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Lapin et l’élément Bois

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2012

lapin de bois, lapin de feu, lapin de terre, lapin de métal ou lapin d’eau ?
Le lapin parmi les cinq éléments 

  • Lapin-bois :
    c’est le plus généreux, le plus compréhensif et le plus charitable des lapins. Il aime travailler en groupe et se sentir partie intégrante d’une collectivité, mais il craint l’autorité individuelle face à laquelle il esquive et fuit de manière très élégante.

Lapin et l'élément Bois dans LAPIN - LIEVRE lapinCorrespondant à la planète Jupiter, c’est le plus bénéfique des éléments car il signifie développement, longévité et sagesse, c’est aussi l’élément du printemps.
Souple et élastique, se prêtant à mille utilisations, le bois caractérise les individus simples et expansifs, généreux et agités.

Les personnes de type bois sont novatrices et imaginatives, et sont en général pleines de vie et de vitalité, créatrices mais qui risquent de se disperser, et sont souvent incapables de trouver rapidement leur voie et de terminer ce qu’ils entreprennent.

Ils aiment participer, collaborer, découvrir des nouveautés pour les offrir et les diffuser.
Ils vouent une adoration à la nature, les enfants et les animaux.

Ils cèdent parfois à des mouvements de colère et d’impatience, et ont tendance à négliger leur corps, n’étant pas très préoccupé par l’élégance et se laissant aller à des excès de nourriture et aux plaisirs des sens.

Les professions intellectuelles sont celles qui leur conviennent le mieux, mais peuvent s’avérer aussi d’excellents agriculteurs, vétérinaires, menuisiers ou cuisiniers.
Bien qu’ils n’aient pas de vrais problèmes relationnels, ils préfèreront des collaborateurs de type eau qui les encouragent et de type feu qu’ils favorisent en leur donnant de précieuses idées.

Il peut y avoir hyperactivité du foie, qui est l’organe associé au bois, et il faudra faire attention à une tendance à se faire mal par manque d’attention, et surveiller les yeux.
Pour être en harmonie , les individus bois doivent plutôt se diriger vers l’est lorsqu’ils étudient ou travaillent, et pour se ressourcer rien ne vaudra jamais mieux pour eux, qu’une ballade en forêt ou le contact avec le tronc des arbres sera une véritable source d’énergie.

L’acidité est la saveur associé au bois, et leur couleur le bleu-vert.
Des pierres de la même couleur, telles que la jade, la turquoise et l’émeraude pourront leur servir de porte-bonheur, ainsi bien sûr que des bracelets ou colliers en bois.

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Lapin et l’élément Feu

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2012

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Le lapin parmi les cinq éléments 

 

  • Lapin-feu :
    plus émotif et impétueux, il parvient à cacher ses tempêtes intérieures. il aime les divertissements, dans les quels il se jette avec un esprit extraverti. Il s’exprime bien et s’impose habilement dans les situations les plus diverses.

Lapin et l'élément Feu dans LAPIN - LIEVREC’est l’élément de l’été, saison ou tout mûrit et s’accomplit, en étroite relation avec la chaleur de la planète Mars.
Les personnes feu sont positives mais parfois violentes, elles ont tendance à se distinguer et à dominer les autres.
Fier, susceptible, courageux, un individu de type feu passe de l’agressivité à la joie débordante, parle beaucoup, chante et rit souvent.
Dès le début de sa vie, il manifeste une mentalité de chef, il est sûr de lui, décidé et déterminé à influencer positivement les autres en les incitant à agir.

Ambition peut être le mot clé de cette personnalité.
Cela implique un goût certain pour l’aventure, l’action, les risques et un tempérament passionné.

Les obstacles et les dangers le stimulent, mais dans ce cas ses réactions peuvent être violentes, montant ainsi des formes d’égoïsme et d’insensibilité.
Il a donc du mal à accepter, ne sait pas se contrôler et abuse souvent de ses forces
. Parfait dans le rôle de militaire, de sportif, de leader, il ne s’entend avec les autres que si ceux-ci se soumettent à son charisme.

Il aime les énergies des personnes de type bois, qui mettent leur talent à son service, et il donne à celles de type terre la force nécessaire pour avancer.

Le type eau à tendance à éteindre son enthousiasme alors que le type métal, qu’il veut dominer, le mettent à l’épreuve et leur dureté consomme ses énergies.
L’organe le plus sensible est le cœur, attention donc aux palpitations et tachycardie, le feu devra aussi surveiller l’intestin grêle et les oreilles.

Pour vivre en harmonie avec leur élément, le type feu doit essayer de s’orienter vers le sud dans ses activités.

Le soleil apportera de la vigueur, que la personne feu pourra utiliser pour se dynamiser à l’aube ou au crépuscule, mais jamais pendant la journée.
La saveur du feu est l’amertume et leur préférence va aux couleurs vives, parmi lesquelles le rouge dominera.

Rubis, grenat et hématite seront de bons talismans, et l’encens et les bougies le soutiendront pendant l’hiver.

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Lapin et l’élément Terre

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2012

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Le lapin parmi les cinq éléments 

  • Lapin-terre :
    c’est un lapin aux idées bien claires, rationnel et réfléchi. Très équilibré et plus réaliste mais peut être moins indulgent pour ses semblables. Il utilise au mieux ses ressources pour parvenir à ses fins mais son problème reste une tendance excessive au repli sur soi.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsDans la cosmologie chinoise, la terre n’a pas de saison ni de direction propres, mais elle est associée au centre et, du point de vue du calendrier, à ce que les chinois appellent la cinquième saison, c’est à dire les deux ou trois dernières semaines des quatre autres saisons.

La terre est l’élément de la stabilité, de l’esprit pratique mais en excès, elle rend les gens conservateurs, méfiants et obstinés.

L’individu de type terre est patient et humble, il travaille avec constance et méthode à sa propre réalisation, sans jamais s’accorder de divertissement.

Ne craignant pas l’effort, il peut se révéler aussi avide et égoïste qu’il est fiable et prévoyant.
Son plus grand défaut est un pessimisme qui éteint toute espérance.
L’organe lié à son élément est la rate, qui souffre souvent d’une activité mentale trop intense.

Sérieux et doté d’un esprit de déduction remarquable, il aime planifier, administrer, mais il déteste la nouveauté et l’imprévu.
Fidèle et protecteur en amour, le terre sait être une personne sur laquelle l’on pourra toujours compter.

Le feu est fait pour les professions prenantes, nécessitant habileté et méthode, à condition qu’elles n’exigent ni initiative ni autorité et qu’il ne s’agisse pas de fonctions de direction, que les personnes terre fuient par timidité.

Elles s’entendent bien avec les individus métal, auxquels elles donnent une certaine stabilité et avec celles de type eau, qu’elles peuvent endiguer et diriger habilement.
Les relations seront plus problématiques avec les personnalités bois, qu’elles étouffent, ainsi que les êtres feu qui les fatiguent énormément.

Saturne est la planète qui influence les personnes de type terre.
Ces personnes devront tenter de maîtriser l’anxiété qui les dévore, elles devront se méfier de l’air humide et éviter les excès d’aliments sucrés, saveur qui est associée à leur élément.

Leur point faible est l’estomac, leur digestion est laborieuse et devront donc faire attention à leur régime alimentaire.

Un séjour à la montagne, marcher pieds nus, se relaxer sur le sable ou s’étendre dans un champ seront toujours bénéfiques à une personne terre.
Leur couleur est le jaune, et elles le porteront en pierres comme l’ambre, le topaze, le quartz citrin ou des bijoux en terre cuite.

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Lapin et l’élément métal

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2012

lapin de bois, lapin de feu, lapin de terre, lapin de métal ou lapin d’eau ?
Le lapin parmi les cinq éléments 

  • Lapin-métal :
    ambitieux et astucieux, il accorde beaucoup d’importance à l’aspect intellectuel des personnes avec lesquelles il est en contact. Ce lapin ne s’émeut pas facilement hormis devant la beauté et l’art. Il a tendance à s’affirmer très tôt dans la vie mais continue longtemps à souffrir d’inhibition non avoués.

Lapin et l'élément métal dans LAPIN - LIEVRE brachylagus_idahoensis1En occident, Vénus est la divinité astrale féminine de le réalisation artistique et de l’amour, en Chine elle symbolise l’esprit guerrier associé au métal.
Le métal est l’élément de l’automne, saison de la récolte et de la plénitude.
La personnalité des individus de ce type est très ambivalente, malléables pour ceux qui savent les prendre, belliqueux et tranchants avec tous les autres, ils sont plus efficace dans la solitude.

Décidés et rigides, s’exprimant avec force, les personnalités métal sont «  tout d’une pièce », artisans de leur destin, intransigeants, aimant la compétition et sourds à toute proposition de compromis.

Pour le métal, le plus important c’est l’indépendance, inutile donc d’essayer de les influencer et encore moins de les aider, car leur obstination et leur irrationalité les poussent à refuser les interventions.

Ils préfèrent compter sur leurs propres forces, car vigoureux et bien adaptés aux efforts prolongés, rien ni personne ne les effraie.

Attirés par l’argent, ambitieux et calculateurs, les êtres métal ne reculent devant aucun moyen pour parvenir à leurs fins, ils peuvent même rompre avec leur passé si quelque chose ou quelqu’un s’oppose à leur indomptable volonté.

Doués pour les professions qui leur permettent de manier leur élément : orfèvre, assureur, banquier, mineur, forgeron, chirurgien ; ils apprécient les situations qui leur permettent de se mettre en valeur au détriment d’autrui.
Peu intéressés par les sentiments, ils ne se laissent guère émouvoir par les problèmes des autres.

Ils utilisent et soumettent les individus de type bois, alors qu’ils stimulent les personnes eau, en leur donnant l’élan nécessaire, mais les seuls qui puissent vraiment les faire plier sont les individus de type feu, qui vainquent leur froideur et leur dureté grâce à leur enthousiasme contagieux.

Le poumon est leur organe, et ils sont très sensibles aux écarts de température et aux carences alimentaires, ainsi la saveur piquante, qui est celle qu’ils préfèrent, stimulera leur appétit.

L’ouest est leur direction et les personnes de type métal porteront souvent des vêtements blancs et passeront leurs vacances à visiter des villes, des foires ou des expositions.

Elles porteront des métaux en tout genre ou des pierres dures et blanches comme le cristal et le diamant.

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Lapin et l’élément eau

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2012

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Le lapin parmi les cinq éléments 

  • Lapin-eau :
    trop d’imagination et pas assez de communication. C’est le plus sensible, le plus émotif et le plus pacifique des lapins, mais aussi le plus fragile. Eternellement indécis et soupçonneux, il rumine longtemps ses problèmes. Ce lapin jouit d’une excellent mémoire et de qualités extrasensorielles.

 

Description de cette image, également commentée ci-aprèsC’est le plus froid et le plus obscur des éléments, il est associé à l’hiver, à la vieillesse et à la planète Mercure qui, en Chine, régit les communications et les émotions profondes.
L’individu marqué par l’eau est très sensible mais insondable.
Il est bon, émotif, très vulnérable, il craint les critiques et pour s’en protéger agit en cachette.
Communicatif et sympathique, éloquent mais toujours discret, il sait venir à bout des obstacles sans se faire remarquer, avec une diplomatie et une constance admirables.

Il arrive à pousser son prochain et le diriger sans avoir l’air de la contraindre, donnant même parfois l’impression d’attendre et de subir.

Flexible et plutôt conciliant, il risque, si l’influence de l’eau est trop grande, de devenir influençable et passif.

Son manque d’énergie peut constituer un problème pour l’être de type eau, s’il n’apprend pas à compenser par une force intérieure provenant de la méditation et de la communication avec son moi profond.

La peur guide son existence, inquiète, dramatique mais souvent vécue dans l’ombre pour éviter de s’exposer et de se confronter aux autres.

Dans le domaine professionnel, il semble épouvanté par la compétition et l’activité intense qui le perturbent plutôt qu’elles ne le stimulent.
Il travaille de manière profitable dans des milieux protégés et tranquilles, salles de classe, bureaux, bibliothèques, laboratoires, rédactions ou dans les situations ou la communication écrite et parlée représente l’élément moteur.

