• Accueil
  • > Archives pour octobre 2012

Cheval, symbole royal

Posté par othoharmonie le 19 octobre 2012

 

Cheval, symbole royal dans CHEVAL 220px-French_Republican_Guard_Bastille_Day_2007_n2Le lien entre le cheval et la royauté existe dans de nombreuses civilisations, notamment chez les Perses. Certains mythes comme celui d’Hippodamie, en Grèce antique, font du cheval un moyen d’accession au mariage royal. Un rite d’intronisation irlandais consistait à sacrifier une jument blanche, la faire bouillir, et à partager sa chair dans un banquet. Le prétendant au trône devait ensuite se baigner dans le bouillon de l’animal et en ressortait investi de pouvoir secrets. La jument sacrifiée symbolise ici la terre, et le roi le ciel. Les oreilles de cheval du roi Marc’h, souvent assimilées à une marque animale honteuse dans les plus anciennes interprétations, sont plus probablement une marque de royauté légitimisant la fonction du souverain dans la société celtique.

Les rois occidentaux commandent souvent leur propre statue ou portrait équestre : le dos du cheval fait office de trône et rehausse leurs qualités de bonté, de majesté et de puissance souveraine. La représentation de cheval avec un membre antérieur levé est celle de l’autorité royale prête à s’abattre sur les opposants. Le cheval blanc est le plus prisé dans ce rôle, le célèbre cheval blanc d’Henri IV de France n’y étant sans doute pas étranger : il « attire le regard et focalise l’attention ». De plus, la symbolique de la robe blanche est plus chargée que chez les chevaux d’autres couleurs. Durant les troubles politiques, la destruction des représentations de rois à cheval a valeur de contestation.

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

Cheval, compagnon d’aventures

Posté par othoharmonie le 19 octobre 2012

 

Enfourcher sa monture, tant dans la littérature qu’au cinéma, est souvent vu comme le point de départ pour l’aventure. C’est le cas dans les romans de Chrétien de Troyes : Erec, par exemple, choisit un cheval et une épée en « suivant un élan créatif qui le mène vers sa propre réalisation » et entame ainsi sa quête initiatique vers le pouvoir et la pureté. L’image du chevalier errant, recherchant l’aventure et les hauts faits en parcourant le monde à cheval, y est étroitement liée.

La plupart des épopées font du cheval l’allié fidèle et dévoué du héros qu’il assiste quels que soient les dangers. Bayard, cheval-fée donné à Renaud de Montauban, demeure ainsi son fidèle protecteur et allié même lorsque Renaud le trahit en le livrant à Charlemagne, qui ordonne ensuite de le noyer.

Cheval, compagnon d'aventures dans CHEVAL 220px-Stanley_L._Wood00Dans les contes, le cheval n’est jamais le héros de l’histoire, même lorsqu’il donne son nom au conte comme cela peut être le cas avec Le petit cheval bossu. À l’inverse d’autres animaux des contes qui ne sont que des « masques des faiblesses humaines », les pouvoirs du cheval paraissent illimités et sa loyauté envers son maître est toujours sans failles.

Dans les westerns, le cheval est omniprésent, permettant au cow-boy de rêver durant les longues heures qu’il passe en selle. Le symbolisme du cheval merveilleux des mythologies s’y retrouve largement : bien souvent, le cheval de l’ouest sauvage est capable de galoper des heures durant sans jamais se fatiguer, n’obéit qu’à son maître voire a de l’affection pour lui, et se révèle extraordinairement intelligent. Henri Gougaud dit à ce propos qu’« un cow-boy sans sa monture n’est qu’un centaure brisé en deux, une âme séparée d’un corps, un être sans existence profonde, trop seul, trop maladroit pour tenir à notre inconscient le discours que nourrit un rêve millénaire. Le véritable héros de western, c’est le cheval, la plus noble conquête du cinéma ».

Fécondité et sexualité

Il existe d’autres récits, notamment dans le Rig-Veda, où l’animal est associé à la force, la fertilité, la puissance créatrice et la jeunesse, dans le sens sexuel et spirituel du terme. La tête de cheval de Déméter renvoie à un rôle de déesse mère pour la jument. Les déesses-juments celtiques, telles Épona, Rhiannon et Macha, semblent être issues d’une divinité de la terre mère préhistorique « avec laquelle les rois s’accouplaient à date fixe afin d’assurer au peuple une nouvelle année de prospérité », et Marc-André Wagner postule l’existence d’« une grande déesse celtique, cavalière ou partiellement hippomorphe, liée à la terre et dispensatrice de souveraineté et de prospérité ». Ce mythe s’affaiblit toutefois avec le temps

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

Le cheval révélateur d’eau

Posté par othoharmonie le 18 octobre 2012


Le mythe le plus fréquent est celui du cheval qui révèle l’eau, tel Pégase faisant jaillir la source Hippocrène, le cheval sourcier du dieu Balder selon le folklore scandinave, le cheval blanc de Charlemagne creusant une source pour désaltérer les soldats en campagne, la jument de Bertrand du Guesclin découvrant les eaux de la Roche-Posay, ou encore Bayard, créateur de nombreuses fontaines portant son nom dans le massif central. Une explication possible réside dans une croyance partagée dans toute l’Eurasie, selon laquelle le cheval perçoit le cheminement des eaux souterraines et peut les révéler d’un coup de son sabot.

Des vertus sont parfois associées à ces eaux nées sous le sabot du cheval. L’Hippocrène acquière le don de changer qui y boit en poète, ce qui revient symboliquement à l’image d’un enfant buvant à la source, un « éveil des forces impulsives et imaginatives ». À Stoumont, le cheval Bayard aurait laissé son empreinte sur un bloc de quartzite. L’eau stagnante dans la cuvette de ce Pas-Bayard est réputée soigner les maladies de la vue et les verrues.

Le cheval né de l’eau

Le cheval révélateur d'eau dans CHEVAL 220px-Page_facing_62_illustration_in_More_Celtic_Fairy_TalesL’une des plus anciennes sources des légendes associant eau et chevaux figure dans le Rig-Veda, qui fait naître le cheval de l’océan. Dans la mythologie grecque, le cheval est l’attribut du dieu grec de la mer Poséidon, qui l’aurait créé avec son trident. Les hippocampes tirent son char au milieu des vagues. L’épopée celtique de Giolla Deacar parle de palefrois nés des vagues et venus du Sidh, capables de porter six guerriers sous l’eau comme en l’air.

Selon Raymond Bloch, cette association reprise dans le domaine romain par Neptune se retrouverait ensuite, à l’époque médiévale, dans le personnage du lutin, suivant une évolution linguistique où Neptune devient le monstre marin Neptunus, puis le Neitun du roman de Thèbes, le Nuitun sous l’influence des mots « nuit » et « nuire », et enfin le lutin. Le souvenir des chevaux de la mythologie, qui sont généralement blancs et apparaissent en jaillissant de la mer, est présent à l’époque médiévale bien que très estompé : c’est le cas dans le lai de Tydorel, où un chevalier mystérieux émerge de son royaume maritime sur le dos d’une monture blanche.

