Les chats et la sorcellerie
Posté par othoharmonie le 30 novembre 2012
Par ailleurs, les chats ont longtemps été associés à la magie noire et aux sorcières particulièrement dans les années 1400 ainsi que beaucoup plus tôt, au début du Moyen âge. Au cours du Moyen âge en Europe, le sort ou la destinée des chats changea radicalement, ils furent alors associés aux démons comme d’autres objets de superstition.
En Europe, l’Église Chrétienne commença une énorme campagne de chasse aux sorcières et aux chats. Durant cette période, la population massacra les chats presque jusqu’à leur quasi-extinction parce qu’on croyait que les chats, incarnations du mal, étaient les associés des sorcières et partageaient avec elles les pouvoirs de la magie noire. Les gens chassaient les chats, les torturaient et ensuite les tuaient, souvent en même temps que leur maître.
En plus du massacre des chats jusqu’à leur quasi-extinction, l’Église accusa de sorcellerie une multitude d’hommes et femmes innocents, les tortura et les brûla vivants sur des bûchers. En effet, posséder simplement un chat ou aider un animal blessé ou malade était un motif suffisant pour torturer et tuer quelqu’un.
Cependant, le nombre de rats, vecteurs de maladies, augmentait au fur et à mesure que la population des chats diminuait, contribuant au développement d’épidémies et à la diffusion de la peste à travers toute l’Europe.
C’est donc au cours de la période médiévale que le mal et les chats noirs furent associés. Beaucoup croyaient que les chats étaient des sorcières ou des serviteurs surnaturels de ces dernières, simplement parce qu’ils étaient des animaux nocturnes, errant dans la nuit avec leurs yeux brillants si particuliers et leurs mouvements légers.
Les chats étaient devenus l’incarnation du mal, du mystère tapi dans l’ombre et on les croyait doués de pouvoirs terrifiants. Tandis que certains associaient les chats noirs et les sorcières, d’autres pensaient que les chats noirs étaient eux-mêmes des sorcières déguisées en chats noirs !
Ce n’est qu’au dix-septième siècle que les chats revinrent en grâce, remontant dans l’estime de la population, et redevenant des compagnons aimés et des régulateurs naturels empêchant par la prédation la prolifération des rats et autres rongeurs.
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