvel ordinateur avec une imprimante.

Assez  vite, la Fourmi heureuse et productive commença à baisser de rythme et à se  plaindre de toute la paperasserie qui lui est dorénavant  imposée.  Le  Frelon, PDG de l’entreprise, considéra qu’il était temps de prendre des mesures.  Il créa donc le poste de chef de service pour superviser la Fourmi heureuse et  productive.

Le  poste fut pourvu par une Cigale  qui  changea tous le mobilier de son bureau et qui demanda un nouveau fauteuil ergonomique ainsi qu’un nouvel ordinateur avec écran plat. Seulement, avec  plusieurs ordinateurs, il fallut aussi installer un serveur réseau. Le nouveau  chef de service ressenti rapidement le besoin de recruter un adjoint (qui était son assistant dans son ancienne entreprise) afin de préparer un plan stratégique  de pilotage ainsi que le budget de son nouveau service. Pendant  ce temps-là, la Fourmi était de moins en moins heureuse et de moins en moins  productive.

« Il  va nous falloir bientôt commander une étude sur le climat social », dit la  Cigale. Mais , un jour, le Frelon, PDG de l’entreprise, en examinant les  chiffres, se rendit compte que le service dans lequel la Fourmi heureuse et productive travaille n’était plus aussi rentable qu’avant. Il  eut donc recours aux services d’un prestigieux consultant, M. Hibou, afin qu’il  fasse un diagnostic et qu’il apporte des solutions. Le Hibou fit une mission de  trois mois dans l’entreprise à l’issue de laquelle il rendit son rapport : « il y  a trop de personnel dans ce service ». Le  Frelon, PDG de l’entreprise, suivit ses recommandations et .. licencia   la  Fourmi !

Moralité  :
Ne  t’avise jamais d’être une Fourmi heureuse et productive. Il vaut mieux être incompétent et ne servir à rien. Les incompétents n’ont pas besoin de superviseur, à quoi cela servirait puisque tout le monde le sait ! Si malgré  tout, tu es productif, ne montre pas que tu es heureux au travail, on ne te le  pardonnerait pas. Si tu t’obstines à être une Fourmi heureuse et productive,  monte ta propre entreprise : au moins tu n’auras pas à faire vivre les Frelon, Coccinelle,Araignée, Cigale, Hibou et autre Cafard.

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Mythe de la Fourmi

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2013

 

Les Myrmidons (en grec ancien Μυρμιδόνες / Myrmidónes, de μύρμηξ / mýrmex qui veut dire « fourmi ») sont un peuple mythique de Grèce. Dans l’Iliade d’Homère ils participent à la guerre de Troie sous les ordres d’Achille. Leur ancêtre éponyme est Myrmidon, un roi de Phthie, fils de Zeus et Euryméduse, princesse de Phthie. Elle fut séduite par Zeus alors qu’il avait pris la forme d’une fourmi. Un mythe étiologique sur leurs origines se basant sur leur étymologie supposée – en grec ancien le nom s’interprétait « peuple-fourmi », de « murmekes », « fourmis » – fut mentionné pour la première fois dans Les Métamorphoses d’Ovide, dans lequel les Myrmidons étaient de simples fourmis travailleuses sur l’île d’Égine.

Mythe de la Fourmi dans FOURMI 220px-rover1 Dans la mythologie grecque, les Myrmidons sont considérés comme de puissants soldats. Leur seul groupe pouvait à lui tout seul renverser le cours d’une bataille importante, lorsqu’ils se trouvaient aux côtés d’autres soldats grecs.

 Par exemple, au cours de la guerre de Troie, Patrocle arrive avec les Myrmidons au camp grec pour repousser les Troyens jusqu’aux remparts. Après la mort d’Achille, les Myrmidons se mettent au service d’Agamemnon.

 Myrmidons modernes

Les Myrmidons de l’Antiquité grecque étaient connus pour leur fidélité à leur chef. En Europe pré-industrielle le mot « myrmidon » prit beaucoup des connotations aujourd’hui associées au mot « robot ». Le Oxford English Dictionary, indique que plus tard il signifia « hired ruffian » (à peu près « brute à gages »).

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L’arbre aux Fourmis

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2013

 

L'arbre aux Fourmis dans FOURMI 41QCHPYW58L._SL500_AA300_D’après la mythologie de l’arbre des Dan du Libéria et des peuples bantous de Tanzanie et du Kenya. D’après Le Figaro

 Aux temps des origines, le jour éclatant ne cédait jamais place à la nuit.