L’association entre le cheval et la mer est très fréquente dans les pays celtiques (en France, par exemple, elle se retrouve principalement sur les côtes bretonnes et dans le Poitou où la mer s’appelle Grand’jument), ce qui laisse à penser qu’en France du moins, son origine est Celte. Les chevaux aquatiques (Kelpie, Aughisky, Bäckahäst…), souvent vus comme féeriques, sont toujours mentionnés dans le folklore de nombreux pays d’Europe occidentale. Ils partagent une grande affinité avec l’élément liquide ainsi qu’une irrésistible beauté. Certains sont réputés très dangereux de par leur habitude de séduire les humains afin d’être chevauchés, pour ensuite les noyer, voire les dévorer. Leur forme la plus commune est celle d’un très beau cheval noir, blanc ou gris pommelé qui semble perdu et se tient debout au bord de l’eau où il broute tranquillement. En Bretagne et selon Pierre Dubois, tous les chevaux fabuleux « règnent sur la mer » et trois juments, aspects des vagues, possèdent le pouvoir de régler les marées, calmer la houle et les flots. Une autre mène les poissons. Cette association symbolique perdure à l’époque moderne, ainsi que le prouvent des films comme Crin-Blanc et Le Cheval venu de la mer.

Le sacrifice du cheval dans l’eau

220px-gutt_pa_hvit_hest dans CHEVALLe sacrifice du cheval dans l’eau semble avoir été pratiqué par bon nombre de peuples indo-européens. Il participe généralement à des rites de fécondité : les Perses effectuaient ce type de sacrifice en l’honneur de la déesse Anahita, et les russes noyaient un cheval volé dans la rivière Oka, comme offrande saisonnière au « Grand-Père », génie des eaux. En Grèce antique, le sacrifice avait pour but de se concilier les bonnes grâces de Poséidon avant une expédition maritime. Les habitants de l’Argolide sacrifiaient ainsi des chevaux harnachés au dieu, les précipitant dans le fleuve la Dine selon Pausanias. Dans l’Iliade, les Troyens sacrifient des chevaux au fleuve Scamandre, vu comme une divinité.

Le cheval et la pluie

Le cheval de la pluie est vu comme un démon de la fécondité au rôle positif. En Afrique tout particulièrement, il assiste les divinités. C’est le cas chez les Ewes, où la monture du dieu de la pluie est vue comme une étoile filante. Les Kwore, initiés Bambara, connaissent un rituel pour appeler la pluie, dans lequel ils enfourchent un cheval de bois symbolisant les montures ailées de leurs génies lutant contre ceux qui veulent empêcher l’eau régénératrice de tomber du ciel.

Dans la religion nordique ancienne, les valkyries montent des chevaux de nuage dont la crinière fait tomber la rosée dans les vallées et la grêle dans les forêts. En basse-Autriche, l’apparition d’un géant sur un cheval blanc présage l’arrivée de la pluie.

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

Le cheval, révélateur d’air

Posté par othoharmonie le 18 octobre 2012

 

Chevaux du vent

Le cheval, révélateur d'air dans CHEVAL 220px-The-Winged-HorseUne conception archaïque donne au vent des traits hippomorphes, l’alliance du cheval et du vent est souvent née d’une qualité commune : la vitesse. Carl Jung parle de rapidité du vent dans le sens d’intensité, « c’est-à-dire que le tertium comparationis est encore le symbole de libido. … le vent un sauvage et lubrique coureur de filles. » Il ajoute que les centaures sont aussi des dieux du vent.

Les vents sont symbolisés par quatre chevaux dans les pays arabes, où l’on dit par ailleurs qu’Allah a créé l’animal à partir de cet élément. En Chine, le dieu des vents Vâyu chevauche. En Grèce, Éole était initialement perçu comme un cheval, et Borée se fait étalon afin d’engendrer douze poulains légers comme le vent avec les juments d’Érichthonios ce qui illustre l’image épique et mythologique du vent fécondateur de juments.

Une croyance tibétaine reprise par le bouddhisme fait du cheval du vent une allégorie de l’âme humaine. Plusieurs antécédents sont retracés. Il y a longtemps eu confusion entre klung rta (cheval de rivière) et rlung rta (cheval du vent). « Cheval de rivière » pourrait être le concept original, la dérive vers « cheval du vent » aurait été renforcée par l’association du « cheval idéal » (rta chogs) avec la rapidité et le vent.

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

Cheval solaire et ouranien

Posté par othoharmonie le 18 octobre 2012


L’association du cheval au soleil est connue dès l’âge du bronze : il semblerait que plusieurs peuples aient imaginé puis représenté le soleil sur un char afin de signifier son déplacement. L’ajout du cheval devant ce char pourrait aussi découler, selon Ernest Jones, de la perception première du cheval par l’homme comme celle d’un animal « brillant » : la racine linguistique indo-européenne pour signifier la brillance, MAR, aurait donné le mot anglais pour la jument, « mare ». La plupart des récits mythologiques témoignent d’une évolution dans cette association. D’abord assimilé lui-même à un cheval, souvent blanc, le soleil est anthropomorphisé pour devenir une divinité dont le cheval est un attribut. Ce cheval solaire est l’animal du culte phallique, de la fécondité et de la reproduction. En Chine, le cheval est typiquement yang.

Cheval solaire et ouranien dans CHEVAL 220px-Dagr_by_Arbo Kruta explique de nombreuses représentations artistiques chevalines de la période de Hallstatt par un lien avec une divinité solaire. Plusieurs auteurs supposent même que les premiers peuples celtes connaissaient un cheval solaire divin ou une divinité cavalière sidérale à la course rapide, et que le cheval était symbole du dieu solaire, ou du moins d’Eochaid Ollathair dans ses fonctions de maître du ciel.

La plus ancienne attestation du cheval solaire figure dans le rituel sacrificiel de l’Ashvamedha, en Inde, qui comporte un hymne issu du Rig-Veda, disant que les dieux ont « façonné le cheval de la substance du soleil ». De plus, le soleil y apparaît sous les traits d’un cheval ou d’un oiseau. Le védisme connaît aussi un char solaire tiré par un ou sept animaux, les coursiers d’Indra ont « des yeux brillants comme le soleil ». Ils s’attèlent d’eux-mêmes à leur char au joug d’or, leur rapidité dépasse la pensée. Le nom du cheval indien, asha, a un rapport étroit avec la lumière pénétrante, incarnant le dharma et la connaissance. Les ashvins, jumeaux divins à tête de cheval nés de ces animaux, sont liés au cycle du jour et de la nuit. Ratnasambhava, symbole solaire, est représenté à cheval.

