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Domestication du lapin européen

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2012

 

Domestication du lapin européen dans LAPIN - LIEVRE 220px-lapin-belier1Le lapin domestique est issu du lapin européen, animal originaire d’Europe occidentale. C’est le seul animal d’élevage originaire d’Europe. Autrefois très abondant en Espagne, c’est là qu’il est rencontré pour la première fois par les Romains qui sont initiés par les Ibères à la consommation de laurices. Des lepora, ancêtres des garennes, sont alors créés pour garder les lapins à disposition. C’est Varron (116-27 av. J.-C.) qui nous fournit le premier témoignage écrit de ces pratiques. Des traces de tels élevages ont pu être découvertes lors de fouilles effectuées aux environs de Montpellier qui ont révélé un site datant du Ier siècle, où de nombreux cadavres de jeunes lapins ont été trouvés dans plusieurs « puits à cadavres ». L’âge peu avancé des animaux laisse à penser qu’il s’agissait d’animaux destinés à la consommation regroupés près des habitations pour y être engraissés.

Toutefois, le lapin européen n’a été réellement domestiqué que tardivement, au cours du Moyen Âge, par les moines. Ainsi, au VIe siècle, dans son Histoire des Francs, Grégoire de Tours reproche à ceux-ci de consommer des laurices en période de Carême, ce mets étant considéré comme d’« origine aquatique » et donc autorisé. C’est vraisemblablement pour obtenir des laurices plus aisément que les moines ont les premiers eut l’idée de placer les lapines dans des cages. Des écrits du XIIe siècle indiquant des échanges de couples entre couvents montrent l’importance de cet élevage.

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Le lapin au clapier

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2012

 

Un clapier est une cage ou une cabane à lapins, c’est-à-dire une petite construction où on élève des lapins domestiques.

Le lapin au clapier dans LAPIN - LIEVRE 320px-Bigger_hutchLe clapier comporte habituellement plusieurs cases souvent dotées de portes grillagées, chaque case étant affectée à un lapin ou une lapine, ou à un couple selon les souhaits de l’éleveur en matière de reproduction. Il est situé généralement dans la basse-cour avec les volailles, ce qui vaut à la viande de lapin d’être souvent commercialisée avec celles-ci, chez le volailler.

Le clapier traditionnel, fabriqué par l’éleveur avec les matériaux locaux, est progressivement remplacé par des cages à base de solides éléments préfabriqués en béton, à portes grillagées, qui facilitent l’entretien requis par ces animaux.

À l’origine et jusqu’au Moyen Âge, les lapins européens sauvages étaient élevés en semi liberté dans de vastes enclos, les garennes. De là vient le nom de « lapin de garenne » pour cette espèce sauvage. À cette époque un clapier désigne un terrier creusé artificiellement dans la garenne à l’intention des lapins.

C’est pour faciliter la récolte des lapereaux nouveau-nés, les laurices dont ils sont grands consommateurs en période de carême, que les moines médiévaux commencent à conserver les lapines dans de petites cases, beaucoup plus pratiques que les enclos.

La conception du clapier est modifiée au fil du temps pour en faciliter l’entretien, le montage ou le transport, et la résistance aux prédateurs comme le renard, grand prédateur des basses-cours.

Dans le langage courant, l’expression « cage à lapin » est un qualificatif péjoratif pour un appartement dans un grand ensemble. Cette expression est courante depuis au moins les années 1970.

Le Château de Clapier est un vignoble des Côtes du Luberon ayant appartenu au Marquis de Mirabeau. Son nom vient du lieudit et aurait pour origine le mot provençal clapas qui veut dire « tas de pierre », en référence à cette terre dont il fallait extraire les cailloux en les disposant en tas avant de pouvoir cultiver.

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Le Dieu Lapin

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2012

 

Il n’y a rien d’étonnant à ce que, chez les Chinois, ce soit le dieu Lapin qui soit le « protecteur » des homosexuels. C’est vrai que d’autres dieux auraient fait aussi bien, mais celui-là convient parfaitement à une série d’homo que je connais.

Le dieu Lapin (je mets une majuscule mais je ne connais rien à ces choses-là) est vénéré notamment à Taipei, capitale de Taiwan.

