Message de Maître Lièvre – 2
Posté par othoharmonie le 23 décembre 2012
Voici un des nombreux messages des entités directrices de l’univers animal à l’homme, recueillis par Anne & Daniel Meurois-Givaudan, auteurs du livre « Le peuple Animal « , ouvrage qui apporte un éclairage nouveau sur l’intelligence animale. Puisse ce message vous conduire à une prise de conscience et à un émerveillement total.
Un nouvel agencement du monde se mettait en place où chacun se retranchait derrière d’invisibles mais effrayantes barrières. Ce fut le temps où l’humain commença à découvrir qu’il pouvait aimer la chair et en tirer une force insoupçonnée. Alors, son corps et son coeur entrèrent définitivement en mutation (1), préférant l’amnésie à la lucidité. Il y avait l’homme d’un côté et l’univers de l’autre, qu’il sentait hostile à force de le nourrir de sa propre agressivité.
(1)- L’appendice est un vestige de l’appareil digestif humain qui, en ces temps très lointains, recevait une nourriture exclusivement végétarienne.
Tout ceci n’est pas un conte, frères humains, et c’est un peu pour cela que demeure en vous une vieille, vieille nostalgie qui vous fait souffrir. Il y a si longtemps que vous vous êtes pris au collet que vous avez tendu et que vous êtes ligotés dans vos propres pensées… Voilà pourquoi il vous faut maintenant beaucoup de simplicité et d’humilité pour réapprendre à écouter, à voir, à parler.
Pourtant, sachez-le, mon peuple ne cherche pas à donner de leçon au vôtre. S’il le redoute toujours, il en connaît aussi toute la richesse et c’est en cette puissance-là, en celle qui est étouffée, qu’il veut croire malgré tout. La pureté ne disparaît jamais… elle peut juste se laisser recouvrir d’écailles. Ainsi, vous n’accomplirez pas un retour vers votre propre source sans accepter de retrouver en nous les compagnons de route d’autrefois… car nous sommes une des clés par lesquelles votre coeur s’ouvrira.
Laissez-moi vous dire encore ceci : depuis fort longtemps, l’âme animale a compris que tout ce parcours n’est pas une erreur au sens où vous l’entendez. Une chute n’est ni totalement une erreur, ni réellement le fruit d’un oubli de quelque chose. Elle ressemble à un chemin de traverse cahotant ; elle est un méandre de l’âme qui expérimente sa liberté. Vous vous êtes brûlés mais essayons de voir ensemble au-delà de cette brûlure… En elle, en sa douleur, se cache un maître de sagesse. Et celui-là vous enseigne, nous enseigne, bon gré, mal gré ! Il parle en silence à nos âmes tandis que nous étouffons. Il parle et répète sans cesse sa leçon jusqu’à ce que nous en intégrions les joyaux, les uns après les autres, durant des temps infinis s’il le faut.
Avec bon nombre de mes frères, je vois trop bien que si vous êtes les artisans du mal qui asphyxie ce monde, vous pouvez également en devenir les rédempteurs. A chaque fois que l’un de nous meurt sous les coups de l’homme ou est écrasé par son mépris, l’homme lui-même se retranche de la Nature et, ce faisant, se coupe en peu plus de son essence… car la race humaine, voyez-vous, est simplement un élément de cette Nature… parmi d’autres. Que diriez-vous de votre main si, sans cesse, celle-ci frappait et blessait le corps qui l’a générée ? Elle serait l’instrument d’un lent mais permanent suicide.
Si je vous dis « apprenez à nous aimer », c’est aussi une manière de vous dire « apprenez à vous aimer ». De vous à nous, de nous à la Création et de la Création à vous il n’y a qu’un pas que le coeur franchit allègrement.
Vous vouliez prouver ou vous prouver que vous êtes les maîtres de ce monde. Voilà qui est fait d’une certaine manière. La liberté vous en a été donnée durant des millions d’années. Mais de quelle maîtrise s’agit-il ? A chaque fois que votre doigt presse une détente ou qu’un scalpel nous dépèce dans un laboratoire, ce n’est pas de maîtrise dont il est question mais d’esclavage, car si la soif de pouvoir est à ce point inextinguible en vous, elle ressemble bien à ce boulet que vous tirez.
Sans doute êtes-vous surpris que l’âme d’un lièvre, au fond de son terrier, puisse ainsi s’exprimer. Sans doute placera-t-on la réalité de mes paroles au rang des fantaisies. En effet, comment un animal pourrait-il à ce point connaître l’univers et le coeur des humains ? Par le seul fait que la Vie n’a pas tout dit à travers votre peuple… et par le fait également que l’Amour fait fleurir une intelligence dont vous n’avez pas idée. Cette intelligence ne nous rendra jamais homme, certes. Elle fait mieux que cela. Elle transforme notre souffle et lui apprend à être tout simplement… humain. »
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