Il est bien en compagnie de personnes de type bois, par exemple, dont il partage la soif de connaissance, ou celles de type métal, qui lui donnent un peu d’énergie et d’esprit de décision.

Par contre, les relations avec les individus feu, qu’il éteint et déprime, et avec les personnes terre, par lesquels ils se sent limité, ne sont guère satisfaisantes.
Le système rénal, auquel l’eau est liée, est à surveiller, et l’on pourra constater des troubles des échanges, des éruptions cutanées ou des douleurs rhumatismales.
Un climat trop sec pourrait leur nuire, alors que la proximité de fleuves, de lacs, et surtout de la mer, les relaxe et leur donne un certain dynamisme.
Les aliments de saveur salée ont leur préférence ; bains fréquents, cures thermales et masques d’argile leur sont très bénéfiques.

Leur couleur est le noir, mais ils ne devront pas en abuser sous peine de déprime ; les pierres sombres leur portent chance, comme le jais, la malachite et le jaspe brun.
Pour étudier, travailler, dormir et méditer, les personnes eau tourneront leur regard vers le nord, qui est la direction la plus propice pour eux.

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Serpent des Pyrénées

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2012

Conte

(D’après « Les Légendes des Hautes-Pyrénées » paru en 1855
et « Revue de l’Agenais » paru en 1882)

 

 

LE SERPENT

Serpent des Pyrénées dans SERPENT viperaaspis_1469aeUne légende gasconne affirme qu’il y avait autrefois, dans la Montagne (les Pyrénées), un Serpent long de cent toises, plus gros que les troncs des vieux chênes, avec des yeux rouges, et une langue en forme de grande épée. Ce Serpent comprenait et parlait les langues de tous les pays ; et il raisonnait mieux que nul chrétien n’était en état de le faire. Mais il était plus méchant que tous les diables de l’enfer, et si goulu que rien ne pouvait le rassasier.

 Nuit et jour, le Serpent vivait au haut d’un rocher, la bouche grande ouverte comme une porte d’église. Par la force de ses yeux et de son haleine, les troupeaux, les chiens et les pâtres, étaient enlevés de terre comme des plumes, et venaient plonger dans sa gueule. Cela fut au point que nul n’osait aller garder son bétail à moins de trois lieues de la demeure du Serpent. Alors, les gens du pays s’assemblèrent, et firent tambouriner dans tous les villages : « Ran tan plan, ran tan plan, ran tan plan. Celui qui tuera le Serpent, sera libre de toucher, pour rien, sur la Montagne, cent vaches avec leurs veaux, cent juments avec leurs poulains, cinq cents brebis et cinq cents chèvres. »

En ce temps-là vivait un jeune forgeron, fort et hardi comme Samson, avisé comme pas un. « C’est moi, dit-il, qui me charge de tuer le Serpent, et de gagner la récompense promise. » Sans être vu du Serpent, il installa sa forge dans une grotte, juste au-dessous du rocher où demeurait la male bête. Cela fait, il se lia, par la ceinture, avec une longue chaîne de fer, et plomba solidement l’autre bout dans la pierre de la grotte. « Maintenant, dit-il, nous allons rire. »

Alors, le forgeron plongea dans le feu sept barres de fer grosses comme la cuisse, et souffla ferme. Quand elles furent rouges, il les jeta dehors. Par la force des yeux et de l’haleine du Serpent, les sept barres de fer rouges s’enlevèrent de terre comme des plumes et vinrent plonger dans sa gueule. Mais le forgeron fut retenu par sa chaîne, et il rentra dans la grotte. Une heure après, sept autres barres de fer rouge, grosses comme la cuisse, s’enlevèrent de terre comme des plumes et vinrent plonger dans la gueule du Serpent. Mais le forgeron fut retenu par sa chaîne, et il rentra dans la grotte.

Ce travail dura sept ans. Les barres de fer rouge avaient mis le feu dans les tripes du Serpent. Pour éteindre sa soif, il avalait la neige par charretées ; il mettait à sec les fontaines et les gaves. Mais le feu reprenait dans ses tripes, chaque fois qu’il avalait sept nouvelles barres de fer rouge. Enfin, la male bête creva. De l’eau qu’elle vomit en mourant, il se forma un grand lac. Alors, les gens du pays s’assemblèrent, et dirent au forgeron : « Ce qui est promis sera fait. Tu es libre de toucher, pour rien, sur la Montagne, cent vaches avec leurs veaux, cent juments avec leurs poulains, cinq cents brebis et cinq cents chèvres. »

Un an plus tard, il ne restait plus que les os du Serpent sur le rocher dont il avait fait sa demeure. Avec ces os, les gens du pays firent bâtir une église. Mais l’église n’était pas encore couverte, que la contrée fut éprouvée, bien souvent, par des tempêtes et des grêles comme on n’en avait jamais vu. Alors, les gens comprirent que le Bon Dieu n’était pas content de ce qu’ils avaient fait, et ils mirent le feu à l’église.

 

 

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Vipères trépassant

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2012

Vipères trépassant au seul contact
de la salive humaine ?

Conte

(D’après « Des erreurs et des préjugés répandus
dans la société » paru en 1810)

Enracinée depuis plus de deux millénaires et relayée plus récemment par Voltaire, une opinion populaire répandue voulait que la salive humaine fît mourir les vipères…

Vipères trépassant dans SERPENT vipera_aspis_pyrenees_orientalesSi vous avez des serpents ou des vipères dans votre jardin, consultez Aristote et Claude Galien, ils vous diront que rien n’est plus facile que de vous en délivrer. Il suffit de cracher dessus avant déjeuner ; Galien prétend en avoir fait l’expérience à la satisfaction d’un grand nombre de personnes qui en furent témoins. Suivant Avicenne, la salive de l’homme tue non seulement les reptiles mais tous les animaux qui portent aiguillon.

Varron et Pline attestent que de leur temps on a vu des hommes qui faisaient mourir des vipères avec leur salive ; plus proche de nous, Voltaire rapporte un certificat de son chirurgien Figuier, lequel dit : « Je certifie que j’ai tué, en diverses fois, plusieurs serpents, en mouillant un peu avec ma salive un bâton ou une pierre, et en donnant sur le milieu du corps du serpent, un petit coup qui pouvait à peine occasionner une légère contusion. »

Le poète Lucrèce est du même avis que le chirurgien Figuier ; il affirme dans on quatrième livre : « Crachez sur un serpent ; en sa douleur extrême / Il se roule, s’agite et se mange lui-même. » Personne avant Lucrèce n’avait dit que les serpents se mangeassent eux-mêmes ; mais tout est permis aux poètes.

Voltaire observe à ce sujet qu’il est triste que notre mère Eve n’eût pas au connaissance de ce secret ; que de peines elle aurait épargné au pauvre genre humain, si au lieu d’écouter le mauvais propos du serpent, elle lui eût craché au nez.

La tradition affirme que le consul romain Marcus Atilius Regulus fut obligé de faire en règle le siège d’un gros serpent long de 37 mètres, qui menaçait son armée se dirigeant vers Carthage lors de la Première Guerre punique (qui se déroula de 264 à 241 avant J.-C.). Si Regulus eût seulement ordonné à ses soldats de cracher dessus, il n’aurait eu besoin ni de balistes, ni de catapultes, ni de toutes les machines de guerre qu’il employa pour le réduire.

Le savant Redi a voulu vérifier les expériences d’Aristote, de Galien et du chirurgien Figuier. Il a craché à jeun et dans un temps de rhume, sur une multitude de vipères que le grand duc de Toscane avait fait rassembler pour composer la thériaque ; mais à la grande confusion de ce savant, toutes les vipères se sont moquées de ses crachats, et pas une seule n’a fait semblant de s’en apercevoir. Il semble qu’on puisse tuer les vipères avec un peu de salive, pourvu qu’on ait soin d’y ajouter… un bon coup de bâton.

Ce qu’on a prétendu de la salive de l’homme, on l’a également dit de sa transpiration. C’était une opinion populaire qu’un morceau de pain placé sous l’aisselle d’une personne en sueur devenait un poison mortel et qu’il suffisait de le donner à manger à un chien pour que celui-ci devînt aussitôt enragé. Mais la sueur de l’homme ne tue personne, pas plus que sa salive.

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Lorsqu’un chat est agressé

Posté par othoharmonie le 14 décembre 2012

Comprendre le processus d’agression vous permettra de « travailler » avec votre chat pour éviter les situations où il pourrait devenir agressif. Castrer les mâles avant qu’ils atteignent l’âge adulte se révèle souvent nécessaire pour diminuer les risques d’agressions.

Il existe une réelle différence entre la simulation d’une agression et une agression réelle qui sera vraiment problématique. Simuler une agression est un comportement normal chez les chatons qui ont plus de cinq semaines d’âge, puisqu’ils deviennent des chasseurs indépendants et s’exercent ainsi pour être capables de subvenir à leurs besoins et devenir indépendants.

Lorsqu'un chat est agressé dans CHAT 320px-Submissive_catChez les chats domestiques, ce stade d’agression au cours du développement apparaît nécessairement, même si votre chat n’a jamais à chasser pour obtenir son dîner ! En plus de l’agression simulée, vers l’âge de quatorze semaines les chatons commenceront au même âge à découvrir le rôle du combat social, qui est encore un résidu de l’aptitude à apprendre la survie et déterminera quels mâles s’accoupleront avec succès aux femelles, en raison de leur domination physique.

Un chaton qui est impliqué à la fois dans le combat social simulé ou dans une agression de chasse simulée se cachera ou se couchera, puis bondira sur vous et se frottera contre vos pieds ou vos chevilles ou vous mordillera, puis se sauvera.

En revanche, si vous ne prenez pas l’initiative d’y mettre fin, ce comportement se développera au fil du temps jusqu’à devenir un sérieux problème lorsque le chat arrive au terme de sa croissance et qu’il s’attaque à vos pieds lorsque vous passez.

L’agression peut être déclenchée par des situations spécifiques qui peuvent avoir lieu au sein de la maison. À l’état sauvage, les chats répondent aux bruits soudains, se sentent pris au piège et acculés avec un choix à faire entre se battre ou fuir.

Dans la plupart des cas, un chat s’enfuira s’il est effrayé, cependant s’il ne peut s’échapper il aura recours à l’agression. Ce type d’agression peut être évité en restant à l’écart et en donnant au chat le temps et l’espace pour retrouver son calme et la possibilité de se retirer.

Cependant, il existe certains chats qui sont plus agressifs de nature. Il peut s’agir soit de chats qui ont été maltraités, de chats sauvages qui ont été partiellement apprivoisés ou domestiqués après leur maturité, ou encore de chats malades ou blessés. Cela peut également venir aussi d’un besoin de s’affirmer et de se sentir le chat le plus fort. Ce comportement d’agression est donc relatif au statut et peut causer de graves blessures aux gens, aux autres animaux de compagnie et même aux autres chats de la maison.

Signes et Signaux d’Agression

Les chats semblent parfois avoir des symptômes bipolaires dans leur comportement. Ils peuvent être assis sur vos genoux et avoir l’air satisfait, et la seconde d’après vous prendre un doigt entre leurs dents et planter leurs griffes dans votre jambe.

Ce type de changement instantané d’un état calme à un état agressif est plus fréquent dans le cadre d’une agression relative au statut, où le chat veut vous faire savoir qu’il ou elle est le patron.

Chez la plupart des chats, les signes annonciateurs de l’agression impliquent les mouvements corporels, les vocalisations et un changement général du comportement. Comme mentionné plus haut, la plupart des chats essaieront de s’échapper au moindre signe d’ennui, et ne choisiront pas d’eux-mêmes d’engager un combat avec un autre animal ou une personne.

Mais si un chat se sent acculé ou pris au piège, observez alors les signes qu’il transmet en plaçant ses oreilles vers l’arrière de la tête tout en émettant des sifflements et en crachant. Les pupilles du chat sont largement dilatées, la queue dressée droit vers le haut et le dos arrondi et hérissé comme un vieil écouvillon !