Chez les anciens scandinaves, cette association apparaît sur des dessins rupestres et de nombreux objets, le plus connu étant le Char solaire de Trundholm. Chez les germains, les mythes de Skinfaxi et d’Árvak et Alsvid renvoient à une monture cosmique dont la crinière créé le jour, et à un char solaire hippomobile, mais peu de liens pertinents sont connus quant à d’éventuels cultes solaires équins. Les peuples de l’Oural et de l’Altaï associent la terre au bœuf et le ciel au cheval mâle solaire.

Dans la mythologie grecque, Apollon remplace Hélios et son char attelé aux chevaux du soleil, mais conserve le cheval comme attribut. Le mythologie romaine popularise les coursiers du char d’Hélios en les nommant et en rapportant le mythe de Phaéton. Des cultes solaires et des courses en l’honneur de cet astre témoignent de cette association durant l’Antiquité, tant chez les romains à travers les courses de chars, que chez les Perses, à Salente, ou encore chez les grecs en Laconie et à Rhodes.

Un char solaire est attesté dans la Bible, (Deuxième livre des Rois, II), attelé de chevaux de feu, il emporte Élie dans le ciel. Verticaux et aériens, les chevaux marquent ici une rupture entre le monde céleste et le monde terrestre. L’Hortus Deliciarum, encyclopédie chrétienne médiévale, présente une miniature où un char solaire est traîné par des chevaux, probablement une reprise d’un thème antique.

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

Liens entre les lutins et les chevaux

Posté par othoharmonie le 18 octobre 2012

 

Liens entre les lutins et les chevaux dans CHEVAL 220px-Lutin_by_godoPlusieurs chercheurs ont remarqué des liens très étroits entre lutins et chevaux, « si étroits que, dans les chansons de geste médiévales comme dans le plus moderne folklore, lorsque le lutin prend forme animale, il adopte presque toujours celle-là ». La raison semble liée, en plus du lien à l’élément liquide et au dieu Neptune déjà évoqué, au fait que le cheval, animal familier des hommes, est aussi le plus approprié pour se rendre dans les univers féeriques et pour jouer les « tours » caractéristiques du lutin, tels que jeter un cavalier dans une mare de boue, une rivière ou une fontaine. Dans la littérature médiévale,Malabron et Zéphyr se changent fréquemment en chevaux. Le « nain » Frocin qui affuble le roi Marc’h d’oreilles de cheval dans la version de la légende fournie par Béroul au xiie siècle, est vraisemblablement issu du lutin folklorique. Le roman de Thèbes et d’autres textes évoquent aussi la paternité d’un fabuleux poulain noir pour le netunnoitun ou luiton, ce dernier étant bien connu à l’époque pour s’occuper des écuries. Guillaume d’Auvergneaffirme au xiiie siècle qu’au matin, les crins des chevaux sont retrouvés tressés, et couverts de petites gouttes de cire. François Le Poulchre ajoute en 1587 qu’un cheval rentré souillé à l’étable peut être retrouvé « estrillé et net le lendemain, sans que de créature il eut été touchée pour en oster l’ordure ». Paul Sébillot fournit de nombreux témoignages : en Normandie, le lutin mène les chevaux boire, dans la Beauce et en Franche-Comté, il les étrille, les soigne, et les nourrit, ce qui en en Haute-Bretagne les fait hennir au moment où le Maît’ Jean apporte leur nourriture. Le fouletot franc-comtois vole le foin pour le donner à sa bête préférée, si le maître n’en a pas dans son fenil. En Normandie, le lutin vole les plus beaux épis d’avoine pour ses favoris, il en est de même en Acadie, où il prend le grain des chevaux gras pour le donner à ceux des plus pauvres paysans.

L’elficologue Pierre Dubois cite de nombreux témoignages de lutins visitant les écuries durant la nuit, et laissant pour traces de leur passage des torsades dans les crinières, qu’ils utilisent afin de se confectionner des étriers (les fameux « nœuds de fées »), et galoper toute la nuit. Paul Sébillot en relève dans la Manche en 1830, cette croyance est très ancrée dans le Nord de la France, particulièrement la Bretagne et la Normandie. Preuve du forfait des lutins, le propriétaire retrouve son animal couvert de sueur au matin. Les chevaux aux « nœuds de fées » sont prisés sur les marchés bretons, et les juments réputées pour devenir de bonnes poulinières. La tradition rapporte qu’il ne faut surtout pas démêler les crinières de ces juments : dans le Berry, cela les fait avorter, en Franche-Comté cela provoque une mort dans l’année, et en Acadie, les lutins se vengent en maltraitant les chevaux. Des témoignages de crinières emmêlées sont recueillis par les paysans de Haute-Bretagne et du Québec jusqu’au début du xxe siècle.

Ces phénomènes ont été de tous temps attribués aux lutins ou à des créatures similaires, jusqu’à la découverte d’une explication scientifique, celle d’une plique polonaise, défaut d’entretien longtemps considéré comme une maladie.

Tomte dans CHEVALLa diabolisation du lutin conduit toutefois à une inversion progressive de son rôle envers les chevaux : dans le Berry, d’animal favori, le cheval devient sa victime, et « seuls l’âne et le bœuf échappent aux tourments des lutins, grâce à leur rôle dans la Nativité ». Les deux croyances coexistent parfois, le sôtré étant capable d’agacer les chevaux ou de les soigner. Un objet déjà utilisé pour se protéger des changelings, tel qu’une pierre percée (contre le foulta de Suisse romande) ou une série de coquilles d’œufs (contre le chorriquet à Treffiagat), peut être déposé dans l’écurie pour en chasser les lutins. En Ontario, des graines de lin sont mélangées à la ration des chevaux, pour forcer les lutins à trier. Les traditions canadiennes parlent de créer une girouette à forme équine que le lutin vient ensuite chevaucher, ou de faire détresser les crinières par une femme enceinte. En Haute-Bretagne, des séances d’exorcisme sont menées, mais sont mal acceptées par les populations à en croire ce témoignage collecté par Paul Sébillot : « si on brûle les crins avec un cierge bénit, le lutin ne revient jamais, mais les bêtes sont, par suite de son départ, exposées à dépérir ».

Parallèlement « les silhouettes du lutin et du cheval tendent à se confondre et à se fondre en un seul personnage dont le rôle est d’égarer, d’effrayer et de précipiter dans quelque mare ou rivière ceux qui les montent ». Paul Sébillot rapporte des croyances populaires quant à plusieurs lutins-chevaux jouant ce rôle, notamment le Bayard de Normandie, le Mourioche de Haute-Bretagne, Maître Jean, le Bugul-noz et la jument blanche de la Bruz. Dans les îles anglo-saxonnes, Puck prend cette forme pour effrayer la population.

