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Lièvre des fables d’Esope

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2012

Du Lièvre et de la Perdrix.
Un Lièvre se trouva pris dans les lacets d’un Chasseur ; pendant qu’il s’y débattait, mais en vain, pour s’en débarrasser, une Perdrix l’aperçut.  » L’ami, lui cria-t-elle d’un ton moqueur, eh que sont donc devenus ces pieds dont tu me vantais tant la vitesse ? L’occasion de s’en servir est si belle ! garde-toi bien de la manquer. Allons, évertue-toi ; tâche de m’affranchir cette plaine en quatre sauts.  » C’est ainsi qu’elle le raillait ; mais on eut bientôt sujet de lui rendre la pareille ; car pendant qu’elle ne songe qu’à rire du malheur du Lièvre, un Épervier la découvre, fond sur elle et l’enlève.

Lièvre des fables d'Esope dans LAPIN - LIEVRE lapin_geant_des_flandres_2analyse de fables d’Esope

 

Du Lièvre et de la Tortue.
  Le Lièvre considérant la Tortue qui marchait d’un pas tardif, et qui ne se traînait qu’avec peine, se mit à se moquer d’elle et de sa lenteur. La Tortue n’entendit point raillerie, et lui dit d’un ton aigre, qu’elle le défiait, et qu’elle le vaincrait à la course, quoiqu’il se vantât fièrement de sa légèreté. Le Lièvre accepta le défi. Ils convinrent ensemble du lieu où ils devaient courir, et du terme de leur course. Le Renard fut choisi par les deux parties pour juger ce différend. La Tortue se mit en chemin, et le Lièvre à dormir, croyant avoir toujours du temps de reste pour atteindre la Tortue, et pour arriver au but avant elle. Mais enfin elle se rendit au but avant que le Lièvre fut éveillé. Sa nonchalance l’exposa aux railleries des autres Animaux. Le Renard, en Juge équitable, donna le prix de la course à la Tortue.

analyse de fables d’Esope

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Sauvons le Lièvre

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2012

 

L e nombre de lièvres suisses a encore diminué et atteint, dans certaines régions, un plancher record.

Sauvons le Lièvre dans LAPIN - LIEVRE 330px-gelbrex-300x195Les lièvres vivent essentiellement dans les champs et les prairies du Plateau. Et ils sont de plus en plus rares. Si on comptait par exemple encore jusqu’à 65 individus par km2 dans les années 70 dans la région de l’Aar soleuroise, la densité de lièvres n’est plus que de 16 individus dans ces mêmes zones étudiées. Pire, dans toute la Suisse, la population de lièvres a chuté à 2,7 animaux en moyenne par km2. Dans certains secteurs, on atteint même une valeur plancher de 1,5 lièvre; or cette situation est dramatique puisque les experts considèrent déjà une densité de 2 à 6 lièvres comme un seuil critique. 

Les raisons de la disparition du lièvre sont l’urbanisation due aux routes, zones construites et aires industrielles provoquant la disparition de l’espace vital de l’animal et surtout sa fragmentation. Chaque année, des centaines de lièvres sont en outre victimes de la circulation routière. Quant à l’agriculture intensive, elle représente aussi une source de difficultés: les petites structures naturelles importantes pour la vie d’un lièvre, qui lui permettent de se cacher, ont souvent disparu. Contrairement aux lapins, les lièvres ne creusent pas de terrier. Leurs petits sont ainsi livrés sans défense aux prédateurs que sont les chiens, les renards ou les oiseaux de proie. Dans les champs de céréales, les lièvres sont également victimes des moissonneuses-batteuses dont la taille ne cesse d’augmenter.

Responsable Alpes au WWF Suisse, Walter Vetterli juge «absolument nécessaire d’augmenter le nombre d’abris et de sources de nourriture pour le lièvre, par exemple sous forme de nouvelles haies ou de bordures d’herbes sauvages le long des champs». Pour y parvenir, le WWF a publié des guides pratiques (voir encadré). Pour Walter Vetterli, «les communes et les agriculteurs peuvent faire beaucoup et contribuer à faire en sorte qu’en Suisse, le lièvre ne soit pas seulement présent dans les livres pour enfant ou sous forme de lapin en chocolat, caché sous un thuya». 

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Oracle du Lapin

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2012

oracle du Lapin = PEUR

Petit Lapin si apeuré..,
Je t’en prie, laisse tomber ta frayeur!
Ta course affolée n’arrête pas la douleur
Ni n’éclaire la grande noirceur.

Oracle du Lapin dans LAPIN - LIEVRE 220px-english_spot_blackIl y a longtemps, bien longtemps – personne ne sait vraiment combien de temps – le Lapin était un guerrier courageux et sans peur. Il s’était lié d’amitié avec Œil qui marche, la sorcière. La sorcière et le Lapin passaient beaucoup de temps ensemble à jaser et à partager leurs expériences. Ils étaient des amis très proches.