Jamais on ne voyait monter la lune dans le ciel sombre. Ou peut-être décrivait-elle sa course en secret, masquée par la lumière éblouissante ?

Seul, bien vivant, dressé dans l’immensité, sans souci du temps, se déployait l’arbre du monde. Il se nourrissait des vents changeants de l’atmosphère : le vent de soleil faisait miroiter ses feuilles, celui de pluie y laissait tambouriner ses gouttes et le désaltérait.

Une colonie de fourmis avait élu domicile sur l’arbre. C’étaient les seuls animaux vivant en ces temps anciens. Elles se suivaient en procession sur le tronc, continuaient jusqu’au bout des branches et se régalaient des feuilles.

Le vent de soleil, le vent de pluie, l’arbre du monde et les fourmis, tous étaient issus du Verbe du Créateur.

Un jour, le vent de tempête décida de lutter avec l’arbre, pour voir qui serait le plus fort. Il déchaîna ses bourrasques et les enroula avec fureur autour de lui.

Le tronc se mit à tanguer, à craquer. L’arbre frémissait de toutes ses branches, s’arc-boutait sur ses racines. Il semblait entraîné dans une danse endiablée.

Mais le vent se lassa brusquement de ce jeu et, le calme revenu, les fourmis se remirent à dévorer mécaniquement les feuilles, comme si rien ne s’était passé. Elles en dévorèrent tant et tant qu’à la fin il n’en resta plus une.

Qu’allaient-elles manger à présent, sinon leurs propres excréments ?
Elles se mirent à les mastiquer avec ardeur, à les digérer de nouveau si bien qu’ils formèrent une montagne aussi haute que l’arbre. C’était la terre.

fourmi101-200x300 dans FOURMILe vent de tempête souffla le froid sur la montagne et les excréments se transformèrent en pierres. Il creusa des vallées et sculpta des crêtes. La glace et la gelée blanche firent leur apparition. Pour s’amuser, le vent se mit alors à souffler le chaud : les glaces fondirent, les eaux déferlèrent de la montagne, noyant toutes les fourmis sur leur passage. Puis grâce au vent d’humidité, les racines de l’arbre se déployèrent dans le sol et des pousses tendres jaillirent de l’humus.

Le Verbe créateur fit naître les animaux à sang froid et à sang chaud, puis les hommes et les femmes. Il donna à chaque oiseau son cri, au renard, son glapissement, et à l’Homme, la parole.

 Extrait de Aux commencements du monde, Martine Corde-Cortez, Editions du Seuil, 2001

Illustrations : Catherine-Jeanne Mercier 

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La Fourmi sauva Dédale

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2013

 

La Fourmi sauva Dédale dans FOURMI 250px-labirinto_delle_trasformazioni_ivDédale était cet architecte qui construisit, en Crète, le Labyrinthe pour le Minotaure et qui montra à Ariane comment Thésée pourrait en sortir. En apprenant que les Athéniens avaient trouvé le moyen de s’en échapper, le roi Minos fut aussitôt convaincu qu’ils n’auraient pu y réussir sans l’aide de Dédale. En conséquence, il emprisonna l’architecte et son fils dans ce même labyrinthe, ce qui tendrait à prouver l’excellence du plan de cet enclos, puisque sans indication, même son auteur ne pouvait en découvrir l’issue. Mais le grand inventeur n’était pas en peine pour si peu. Il dit à son fils : « La fuite peut être entravée par la terre et par l’eau mais l’air et le ciel sont libres, c’est par là que nous irons: que Minos possède tout, il ne possède pas le ciel. »

« Terras licet » inquit « et undas obstruat: et caelum certe patet; ibimus illac: omnia possideat, non possidet aera Minos. » »

et il fabriqua deux paires d’ailes, qu’il fixa avec de la cire à ses épaules et à celles de son fils Icare. Avant de prendre leur envol, Dédale recommanda à Icare de ne pas s’élever trop haut sur la mer, car, dit-il, en approchant de trop près le soleil, la cire pourrait fondre et les ailes se détacheraient. Mais comme tant d’histoires nous le montrent, la jeunesse ne tient guère compte de ce que disent les aînés. Tous deux s’élevèrent donc, légèrement et sans effort, et quittèrent la Crète ; le ravissement de ce nouveau et merveilleux pouvoir grisa l’adolescent. Il monta de plus en plus haut, refusant d’entendre les appels angoissés de son père. Et ses ailes se détachèrent. Il tomba dans la mer et les eaux se refermèrent sur lui.