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

FORCES SACREES, un nouveau forum

Posté par othoharmonie le 15 octobre 2012

FORCES SACREES, un nouveau forum dans VIDEOS A PARTAGER montage1--300x173

 

UN NOUVEAU FORUM s’est OUVERT

PUIS s’est refermé !

 

montage1-38a47c1 dans VIDEOS A PARTAGER

 

FORCES   SACREES

 

Forum ésotérique d’échange sur le paranormal

Réflexions sur les lois qui régissent la matière,

Une autre compréhension sur  l’esprit en toutes choses

 

il arrive que l’on soit blessé par les mots d’un autre, dans ce cas là, alors prenez l’attitude du soleil. Le soleil ne s’occupe pas des nuages ou des orages, il ne fait qu’étendre ses rayons partout sans distinction sans se soucier de savoir si ses rayons sont bienvenus ou pas. Imitez donc le soleil, et continuer à rayonner même si l’on vous offense. Ce ne sont que des mots ….

Avec cet état d’esprit, vous serez en meilleure position pour continuer à être courtois et diplomate en toutes les situations. Evidemment, vous n’avez pas à laisser qui que ce soit abuser de vous, ben ça c’est sur. Mais lorsque vous êtes insultés sachez simplement, que c’est à vous seul d’identifier la bonne attitude à prendre. 

Nous devons nous évertuer à mieux gérer les conflits, plutôt que d’essayer de les éliminer totalement, car leur existence est inévitable. 

 

Parlons-en ici :  http://devantsoi.forumgratuit.org/

gifs coeur et coeur scintillant

Publié dans Non classé, VIDEOS A PARTAGER | Pas de Commentaire »

Symbolique du Cheval

Posté par othoharmonie le 14 octobre 2012

 

Symbolique du Cheval dans CHEVAL 160px-Fell_ponyLa symbolique du cheval est l’étude de la représentation du cheval dans la mythologie, les religions, le folklore populaire, l’art, la littérature et la psychanalyse en tant que symbole, dans sa capacité à désigner, à signifier un concept abstrait, au-delà de la réalité physique de l’animal quadrupède. De nombreux rôles et des dons magiques s’associent au cheval à toutes les époques et dans toutes les régions du monde où des populations humaines se sont trouvées en contact avec lui, faisant du cheval l’animal le plus symboliquement chargé, avec le serpent.

Les chevaux mythiques et légendaires possèdent souvent des pouvoirs merveilleux comme celui de parler, de traverser les eaux, de se rendre dans l’Autre Monde, les enfers et le ciel, ou de porter un nombre infini de personnes sur leur dos. Ils peuvent être aussi bons et ouraniens que mauvais et chtoniens. À travers le « mythe du centaure », exprimé dans la plupart des histoires mettant un cheval en scène, le cavalier cherche à faire corps avec sa monture en alliant l’instinct animal à l’intelligence humaine.

Le cheval a surtout une fonction de véhicule, c’est pourquoi il est devenu un animal chamanique et psychopompe, chargé d’accompagner les hommes dans tous leurs voyages. Allié loyal du héros dans les épopées, compagnon d’aventures infatigable du cow-boy, il est devenu un symbole de guerre et de domination politique au fil de l’Histoire, s’est fait maléfique par son association au cauchemar et aux démons, ou encore symbole érotique à travers l’ambiguïté de la chevauchée. Le cheval est familier des éléments, surtout de l’eau dont est issu le cheval aquatique connu des pays celtiques. L’air a donné le cheval ailé, connu tant en Grèce qu’en Chine ou en Afrique.

La littérature, les jeux de rôle et le cinéma ont repris ces perceptions symboliques du cheval.

220px-Jacques-Louis_David_007 dans CHEVALLe cheval pourrait avoir eu très tôt une place symbolique de premier plan puisqu’il est l’animal le plus représenté dans l’art préhistorique, privilégié depuis le XXXVe millénaire avant J.-C, bien avant sa domestication. Représenter le cheval davantage que d’autres animaux tout aussi (sinon plus) abondants était déjà un choix pour les hommes préhistoriques. En l’absence de preuves concrètes expliquant ce choix, toutes les interprétations restent possibles, du symbole de pouvoir (selon l’exposition Le cheval, symbole de pouvoirs dans l’Europe préhistorique) à l’animal chamanique (selon la théorie de Jean Clottes reprise par Marc-André Wagner). Le cheval devient aussi un ancêtre totémique, plus ou moins divinisé.

Le symbolisme du cheval est complexe et multiple. Il n’est pas clairement défini puisque les auteurs attribuent des significations très diverses à cet animal, sans qu’une ne semble se détacher par rapport aux autres. Il connait tous types de rôles et de symbolismes, bénéfiques comme maléfiques, dans les histoires qui lui sont liées : monture dynamique et impulsive, il est associé à tous les points cardinaux, à chacun des quatre éléments, aux figures maternelles (Carl Gustav Jung voit dans le cheval l’un des archétypes de la mère, parce qu’il porte son cavalier tout comme la mère porte son enfant, « offre un contact doux et rythmique, et valorise son cavalier ») et paternelles (à l’inverse, Sigmund Freud relève un cas où le cheval est l’image du père castrateur), au soleil comme à la lune, à la vie comme à la mort, au monde chtonien comme ouranien. Dans sa plus lointaine perception symbolique, le cheval était inquiétant et chtonien, il s’est plus tard associé au soleil du fait de sa domestication. C’est le plus souvent un animal lunaire lié à la terre-mère, aux eaux, à la sexualité, au rêve, à la divination et au renouvellement de la végétation. Gilbert Durand note, dans ses Structures anthropologiques de l’imaginaire, que le cheval « est relié aux grandes horloges naturelles », et que toutes les histoires, de cheval solaire comme de coursier chtonien, ont en commun « l’effroi devant la fuite du temps ».

« Ses pouvoirs dépassent l’entendement ; il est donc Merveille et il ne faut pas s’étonner que l’homme l’ait si souvent sacralisé, de la préhistoire à l’histoire. Un seul animal le dépasse peut-être en subtilité dans le bestiaire symbolique de tous les peuples : le serpent. »

— Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, Dictionnaire des symboles, article « Cheval »

220px-pegasus_walter_crane-132x150D’anciennes études avancent que l’origine des « pouvoirs magiques » merveilleux attribués au cheval serait indienne. Henri Gougaud note que « depuis toujours, des liens robustes, profonds, inaltérables, attachent l’homme à sa monture ». Le cheval est à la fois l’animal le plus cher à l’homme et le seul que l’homme peut respecter comme son égal, à tel point qu’il est vu comme un don des dieux capable d’arracher l’homme à sa condition de primate, et de lui faire gagner les sphères célestes.

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

Légendes du Cheval Noir

Posté par othoharmonie le 14 octobre 2012

 

Légendes du Cheval Noir dans CHEVAL 220px-Frisian_horseOn constate qu’il existe au Québec plusieurs versions et variantes de la légende du cheval qui a aidé à construire l’église d’une ou l’autre localité et qui était en fait le diable déguisé.