Les chats peuvent également indiquer leur non-satisfaction par des mouvements de queue aboutissant finalement à un comportement agressif. Une queue qui se balance doucement tend à indiquer un chat heureux, détendu et satisfait tandis qu’une queue fouettant l’air ou juste le bout de la queue faisant des allers et retours indiquera que le chat en a assez de la situation du moment.

Les chats ronronnant qui arrêtent brusquement de ronronner ou passent du miaulement à une vocalisation plus aiguë, à un grondement ou même à un hurlement indiquent également qu’ils sont à bout de patience.

Un ronronnement satisfait est un son très profond, très ronflant, qui semble provenir du plus profond de leur poitrine ou du centre de leur corps ; à l’opposé, un grondement ou un sifflement de non-satisfaction émane de l’arrière de la gorge.

Une agression contre d’autres chats ou d’autres animaux est souvent similaire à une agression provoquée par la surprise. Le chat essaiera de faire le dos rond, de hérisser ses poils et d’avoir l’air aussi féroce que possible pour espérer amener l’autre animal à prendre peur et à s’enfuir.

Une fois que le chat bascule en « mode attaque », il peut causer beaucoup de dégâts et il vaut mieux éviter de s’interposer au cours du combat entre deux chats ou entre un chat et un chien. En dernier recours, distrayez les animaux par un bruit sonore ou un jet d’eau et ensuite mettez-vous entre eux.

Poser ses mains sur ou entre deux animaux qui se battent est un vrai risque qui peut aboutir à des blessures sérieuses, même si dans des conditions normales, ces animaux ne vous attaqueraient jamais de la sorte.

Corriger le comportement agressif

chatons dans CHATLes chatons apprennent avec leurs mères et leurs compagnons de portée que s’ils sont trop brutaux, ils seront corrigés, ou qu’ils n’auront plus personne avec qui s’amuser.

Corriger le comportement agressif chez les chatons nécessite des humains le respect de ces mêmes règles. Lorsqu’un chaton commence à montrer tout type de jeu agressif, arrêtez simplement de jouer. Vous pourriez également faire un « ouch » ou un « non » vif lorsque le chaton mord ou utilise ses griffes.

Donnez immédiatement un jouet au chat et permettez-lui de comprendre que les jeux brutaux sont acceptables avec les jouets, et non avec les gens. Il est inutile de donner une tape au chaton ou de le prendre par la peau du cou pour le secouer, même si vous l’avez entendu dire ou lu. Cela ne ferait qu’augmenter la résistance du chat et lui confirmer que l’agression est un registre de conduite possible dans ses interactions avec les hommes.

Si le chaton ne réagit pas à un « non » vif et vous ignore, vous pouvez utiliser un vaporisateur contenant de l’eau propre et diriger un petit jet vers le nez du chaton lorsqu’il devient agressif. N’utilisez pas l’eau comme un jouet ou pour taquiner le chat, et utilisez-la uniquement quand cela se révèle nécessaire.

Les chats matures sont plus agressifs soit parce qu’ils sont effrayés, soit parce qu’ils sentent qu’ils sont les « patrons » à la maison.

À l’opposé, si votre chat est trop timide, une socialisation accrue avec un supplément de caresses peut avoir des effets positifs. Lui faire sa toilette ou lui accorder de l’attention pourrait aider à résoudre le problème.

Si le comportement de votre chat a changé de caractère à la suite d’un déménagement ou d’un changement important intervenu dans la maison, essayez de lui trouver un endroit privé, calme et laissez-lui le temps de s’adapter à son nouvel environnement.

Quant aux chats agressifs qui ont besoin d’être contrôlés, ils ne devraient seulement être câlinés ou recevoir de l’attention que lorsqu’ils se comportent bien. Aux premiers signes d’agressivité, éloignez-vous, ne poussez pas ou ne frappez pas le chat, cela déclencherait l’attaque du chat.

Une pulvérisation d’eau pourrait en revanche se révéler plus efficace pour éloigner le chat dans cet état. Une fois qu’il ou elle sera de nouveau calme, offrez-lui une friandise et évitez les câlins jusqu’à ce qu’il ou elle revienne vers vous. Écourtez un peu le temps de vos câlins et gardez le contact sous contrôle.

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Peut-on dresser un chat ?

Posté par othoharmonie le 14 décembre 2012

 

Une fois que vous avez compris votre chat et êtes capable de déterminer l’humeur dans laquelle il se trouve, mais aussi s’il est coopératif et prêt à passer du temps avec vous de manière active, l’étape suivante consiste à essayer ce que peu de propriétaires de chats font, à savoir, commencer avec lui un programme d’entraînement.

En peu de mots, oui c’est possible ! Il est important de ne pas chercher à dresser le chat de la même façon que vous le feriez avec un chien.

Peut-on dresser un chat ? dans CHAT chat1-300x233Vous n’obtiendrez pas le même degré d’obéissance et de réponse à vos ordres, cependant les chats sociables qui aiment recevoir l’attention humaine sont plus faciles à dresser, surtout si vous êtes patient,  et avez un bon sens de l’humour ainsi qu’un bon matériel d’entraînement et des friandises savoureuses pour chats…

Le dressage premier d’un chat ressemble beaucoup à l’éducation d’un très jeune enfant. Vous ne vous attendez pas à ce que les enfants sachent immédiatement comment attacher leurs chaussures ; mais vous les félicitez pour avoir trouvé leurs chaussures, pour les avoir portées et ensuite, progressivement vous avancez vers les étapes suivantes jusqu’au laçage.

Entraîner un chat en récompensant les approximations successives est également la meilleure méthode. Vous modelez ainsi littéralement le comportement qui lui permettra de se rapprocher encore et encore de ce que vous désirez. Il ne s’agira pas pour autant de demander au chat de répéter un même comportement plusieurs fois en une seule séance.

Contrairement aux chiens, les chats feront une chose une fois, puis, après avoir obtenu leur récompense, ils seront prêts à faire quelque chose d’autre, selon leur choix. Les entraînements répétitifs ne sont pas une bonne option de travail pour faire progresser votre chat.

Les chats peuvent être entraînés pour suivre plusieurs ordres basiques et le plus facile d’entre eux est l’ordre « viens ». Les chats apprendront facilement le son de leur nom et viendront quand vous les appellerez, même s’ils sont occupés à faire autre chose. De plus, les chats sont très intelligents et apprendront rapidement une variété de mots incluant « cadeaux », « dîner » et « dehors ».

Apprendre à votre chat à s’asseoir, se coucher et même rapporter quelque chose n’est pas non plus difficile, cependant, vous devez prendre en compte la personnalité de votre chat. Les chats peuvent être entraînés à marcher en étant tenus en laisse ou même à être attachés dans votre jardin, bien qu’ils ne doivent jamais être attachés sans surveillance, puisqu’il existe toujours un risque…

Un entraînement récompensé de manière positive

Il existe une bonne manière de réussir à entraîner avec succès votre chat, c’est de vous concentrer sur ce qu’il ou elle fait bien et d’ignorer simplement ses échecs.

Si vous pratiquez un dressage de type négatif en ayant recours à la punition, votre chat se désintéressera tout simplement de la session d’entraînement et vous serez laissé en plan avec une poche pleine de friandises tandis que votre chat vous boudera !

L’entraînement récompensé positivement, en utilisant les principes basiques du NILF, est vraiment la meilleure option de travail avec votre chat. Le NILF (Nothing In Life is Free) ou « Rien N’est Gratuit Dans la Vie » est utilisé pour travailler avec presque tous les types d’animaux et cela fonctionne également bien avec les gens.

Cette méthode d’entraînement positif nécessite que le dresseur demande à l’animal, en l’occurrence le chat, de faire quelque chose avant d’obtenir ce qu’il veut : sa récompense. Le facteur clé de cet entraînement est que la récompense ou le cadeau doit être quelque chose que le chat aime énormément et qui est proscrit du régime alimentaire du chat excepté pendant les périodes d’entraînement.

Il peut s’agir de petits morceaux de poulet bouilli, de plats pour chat à l’arôme de thon ou autres cadeaux vendus en animalerie, ce sont les meilleures options puisqu’ils sont très petits et faciles à garder sur soi.

Ordres simples pour votre chat

Commencer à entraîner votre chat signifie que vous avez besoin d’observer le comportement de vos animaux domestiques. S’il accourt pour vous saluer à la porte, soyez sûr d’avoir un petit présent lorsque vous rentrez et appelez « Vient Minou » (en supposant bien sûr que le chat s’appelle Minou) au moment où vous entrez, puis donnez-lui son cadeau lorsqu’il vient vers vous et passez un peu de temps à la câliner et à jouer avec lui.

À ce moment, vous n’avez encore réellement rien « enseigné », le chat aurait agi de la même façon même si vous ne l’aviez pas appelé et si vous ne lui aviez pas offert une friandise. Cependant, elle commencera à associer un modèle de sons vocaux « Vient Minou » avec une action de sa part dont le résultat est pour elle une récompense savoureuse.

 dans CHATUne fois que vous avez répété ce processus plusieurs jours de suite, essayez d’utiliser le même ordre lorsque vous êtes dans une autre pièce, ayez avec vous une friandise pour chat et soyez prêt avec la récompense lorsque le chat arrive.

Si vous l’appelez au moment des repas ou lorsque vous êtes prêt à vous mettre dans votre fauteuil pour regarder un film, vous serez émerveillé de la rapidité avec laquelle le chat apprend et reconnaît l’ordre. Lorsqu’il vient chaque fois à votre appel, vous pouvez donner les cadeaux au hasard et ne pas en offrir à chaque fois.

Une fois que le chat répond à votre ordre, il est relativement facile de lui apprendre à s’asseoir à votre demande. La première étape consiste à l’appeler, mais cette fois ne donnez pas immédiatement un cadeau, tenez-le dans votre main, juste au-dessus et devant le nez du chat.

Quand il étirera sa nuque pour recevoir le cadeau, déplacez votre main en ligne droite vers le centre de sa tête, pile entre les oreilles. Ceci l’amènera à automatiquement faire aller et venir sa tête et le forcera à maintenir son arrière-train en position assise.

Aussitôt que vous voyez sa tête se pencher vers l’avant et vers l’arrière, dites « Assis Minou » et aussitôt que son arrière-train touche le sol, donnez le cadeau. Continuer à travailler de cette manière jusqu’à ce que le chat soit complètement assis ; rappelez-vous que ceci prendra plusieurs jours. Ne faites pas cela plus d’une ou deux fois à la suite : la répétition conduirait le chat à sauter sur le cadeau avec ses pattes avant.

Bientôt, votre chat viendra vers vous et s’assoira automatiquement. Vous pouvez ensuite lui demander de s’asseoir dans d’autres pièces et à d’autres moments, assurez-vous juste d’avoir un cadeau sous la main et de lui faire beaucoup d’éloges lorsqu’il agit comme vous le souhaitez.

Pour aller au-delà du stade « assis », faites asseoir le chat, puis tenez le cadeau juste au-dessus de sa tête. Lorsqu’il l’atteint avec ses pattes avant, vous pouvez donner l’ordre « debout » ou « fais-le beau » et lui offrir le cadeau.

Pour enseigner la commande « couché », commencez à partir de la position assise, et ensuite mettez un cadeau entre vos doigts juste devant le chat sur le sol. Il se glissera sur le sol, donnez-lui sa récompense et ensuite, s’il l’aime, frottez ses flancs et son ventre. Avec une bonne association entre le frottement du ventre et le cadeau espéré, vous pourrez même l’amener à se retourner !

Enseigner à votre chat est une expérience gratifiante, mais rappelez-vous que l’entraînement doit être fait lorsque tout est calme et que vous et le chat êtes d’humeur pour cela.

 

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Chats médiums

Posté par othoharmonie le 14 décembre 2012

Les chats : d’authentiques médiums !