Le père affligé poursuivit sa route sans accident et atterrit en Sicile où il fut fort bien accueilli par le roi Cocalos.

Rendu furieux par cette fuite, Minos décida de retrouver Dédale. Pour y parvenir, il employa la ruse. Il fit proclamer partout qu’il accorderait une grande récompense à quiconque réussirait à passer un fil dans les volutes d’une coquille aux spirales particulièrement enchevêtrées.

220px-Theseus_Minotaur_Mosaic dans FOURMIDédale déclara au Roi de Sicile qu’il se faisait fort d’y parvenir. Il perça d’un petit trou l’extrémité de la coquille, fixa un fil à la patte d’une fourmi, introduisit la fourmi dans l’orifice, qu’il boucha. Quand la fourmi sortit enfin par l’autre extrémité de la coquille, le fil, bien entendu, l’avait suivie dans tous ses tours et détours.

«Seul Dédale pouvait imaginer pareil stratagème», dit Minos, qui se mit en route pour la Sicile afin de se saisir de l’architecte. Mais le roi Cocalos refusa de le livrer et dans la lutte qui suivit, Minos trouva la mort. 

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Les fourmis de Werber

Posté par othoharmonie le 5 janvier 2013

 

Les Fourmis est un roman français, le premier grand succès de Bernard Werber, publié en 1991 premier d’une trilogie, récompensé par de nombreux prix.

Les fourmis de Werber dans FOURMI fourmis-183x300 Il inaugure une trilogie relatant les aventures d’humains et de fourmis au travers de deux fils narratifs a priori distincts, mais se recoupant par moments. Outre ces deux fils, le récit est entrecoupé de passages de L’Encyclopédie du savoir relatif et absolu, livre-testament d’Edmond Wells.

 Jonathan Wells hérite de la maison de son oncle entomologiste, Edmond Wells, dans laquelle il s’installe avec sa famille. Peu à peu, il va mettre au jour les découvertes révolutionnaires des études de son oncle sur les fourmis en s’aventurant dans sa cave malgré ses tentatives de dissuasion.

 Parallèlement, une colonie de fourmis vit son quotidien dans une ville-fourmilière appelée Bel-o-kan. Les deux histoires se poursuivent en parallèle jusqu’au moment du contact et de la communication entre les deux espèces intelligentes qui jusqu’à présent s’ignoraient mutuellement.

 Né en 1961, Bernard Werber est aujourd’hui l’un des romanciers français les plus populaires et les plus vendus, traduit jusqu’en Corée. Il entame en 1980 des études de criminologie, sans oublier de monter une troupe de théâtre… En 1983, Werber choisit le journalisme : localier à Cambrai, il entre en 1985 au Nouvel Observateur comme journaliste scientifique.

En 1991, la publication des Fourmis lui offre l’occasion de devenir, sans l’avoir vraiment prémédité, écrivain professionnel. Inclassable, se jouant des genres qu’il pratique avec gourmandise, Bernard Werber proclame cependant régulièrement son admiration pour le grand écrivain américain d’anticipation Philip K. Dick.

Après la trilogie des Fourmis, un succès exceptionnel qu’il ne renie pas, et qui lui a valu par exemple d’être l’auteur étranger le plus lu en Corée, Bernard Werber continue à passionner ses lecteurs en explorant d’autres univers.

Appuyé sur une solide documentation (l’ex-journaliste scientifique veille !), Bernard Werber met son imaginaire foisonnant au service de son public, de plus en plus vaste et toujours aussi enthousiaste.

Présent en 2002 pour accompagner la création du festival, Bernard Werber avait déjà draîné un vaste public. Depuis, il revient régulièrement à Épinal, et l’on peut s’attendre, cette année encore, à un afflux de lecteurs aux séances de signatures et aux rencontres prévues…

 Commentaire de l’auteur

« Les Fourmis. C’est le premier. Commencé à seize ans, écrit avec une discipline de quatre heures et demi tous les matins. Le livre est construit sur l’architecture de la cathédrale d’Amiens. Pour moi dans le premier il y avait tout en germe. Mais tout étant à peine évoqué, effleuré, sous-entendu, il fallait poursuivre. »

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Le jour des Fourmis

Posté par othoharmonie le 5 janvier 2013

 

Le jour des Fourmis dans FOURMI 200530_2734380-194x300Le jour des fourmis est un roman de Bernard Werber qui fait suite au roman Les Fourmis. Publié en 1992, il reprend la construction en deux fils narratifs qui avait fait le succès du premier volume. Les extraits de L’Encyclopédie du savoir relatif et absolu proviennent désormais du deuxième volume du testament d’Edmond Wells.