Le Dieu Lapin dans LAPIN - LIEVRE garenne1Il s’agit d’un dieu relativement peu connu et peu vénéré, bien qu’il soit basé sur une figure « historique ». Selon le Récit du Dieu Lapin, dans des collections datant du 18ème, un certain Hu Tianbao était un fonctionnaire de la dynastie des Qing. On dit qu’il tomba amoureux d’un superbe jeune inspecteur impérial de la profince de Fujian, mais le jeune Hu était effrayé de faire part de sa passion, vu que l’inspecteur était socialement tellement supérieur à lui. Un jour, Hu observait l’inspecteur par un trou dans sa salle de bain et finit par confesser son amour.

Ce qui lui valut d’être battu à mort. Un mois après son décès affreux, continue l’histoire, Hu apparut à un homme de sa ville natale pour lui annoncer que le Roi de l’Autre Monde l’avait consacré comme le Dieu Lapin. Et que son rôle était de gouverner les affaires des hommes qui désirent d’autres hommes. Et dans le rêve, il demanda à l’homme de lui ériger un temple.

Certains récits du 19ème suggèrent que les quelques très rares temples du dieu Lapin comprenaient des illustrations d’hommes qui s’embrassaient, souvent un plus âgé et un plus jeune. Et, selon les traditions, les hommes qui avaient obtenu la grâce demandée barbouillaient la statue du dieu avec des intestins de porc et du sucre (une nourriture assez chère, je suppose).

Plusieurs édits impériaux tentèrent de supprimer le culte (qualifié de secte) et il avait pratiquement disparu jusqu’à ce que certains se souviennent de l’existence de ces récits du dieu Lapin.

Le dieu Lapin est perçu comme une divinité aimable, disent ses prêtres aujourd’hui, quelqu’un qui aide ses fidèles. Et comme il travaille avec le dieu Citadin, Cheng Huang, il a des connections sociales avec plein d’esprits. Ce qui lui permet de régler plein de problèmes que vivent les homosexuels.

En fait, les homo ont un accès plus facile au monde spirituel, dit le prêtre de lapin, parce que Hu Tianbao était lui-même quelqu’un d’effacé, non dominant, comme on peut le voir au choix de le « diviniser » en lapin. Dès lors, si vous êtes prêt à devenir un de ses fidèles, il va se couper en quatre pour vous faire plaisir, là où d’autres dieux plus célèbres vous regarderaient de plus haut et vous feraient attendre.

Mais le fond de l’affaire, c’est que les homo ont trouvé là un culte qui correspond à leur propre mentalité: comme le lapin, ils sont craintifs, se cachent, ils sont doux et non désireux de se battre.

Je me demande tout de même ce qu’un dieu Lapin demande comme offrande… Puisqu’on n’a plus de graisse de porc et du sucre, peut-être qu’une bonne dose de crème hydratante de chez l’Oréal ferait l’affaire…

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Symbolique du Lapin en chocolat

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2012

Le lapin en chocolat est un lièvre

Le lièvre est peureux,  » être lièvre  » désigne le Couard du Roman de Renard,  » une vie de lièvre  » en exprime les tourments,  » dormir en lièvre  » signifie d’un sommeil léger. Le lièvre aime la nuit et l’attend tout le jour tapi dans l’herbe. Lié à son caractère craintif, manger de sa cervelle aurait guéri la crainte et le tremblement. Le lièvre intrigua les observateurs empiriques de la France médiévale, essentiellement rurale, qui virent en lui une sexualité débridée. Le bouquinage, la saison des amours, débute en plein hiver et dure sept mois. La décision de s’accoupler dépend de la femelle. Par défense ou par séduction, elle refuse parfois les avances de l’élu et des batailles peuvent s’engager entre les partenaires. Les naturalistes ont longtemps ignoré si les combattants étaient des concurrents ou si les femelles participaient aux combats de boxe. La hase peut s’accoupler avec un mâle alors qu’elle a déjà été fécondée par un précédent et porter deux levrauts de deux mâles différents. Les organes génitaux des jeunes sont difficiles à différencier. Pour cette raison, on le croyait homosexuel, les savants de Symbolique du Lapin en chocolat dans LAPIN - LIEVRE phpThumb_generated_thumbnailjpg.jpgLAPIN-CHOCOLAT-PAQUESl’Antiquité le disaient hermaphrodite et pensaient qu’un mâle pouvait mettre bas. Aristote voyait dans leur pilosité une preuve de leur tempérament lubrique :  » les poils poussent jusque dans la bouche  » remarquait-il.