Marie Hélène Dourte

Chats médiums dans CHAT collage_of_six_cats-02Tout le monde s’accorde à dire que les chats sont médiums. Ils ont cette faculté de voir ce qui est invisible à nos yeux de chair. Mais tout d’abord, qu’est-ce qu’un médium ? On pourrait donner la définition suivante : « un médium est un être sensible à des influences ou à des phénomènes non perceptibles par les cinq sens. Les médiums sont ainsi capables de percevoir les manifestations de l’au-delà ou des esprits »…

Alors, votre chat est-il médium ? L’avez-vous déjà surpris en train de regarder en l’air et de suivre du regard avec insistance ou parfois avec méfiance  « quelque chose ou quelqu’un » d’invisible ? L’avez-vous déjà vu « souffler », se fâcher contre « on ne sait quoi » ? Avez-vous déjà remarqué chez lui un comportement d’évitement systématique de certaines pièces de votre maison ? L’avez-vous déjà surpris en train de se tortiller de plaisir sous la caresse d’une main invisible ? Si votre réponse est affirmative, alors vous côtoyez sans le savoir peut-être, un authentique médium, un être qui a cette faculté de voir ce que vous ne voyez pas… Notez bien que TOUS les chats sont médiums mais à des degrés divers, bien entendu. Certains sont plus « doués » que d’autres, évidemment… C’est pareil chez nous, les humains, nous avons tous des facultés médiumniques développées ou à l’état latent…

Voici une histoire authentique qui nous est arrivée en 2010. Les deux « héros » en sont notre chat Zéphyr et une « entité » qui « passait » chez nous. Lisez plutôt…

Témoignage de Vincent :

Première partie

Il est aux alentours de 21 heures 30’ en cette soirée du mardi 30 mars 2010. Marie-Hélène, mon épouse, et moi-même sommes tranquillement installés, elle à la table de la cuisine, visionnant un film sur son ordinateur portable, et moi dans le salon-bureau regardant un documentaire sur la chaîne Arte. A un certain moment, je me lève de mon fauteuil afin d’aller chercher une boisson dans le frigo. A peine ai-je entrouvert la porte coulissante séparant le salon-bureau de la cuisine, que je me retrouve face à face avec notre chat Zéphyr en train de s’amuser avec ses jouets. Zéphyr, âgé alors de dix mois, est un chat extraordinaire, un médium doté de facultés étonnantes doublé d’un compagnon d’une extrême gentillesse.

Ce qui va alors se passer au moment précis où nous nous retrouvons l’un devant l’autre relève de l’insolite. A peine le chat m’a-t-il aperçu, qu’il change immédiatement de comportement ; ses pupilles se dilatent instantanément, son pelage se hérisse, il se place en position d’attaque, il souffle, et puis gronde comme nous ne l’avions encore jamais entendu faire. Devant une telle attitude, sous l’effet de la peur ma première réaction est de reculer d’un pas. Mon étonnement était tel que je n’ai pas compris tout de suite ce qui se passait. Mais Marie-Hélène a immédiatement interprété la situation ; elle a réalisé qu’une entité, une personne disparue, un fantôme en quelque sorte, était tout contre moi, un peu comme accolé à mon corps physique. Ayant « ouvert les yeux »,  j’ai demandé à cette personne de se détacher de moi et de retourner dans l’autre pièce afin de permettre au chat de se calmer. Aussitôt, ce dernier s’est désintéressé de moi pour continuer son manège en fixant par la porte restée entrouverte, quelqu’un ou quelque chose à l’intérieur du bureau. Comme Zéphyr ne se calmait toujours pas, j’ai moi-même réinvesti le bureau et après avoir soigneusement fermé la porte coulissante, j’ai demandé à l’entité, sans bien me rendre compte de la portée de mes dires, d’attendre un moment, que je m’occuperais d’elle un peu plus tard si elle avait quelque chose à me dire ou à me demander. 130px-Detalhe_nariz_Osk dans CHAT

La fin de la soirée s’est ensuite déroulée normalement, bien que Zéphyr, toujours sous le contrecoup de la frayeur, m’ait plus d’une fois regardé d’un œil torve, se demandant peut-être quelle mauvaise blague j’avais bien pu lui jouer. 


Pour les joindre :
mariehelene.dourte@scarlet.be ou vincent.cheppe4@swing.be

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Phobies des serpents

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2012

 

15 cas de phobie des serpents étudiés.
15 guérisons : 14 après une séance, 1 après deux séances.
Temps moyen total pour atteindre la guérison : entre 30 minutes et 1 heure.
(1 personnes n’a pas été prise en compte après avoir renoncé à la suite d’une première séance sans résultat).

Pour en savoir plus sur les modalités de cette étude, consultez le site www.tipi.fr

Phobies des serpents dans SERPENT images-3Ce qui est redouté dans une éventuelle rencontre avec un serpent, ce n’est pas, comme l’on pourrait s’y attendre, qu’il pique et que mort s’en suive mais qu’il vienne s’entortiller dans les jambes, éventuellement dans les bras, et qu’il entrave les mouvements jusqu’à entraîner une immobilité complète. Ce ressenti forme systématiquement la base de toutes les phobies des serpents. 

Cette peur de l’immobilisation par entrave, aussi désagréable qu’elle puisse être, ne constitue jamais une menace décisive pour la survie. Pourtant, et cette phrase revient dans tous les récits, les phobiques ont peur de mourir. Selon son mécanisme fondamental, la peur fait toujours référence à une expérience qui s’est déroulée antérieurement. Dans le cas de la phobie des serpents, cette expérience se rapporte à la mort d’un jumeau partageant la même poche amniotique et doté d’un cordon ombilical plutôt long. À tort ou à raison, l’emmêlement dans le cordon semble, pour le fœtus vivant, à l’origine du décès de son jumeau. À partir de là, la peur de disparaître de façon identique s’installe et la vigilance par rapport au cordon ombilical prend des proportions souvent obsessionnelles. Par la suite, pour le fœtus, tout incident avec le cordon, celui du jumeau mort ou le sien, provoque un état de panique incontrôlable qui se renforce à chaque nouvelle situation. 

L’incident le plus courant est formé par le cordon ombilical du jumeau mort qui se dégrade au fond de la poche amniotique et qui, en se déplaçant ponctuellement, plus ou moins vivement, au gré des mouvements maternels, vient entraver les membres du fœtus vivant. L’emmêlement du fœtus dans son propre cordon, notamment lors de son retournement précédant la naissance, semble également courant. De même, à la naissance, un cordon ombilical plutôt long peut s’être entassé en bas de la poche et gêner la sortie du bébé. 

Le revécu d’une phobie des serpents passe généralement par ces incidents secondaires avant d’atteindre la mort du jumeau qui en constitue l’origine. Bien que le revécu des événements secondaires suffisent assez souvent à désactiver durablement la phobie, comme pour tous les revécus par couches successives, la guérison définitive n’intervient qu’après avoir atteint la « racine ».

Pour accéder à l’étude complète sur la phobie des serpents, commandez le livre de Luc Nicon « Tipi : technique d’identification des peurs inconscientes » aux éditions « Emotion Forte« . 

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L’oiseau du Roi

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2012

Conte.

Au temps jadis, une femme vint à perdre son mari, et en eut un tel chagrin que son caractère, qui avait toujours été égal, s’aigrit au point de devenir capricieux, fantasque et vraiment insupportable.

L'oiseau du Roi dans OISEAUX le-roi-et-l-oiseau_56437_1Sa fille unique, qu’elle idolâtrait du vivant de son défunt homme, fut parfois gâtée d’une façon ridicule et d’autres fois chassée et punie pour les motifs les plus futiles. Il arrivait même à cette femme de frapper brutalement sa fille, sans que celle-ci devinât pourquoi.

Un jour, dans un accès de démence, elle ordonna à sa servante d’aller promener l’enfant dans une forêt voisine, de l’y égarer et de l’y abandonner.

La domestique, qui était une affreuse mégère et qui ne demandait pas mieux que de diminuer sa besogne, s’empressa d’exécuter les ordres de sa maîtresse. Elle conduisit la petite martyre au milieu des bois, la fit marcher longtemps pour la fatiguer, et enfin l’engagea à s’asseoir au pied d’un arbre, pendant qu’elle irait lui cueillir des fleurs.

L’enfant obéit, mais les heures s’écoulèrent et la servante ne revint pas. Le jour fit place aux ténèbres, les loups hurlèrent dans les bois, et la peur s’empara de la pauvre abandonnée, qui se mit à pleurer.

Tout à coup, un rayon de la lune éclaira le visage d’une jolie dame qui s’avança vers la petite fille et lui dit : « Ne pleure pas, je suis la fée qui t’a servi de marraine à ta naissance, et je viens à ton secours. Je vais te conduire à la porte de la maison de ta mère ; seulement tu ne diras pas m’avoir vue, et tu déclareras même que tu as trouvé ton chemin sans le secours de personne. »

La mère, qui regrettait sa mauvaise action du matin, accueillit sa fille avec joie et ne lui demanda même pas comment elle avait pu découvrir son chemin dans les méandres de la forêt.

Hélas ! cette joie et les caresses qu’elle lui fit ne furent pas de longue durée. La mauvaise humeur de la méchante femme reprit le dessus, et elle ordonna de nouveau à la servante de conduire l’enfant au bord de l’eau, et de la précipiter dans une rivière ou dans un puits.

Cette fois encore les ordres furent ponctuellement exécutés : l’infortunée fille fut jetée la tête la première dans un puits. Mais qu’on juge de son étonnement, lorsqu’elle découvrit, au fond de l’eau, une porte qu’elle put ouvrir sans difficulté. Elle se trouva alors dans la cour d’un somptueux palais. Elle y entra et admira la magnificence des meubles, des tableaux, des bijoux, des objets d’arts qui s’offrirent à sa vue. Arrivée dans une chambre où tout était en désordre, elle remit en place, comme elle avait l’habitude de le faire chez sa mère, ce qui lui semblait avoir été dérangé.

Comme elle accomplissait cette besogne un pas lourd se fit entendre dans l’escalier, et elle n’eut que le temps de se cacher derrière un fauteuil lorsque la porte s’ouvrit.

Un homme, d’une taille gigantesque, mais à l’air très doux, pénétra dans l’appartement en disant : « Quelqu’un est venu chez moi qui a rangé ma chambre, si c’est une fille, elle sera la bien venue ; si c’est un garçon et qu’il veuille rester près de moi, je le ferai mon héritier car je suis sans enfant. »

Rassurée par ces paroles, la petite abandonnée sortit de sa cachette et se montra aux yeux du géant qui poussa un cri de joie en s’écriant : « La filleule de ma femme ! » et aussitôt il appela la fée qui vint serrer dans ses bras celle qu’elle avait déjà sauvée une première fois.

« Reste avec nous, lui dit-elle, et nous ferons en sorte de te rendre heureuse. »

L’enfant accepta, mais au bout de quelque temps devint triste, s’ennuya et demanda à revoir sa mère.

Sa marraine, qui l’aimait beaucoup, et qui ne voulait pas lui faire de peine, la reconduisit à la porte de la méchante femme. Celle-ci, qui était sur le point de se remarier, éprouva un vif mécontentement en revoyant son enfant, et craignit surtout qu’elle lui fit manquer son mariage.

« Viens près de moi, lui dit-elle que je te peigne, car tu en as grand besoin », et elle déroula les magnifiques cheveux de sa fille. Puis, faisant signe à la bonne de lui donner une grande épingle qui se trouvait sur la cheminée, elle l’enfonça, avec une cruauté sans pareille, dans la tête de l’enfant qui fut aussitôt changée en un oiseau superbe, lequel s’envola par la fenêtre et se sauva dans les arbres du jardin du palais du roi.

oies-300x225 dans OISEAUXApercevant un jardinier qui coupait des roses, il lui dit :

« Bonjour, beau jardinier, comment se porte le roi ? »

L’homme, en apercevant cet oiseau inconnu doué de la parole, avec un plumage brillant comme un rayon de soleil, resta stupéfait. Lorsqu’il fut remis de sa surprise, il s’empressa d’aller raconter au roi ce qu’il venait de voir et d’entendre.

Le monarque crut que son jardinier avait perdu la raison ; mais il se rendit, néanmoins, dans le jardin pour s’assurer, par lui-même, de ce qui s’y passait.

Lorsqu’il découvrit l’oiseau merveilleux, qu’on eût dit tombé du ciel, il désira le posséder, et pour cela fit tendre tous les pièges connus jusqu’à ce jour.