À croire cette légende, le diable aurait pris part à la construction des chapelles, des églises, des cathédrales un peu partout. On peut expliquer la popularité de la légende pour le fait que les bons paroissiens se sentaient contents et satisfaits par le fait de réussir à dompter le diable en le faisant travailler pour une bonne cause. Alors, Satan constructeur de l’église apparaît à Saint-Augustin dans la région de Portneuf, à Saint-Michel en Bellechasse, dans le village de Saint-Laurent sur l’Île d’Orléans, à Trois-Pistoles, à l’Islet et dans plusieurs autres localités.

En tout cas, on peut lire la version de la légende du cheval de l’Île d’Orléans et celle de l’Islet, telles qu’on les racontait dans les longues soirées en famille ou dans les tavernes : 

Voici le résumé de la légende, repris de la description de la construction de l’église de Trois-Pistoles (version présentée d’une façon succincte). Remarquez que même les détails de la bride et de la dernière pierre manquante coïncident dans toutes les versions :

Cheval Noir à Trois-Pistoles

Lors de la construction de la cinquième église de Trois-Pistoles, de 1882 à 1887, on put compter sur un cheval noir d’une vigueur exceptionnelle. Ce cheval apparut sans que personne ne sache d’où il venait et on s’en servit pour transporter la pierre de l’église d’en bas jusque sur la côte où l’on érigeait la nouvelle construction.

Or, c’était le diable lui-même à qui on ne devait jamais enlever sa bride. Malheureusement, quelqu’un passa outre la recommandation et le cheval disparut aussitôt, les travaux n’étant pas encore terminés. D’ailleurs, une pierre manque toujours à l’église au sommet d’un des murs.

Notons finalement que l’image du Cheval Noir sur l’étiquette de la célèbre bière de Trois-Pistoles reprend cette légende. 

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

Un fidèle destrier

Posté par othoharmonie le 14 octobre 2012

 

Alors que retentissent du fin fond des âges les noms de ces glorieux combattants, je mettrai à l’honneur ceux qui les ont porté jusqu’au champ de bataille, ceux qui les ont supporté, ceux qui les ont écouté et aidé à faire de leur nom ce qu’il est aujourd’hui, j’ai nommé : la monture de guerre, le fidèle ami du chevalier : son cheval.

Qu’auraient été ces hommes sans de bonnes montures pour foncer contre l’ennemi? Car en effet, peu de chevaux ont été mis en avant durant l’histoire. Hormis quelques exceptions telles que Bucéphale, compagnon d’Alexandre le Grand, dont l’histoire retiendra le nom. Le cheval pouvait représenter une ruine pour son propriétaire. Disons plutôt que les riches seigneurs se disputaient les meilleures races et que cela faisait l’objet de beaucoup de convoitise. Etre vendeur de chevaux rimait avec homme riche, à cette époque. Et pour nourrir ces bestioles, il fallait trimer dur pour apporter suffisamment d’avoine pour remplir parfois plus de 100 estomacs.

Un fidèle destrier dans CHEVAL 330px-Apocalypse_vasnetsov

•. Quel cheval ? .•

Un bon chevalier devait posséder 5 à 6 chevaux. Il fallait vite remplacer un cheval blessé lors d’un combat. Car si on a en tête un cheval protégé d’une armure, il n’en fut le cas qu’à partir du XIIIè. Bien qu’on puisse voir des ferrures à clous sur leurs sabots, dès le IVè siècle. Si les meilleurs étalons; nommés des « destriers »(°), étaient principalement achetés en Allemagne, en Angleterre ou encore en Andalousie, dans les élevages arabes (fort prisés) pour accompagner l’homme au combat, tous les chevaux ne vont pas au front. Ainsi leurs fonctions sont attribuées selon leur race.
On trouvera alors les « roncins » et les juments du côté du transport de personnes et de bagages. D’ailleurs les roncins amenaient souvent les chevaliers à la bataille avant de se faire remplacer par les destriers, au combat.

(°) Destrier s: nommés ainsi car on les tenaient de la main droite (dextre).

Si l’homme de guerre aime les chevaux robustes c’est qu’on imagine mal un petit poney portant sur le dos un homme en armure et courant à travers le plaine… enfin ça serait drôle mais peut-être peu efficace :D Quand on sait qu’une armure moyenne était de 30kg + poids de l’homme + armure du cheval, on se dit que ces bestioles avaient une sacrée force.
D’ailleurs, les chevaux choisis se rapprochaient plus des chevaux de traits actuels, plutôt que de jolis dada aux jambes fines et à la croupe bien ferme.

Pour exemple, voici l’un des fameux cheval anglais : http://equilove.ch/equus_shire/shire_equilove.jpg

Le Shire pouvait atteindre les 175 centimètres et peser entre 900 et 1’000 kilos.
Si je vous dis que sa puissance de traction, au démarrage est de 50 tonnes !

Sources
http://www.linternaute.com/histoire/magazine/diaporama/06/musee-armee/armures/3.shtml
http://equilove.ch/le_monde_equus_shire.htm

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

Le Cheval au combat ?

Posté par othoharmonie le 12 octobre 2012

 

Au fil du temps on voit évoluer les armées, les méthodes de combats et les armures, aussi bien pour l’homme que pour son destrié. Une des habitudes que l’homme va changer est l’arrivée de la lance et de « la cavalerie lourde », au XIè siècle.

Le Cheval au combat ? dans CHEVAL 220px-farysRemplacant le glaive, la lance peut être projetée sur l’ennemi mais se garde également bien calée sous le bras, pointée droit vers l’attaquant à cheval, dans le but de le désarçonner. Car on préfère faire tomber l’ennemi pour réclamer une rançon, plutôt que de le tuer.

Mais cette méthode ne devient possible que lorsque que les étriers (arrivés au VIIIè siècle) et la selle profonde (Xè sicèle) sont réunis. Le cavalier et son cheval sont alors solidaires et leurs actions permettent un gain de puissance et d’impact non négligeable.

Pour conclure, un bon destrier devient un vrai allié. C’est pourquoi l’homme devait avoir une relation forte avec celui-ci dans le but d’instaurer la confiance. Il devait également faire en sorte que sa bête soit bien traitée. Plus une bête est belle et bien dressée, plus elle vaut cher et plus elle rehausse le caractère noble de l’homme. Comme quoi, un nabot pourrait obtenir du prestige, dressé sur 4 pattes, si le cheval a de la gueule : D Alors qu’un grand gaillard à pied, pourrait perdre de sa prestance…

Sources
http://www.linternaute.com/histoire/magazine/diaporama/06/musee-armee/armures/3.shtml
http://equilove.ch/le_monde_equus_shire.htm

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

Message du Cheval

Posté par othoharmonie le 12 octobre 2012

oracle du cheval = PUISSANCE

Puissant cheval…
Tu poursuis ta chevauchée fantastique
À travers les grandes plaines,

Ou tu apportes la vision
Des boucliers qui dansent
Dans la pluie violacée des rêves.

