Les fourmis de Werber
Posté par othoharmonie le 5 janvier 2013
Les Fourmis est un roman français, le premier grand succès de Bernard Werber, publié en 1991 premier d’une trilogie, récompensé par de nombreux prix.
Il inaugure une trilogie relatant les aventures d’humains et de fourmis au travers de deux fils narratifs a priori distincts, mais se recoupant par moments. Outre ces deux fils, le récit est entrecoupé de passages de L’Encyclopédie du savoir relatif et absolu, livre-testament d’Edmond Wells.
Jonathan Wells hérite de la maison de son oncle entomologiste, Edmond Wells, dans laquelle il s’installe avec sa famille. Peu à peu, il va mettre au jour les découvertes révolutionnaires des études de son oncle sur les fourmis en s’aventurant dans sa cave malgré ses tentatives de dissuasion.
Parallèlement, une colonie de fourmis vit son quotidien dans une ville-fourmilière appelée Bel-o-kan. Les deux histoires se poursuivent en parallèle jusqu’au moment du contact et de la communication entre les deux espèces intelligentes qui jusqu’à présent s’ignoraient mutuellement.
Né en 1961, Bernard Werber est aujourd’hui l’un des romanciers français les plus populaires et les plus vendus, traduit jusqu’en Corée. Il entame en 1980 des études de criminologie, sans oublier de monter une troupe de théâtre… En 1983, Werber choisit le journalisme : localier à Cambrai, il entre en 1985 au Nouvel Observateur comme journaliste scientifique.
En 1991, la publication des Fourmis lui offre l’occasion de devenir, sans l’avoir vraiment prémédité, écrivain professionnel. Inclassable, se jouant des genres qu’il pratique avec gourmandise, Bernard Werber proclame cependant régulièrement son admiration pour le grand écrivain américain d’anticipation Philip K. Dick.
Après la trilogie des Fourmis, un succès exceptionnel qu’il ne renie pas, et qui lui a valu par exemple d’être l’auteur étranger le plus lu en Corée, Bernard Werber continue à passionner ses lecteurs en explorant d’autres univers.
Appuyé sur une solide documentation (l’ex-journaliste scientifique veille !), Bernard Werber met son imaginaire foisonnant au service de son public, de plus en plus vaste et toujours aussi enthousiaste.
Présent en 2002 pour accompagner la création du festival, Bernard Werber avait déjà draîné un vaste public. Depuis, il revient régulièrement à Épinal, et l’on peut s’attendre, cette année encore, à un afflux de lecteurs aux séances de signatures et aux rencontres prévues…
Commentaire de l’auteur
« Les Fourmis. C’est le premier. Commencé à seize ans, écrit avec une discipline de quatre heures et demi tous les matins. Le livre est construit sur l’architecture de la cathédrale d’Amiens. Pour moi dans le premier il y avait tout en germe. Mais tout étant à peine évoqué, effleuré, sous-entendu, il fallait poursuivre. »
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.