Le Peuple des Fourmis 1
Posté par othoharmonie le 12 janvier 2013
Bonjour ! Il est bien rare que quelqu’un se penche sur nous, les petites ouvrières noires !… Nous avons donc décidé de venir à vous afin de vous livrer nos nombreux cadeaux…Le Peuple des Fourmis
Bonjour ! Il est bien rare que quelqu’un se penche sur nous, les petites ouvrières noires !… Nous avons donc décidé de venir à vous afin de vous livrer nos nombreux cadeaux. Nous avons autant de qualités, de cadeaux, que de pattes ! Nous sommes des Êtres pratiques, reliés entre nous par une cohésion remarquable. Oups, mine de rien, nous venons de vous livrer un de nos plus grands attributs : le travail de groupe. Nous sommes, je crois, reconnues dans votre monde pour cette faculté. Pour nous, fonctionner en groupe n’est pas une obligation sociale dictée par l’extérieur mais une chorégraphie, une danse d’apparence parfois chaotique, parfois fluide, mais toujours organisée. Notre capacité à œuvrer en tant que groupe nous procure des sensations très agréables.
Chacune d’entre nous est reliée par une énergie de groupe à la fois globale et spécifique.
Nous communiquons télépathiquement et nous sommes sensorielles : nous sentons les vibrations des mouvements, des déplacements d’autrui. Grâce à nos antennes, nous captons des ondes de mouvements pour la plupart fort agréables ! Lorsque nous réussissons une tâche et aussi pendant que nous l’effectuons, nous ressentons une sorte de profonde satisfaction vibratoire dans nos petits corps car dans notre collectivité, notre interdépendance représente pour nous un facteur de joie. Lorsque l’une d’entre-nous est blessée ou tuée, nous le ressentons toutes et cela crée une sorte de vide, nous mettant temporairement en état de déséquilibre. C’est la fonction de notre reine de « décider », si je peux employer ce terme, laquelle d’entre-nous prendra la place de la fourmi disparue.
La reine, en plus d’être celle qui crée la vie, agit comme une antenne reliée à la conscience de groupe qui nous guide, nous unit, nous procure la nourriture psychique ainsi que les sensations agréables que nous éprouvons. Chaque Être de la nation animale possède une âme individuelle et une conscience (deva) qui régit son espèce. Toutefois, contrairement aux animaux plus gros, les fourmis et les insectes n’ont pas d’âme individuelle; elles ont une âme de groupe car nos petits corps seraient incapables de supporter la présence très réelle d’une âme individuelle.
Notre organisation, en tant que collectivité, est donc le pivot de ce que nous sommes venues expérimenter et incarner. Lorsque des Êtres sont inter-reliés énergétiquement comme nous le sommes, la collectivité devient alors un facteur d’évolution très puissant.
Le défi pour la race humaine est de retrouver la force d’une connexion à titre de groupe, de communauté ou de collectivité, sans pour autant perdre leur individualité. Chez les fourmis, l’individualité existe mais de façon moindre. Une de nos grandes qualités et un autre cadeau que nous aimerions vous donner est notre force physique. Nous sommes capables de soulever plusieurs fois notre poids (minime) et de traîner des objets et de la nourriture sur de longues distances sans nous fatiguer. Avouez que c’est quand-même remarquable pour des Êtres si petits ! Cette force nous est attribuable à la façon dont est constitué notre corps et aussi, encore une fois, à notre connexion avec les autres membres de notre fourmilière, voire dans certains cas, notre connexion aux membres de notre espèce. Notre corps est fait sur le long et possède six pattes qui nous donnent force et stabilité. De plus, en étant reliées à notre énergie de groupe, notre force est décuplée. Intéressant, non?
Pour nous, il n’y a rien qui ne peut être accompli par notre volonté commune. Nous sommes capables de réussir les plus ambitieux projets grâce à notre persévérance et notre vision commune.
Voici un autre cadeau pour vous : la persévérance. Votre vision de la persévérance est teintée de l’expérience que vous en avez et à ce titre, ce mot n’est peut-être pas le meilleur pour décrire la qualité dont nous parlons. Dans notre persévérance, il n’y a aucune notion de temps, de durée, d’échec ou de réussite et certes, aucune sensation d’impatience. Nous sommes tellement connectées aux rythmes naturels de votre vie et à notre appartenance à la collectivité que le temps, tel que vous le vivez, n’existe pas pour nous. Nous vivons une suite de moments baignés par la douceur de l’appartenance et la satisfaction innée du travail organisé. Travailler ou plutôt œuvrer est pour nous une façon d’être ! Ceci nous permet d’accomplir des merveilles architecturales, de nourrir toute notre colonie et de voyager sur de grandes distances, lorsque c’est nécessaire.
Donc, nous sommes persévérantes selon vos critères d’observation car le résultat n’est pas notre but premier. Seul le cheminement compte car nous baignons dans une sorte de tranquillité naturelle. Pour nous, ce que nous faisons n’est jamais complètement terminé.
Nous ne pouvons sentir de frustration face à un travail inachevé car nous n’avons d’autre but que d’œuvrer ensemble, pour le bien de notre collectivité et pour les sensations que nous ressentons.
Notre plus grande joie nous est donnée par notre attention au détail, ce qui est un autre de nos cadeaux. Nous sommes des Êtres de minutie. Nous aimons nous arrêter aux petits détails de façon à ce que tout soit bien fait, harmonieux et même esthétique, selon notre point de vue, bien sûr. Nous aimons ce qui est en rondeur mais nous aimons aussi la pureté des angles droits. Comme nous utilisons nos antennes pour nous déplacer et pour sentir les mouvements, nous créons notre environnement de manière à ce que la transmission de nos ondes corporelles et télépathiques soit facilitée. Les alvéoles, les rotondes, les cavernes sont des formes qui remplissent bien ces fonctions. (à suivre…)
Source : http://www.communication-animal.net
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