Un jour, alors qu’ils marchaient, ils s’arrêtèrent sur la piste pour se reposer. « J’ai soif », laissa échapper le Lapin. Œil qui marche cueillit une feuille, souffla dessus et donna une gourde d’eau au Lapin. Le Lapin but avidement mais ne dit pas un seul mot. Puis, le Lapin dit : « J’ai faim ». Œil qui marche ramassa une pierre, souffla dessus et la changea en navet qu’elle donna à son ami. Le Lapin prit une bouchée, goûta, et mangea tout le navet avec appétit. Mais, une fois de plus, il ne dit pas un mot.

Les deux amis continuèrent leur petit bonhomme de chemin sur la piste qui menait à la montagne. Alors qu’ils étaient presque rendus au sommet, le Lapin trébucha, tomba et roula jusqu’en bas. Quand Œil qui marche le rejoignit, le Lapin avait bien piètre mine. Elle utilisa un de ses baumes magiques pour le délivrer de ses douleurs et rebouter ses os brisés. Le Lapin ne dit pas un mot.

Plusieurs jours passèrent et Œil qui marche se mit à chercher son ami. Elle chercha partout, mais il restait introuvable.

À bout d’idées, Œil qui marche arrêta ses recherches. Puis, elle croisa le Lapin tout à fait par hasard. « Lapin, pourquoi te caches-tu ? Pourquoi m’évites-tu ? » demanda la sorcière.

« Parce que j’ai peur de toi. J’ai peur de la magie », répondit le Lapin tout tremblant. « Laisse-moi tranquille ! »

« Eh bien !, répliqua Œil qui marche, j’ai utilisé mes pouvoirs magiques pour te soulager et voilà que tu me tournes le dos et refuses mon amitié. »

« Je ne veux plus rien savoir de toi ni de tes pouvoirs », rétorqua le Lapin sans même porter attention aux larmes que ses propos suscitaient chez Œil qui marche. « J’espère que je ne te retrouverai plus sur mon chemin et que je ne te reverrai jamais. »

« Lapin, dit Œil qui marche, nous étions jusqu’à maintenant de bons amis et de vrais camarades, mais c’est tout à fait fini. Je pourrais bien te détruire sur-le-champ, mais en souvenir du passé et des bons moments que nous avons partagés, je n’en ferai rien. Pourtant, je te jetterai un sort, à toi et à ceux de ta race. Dorénavant, vous parlerez tant et si bien de vos peurs qu’elles se réaliseront toutes. Poursuis ton chemin car les douces médecines qui nous liaient d’amitié sont rompues. »

Et depuis ce temps, le Lapin attire les objets de ses peurs. Il se promène en criant : « Aigle, j’ai peur de toi. » Si l’Aigle ne l’entend pas, il crie plus fort : « Aigle, laisse-moi tranquille ! » L’Aigle, l’ayant enfin entendu, s’amène et n’en fait qu’une bouchée. Le Lapin appelle ainsi les lynx, les loups, les coyotes et même les serpents jusqu’à ce qu’ils viennent.

Comme l’illustre cette histoire, les adeptes de la médecine du Lapin ont si peur des tragédies, maladies, désastres de toutes sortes, ils redoutent tant de « se faire prendre » qu’ils attirent ce qu’ils craignent afin d’en tirer des leçons. Le message est celui-ci : ce à quoi vous résistez persistera. Ce que vous craignez le plus, vous le vivrez.

Si vous avez choisi le Lapin, arrêtez de parler des choses terribles qui pourraient arriver et rayez les mots « s’il fallait » de votre vocabulaire. Cette carte indique que vous vous inquiétez de ce qui vient ou que vous tentez de contrôler ce qui n’a pas encore pris forme, l’avenir. Arrête-moi ça tout de suite ! Dressez une liste de vos peurs et permettez-vous de les ressentir. Respirez profondément et sentez-les s’échapper de votre corps dans la Terre-Mère, comme si vous les lui donniez.

À L’ENVERS :

100px-rabbit1 dans LAPIN - LIEVRETraqué, le Lapin se fige sur place, voilà l’image du Lapin en sens contraire. Si vous avez tenté de résoudre une situation de votre vie et que vous vous en êtes senti incapable, vous vous êtes peut-être figé vous aussi. C’est peut-être un signe indiquant que vous devez attendre que les forces de l’Univers se mettent de nouveau à tourner. Ou bien encore, qu’il vaut mieux arrêter et vous reposer. Dans tous les cas, cela indique que vous devez réévaluer le processus dans lequel vous êtes engagé, pour vous libérer des attitudes négatives, des obstacles et des contraintes. En termes simples, vous ne pourrez exercer d’influence à moins que vous ne changiez vos perceptions de la situation actuelle.