L’oiseau sut les éviter, mais, voyant le désespoir du roi, il alla se poser sur son épaule, se laissa caresser et même enfermer dans une cage d’or.

Le roi ne voulut plus se séparer de son oiseau chéri, et l’emporta dans sa chambre où il le laissa voltiger en liberté.

Un jour qu’il le caressait, il remarqua, sous les plumes de la tête, quelque chose qui ressemblait à une épingle. Il l’arracha et immédiatement, sous ses yeux, une métamorphose s’accomplit : à la place de l’oiseau il admira la plus ravissante jeune fille qu’il eût jamais vue.

Elle raconta ses infortunes, et le roi, qui ne se lassait pas de l’écouter, résolut d’en faire sa reine.

La date du mariage fut annoncée ; la fée vint demeurer près de sa filleule et l’aida dans le choix et la confection des toilettes.

Jamais mariée ne fut plus belle, et sa mère, en la voyant passer dans les carrosses du palais, la reconnut. Elle fut tellement jalouse du bonheur de sa fille, qu’elle eut une jaunisse dont elle ne put guérir.

(Conté par une dame, âgée de 85 ans, connue de tout le monde, à Bain-de-Bretagne, sous le nom de tante Leray.)

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Ange le cheval

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2012

l’historie d’Ange le cheval

 

s’il vous plait, prenez 2 minutes pour lire cette histoire même si elle est un peu longue, elle est très émouvante, mais malheureusement ça arrive tous les jours…

l’historie d’Ange

Ange le cheval dans CHEVAL 220px-black_stallionJ’était dans mon box, j’était heureux. Mais « ils »sont venus. Moi, innocent, j’ai passé la tête par la porte de mon box et j’ai poussé un joyeux hennissement en voyant tant de monde venir me dire bonjour. Et là, je « les » ai vue. Derrière eux, j’ai vu des cavaliers du club pleurer. Puis j’ai entendu ces mots que je n’ai pas compris: « on ne peut pas avoir autant de chevaux, il faut bien se débarrasser de ceux qui ne nous sont pas indispensable. Or, Ange n’a pas eu de très bon résultat aux derniers concours. » Ange, c’est moi. C’était moi. « Ils » m’ont emmené dans un van que je ne connaissais pas. Dedans, il y avait aussi Canelle, une ponette qui s’était blessé à la jambe la semaine dernière. On a fait un voyage assez long puis « ils » nous ont fait descendre dans une coure. ça sentait bizarre. Le sang, la mort, le crottin… Puis « ils » nous ont fait monter dans un gros camion oú il y avait déjà un dizaine de chevaux qui ont hennirent en nous voyant. Mais ce n’était pas un hennissement que je connaissait. C’était un hennissement de peur, de douleur, de détresse. Et là, j’ai commencé à ressentir la Peur. La vraie Peur. Je ne l’avait connue jusqu’ ici. Cette Peur que l’on ressent quant on ignore quelque chose de capital. Dans la camion, l’odeur s’est amplifié. C’était à la limite du supportable. Puis le camion a démarré brutalement. On a roulé longtemps. J’avais faim, j’avais soif. En voyage, j’ai fait connaissance du cheval qui était à coté de moi. C’était Indy, un hongre. Il avait une blessure qui s’infectait peu à peu à la jambe. Puis « ils » ont fait monter d’autre chevaux. Pour qu’on se pousse, ils nous ont fouetté. Et là, Indy a trébuché. Il est tombé. Et un cheval lui a marché sur la jambe. Il ne pouvait plus se relever. Aprés quelques heures de souffrances horribles, il s’est éteint. Puis son corps a commencé à sentir. C’était horrible. Peu a peu, d’autres chevaux se sont éteints. De soif, de faim, de blessures, de désespoir. Enfin, le camion s’est arrêté. « Ils » ont ouvert la porte. La lumière m’a aveuglée. Les autres chevaux voulaient sortir. Ils m’ont poussé. Je me suis tordu la jambe. J’ai eu mal. Mais j’était obligé d’avancer. Dans d’interminables couloir hanté par le sang, la peur, la Mort. J’ai entendu un cheval hennir, j’ai reconnu Canelle. Ma petite Canelle si courageuse. Puis on est arrivé dans un grande salle avec un planché en fer. Puis, « ils » ont fermé la porte et nous on laissé là. Pas à boire, pas à manger. Un à un, beaucoup de chevaux sont morts. Ma Canelle aussi. Puis, un jour, « ils » sont venue me chercher. J’ai eu à boire. C’était bon. C’était la dernière chose que j’aurais eu de bon de ma vie. Ensuite, je suis entré dans un salle oú l’odeur, l’ambiance, m’a fait paniquer. Je me suis cabré, je me suis pris un coup de gourdin dans les jambes. Puis, « il » est entré. J’ai senti quelque chose entrer dans ma gorge. J’ai eu mal. Je me suis senti faible. Je me suis couché. Ou plutôt, je suis tombé. Et j’ai su. J’ai eu mal au coeur. J’ai fermé les yeux. Noir……

Ange est mort. Il a rejoint la paradis des chevaux oú il a retrouvé Canelle et Indy. Cette histoire ne possède AUCUNE exagération. Tous les jours, des centaines de chevaux subissent ça. Alors, si vous avez un coeur, même de pierre, réagissez.

un cheval ça ne se mange pas, c’est clair mais ce qui me révolte surtout c’est la façon donc les chevaux sont traités avant d’être envoyés a l’abattoir!!! toute leur vie ils travaillent pour leur cavaliers ou propriétaires, supportent nos erreurs et quand ils ne rapportent plus assez d’argent au lieu d’avoir une retraite bien méritée, ils sont envoyés à l’abattoir dans des conditions de souffrances atroces. quelques photos: http://lessisters.free.fr/C%20Grave.htm  

Et il n’y a pas que les chevaux qui sont traités comme ça…….. attention la vidéo peut choquer, on y voit des animaux a l’abattoir…!!!!

s’il vous plait, coller cette histoire partout ou vous pouvez, sur les blogs, les forums, les sites…même si ca peut paraitre rien, c’est un eptit geste qui peut faire que les gens se rendent compte de ce problème et des souffrances qu’endurent les animaux!!!!

 

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Le crapaud et son Bestiaire

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2012

 

 Jamais à court d’imagination, en ce qui concernait l’incarnation du Malin sur terre ou en mer, l’homme a donné bon nombre de visages au diable.

C’est à travers religion et mythologie, que l’homme utilisa l’animal pour exprimer sa peur, ses fantasmes, son côté sombre ou encore son dévouement envers la religion.
Chaque animal a, un jour été considéré comme incarnation du Malin et traîné en justice ! Si, siiii!
On a retrouvé des preuves de procès où on jugeait des animaux (bien qu’on ne jugeait pas directement l’animal lui-même, mais bien le démon qui sommeillait en lui).

Et le crapaud a longtemps fait partie de ces animaux maudits.

Le crapaud et son Bestiaire dans GRENOUILLE crapaud3-300x225

Cette chose grosse, moche, visqueuse, baveuse, brune et remplie de pustules pouvait atteindre les 12cm de long et vivre jusqu’à 35 ans !
Considéré comme un animal diabolique, le crapaud aimait à se balader non loin des marécages et des espaces boueux et humides.
Ce qui ne lui donne pas fière réputation.

Son nom proviendrait du vieux français, signifiant « ordure ». Charmant ! (ou prince charmant, à qui veut tenter de l’embrasser !).

Les superstitions que l’on attribue à cette petite bête ont prit une grande ampleur au Moyen-âge.
C’est alors que bave de crapaud, œil de crapaud, pustules de crapaud,… sont autant de noms que l’on utilise pour parler des ingrédients de potions de sorcières.
Et si, par malheur, un crapaud se baladait joyeusement autour de votre maison, vous étiez alors immédiatement considéré comme sorcier(ère). Il n’en fallait pas plus pour que tout le village en soit convaincu.

Mais le crapaud était aussi un symbole de luxure, parce qu’il est « laid » comme elle, disait-on.
Qui plus est, le crapaud était utilisé dans les philtres d’amour des sorciers !

Evidemment tout ce qui fait peur est intriguant. Voilà aussi pourquoi, l’on prétendait que, si un crapaud croisait le chemin d’un couple nouvellement marié, leur bonheur était assuré.

Allier crapaud et femme allait un peu de soi, heureusement pas en comparaison de sa beauté ! Mais d’un point de vue fécondité. Le crapaud était déjà, au temps des Egyptiens, un symbole de vie et de nombre (comparaison à l’hiéroglyphe du têtard représentant le chiffre 111000).
Peut-être que ce mélange de peur et d’espoir ont fait de cette bête un symbole à part entière et est devenu une icône, une image pour faire passer le message de l’attente du prince charmant pour fonder une famille nombreuse.
Ainsi on en revient au péché de la luxure que le crapaud représente. Les enfants ne se font pas tout seul… ainsi l’Eglise faisait de ce symbole le mal, tandis que pour la femme, il devenait une forme d’espoir.

Pour conclure, il n’est pas rare de trouver une symbolique du crapaud dans diverses civilisations.

Ainsi, à défaut d’être porteur de joie et fécondité en Egypte, porteur de malheur mais aussi d’espoir par chez nous, résurrection et immortalité en Chine ou encore pouvoir et domination chez les indiens de Colombie, le crapaud reste un animal pataud que vous ne regarderez plus de la même façon.

GIFS  GRENOUILLE
Sources :
http://www.dark-stories.com/superstition/animaux.htm
http://www.dinosoria.com/animal_diable.htm

http://www.dinosoria.com/crapaud.htm

http://www.sovet.nom.fr/maite_crapaud_feu.htm

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Le crapaud qui se marie

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2012

Conte.

Il y avait une fois un bonhomme si vieux, si vieux, que la mousse lui poussait sur les jambes. Ce bonhomme était père de trois jeunesses qui s’en allaient tous les jours travailler loin de chez elles, pour subvenir aux besoins de la famille.

Chaque matin, lorsqu’il faisait beau temps, le vieillard, qui pouvait à peine marcher, se faisait conduire par la plus jeune de ses filles, appelée Lida, sur un banc placé sous un pommier, au bas de son courtil.

Un jour qu’il était assis à sa place habituelle, il entendit un bruissement dans l’herbe et vit apparaître un énorme crapaud qui s’avança gravement jusqu’à lui et lui dit : 

— Aimerais-tu, bonhomme, à redevenir jeune ?

— Ce que tu me proposes-là, répondit le vieillard, n’est pas possible, et cependant ce serait le plus cher de mes désirs.

— Eh bien ! il ne tient qu’à toi de recommencer une nouvelle existence.

— Que faut-il faire ?

— Décider l’une de tes filles à m’épouser.

— J’avais bien raison de dire que ce n’était pas possible. Comment veux-tu que l’une de mes filles épouse un crapaud ?

— C’est à prendre ou à laisser. Je te donne trois jours pour la décider, je reviendrai savoir sa réponse et si tu n’as pas réussi, tu ne me verras plus.

Et le crapaud disparut dans les herbes.

Le soir lorsque Lida vint chercher son père pour le ramener à la maison, elle le trouva triste et pensif.

Le crapaud qui se marie dans GRENOUILLE le-crapaud-picasso-239x300La jeune fille qui l’aimait beaucoup, lui dit : « Père tu n’es pas gai comme de coutume, il a dû t’arriver quelque chose de particulier. Dis-le moi, je t’en supplie. »

De retour à la maison, le bonhomme raconta, devant ses filles, sa conversation avec le crapaud, la proposition de celui-ci, et la condition qu’il y avait mise.

Les deux aînées se récrièrent aussitôt, disant qu’elles ne consentiraient jamais à se sacrifier de la sorte pour être sans doute les dupes d’un vil imposteur.

La plus jeune ne dit rien.

Deux jours s’écoulèrent, et Lida, voyant que son père ne mangeait plus, ne dormait plus et songeait sans cesse à la proposition du crapaud, lui dit enfin, en le conduisant le troisième jour sous son pommier : « Cher père, annonce au crapaud que je consens à l’épouser et que je me tiens à sa disposition. »

Le bonhomme fut tellement heureux du dévouement de son enfant qu’il en pleura de joie en l’embrassant.