Chez les fourmis

La princesse 56e, sous le nom de Chli-pou-ni, est désormais reine de Bel-o-kan. Elle décide d’entamer un « mouvement évolutionnaire » au sein de sa fourmilière. Pour cela, elle crée notamment une bibliothèque chimique, dans laquelle sont placées des œufs contenant des phéromones mémoires regroupant les connaissances des belokanniennes. Grâce à l’expédition menée dans le précédent volume par 103 683e, la reine sait désormais qu’il existe « au bord oriental du monde » des « Doigts » (appelés « Mains » dans Les Fourmis) et qu’ils sont responsables des disparitions des expéditions de chasse et d’une cité termite ainsi que de l’incendie de la cité plusieurs mois auparavant. Pour lutter contre les Doigts, la reine décide de lancer une grande croisade contre eux.

 

De son côté, 103 683e, tombe par hasard sur la tête d’une fourmi décapitée qui lui apprend, en dépit de son état, l’existence de rebelles fourmis s’opposant à la croisade de la reine. Celles-ci sont en réalité des fourmis pro-doigts, dont certaines sont déistes, c’est-à-dire qu’elles considèrent les Doigts comme leurs dieux. La notion de religion étant jusqu’alors étrangère aux fourmis, 103 683e reste sceptique sur le supposé statut des Doigts. Les fourmis ont été converties par l’intermédiaire du docteur Livingstone, l’appareil qui permet aux habitants de la cave d’Edmond Wells de communiquer avec les fourmis. En effet, Nicolas, la personne la plus jeune enfermée sous la fourmilière, leur fait croire que les Doigts sont les dieux des fourmis.

Parallèlement, Chli-pou-ni demande à 103 683e de bien vouloir diriger sa croisade contre les Doigts, qu’elle estime à quatre troupeaux, soit vingt Doigts. La reine prévoit quatre-vingt mille soldates pour sa mission, mais, suite à une subite inondation de la fourmilière, elles ne sont plus que trois mille, aidées par d’autres insectes comme le scarabée rhinocéros. 103 683e accepte sa mission et se fait accompagner par 23e et 24e, des fourmis déistes. 24e porte un cocon à papillon, élément clé de la mystérieuse « mission Mercure » confiée à sa charge par le docteur Livingstone.

Sur leur route, les fourmis s’aperçoivent que la cité fourmilière de Giou-li-aikan a disparu par la faute des Doigts. Elles se font attaquer par un pic noir, que 103 683e parvient à vaincre. Grâce à cet exploit, les autres fourmis décident de surnommer 103 683e 103e. Elles croisent par hasard des Doigts qui pique-niquent, le préfet Dupeyron et sa famille. C’est une hécatombe côté fourmis, leur acide formique est inefficace contre les humains et les pinces de leurs mandibules les laissent insensibles. 103e tente le tout pour le tout et injecte au fils Dupeyron du venin d’abeille. Celui-ci est allergique et s’effondre et les humains s’en vont rapidement. Les fourmis voient alors en le venin d’abeille un moyen pour vaincre les Doigts. Elles décident de s’en procurer en grosse quantité et partent en direction d’Askoleïn, la Ruche d’or. La déiste 23e s’éclipse de l’expédition et part dissuader la reine des abeilles d’approvisionner les fourmis en venin. Avant que celle-ci n’ait pu statuer sur sa décision, la croisade arrive à proximité de la ruche. Fourmis et abeilles se lancent alors dans une grande bataille d’où les myrmécéennes ressortent triomphantes. Elles repartent avec leur réserve de venin et accompagnées de quelques abeilles.