On peut toujours s’en sortir puisque les forces de l’Univers poursuivent leur cours et ne s’arrêtent jamais. C’est la façon dont vous abordez les problèmes qui compte.

Inspirez-vous du Lapin. Retirez-vous dans un terrier sûr et prenez soin de vous ; abandonnez-y vos peurs et attendez le moment propice pour vous aventurer dans la prairie, à l’écart des rôdeurs qui voudraient bien s’approprier un morceau de votre précieuse énergie.

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Lapin Aztèque

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2012


Le lapin est le signe emblématique du sud. Pour les Aztèques, le sud correspond géographiquement au Plateau central mexicain. c’est une région de haute tradition agricole, de haute pression démographique, un pays de vieille culture où les Aztèques font figure d’envahisseurs tardifs. situé à une latitude tropicale, le Plateau central connaît néanmoins un climat tempéré en raison de son altitude, de l’ordre de 200o mètres au-dessus du niveau de la mer. Le régime des précipitations instaure deux saisons assez tranchées, un hiver sec et frais et un été chaud et pluvieux. Le sud dans le pensée mexicaine a donc une valeur changeante. Nous retrouvons naturellement cet aspect fluctuant des influences méridionales dans la personnalité du lapin qui se déplace en sautant d’un côté et de l’autre.

Lapin Aztèque dans LAPIN - LIEVRE 250px-lapin_japonais Dans l’ensemble, le lapin est un bon signe. Il est fondamentalement associé à la lune et au monde agricole. ce sera en conséquence un signe de prédilection pour les agriculteurs; symbole d’abondance, le lapin apporte la richesse car, disait-on, il mange toujours à sa faim sans se donner aucune peine. D’ailleurs le lapin n’est pas un signe qui prédispose à la paresse; ses natifs passent pour être de grands travailleurs; leur succès est donc assuré:

 On trouve dans les textes un profil assez détaillé des êtres nés sous le signe du lapin. On y apprend qu’ils font preuve d’un esprit industrieux et mènent leurs affaires avec bonheur. s’ils savent saisir les opportunités, ce sont néanmoins des calculateurs qui supputent, prévoient et évaluent. Aux yeux de leurs proches, ils se montrent toujours circonspects et vigilants, peu enclins aux effusions. Les « lapins  » ont – naturellement – l’esprit craintif : ils sont perpétuellement inquiets pour leur santé, même s’ils ne sont pas malades. Ils ont également peur qu’an leur dérobe leurs biens et vivent dans la hantise du procès. Ils souhaitent par-dessus tout pouvoir transmettre un héritage décent à leurs enfants. c’est l’une des motivations essentielles qui les poussent à accumuler et à thésauriser. On les dit encore pointilleux sur l’honneur et animés d’un grand sens de la justice, notamment à l’égard de leurs enfants. Enfin, ces « débrouillards » qui réussissent sont souvent de grands timides, trait qu’ils partagent avec les natifs du signe « cerf ». ,

 Jugé sur ces seuls critères, le lapin apparaîtrait un peu comme un symbole de respectabilité. Pourtant, le signe présente une seconde facette, nettement plus frivole.

 Le sud, le Plateau central, est aussi la terre du maguey, cet agave gigantesque qui produit une abondante sève sucrée dont on tire une boisson fermentée, le pulque. connu et apprécié depuis des millénaires, ce breuvage alcoolisé était la principale source d’ivresse du Mexique précolombien. Or dans la mythologie aztèque, ce pulque est intimement associé à la lune et au lapin. Les anciens Mexicains vénéraient une multitude de petits dieux de l’ivresse qu’ils appelaient  » les 400 lapins »; il y en avait 400, c’est-à-dire une infinité, car – disaient-ils – les façons de s’enivrer sont innombrables… certains ont l’ébriété joyeuse; ils chantent à tue-tête ou racontent des histoires égriardes ponctuées de forts éclats de rire; d’autres au contraire deviennent prostrés, les yeux dans le vague, noyés dans leurs rêves silencieux. certains gesticulent, d’autres pleurent doucement. Certains ont des visions érotiques, d’autres deviennent agressifs ou fanfarons. Bref, comme le dit le proverbe aztèque, « à chacun son lapin « .

 On imagine facilement que l’ivrognerie, avec son cortège obligé de vices – l’arrogance, la fatuité, le goût du jeu -, n’était pas tenue en grande estime par les Mexicains. L’ivresse était d’ailleurs en principe interdite en dehors de certaines fêtes très précises, seules les personnes âgées pouvaient s’enivrer sans encourir de sanction. Néanmoins, le goût de l’ivresse demeurait latent dans toutes les couches de la population, et c’est le signe du lapin qui en porte la responsabilité.

Qu’un  » lapin  » aime boire, soit; c’est dans la nature de son thème. Mais il lui faut être sobre et prudent afin de toujours rester sur le bon versant de son signe.

 

en rapport avec Mayauel, déesse du maguey (agave)

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