À la même heure que la première fois, la bête hideuse aborda le vieillard, et lui dit : « Eh bien ! quelle nouvelle m’apportes-tu ? »

— Lida, la plus jeune, la plus jolie de mes filles veut bien te prendre pour mari. 

Le crapaud devint fou de joie. Il se mit à exécuter une danse insensée, à marcher sur les pattes de devant, à se rouler par terre, et à faire des cabrioles plus extraordinaires les unes que les autres.

Lorsque la joie du monstre se fut calmée, il dit au vieillard :

— Cher beau-père, amenez-moi demain Lida, au même endroit, à la même heure, et aussitôt je vous ferai redevenir jeune, et j’emmènerai ma fiancée dans mon royaume.

Le lendemain, la pauvre enfant, plus morte que vive, accompagna son père à sa place habituelle.

Cette fois le crapaud fut le premier au rendez-vous, et en voyant la charmante figure de sa promise, il recommença ses danses échevelées.

L’infortunée Lida frémit de tout son corps en songeant qu’elle allait devenir la femme de cette affreuse bête.

Le crapaud s’approcha du bonhomme, lui toucha le pied d’une baguette qu’il portait au côté, et la métamorphose s’accomplit : 

Le vieillard redevint ce qu’il était à quinze ans, un jeune et beau cavalier plein de jeunesse, de vigueur et de santé.

Le crapaud pria ensuite Lida de vouloir bien le suivre.

La jeune fille obéit avec résignation.

De sa baguette, il toucha un morceau de roc énorme qui pivota comme par enchantement et laissa entrevoir l’ouverture d’un souterrain dans lequel ils s’engagèrent tous deux. Le rocher se referma sur eux, et ils se trouvèrent dans l’obscurité la plus complète.

La frayeur qu’éprouva la pauvre enfant, en se voyant ainsi prisonnière, fut tellement grande qu’elle s’évanouit.

Le maître de ce séjour ténébreux appela au secours, et plus de mille petits crapauds, portant chacun sa lumière, arrivèrent de toutes parts et entourèrent la malheureuse Lida. D’autres la soulevèrent de terre et la portèrent doucement sur un lit de mousse.

Son mari, roi de ce peuple immonde, lui chatouilla le nez avec des herbes odo rantes qui lui firent bientôt reprendre ses sens. S’habituant peu à peu à son entourage, elle accepta, il le fallait bien, des mets et des liqueurs préparés exprès pour elle.

Deux grenouilles vert pâle, de dos, accrochées à une brancheAu bout de quelques jours, le gros crapaud ordonna la célébration du mariage. Un dîner splendide fut servi. Puis des jeux et des danses se succédèrent avec rapidité. Des milliers de crapauds se lançaient les uns aux autres de petites couleuvres frétillantes, brillantes comme du feu, qui allaient ensuite s’accrocher par la queue aux interstices du rocher, et éclairant ainsi l’appartement mieux que n’auraient pu le faire toutes les lampes du monde réunies ensemble. Des gymnasiarques célèbres exécutèrent sur des joncs tendus des tours de leur façon. Enfin, des grenouilles coassèrent à qui mieux mieux en s’accompagnant de divers instruments. Ces plaisirs, toujours variés, durèrent plusieurs semaines.

Malgré toutes les distractions que s’efforçait de lui procurer son mari, Lida, privée d’air, de jour, de soleil, dépérissait à vue d’œil.

Le crapau en eut pitié et lui dit un jour :

« Femme, le chagrin te consume, et tu tomberais malade si je ne t’accordais quelques jours de liberté. Eh bien ! Je te permets d’aller passer huit jours dans ta famille, pars, guéris-toi, et reviens ensuite ici gouverner en reine souveraine. »

La triste mariée ne se le fit pas dire deux fois et partit aussitôt.

En la quittant, le batracien lui dit : « Ne fais connaître à personne le lieu de notre retraite, ne raconte, à âme qui vive, ce que tu as vu, et ne chagrine pas ta famille en lui disant que tu n’es pas heureuse. »

Elle promit tout ce qui lui était demandé, et partit.

Trois semaines s’étaient à peine écoulées depuis le mariage de Lida, et cependant bien des changements avaient eu lieu dans la maison de son père.

D’abord, ce dernier, redevenu jeune, avait voulu tenter la fortune et était parti pour le pays des îles. Ses deux filles, sup posant que leur sœur ne devait pas revenir, avaient partagé tout ce qu’il y avait à la maison ; aussi furent-elles fort désappointées en apercevant Lida. Celle-ci les rassura en leur disant qu’elle venait seulement passer huit jours avec elles, et qu’elle leur donnait de grand cœur la part pouvant lui appartenir. Les aînées devinrent alors plus aimables et voulurent questionner leur sœur sur ce qui lui était arrivé.

« Je regrette, répondit Lida, de ne pouvoir satisfaire votre curiosité, mais j’ai promis de ne rien raconter de ce qui s’est passé depuis mon départ et je tiendrai mon serment. »

Les curieuses ne se tinrent pas pour battues, et revinrent plusieurs fois à la charge ; mais tout fut inutile, la jeune mariée resta muette.

Lorsque le délai fatal fut expiré et qu’il lui fallut reprendre le chemin du souterrain, elle se laissa aller à un désespoir affreux.

Tout à coup, le crapaud qui, sans se faire voir, avait suivi sa femme et s’était caché dans un coin d’où il avait vu et entendu tout ce qui s’était passé depuis huit jours, s’avança au milieu de l’appartement et dit à Lida :

« Je vois que, malgré tout ce que j’ai pu faire, je ne suis pas parvenu à captiver ton cœur. Je le regrette sincèrement. Rassure-toi, néanmoins, puisque tu as su garder ton serment, je n’abuserai pas du droit que m’a donné ton père en m’accordant ta main, je te rends la liberté. Ne voulant pas non plus, ajouta-l-il, en se tournant vers les sœurs aînées, que ma femme soit une charge pour vous, je lui fais don de ma baguette de magicien avec laquelle elle obtiendra tout ce qu’elle pourra désirer. »

Cela dit, il disparut.

220px-Bullfrog_-_natures_pics dans GRENOUILLE regretta bien un peu de faire autant de peine à ce pauvre crapaud, mais elle se consola vite et ne songea bientôt plus qu’à utiliser la baguette magique.

Les trois sœurs, pour se distraire, effectuèrent chaque jour de charmantes promenades dans les environs. Une après-dînée qu’elles étaient allées plus loin que de coutume, elles gravirent un coteau du sommet duquel on avait une vue splendide. Le paysage leur plut tellement qu’elles s’écrièrent : « Qu’un château ferait bien ici, et comme on y passerait volontiers sa vie ! »

Lida ayant formé ce vœu en touchant sa baguette, elles se trouvèrent immédiatement à la porte d’un superbe château entouré d’un jardin ravissant, clos de murs de toutes parts. Elles inspectèrent leur nouvelle propriété, et furent ravies des merveilles qu’elles y découvrirent. Tout ce qu’il était possible de rêver de plus charmant se trouvait réuni en ces lieux. Tout à coup, leur attention fut attirée par des cris qui venaient de l’entrée du jardin. Elle dirigèrent leurs pas de ce côté et aperçurent, derrière la grille du château, trois individus de mauvaise mine, qui secouaient la porte avec violence et menaçaient de la briser si on ne leur ouvrait aussitôt.

Lida s’avança résolûment vers ces gens et leur demanda ce qu’ils voulaient.

— Nous voulons l’hospitalité dans cette demeure et un dîner succulent, arrosé de vos meilleurs vins. 

— Ma maison n’est point une auberge, allez ailleurs commander en maîtres. Je défends que cette porte vous soit ouverte, et elle ne le sera pas.

— Vraiment ! Eh bien ! nous la briserons. Et l’un deux, saisissant une hache, se mit à frapper à coups redoublés sur la grille.

Lida, serrant la baguette entre ses mains dit, tout effrayée : « Que celui qui cherche à entrer chez moi de force, se brise un membre ! »

Elle n’eut pas plutôt prononcé ces mots, que le malheureux qui, en ce moment brandissait la hache, se l’abattit sur le poignet gauche, qu’il coupa d’un seul coup.

Il poussa un cri de douleur et se roula par terre de désespoir.

« Le maladroit ! » s’écria l’un de ses compagnons, et, s’emparant de l’arme, voulut, à son tour, entamer la grille ; mais la hache mal dirigée lui sépara le genoux en deux. Il s’en alla rejoindre son camarade sur le sol.

Le troisième se précipita, lui aussi, sur l’instrument encore sanglant, et voulut, par un mouvement de rage, lui faire décrire un cercle autour de sa tête ; la hache, lancée avec trop de vigueur, lui échappa des mains et lui trancha le chef ! …

À l’instant même, le bruit d’une voiture se fit entendre, et l’on vit, conduite par quatre chevaux, une calèche dans laquelle se trouvait un joli garçon qui s’arrêta devant la grille, sauta à terre, et tendit les bras vers Lida, en s’écriant :

« Chère épouse, tu viens, sans t’en douter, de me délivrer de mon plus cruel ennemi. Par son pouvoir, il me tenait depuis des siècles métamorphosé en crapaud, et il a fallu que ce fût toi qui me délivrasses d’un pareil monstre ! »

La jeune femme reconnut son mari, ouvrit précipitamment la porte et s’élança vers le charmant magicien qu’elle combla de caresses, lui faisant oublier la répulsion qu’elle avait eue jadis pour l’affreux crapaud.

À partir de ce jour, leur bonheur fut sans nuages.

(Conté par Jeannette Legaud, bonne d’enfants à Vitré).

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Phobie des batraciens

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2012

Phobies des batraciens ou des mollusques

7 cas de phobies des batraciens ou mollusques tentaculaires.

Pour en savoir plus sur les modalités de cette étude, consultez le site www.tipi.fr

Phobie des batraciens dans GRENOUILLE grenouille2Comme pour la phobie des araignées et la phobie des serpents, les trois phobies des batraciens étudiées trouvent leur origine dans la décomposition d’un jumeau monozygote mort en période prénatale. La dissolution des parties molles produit des sortes de bulles gélatineuses de couleurs vertes ou brunes qui se déplacent dans le liquide amniotique. Suivant les mouvements maternels, lorsque ces déplacements sont brusques, les bulles heurtent le fœtus qui redoute ce contact visqueux qui « brûle » la peau. Contre toute attente, cette sensation de brûlure correspond bien à ce qu’appréhendent les phobiques des batraciens lorsqu’ils se trouvent à proximité de ces animaux. Cet exemple, rapproché de celui de la phobie des serpents, met bien en évidence, au-delà de l’incohérence apparente (peur d’un contact qui brûle avec les batraciens et peur d’être entravé par les serpents), la justesse de ressenti de ces phobies attribuées aux animaux les plus représentatifs de par leur forme et leur consistance pourtant en décalage avec leurs actions potentielles.

Les quatre phobies des mollusques tentaculaires (pieuvres, calmars…) sont les seuls cas de phobies animalières étudiées qui ne trouvent pas leur origine dans la décomposition d’un jumeau monozygote. C’est l’évacuation d’un jumeau dizygote qui, dans les quatre cas, a été revécue et trouvée responsable de cette phobie. Le ressenti correspond à l’attraction de plus en plus puissante d’une sorte de grosse « bouche » noire entourée d’un voile mouvant ou de tentacules qui aspirent le fœtus survivant. Néanmoins, aucune indication ne permet de cerner ce qui différencie ces quatre cas de tous les autres cas étudiés pour d’autres pathologies, également confrontés à l’évacuation d’un jumeau dizygote, et qui ne présentent pas ce type de phobie.

Pour accéder à l’étude complète sur l’agoraphobie, commandez le livre de Luc Nicon « Tipi : technique d’identification des peurs inconscientes » aux éditions « Emotion Forte« . 

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Conte du Crapaud

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2012

Pâté au crapaud (Le) : punition divine
réservée aux enfants ingrats ?