 

En chemin vers le monde des Doigts, les fourmis forment une alliance avec les termites qui les rejoignent dans leur croisade. Elles passent également par une île où se situe un unique Acacia cornigera. Les insectes décident d’y faire une halte pour prendre des forces avant l’assaut final. Au moment de partir, 24e choisit de rester sur l’île et fonde la Communauté libre du cornigera. Elle est rejoint par d’autres insectes las de la croisade. Avant de repartir en guerre, 103e prend le cocon indispensable à la mission Mercure. La croisade arrive finalement chez les Doigts et décide d’attaquer une poste. De nombreux insectes rampants se font tuer, écraser par les pieds des humains. Les volants percutent les vitres et meurent sur le coup. Les derniers se noient dans l’eau savonneuse du camion municipal chargé de nettoyer le trottoir.

content dans FOURMI103e, 23e et la fourmi 9e sont les seules rescapées de cette hécatombe. 9e, curieuse de savoir ce que contient le cocon que transporte 103e, la provoque en duel. Elle se fait décapiter par 103e qui décide de se séparer de 23e. Celle-ci souhaite découvrir le monde des Doigts, tandis que 103e souhaite investir un nid de Doigts, c’est-à-dire un appartement. Au fil de ses pérégrinations, elle rencontre des blattes, qui lui révèlent que les Doigts sont en réalité leurs esclaves. En effet, elles sont nourries chaque jour par les déchets des humains, qu’elles considèrent comme des offrandes. Elles lui font également passer « l’épreuve sublime », c’est-à-dire que 103e doit se battre contre une autre fourmi, qui s’avère n’être en réalité que le reflet de sa propre personne. 103e refuse de se battre contre une fourmi rousse semblable à elle et les blattes lui révèlent la supercherie. 103e s’est acceptée elle-même, elle a remporté l’épreuve, les blattes lui désignent l’emplacement d’un nid de Doigts. La plupart ne cherchent qu’à la tuer.

 

Elle part à la recherche de « Doigts gentils ». C’est ainsi qu’elle tombe par hasard chez Laetitia Wells.

 

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Fourmis blanches

Posté par othoharmonie le 5 janvier 2013

 

Fourmis blanches dans FOURMI 180px-termite_alates_97591Les termites (nom masculin), parfois surnommés fourmis blanches, sont les seuls représentants de l’ordre des isoptères qui compte environ 281 genres et 2600 espèces. Ce sont des insectes sociaux, qui vivent au sein de colonies hiérarchisées et organisées en castes. Ils se rencontrent surtout dans les pays chauds, où certaines espèces construisent de grands nids en terre mâchée, les termitières, caractéristiques des plateaux tropicaux.

Les termites appartiennent au règne animal, à l’embranchement des arthropodes, à la classe des insectes et à l’ordre des isoptères. Ils sont caractérisés par la présence de :

Plusieurs études récentes (Inward et al., 2007 et Legendre et al., 2008) convergent vers le fait qu’Isoptera ne serait en fait qu’une famille au sein des Blattodea, sœur de Cryptocercidae dans la superfamille Blattoidea. Suite à sa découverte, Inward propose de renommer Isoptera en Termitidae. Cette solution, impliquant de trop nombreux problèmes (Isoptera compte déjà une famille Termitidae), sera rejetée par de nombreux scientifiques (Michael S. Engel, David Grimaldi…) dans un article collaboratif. Prenant en compte les arguments avancés, Inward propose alors la création de l’épifamille (un rang entre la famille et la superfamille)

Description de cette image, également commentée ci-après : Les termites ont une grande cohésion sociale, à l’image des fourmis. Ils font preuve d’une grande intelligence collective.

Les « ouvriers » et les « soldats » sont aptères, les termites sexués sont ailés. Les ailes sont perdues après le vol nuptial. Ils sont lucifuges (fuient la lumière) à l’exception des imagos ailés, et souvent aveugles. Les sociétés de termites comportent des individus neutres ou stériles, et des sexués. Les premiers n’ont pas d’ailes, ils sont roussâtres ou blancs, mous, avec la tête rousse, cornée, très développée chez certains d’entre eux qu’on appelle soldats et dont le rôle est de défendre la colonie, tandis que les individus à tête normale sont des ouvriers, chargés des travaux d’aménagement du nid et d’approvisionnement.

Les sexués sont ailés, mais ils perdent les ailes aussitôt après l’essaimage. Le mâle conserve ses dimensions normales, tandis que chez la femelle fécondée, l’abdomen rempli d’oeufs devient énorme, acquérant cinquante ou soixante fois, quelquefois des centaines de fois, le volume du reste du corps.

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