Chasse du lièvre
Posté par othoharmonie le 1 novembre 2012
Le lièvre est un animal rusé, méfiant, très vif et véloce, très endurant, ce qui en fait un animal de chasse très intéressant qui a occupé bon nombre de chasseurs locaux durant des décennies, étant considéré comme un gibier roi dans nos campagnes.
– A tir au chien courant
Il se chassait et se chasse encore à tir avec des meutes de chiens courants de petite et moyenne vènerie : Beagles, ariégeois, griffons nivernais, Vendéens, Bleus de Gascogne, Gascons saintongeois, Porcelaines, Bruno du Jura etc. En équipe restreinte de 2 à 3 chasseurs et même en solitaire.
La technique consistant à se poster sur les points de passage connus, sachant que le lièvre finit toujours par revenir dans son enceinte.
– A courre, en vènerie à pied, derrière une meute de courants
La technique exigeant de l’endurance et la capacité pour la meute de déjouer les ruses du « capucin », très enclin à revenir sur sa voie, effectuer des écheveaux, doubler ou tripler sa voie, effectuer des crochets ou demi cercles et même des doubles voies doublées au même endroit etc.
– Au chien d’arrêt devant soi.
Souvent pratiquée dans les labours et cultures ou haies où le lièvre se trouve gîté, jouant sur son immobilité et son mimétisme. Mais cette pratique n’étant pas véritablement la fonction du chien d’arrêt qui prend particulièrement goût au poil et surtout à la poursuite, ce qui ensuite peut considérablement gêner la chasse des autres gibiers à plume notamment et perturber la fermeté d’arrêt du chien.
Effectifs et évolution
Le dernier tableau national connu pour le lièvre est de l’ordre de 4 000 000 d’individus prélevés en 1998 – 1999.
On estime les densités à 1 à 3 lièvres par km² dans les zones les plus pauvres (paysages fermés, bois, zones de montagne) et 10 à 30 lièvres par Km² dans les plaines cultivées. Mais ces densités peuvent atteindre localement jusqu’à 50, voire 100 lièvres au km².
Le lièvre avait eu une baisse d’effectifs dans les années 80 et 90.
Les effectifs semblent remonter majoritairement dans certaines régions. L’intensification de l’agriculture en Europe semble être la cause de la baisse des effectifs. Les nouvelles pathologies, le machinisme agricole, la destruction de biotopes favorables, la pression de chasse ont aussi contribués à la baisse des effectifs.
La gestion des populations actuelles semble porter ses fruits :
– Suspension temporaire du tir pour reconstituer les populations localement.
– Groupement de gestion [ GIC ]
– Plans de Gestion approuvés [PGCA]
– Plans de chasse
– Prélèvements Maximum Autorisés [ PMA ]
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