(D’après « Quelques scènes du Moyen Age. Légendes
et récits », paru en 1853)

On fit de la singulière tradition du pâté au crapaud une moralité dramatique imprimée à Lyon en 1589, sous le titre : « Le miroir et l’exemple moral des enfants ingrats, pour lesquels les pères et mères se détruisent pour les augmenter ; qui à la fin les déconnaissent : moralité à dix-huit personnages, par Antoine Thomas », et dont l’héroïne est une belle-fille exerçant une mauvaise influence sur un fils dont l’ingratitude lui vaut un sort peu enviable

Conte du Crapaud dans GRENOUILLE grenouille-noelUn gentilhomme de Saintonge, mariant son fils unique, lui abandonna toutes ses possessions, sans se rien réserver que le bonheur de vivre avec son fils. Le jeune homme avait fait à son père et à sa mère, qui se dépouillaient pour lui, de tendres protestations ; car la possession de toute leur fortune lui faisait contracter une riche alliance. Il était baron de Pont-Alliac, au bord de la mer, près de Royan, seigneur des Martinets, de Mons, de Maine-Baguet, et d’autres borderies ou fiefs. Il avait sur les côtes de l’Océan d’immenses prairies, et de belles vignes sur les deux rives de l’embouchure de la Gironde. Il épousait la brillante Judith, héritière de Saint-Serdolein, suzeraine de Saint-Pallais, et dame des vastes domaines et du château de Soulac.

Bientôt ce jeune seigneur, dont le cœur sans doute était avare et le naturel mauvais, approuva sa jeune épouse, au cœur sordide et cruel, qui faisait le compte de la dépense que leur causaient encore un père et une mère habitués à l’opulence. La jeune dame désirait la mort des vieillards. Assez criminel pour former ces vœux horribles, le jeune couple reculait toutefois devant l’idée d’un parricide. Mais ils le commettaient à petits coups, par des privations ignobles,.des duretés journalières, et d’indignes traitements, au bout desquels le baron de Pont-Alliac, poussé par sa femme, chassa de sa maison son père et sa mère.

C’était au mois de novembre. Comme ils s’éloignaient en pleurant, ne sachant où traîner leur misère, au moment où ils allaient franchir la grande porte du château, qui faisait face à l’Océan, le vieux père et la vieille mère rencontrèrent le cuisinier portant un gros pâté de venaison. Ils le prièrent de leur en donner une tranche, car ils avaient faim. Le maître-queux, n’osant rien faire sans ordre, courut demander à son jeune maître la permission d’accéder à la requête des vieillards. Judith se trouvait présente ; le baron refusa ; et le cuisinier alla, le cœur triste, signifier ce refus. Le vieux père et la vieille mère sortirent sans maudire leur fils.

Le jeune seigneur, qui était gourmand, s’était fait une fête de manger son pâté de venaison. Cependant on ne sait quel mouvement lui agita le cœur ; il s’arrêta au moment d’entamer le pâté. C’est que, dit la tradition, le ciel s’était obscurci ; les vents du nord sifflaient avec violence par les verrières ; la mer s’était tout à coup soulevée ; les vagues serpentaient en hurlant contre la base des rochers anguleux. On eût cru entendre au loin les sourdes clameurs de plusieurs tonnerres, mêlées aux craquements des rocs qui se divisaient en éclats et roulaient dans lamer.

La plage se couvrait de méduses, de crabes, velus et de monstrueux débris ; des myriades de flocons écumeux tigraient l’Océan ; les sables des conches tourbillonnaient avec fureur et formaient partout d’effrayantes fondrières. Les lames venaient heurter jusqu’à la porte du château, lançant. avec fracas des torrents de sable et d’eau salée.

Le baron ne songea pas aux souffrances que la tempête accumulait sur la tête de sa mère et de son vieux père, qu’il venait de chasser. Mais il n’osa pas toucher à son pâté ce jour-là. Il le fit mettre à part pour le lendemain. Le lendemain, au déjeuner, quoique la tempête ne se fût calmée qu’à demi, il se fit servir le pâté de venaison. Le cœur lui battait encore avec violence sans qu’il pût se définir ce qu’il éprouvait. Il ouvrit donc le pâté avec une sorte d’empressement et de colère. Aussitôt, dit la naïve relation, il s’en élança un gros et hideux crapaud, qui lui sauta au visage et s’attacha à son nez…

Le baron de Pont-Alliac poussa un cri d’effroi, cherchant à rejeter loin dé lui l’animal immonde qui venait de le saisir. Tous ses efforts furent inutiles. La dédaigneuse Judith, surmontant une horreur profonde, ne fut pas plus puissante. Toute la peine que prirent les serviteurs épouvantés ne put faire démordre l’affreux animal, dont les yeux, fixes et saillants, demeuraient immuablement attachés sur les yeux du baron.

Le jeune seigneur, terrifié, commença à entrevoir là une punition surhumaine. On le mena chez le curé de Saint-Serdolein, qui, dès qu’il sut comment le baron avait chassé son père et sa mère, trouva le cas trop grave pour en connaître, et l’envoya à l’évêque de Saintes. Le prélat, informé de l’excès de son ingratitude, jugea, dit toujours la relation, qu’il n’y avait que le pape qui pût l’absoudre et le secourir ; il lui enjoignit d’aller à Rome. Il fallut bien obéir.

Pendant tout ce voyage, la douleur et la honte, qui suivaient pas à pas le baron de Pont-Alliac, l’avaient fait rentrer en lui-même. Il se jeta aux pieds du Saint-Père, et lui confessa toute la laideur de son crime. Le Souverain-Pontife, voyant son repentir sincère, crut devoir lui donner l’absolution, subordonnant néanmoins la remise de sa faute énorme au pardon de ses parents. Mais à l’instant le crapaud tomba ; car un père, une mère, pardonnent aussi vite qu’on offense. Le jeune seigneur et sa femme repartirent pour la Saintonge, avec le remords dans le cœur et la résolution d’expier leur faute.

En arrivant à Pont-Alliac, ils ne trouvèrent plus leur château, que la mer avait englouti, et qui est remplacé maintenant par une conche, ou petite baie sablonneuse, où l’on prend des bains de mer. Le hameau de Saint-Serdolein, Saint-Pallais, les Martinets, Soulac, et d’autres domaines qui leur appartenaient aussi, avaient également disparu, ne laissant apercevoir au-dessus des sables que les flèches de leurs clochers, qu’on va voir encore avec terreur.

La métairie de Mons, dont le tenancier avait recueilli les vieillards, restait seule au baron de Pont-Alliac, dominant de loin le sol dévasté et les flots de la grande mer. Le baron s’y rendit avec Judith repentante ; il tomba aux pieds de son vieux père et de sa mère en pleurs, supporta sans se plaindre les châtiments du Ciel, combla les vieillards de soins et de bons traitements jusqu’à la fin de leurs jours, et pour l’instruction de son jeune fils il écrivit de sa main dans ses archives cette légende du crapaud.

Voici une seconde histoire, qui a tant de points de ressemblance avec la première, que quelques-uns ont cru que l’une des deux était une altération de l’autre. On découvrit en Suisse, dans les fouilles faites à Lassaraz, durant l’automne de 1835, une statue de guerrier du XIVe siècle ayant deux crapauds aux joues et deux crapauds aux reins, Voici les récits traditionnels qui expliquent ce monument bizarre, que les curieux ont appelé le guerrier aux crapauds.

grenouille1 dans GRENOUILLEDans des temps reculés, un jeune chevalier suisse, qui n’est connu que sous le nom du sire de Lassaraz, mérita, par sa vaillance dans les combats, les regards d’un seigneur dont il était vassal. Il devint épris de la fille de ce seigneur, qui était belle et riche, mais à qui l’on reprochait un cœur dur et une âme peu sensible. Le sire de Lussaraz, s’en inquiétant peu, la demanda en mariage. On la lui promit s’il pouvait lui apporter pour dot trois cents vaches à la montagne et un manoir. C’était toute la fortune de son père et de sa mère, dont il était le fils unique. Ces bons parents, voyant leur fils dans le chagrin, se dépouillèrent, pour le rendre heureux, de tout ce qu’ils possédaient ; et le sire de Lassaraz épousa celle qu’il aimait.

Bientôt son père et sa mère, qui ne s’étaient rien réservé, tombèrent dans une profonde détresse. Le guerrier ne s’en aperçut pas. L’hiver marchait rude et horrible. Un soir que la neige tombait à flocons, lancée par un vent glacial, les vieillards vinrent heurter à la porte de leur fils. On les reçut, mais de mauvaise grâce : on les nourrit un peu de temps ; on leur fit sentir vite qu’ils étaient à charge. Le sire de Lassaraz, de concert avec sa femme, aussi impitoyable que lui, ne tarda pas à chasser de sa maison son père et sa mère. L’hiver n’avait pas encore diminué de rigueur. On mit les vieillards dehors, à demi-vêtus, l’estomac vide ; et on refusa, par ordre du maître, de leur donner des provisions.

Pendant qu’ils cheminaient en pleurant, dans la brume obscure, à travers les sentiers glacés, le sire de Lassaraz se félicitait du parti qu’il venait de prendre, et devant un foyer ardent il se mettait à table pour souper. On servit devant lui un pâté de belle apparence ; un pot de bière mousseuse pétillait à côté. Il se plaça devant son pâté ; il se mit à l’ouvrir, avec cet empressement que donne aux âmes grossières l’espoir d’un plaisir sensuel.

Mais il n’eut pas plus tôt soulevé la croûte épaisse qui couvrait le pâté qu’il se rejeta en arrière avec un cri effroyable. Sa femme, le regardant, fut frappée de terreur et appela du secours. Deux crapauds s’étaient élancés du pâté, et, fixés aux joues du guerrier, ils paraissaient envoyés là par quelque puissance suprême. La jeune femme, après avoir surmonté le dégoût que lui inspiraient ces deux monstres, fit tous ses efforts pour les arracher de la place qu’ils avaient mordue et qu’ils semblaient dévorer, eu couvrant de leurs yeux implacables les yeux sanglants du chevalier : les tentatives de la dame furent vaines ; les serviteurs de la maison ne réussirent pas davantage.

Le guerrier, après deux heures de honte et de souffrance, songea enfin à sa cruauté filiale et se demanda si ce qui lui arrivait n’était pas un châtiment de Dieu. Il fit appeler un prêtre. Le curé d’un hameau voisin s’empressa devenir. Il entendit la confession du parricide ; mais, n’osant pas absoudre un cas si grave, il renvoya le coupable à l’évêque de Lausanne. Le sire de Lassaraz, à l’aube du jour, se mit en chemin avec un commencement de repentir dans le cœur. Ses deux crapauds ne le quittaient point. Conduit par sa femme, il était obligé de se voiler le visage en marchant, pour n’être pas un objet de risée et de mépris. L’évêque le reçut ; mais, informé de son crime, il n’osa pas non plus prononcer sur lui les paroles qui délient. « « Le pape seul peut vous juger ici-bas », dit il ; et le pénitent fut obligé d’aller à Rome.

Durant ce long voyage, il réfléchit profondément, courbé sous l’opprobre et la douleur, à sa dureté infâme pour les auteurs de ses jours. Il se jeta aux genoux du père commun des fidèles, pénétré de remords. Le pape lui imposa, pour mériter l’absolution de son crime, une austère pénitence ; puis il lui dit : « Allez trouver maintenant votre père et votre mère ; s’ils vous pardonnent, le signe qui vous a été mis tombera. »

Le sire de Lassaraz revint en Suisse avec sa femme. Mais où découvrir les vieillards qu’il avait chassés ? Pendant trois mois, il les chercha avec persévérance. Enfin, dans un ermitage écarté, il trouva deux cadavres, un vieil homme et une vieille femme morts depuis longtemps de faim et de froid. C’était son père et sa mère. Il tomba à genoux et pleura toute la nuit. Au matin, les deux crapauds se détachèrent de ses joues ; et ; comme si l’expiation n’eût pas été suffisante, les deux monstres, ne quittant pas leur victime, se glissèrent à ses reins, s’y attachèrent, et y demeurèrent vingt ans encore.