Message du Cheval dans CHEVAL 220px-Iceland_horse_herd_in_AugustLes Amérindiens disaient souvent : « Voler un cheval, c’est voler la puissance » ; cela indique bien l’estime dont jouissaient les Chevaux dans les cultures amérindiennes.

Le Cheval jouit à la fois de puissance physique et de puissance surnaturelle. Dans les pratiques chamaniques à travers le monde entier, le Cheval permet aux chamans de voler dans les airs et de rejoindre le ciel.

Quand l’humanité a domestiqué le Cheval, ce fut une aussi grande découverte que celle du feu. Avant la venue du Cheval, les humains étaient attachés à la Terre et chargés de fardeaux, ce qui ralentissait leur marche. Aussitôt qu’ils purent monter le Cheval, ils furent libres et légers comme le vent; ils pouvaient porter tout à leur aise de lourds fardeaux pendant de longues distances. À travers le lien spécial qui les rattachait au Cheval, les humains ont grandement modifié l’image qu’ils avaient d’eux-mêmes. Le Cheval fut la première médecine animale ; l’humanité a contracté une dette inestimable envers cet animal qui a ainsi facilité leurs déplacements. En effet la marche à la rencontre de nos frères aurait été longue et dure si le Cheval ne nous avait pas servi de monture. Aujourd’hui, nous mesurons la capacité des moteurs en « chevaux-vapeur », ce qui nous rappelle le temps où le Cheval était un partenaire hautement respecté chez les humains.

Marcheur de rêve, un homme-médecine traversait les grandes plaines pour aller visiter la nation Arapaho. Il apportait sa pipe. La plume piquée dans ses longs cheveux noirs pointait vers le bas, indiquant qu’il était un homme de paix. Sur la pente d’une colline, Marcheur de rêve vit un troupeau de mustangs sauvages qui venait vers lui en courant.

Étalon noir s’approcha de lui et lui demanda s’il cherchait une réponse au cours de son voyage. Étalon noir lui dit : « Je viens du Vide où les réponses se trouvent. Chevauche sur mon dos et tu connaîtras la puissance qui surgit quand on pénètre dans la Noirceur et qu’on y trouve la Lumière. » Marcheur de rêve remercia Étalon noir et consentit à le visiter quand il aurait besoin de sa médecine au cours de l’espace du rêve.

Étalon jaune s’approcha lui aussi de Marcheur de rêve et lui offrit de l’amener vers l’Est, où se trouve l’illumination. Marcheur de rêve pourrait partager avec les autres les réponses qu’il y trouverait et les amener vers l’éveil. Une fois de plus, Marcheur de rêve remercia Étalon jaune et affirma qu’il utiliserait ces dons de puissance au cours de son voyage.

Étalon rouge s’approcha, se cabrant, enjoué. Il renseigna Marcheur de rêve sur la joie qui résulte d’un bon équilibre entre le travail, les médecines importantes et les joyeuses expériences du jeu. Il rappela à Marcheur de rêve les bénéfices de l’humour par lequel on peut retenir l’attention de ceux à qui on enseigne. Marcheur de rêve le remercia et promit de se rappeler du don de la joie.

180px-Palomino_Horse dans CHEVALMarcheur de rêve était maintenant presque rendu à destination. La nation Arapaho était toute proche. Étalon blanc s’avança. Marcheur de rêve monta sur le dos de ce cheval fougueux, messager de tous les autres chevaux, celui qui représentait la sagesse du pouvoir. Ce magnifique coursier incarnait l’équilibre du bouclier. « Aucun abus de pouvoir ne peut mener à la sagesse », dit Étalon blanc. « Toi, Marcheur de rêve, tu as fait ce voyage pour guérir un frère dans le besoin, pour partager la pipe sacrée et pour guérir la Terre-Mère. En toute humilité, tu sais que tu es un instrument du Grand Esprit. Comme je te porte sur mon dos, ainsi tu portes ton peuple sur le tien. Avec sagesse, tu comprends que le pouvoir va de pair avec l’engagement ; le pouvoir n’est accordé qu’à ceux et celles qui acceptent sereinement de prendre des responsabilités. »

Marcheur de rêve, le chaman, avait été guéri par la visite des chevaux sauvages. I1 savait que sa visite chez les Arapahos avait pour but de partager ses dons avec eux.

En intégrant la médecine du Cheval, vous verrez plus clairement comment travailler à obtenir un meilleur équilibre de votre bouclier. Le véritable pouvoir réside dans cette sagesse : saisir l’ensemble de votre cheminement et vous souvenir des sentiers où vous avez voyagé dans les mocassins des autres. Compassion; tendresse, enseignement, amour, partage des dons, talents et habiletés vous ouvriront le chemin du pouvoir.

À L’ENVERS :

320px-Three_Weeks_OldSi votre ego se met de la partie, vous ne savez peut-être pas reconnaître quand les autres vous manquent de respect. D’un autre côté, il se peut que vous vous battiez contre d’autres qui abusent de leur pouvoir. « Devrais-je dire quelque chose ? Devrais-je lutter contre mon désir de les remettre à leur place ? » Vous demandez-vous. Rappelez-vous les moments de votre vie où vous vous êtes éloigné de la grâce du Grand Esprit, et éprouvez de la compassion pour les frères qui font actuellement la même chose. Si vous dominez quelqu’un d’autre ou si vous sentez que quelqu’un vous accable, la médecine du Cheval, tant à l’endroit qu’à l’envers, vous rappelle simplement comment il vous faut équilibrer vos boucliers.

En permettant à toutes les voies d’avoir une valeur égale, vous constaterez la puissance et la gloire de la famille humaine unifiée. Voilà le cadeau du guerrier de l’Arc-en-ciel. Le « moi » n’a aucune place dans cet Arc-en-ciel qui tournoie, venu du Grand Mystère ; on l’y a remplacé par le « nous ». Toutes les couleurs et toutes les pistes de l’Arc-en-ciel ne forment qu’un seul tableau et méritent donc d’être considérées comme égales les unes aux autres.

Intégrez ce savoir et appliquez-le ; reprenez ainsi ce pouvoir auquel vous avez renoncé en oubliant d’aller avec compassion au-devant de tout être et de toute situation.

Éclaircissez la situation actuelle et comprenez que chaque être humain doit suivre ce sentier vers le pouvoir avant de galoper enfin sous les vents de la destinée.

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

Cheval et spiritualité

Posté par othoharmonie le 12 octobre 2012

 

beau témoignage issu du site http://domaineamlalad.e-monsite.com/rubrique,notre-philosophie,198853.html

 Estelle et Marie-laure, deux soeurs animées par la plus belle des passions, le cheval… Barbe et son histoire.