Le lièvre dérangeait beaucoup les moralistes. En 751, le pape Zacharie décréta : « on doit éviter de manger du lièvre car il est lubrique, possédant des vices ignobles qui se transmettraient à l’homme s’il mangeait de cette chair impure. » Ce message est évoqué au clocher de la cathédrale du Puy (l’original est au musée Crozatier) sur un chapiteau qui voisine les Vertus Cardinales désignées par des inscriptions : for (itudo), justicia, pru (dencia), t(emperencia). Les vices sont représentés par le lièvre (luxure), le chien tiré par une laisse (paresse), une tête de cheval tenue par la frontale et la mentonnière du filet (défauts de l’esprit).

Dans la tradition païenne, le lièvre était le compagnon des déesses de la fécondité (fertilité) : Vénus chez les Romains, Ôstara, en pays Germanique. En Grande-Bretagne, à la fin de la récolte, on coupait le lièvre en gage de fertilité : on fabriquait une poupée en épi de blé et on l’enterrait au printemps. Avant l’évangélisation, vers le V° siècle, on vénérait Easter, déesse de la fertilité et du printemps, dont l’animal était un lièvre.

La première mission du christianisme fut de lutter contre le paganisme. Il fallait le supplanter si possible, s’implanter là où il existait, en accepter les éléments, si nécessaire. Les deux croyances se mêlèrent. À Pâques, les Chrétiens fêtaient la Résurrection du Christ, les païens célébraient leur déesse Easter et la naissance de la nouvelle année. Aujourd’hui, en anglais, on dit encore Easter pour Pâques. On offre des œufs, symbole de fertilité, des cloches parce que la voix de Dieu reste muette pendant la mort du Christ, ou un lapin en chocolat : un lièvre.

Dans la sculpture romane, la capture du lièvre symbolisa le paganisme vaincu, particulièrement en Forez, Velay et Vivarais où la tradition celtique resta puissante (loup androphage, mère nourricière aux serpents, tireur d’épine). Dans la nef de l’église du Monastier-Pin-Mories (48) un chapiteau situé en plein Sud, côté du bien, représente un chasseur qui célèbre la capture d’un lièvre en soufflant dans un cor. On le retrouve à Rouffach, en Alsace et sur le portail de l’église Saint-Gall de Bâle. À Grézieu-La-Varenne dans le Lyonnais un remarquable bénitier roman représente d’un côté une chasse au cerf (image de l’âme fuyant le mal) et de l’autre un chasseur qui brandit un lièvre : le paganisme vaincu. La poursuite contre le paganisme se rencontre en Guyenne sur les voussures des portails de Blasimon et Castelviel copié à Saint-Martin-de-Sescas (33). Lorsque les lièvres ne sont pas poursuivis par un chasseur, on peut penser qu’ils expriment un message d’avertissement : le paganisme qui court toujours. Sur la face Sud de Saint-Restitut, on rencontre les deux scènes : un chien poursuit un laporidé, un chasseur tient un lièvre par les pattes de derrière et s’apprête à l’écorcher avec un couteau tenu de la main droite.

Le Christianisme s’implanta sur toutes les fêtes païennes. Noël remplaça en 354 la célébration romaine du Soleil Invaincu, l’Epiphanie célébra l’arrivée des Mages 12 jours après Noël, ce jour-là, les Romains élisaient un roi pour fêter la fin des Saturnales, les Gaulois concluaient la période du solstice d’hiver (sol-stare = soleil immobile) pendant laquelle on nourrissait, sur de petits oratoires, les âmes des morts en voyage. Les pratiquants des religions naturalistes tentèrent de conserver la mémoire des pratiques anciennes. La Saint-Jean remplaça le solstice de juin, mais on alluma des feux pour célébrer le Soleil. Pâques devint la fête principale de la chrétienté, on continua à fêter le lièvre. La puissance de l’Eglise s’imposa, le symbole païen fut oublié, seule l’habitude resta.

Le lapin en chocolat constitue un élément palpable de la pérennité des symboles.

Lionel DIEU du site …. http://apemutam.free.fr/LIEVRE.htm

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