Alors seulement le sire de Lassaraz fut tué par son fils, qui voulait avoir ses biens, et on découvrit les deux crapauds, qu’il cachait avec un soin extrême. L’héritier de Lassaraz périt dévoré par les ours. Le manoir passa dans une branche collatérale. Pour conserver, dit-on, le souvenir du parricide puni, on éleva dans l’église la statue d’un guerrier avec les deux crapauds aux joues et aux reins. Cette statue, renversée aux jours destructeurs de la réforme, a été retrouvée, comme nous l’avons dit, en 1835.

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Les batraciens

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2012

 

La région Champagne-Ardenne compte cinq espèces d’Urodèles (salamandre et tritons) et onze espèces d’Anoures (grenouilles et crapauds) soit seize espèces sur la trentaine rencontrée en France. 

 Deux espèces ont, semble t-il, disparu, le Pélobate brun et le Crapaud vert. Les dernières mentions du Crapaud vert datent de 1924 et les observations les plus récentes de Pélobate brun proviennent du département des Ardennes dans les années 1979-1980. En 1948, cette espèce étant encore considérée commune dans ce département mais a visiblement décliné suite à la dégradation de ses habitats.

Les batraciens dans GRENOUILLE batraciens-210x300 Le Sonneur à ventre jaune atteint sa limite septentrionale de répartition dans notre région en Argonne ardennaise.

 Le Triton alpestre, le Triton palmé et la Grenouille verte sont communes et possèdent une répartition assez large dans les quatre départements. La répartition et le statut de conservation de la Grenouille de Lesson sont inconnus pour le moment. En effet, les grenouilles de Lesson et verte ne peuvent  difficilement être différenciées avec certitude sur le terrain (des études génétiques seraient d’une grande aide). La Grenouille rieuse est une espèce localisée issue de populations échappées de captivité. Il s’agit donc d’une espèce exogène dont la présence n’est pour le moment qu’anecdotique. Aussi, ces cinq espèces ne seront pas considérées comme présentant un enjeu de conservation dans la région.

Répartition

Toutes les espèces de batraciens de la région Champagne-Ardenne occupent les quatre départements. Le Sonneur à ventre jaune que l’on rencontre encore assez facilement dans de nombreux secteurs, symbolise notre région dans ses parties les plus forestières.

 Les régions naturelles riches en forêts humides (Argonne, Champagne humide, Bassigny, Montagne de Reims, forêts ardennaises…) avec des étangs, des mares, des ruisseaux, des sources sont les habitats principaux d’une dizaine d’espèces de nos batraciens (Salamandre tachetée, Tritons alpestre, ponctué, palmé et crêté, Grenouilles rousse, agile et verte, Crapaud commun, Sonneur à ventre jaune). Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et de l’amélioration de la qualité de ses Habitats

La Champagne crayeuse est la zone la plus pauvre avec un nombre de sites favorables très faibles, même si de petites vallées (et les vestiges de marais) traversant la grande plaine réservent encore bien des surprises. Les drainages importants réalisés depuis un siècle, l’irrigation qui entraîne un rabattement de nappe et assèche des zones humides, les remblaiements qui ne laissent guère de mares, fossés ou étangs ont largement affecté les populations de batraciens. Toutefois, l’activité des camps militaires a permis de conserver les anciens savarts qui sont devenus de véritables sanctuaires pour des espèces comme le Crapaud calamite et le Pélodyte ponctué.

 Les régions calcaires (Langres, Barséquanais…) sont des secteurs plus secs moins favorables aux batraciens (hormis l’Alyte accoucheur qui recherche ce type de milieux).

Les régions d’élevage (Bassigny, Chaourçois, Apance-Amance…) ayant conservé leurs pâtures et leurs nombreuses mares abreuvoirs sont très appréciées par des espèces comme la Grenouille agile ou le Triton crêté.

 Les anciennes carrières, sablières et les mares temporaires sont d’une grande importance pour plusieurs espèces de batraciens (Pélodyte ponctué, Alyte accoucheur et Crapaud calamite). Les gravières en exploitation sont devenues les sites de reproduction principaux pour le Crapaud calamite qui recherche des zones régulièrement décapées et dépourvues de végétation comme pouvaient l’être, jadis, les bancs de graviers et de sable creusés de dépressions inondées, laissés par les crues lorsque les fleuves et rivières avaient encore un fonctionnement naturel.

La protection

Description de cette image, également commentée ci-aprèsIl est difficile d’évaluer la vulnérabilité de certains batraciens de notre région, compte-tenu de la discrétion de certaines espèces et du faible nombre de spécialistes. Ainsi, certaines régions naturelles sont sous prospectées. C’est le cas d’une grande partie de la Haute-Marne et d’une partie de la Marne et de l’Aube. De plus, certaines informations détenues par les nombreuses structures concernées par la problématique batraciens ne sont pas centralisées.

 Malgré l’édition d’un l’atlas des reptiles et amphibiens paru en 1995 très peu de mesures de gestion et de protection furent mises en place. Plusieurs sites abritant des espèces en danger ont disparu depuis.

 Aujourd’hui, nous constatons que la majorité des espèces de batraciens sont en net déclin. La dégradation des zones humides, la disparition des mares, les pollutions, les infrastructures routières et les insecticides sont autant de menaces qui contribuent à l’érosion des populations. Certaines espèces, assez rares il y a dix ans, sont maintenant dans une situation critique comme la Rainette arboricole ou le Pélodyte ponctué. D’autres, comme l’Alyte accoucheur, le Crapaud calamite ou le Triton crêté voient leurs habitats se réduire et se dégrader très rapidement.

 La survie de la majorité des espèces passe par la protection de sites de reproduction (mares abreuvoirs, anciennes carrières et gravières, queues d’étangs, ornières…) mais aussi par une réflexion plus globale sur l’écologie des différentes espèces : leurs milieux de chasse et leurs déplacements. Il est par exemple peu  utile  de  protéger  un  ensemble  de  mares  si  l’on ne peut proposer aux batraciens un territoire de chasse et d’hibernation satisfaisant aux alentours. 

Dans le cadre des déplacements migratoires des batraciens, il faut également tenir compte des

problématiques liées aux axes routiers très fréquentés. Ces derniers, en plus d’engendrer une forte mortalité de batraciens en période de migration, favorisent la fragmentation des populations et empêchent les échanges génétiques nécessaires à leur survie. Cela passe par une réflexion en amont de la création des axes routiers. 

 En forêt, des actions doivent être menées avec les gestionnaires et organisations professionnelles afin d’adapter certaines méthodes de gestion favorables à la batrachofaune. 

Les anciennes carrières, sablières et les mares temporaires sont avec les camps militaires, les derniers refuges pour le Pélodyte ponctué, espèce rare et très menacée dans la région. Leur protection est donc devenue prioritaire et urgente. Cette protection jouera aussi en faveur d’espèces comme le Crapaud calamite, l’Alyte accoucheur ou encore les crustacés d’eau douce.

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Symbolique de la grenouille

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2012

 

La grenouille est utilisée à divers acceptions symboliques, dont la principale est en rapport avec son élément naturel : l’eau.

 Symbolique de la grenouille dans GRENOUILLE grenouilleDans le Chine ancienne, aujourd’hui encore au Cambodge, les grenouilles sont utilisées ou imitées pour obtenir la pluie. Des grenouilles étaient figurées sur les tambours de bronze, représentant la course apparente du soleil (début de la croissance du yang) parce qu’ils rappellent le tonnerre (voie de Yahvé – annonce d’une théophanie) et appellent la pluie (de nature yin, d’origine lunaire – immanente de la nature représentant la sagesse, agent fécondateur de la terre).

La grenouille est un animal lunaire qui correspond à l’eau, à l’élément yin. Aux équinoxes, la caille, oiseau de feu (yang  est censée se transformer en grenouille, animal aquatique (ying) puis devenir caille, selon le rythme fondamental de la nature. Mais – et les différents ponts de vue ne sont pas sans rapport – la Grande Grenouille est aussi, en Inde, le support de l’univers et le symbole de la matière obscure, indifférenciée.

C’est pourquoi le nom de grenouille est parfois donné au mandala à 64 cases ; mandala (résumé de la manifestation spatiale, image du monde et représentation de puissance divine) dont on dit qu’il est le corps d’un asura vaincu.

En occident même, la grenouille a été considérée comme un symbole de résurrection, en raison de ses métamorphoses. Pour les montagnards du Sud-Vietnam, elle est, au même titre que l’araignée, une forme de l’âme en voyage, tandis que dort le corps. La maltraiter, c’est risquer d’attenter à la vie du sujet.

Elie l’Ecdicos fait des grenouilles les symboles des pensées fragmentaires et dispersées qui tiraillent les méditants encore attachés aux soucis matériels du monde.

Ce point de vue trouve un écho dans celui des Vietnamiens modernes qui retiennent surtout l’inlassable et stupide coassement de l’animal ; ils en ont fait, en de multiples images, le symbole de l’enseignement ânonnant et routinier.

Dans la poésie védique, les grenouilles sont présentées comme l’incarnation de la terre fécondée par les premières pluies de printemps. Leur chœur s’élève alors pour remercier le ciel des promesses de fruits et de richesse qu’il a faite à la lune. On parle de leur  ivresse, on les qualifie de Brahames du soma, d’officiantes qui suent à chauffer la cuve. Elles sont les chantres, les prêtres de la terre–mère, et l’hymne aux grenouilles du Rig Veda se termine ainsi :

                               Plaise aux grenouilles lors du multiple pressurage,

                               Nous gratifiant de vaches par centaines, de prolonger

                               Le temps de notre vie !

La grenouille a l’habitude d’aspirer.

Au Japon l’on croit ainsi que la grenouille attire le bonheur. On dit aussi que la grenouille retourne toujours à son point de départ, même si on l’éloigne. Elle est devenue ainsi une sorte de protecteur des voyageurs.

Certaines personnes portent en guise d’amulette l’image d’une grenouille appelée « la grenouille remplaçante » c’est-à-dire que cette grenouille se substitue à l’homme qui est son propriétaire, s’il survient un sinistre quelconque. 

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La grenouille par Aigle Bleu

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2012

  Le mot-clef de la médecine de la grenouille est la purification.

La grenouille par Aigle Bleu dans GRENOUILLE grenouille007Le chant de la grenouille est réputé pour attirer la pluie. La médecine de la grenouille est celle de l’eau, elle nous enseigne par exemple à honorer nos larmes, qui sont le bain de l’âme. On dit que tous les rites et initiations effectués avec l’eau appartiennent à la grenouille.

 Nous sommes un peu comme le têtard, deuxième stage dans la vie de la grenouille, lorsque nous sommes un embryon dans l’utérus maternel. C’est là que nous apprenons le plus à comprendre ce que c’est que d’être dans un monde fluide.

Quand la grenouille chante, elle appelle les oiseaux tonnerre, pour qu’ils viennent nettoyer et énergiser la terre grâce aux éclairs et à la pluie.

 Lorsque nous rencontrons la grenouille ou qu’elle nous est donnée comme signe, il est temps pour nous de nous purifier, de nous renouveler et de régénérer notre âme.

Lorsque nous sommes fatigués, inquiets, frustrés, que nous nous sentons nerveux, vides, à plat, affaiblis, c’est le moment d’appeler la médecine de la grenouille, de prendre un bon bain chaud et relaxant, d’éteindre le téléphone et de prier afin que les vertus purificatrices de l’eau puissent nous apporter le pardon et le renouveau. La médecine de la grenouille va éliminer les distractions et remplacer la boue par l’énergie limpide.

 Ceux qui ont la médecine de la grenouille sont souvent des gens dont le travail consiste à purifier les environnements: maisons, commerces et autres lieux affectés par des énergies discordantes ou maléfiques.

 La grenouille est toujours la bienvenue dans nos jardins. Elle apporte une énergie qui équilibre l’élément eau dans les plantes, et bien des insectes indésirables seront mangés par la grenouille. Elle est aussi un bon baromètre de l’écologie des lieux. En observant l’absence ou la présence de beaucoup de grenouilles, nous pouvons voir si le lieu est malsain ou rempli de vitalité.

 Comme toutes les créatures que le Grand Esprit a créées, la grenouille répond à ses désirs et nous indique une médecine particulière et très importante dans nos vies, celle de la purification.

Issu du site d’Aigle bleu : http://www.aiglebleu.net/4-categorie-11273758.html

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