C ‘est dans notre jeunesse que nous avons découvert cet animal étonnant qu’est le cheval. 
Ayant peu fréquenté les centres équestres, car nous avons eu la chance d’avoir nos premiers chevaux à la maison, de là a commencé une grande aventure qui se poursuit aujourd’hui entre les chevaux et nous, et plus particulièrement les chevaux Barbes. C’est en vivant au quotidien avec nos chevaux que nous avons découvert et apprécié la richesse de cette race.

Cheval et spiritualité dans CHEVAL 220px-Classic_Champange_StallionNous avions choisi de nommer, dans un premier temps,  notre élevage « élevage El Tayeb »( en langue arabe, tayeb signifiant bon, bienveillant, généreux), mais au fil du temps l’élevage s’est orienté vers un type de chevaux Berbères Antiques.Un jour, Hélène Goulefert nous a  soufflé qu’un nom Berbère serait plus adapté à l’orientation de l’élevage.   C’est comme ça que l’élevage El Tayeb est devenu le Domaine Amlalad.

 Amlalad signifiant Utopie en berbère, nous trouvions ce terme adapté à notre projet d’élever à la fois des chevaux berbères très anciens hors stud-book avec le lot de difficultés que cela induit, ainsi que pour notre envie de développer le sens du cheval en remettant en question bon nombre de pensées et pratiques équestres.

   Nous ne cachons pas notre intérêt pour le domaine de la spiritualité, et considérons le cheval comme un être « spirituel » et le traitons comme tel. Le rapport que nous avons avec les chevaux est le reflet de celui que nous avons au monde, aux individus et à la nature elle-même. Notre comportement vis-à-vis des chevaux révèle ce que nous sommes… Nous caressons l’espoir qu’un jour les chevaux aident l’ homme à prendre conscience de lui-même, de sa nature et peut-être à devenir meilleur… 

   Parallèlement, après avoir côtoyé de nombreux couples cavalier-cheval, nous avons constaté qu’il existait un lien étroit entre l’attitude du cheval et l’état émotionnel du cavalier.

 L’environnement du cheval ainsi que ses conditions de vie (enfermement au box et isolement) sont souvent à l’origine d’une relation chaotique…  Au fil des années notre observation s’affinait et des interrogations surgissaient, cela nous a poussé à un grand questionnement et à une remise en question de nos propres pratiques,  mais aussi sur notre équilibre intérieur et sur notre évolution personnelle guidée par le cheval. C’est cette considération que nous avons des chevaux, qui nous a fait tant apprendre à leurs côtés, et qui nous permet de continuer, à chaque instant et grâce à chacun d’eux, d’affiner notre compréhension de cet animal hors du commun.

 Cette nouvelle conception est malheureusement à double tranchant, car nous savons par nos chevaux que nous sommes dans une relation juste, mais à la fois nos relations avec d’anciens « cavaliers-amis » se sont détériorées car nous ne pouvions plus être en accord avec leur vision et conception du cheval (de la vie donc!), et eux-mêmes rejetaient massivement nos idées… mais la passion et nos convictions nous ont fait dépasser ce désaccord.

  220px-President_Reagan_and_Queen_Elizabeth_II_1982 dans CHEVAL Nous pensons, avec certitude, que la relation au cheval ne se limite pas à une pratique équestre quelle qu’elle soit. En effet, de nombreux cavaliers associent trop souvent l’équitation à un simple sport, constat incontestable mais vide de sens, est-ce ça « monter à cheval »? N’oublions pas que nous avons à faire à un être vivant, principalement guidé par ses émotions et son instinct grégaire. Si nous ne prenons pas en compte le cheval dans son intégrité lorsque nous sommes avec lui, alors nous passons à côté des émotions les plus belles. C’est dans cette approche que réside notre plus grande frustration car ce constat est né de nombreuses observations et réflexions que nous souhaitions partager avec d’autres cavaliers pour mettre en commun nos idées respectives afin d’aller plus loin dans notre réflexion, malheureusement, beaucoup étaient incapables d’y accéder.

        Nous pensons avec conviction que le cheval est le miroir de l’homme, toutes difficultés rencontrées avec un cheval doit nous questionner sur nos propres difficultés, notre attitude face à ce cheval, notre état émotionnel, psychologique et spirituel… le cheval ouvre les portes d’un cheminement intérieur vers l’authenticité.

  Nous avons compris aujourd’hui que cette démarche est personnelle et nécessite beaucoup d’amour et d’investissements, ce que peu de gens sont encore prêts à donner (dégâts d’une société de consommation individualiste???). Depuis nous avons découvert de nombreux auteurs, livres, articles et thérapeutes qui nous confortent dans notre certitude que le cheval peut guider sur le bon chemin toute personne susceptible de le recevoir. 

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

La Légende du cheval noir de l’Islet

Posté par othoharmonie le 12 octobre 2012

 

Il n’y a pas toujours eu d’église ici, à l’Islet, vous le savez; il n’y avait qu’une petite chapelle de bois rond. Les paroissiens se rendaient au Cap Saint-Ignace pour faire leurs Pâques, se marier, pour faire baptiser leurs enfants ou se faire enterrer.

La Légende du cheval noir de l'Islet dans CHEVAL 220px-Merens_calinLa nouvelle courut, un bon jour, que les résidents auraient leur curé. Grande joie dans toute la paroisse! Mais, mon Dieu comme il fallait que le nouveau curé soit étoffé! Pas d’église, pas de maison pour lui. Mais il était l’humilité même, sans vanité et quel bon coeur, ce M. Panet, le premier curé. M. Panet était un saint homme, mais un vrai saint celui-là.

On avait décidé de bâtir l’église, et M. Panet se demandait comment faire charroyer la pierre nécessaire. Il veillait une nuit et pensait: « Les chevaux sont si rares et il n’y a pas de morte saison dans les travaux de la terre. Où en trouver? Cela l’empêchait de dormir. Tout à coup son nom fut prononcé dans la nuit. Ai-je la berlue? se demanda-t-il.

La même voix l’appela une seconde fois, une voix de femme, très doucement: François, François!

Effrayé, mais il se dit en lui-même, je suis en état de grâce. Je n,ai donc rien à craindre. Se redressant, il répondit: Au nom de Dieu, que me voulez-vous?

Une belle dame lui apparut, blanche et rayonnante: “Je suis Notre-Dame du Bon Secours, dit-elle. Ne crains rien et sois confiant! Demain, à ton réveil, tu trouveras un cheval devant ta porte. Tu t’en serviras pour charroyer la pierre de ton église. La seule précaution, c’est qu’il ne faut jamais le débrider. N’oublie pas!

La dame disparut, et le bon curé tomba endormi dans sa chaise. Il se réveilla en sursaut à l’aurore. C’était en mai 1768. Le soleil éclairait déjà sa chambre. L’apparition revint à sa mémoire, mais il crût qu’elle était rêve. S’agenouillant pour faire sa prière, le curé entendit le piaffement d’un cheval dehors. Regardant par la fenêtre, il vit attaché à l’épinette rouge devant sa porte, un magnifique cheval noir dont le poil luisait au soleil. Quelle surprise! Il se passa la main sur les yeux. Mais le cheval était encore là. Il sortit sur le pas de la porte et mit la main sur la crinière du cheval pour s’assurer. Le cheval frémit de la tête aux pieds.

Les ouvriers arrivèrent à cinq heures.

- “Mes amis , dit M. Panet, j’ai emprunté un cheval pour vous. Il paraît que c’est une bête peu commune. Il vous aidera à charroyer la pierre. On le dit chatouilleux. Faites-y attention! Il ne faut pas le débrider, jamais, vous entendez? Autrement, il vous échapperait.”

- Comment s’appelle-t-il votre cheval, M. le Curé, demande Germain-à-Fabien? Après un moment de réflexion, le curé répondit: Il s’appelle Charlot. Je te le confie, mon Germain!

- N’en soyez pas inquiet, M. le Curé.

On attela Charlot à un petit chariot à roues très basses, et l’ouvrage commença. Bien que le premier voyage de pierres fut assez gros, Charlot s’en allait comme s’il n’avait eu qu’une plume derrière lui. Le curé, les voyant arriver, leur cria de ne pas se gêner, de mettre lourde la charge. Le deuxième fut deux fois plus lourd; le troisième, trois fois. Ça n’était rien du tout pour Charlot. Mais le chariot n’était pas assez fort. Les hommes en firent un deux fois plus grand, et ils y entassèrent les pierres comme si elles avaient été du foin. Les roues craquaient. Mais Charlot semblait se moquer d’eux; il touchait à peine à terre en marchant.

- Quel cheval, mes enfants, que ce Charlot! Noir comme geai, pas un poil blanc, quatre pattes parfaites, et membré de fer, donc! Et une queue qu’il portait, une croupe superbe.

- Mais il y a donc toujours un mais – de mauvaise humeur, méchant de gueule. Il fallait y faire attention. Peu importe, puisqu’on n’avait pas à le débrider.

Germain ne laissait pas les autres approcher de son cheval. Mais un beau jour, il ne put pas venir. Il faisait baptiser. Charlot passa aux mains de Rigaud-à-Baptiste.

Rigaud était un fort travailleur, mais entêté et se croyant plus futé que les autres. Puis vantard! À l’entendre, il savait tout. Son cheval, il ne lui manquait que la parole; sa vache c’était une fontaine intarissable – le lait en était de la crème pure; ses cochons engraissaient seulement à se chauffer au soleil; son chien était plus fin que bien du monde; ses poules pondaient deux oeufs chaque jour, les dimanches comme la semaine; sa terre était si fertile que le seul soin nécessaire était pour la retenir; sa femme faisait les meilleurs crêpes; sa fille avait refusé tous les farauds des alentours; elle attendait un avocat de la ville, qui devait toujours venir, mais n’arrivait jamais. Et dame! quel maquignon lui-même il était! La moitié d’un cheval, quoi!

Aujourd’hui, il avait sa chance. Charlot était à lui, son cheval. On l’entendait partout: “Hue donc par ici! Mon cheval! par là.”

Germain l’avait bien avertit: “Surtout, ne vas pas le débrider.” Mais Rigaud de répondre: “Ne t’inquiète pas, mon Germain! les chevaux, ça me connaît! Donc, Rigaud jubilait en charroyant de la pierre.

C’était en août: il faisait chaud. En traversant la rivière La Tortue, il arrête son cheval au milieu, et but deux fois dans le creux de sa main. Il siffla, mais Charlot ne voulait pas toucher à l’eau. – C’est curieux! qu’il pensa. Peut-être est-ce à cause de sa bride. Si je la lui ôtais. Qui a jamais vu un cheval boire avec sa bride! Ça prend un curé pour ne pas connaître les chevaux!”

Il lui passa la main dans la crinière, pour l’amadouer. Charlot en frémit. Et voilà la bride débouclée.

Pou…i-i-che…! Le cheval, flambant nu, partit à l’épouvante. Rigaud, lancé à quinze pieds en l’air, se ramassait dans le lit de la rivière. Revenant à lui, il aperçut le cheval qui filait comme le vent le long du chemin du roi.

220px-Friesian_Stallion dans CHEVALM. Panet, le Curé, s’en revenait à ce moment chez lui, tête nue. comme c’était son habitude, quand il portait le bon Dieu à un malade. Il vit venir le cheval échappé, près du rocher où se dresse aujourd’hui le “monument” et tôt le reconnut. – Charlot lui-même! Mais allons donc, qu’est-ce qu’il est arrivé? Il fait un grand signe de croix pour l’arrêter.

Charlot se cabra, et, quittant le chemin, piqua droit au nord, vers le rocher qui surplombe le fleuve. Le rocher se fendit avec un coup de tonnerre. Des flammes lèchent le bord de la fissure, large de plusieurs pieds. Et le diable – car c’était lui – s’engouffra tout droit dans l’enfer, laissant derrière une odeur de souffre.

Depuis ce jour, il y a là une caverne, dans le rocher – “le trou du Diable” ou encore “la porte de l’enfer”. Elle est taillée comme à la hache, dans le roc. Sa gueule noire, tournée au nord, défie les gros nordès qui sifflent sans fin, les nuits d’hiver.

Charlot était loin d’être fier de lui, après cette tâche imposée de force. Charroyer la pierre des églises n’a jamais été un plaisir pour lui. Il paraît qu’il en était à la dixième. Ce que les contribuables de Québec lui doivent une dette. Dame aussi! Il prit sa revanche contre les paroissiens de l‘Islet.

Pendant des années, on ne put passer sans accident près de la caverne du rocher, surtout la nuit. Des chevaux de passage renâclaient d’épouvante. D’autres butaient et commençaient à boiter. Une “ménoire” de la voiture se cassait, ou le “bacul” ou le “porte-faix”; ou une roue s’enfonçait jusqu’au moyeu dans l’ornière. On y entendait quelquefois des hurlements, ou le cliquetis de chaînes en mouvement. Un animal sauvage – comme un loup – sortait de la caverne en vomissant des flammes. Les jeunes gens n’osaient plus se rendre de ce côté chez leurs blondes, le dimanche soir. Tout celà c’était la faute du beau Rigaud, qui avait débridé son cheval noir. Comme on lui en voulut! Tant et tant, qu’il ne put de ce jour jamais regarder un cheval noir en pleine face.

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

Zen, Shiatsu, Chevaux et spiritualité

Posté par othoharmonie le 8 octobre 2012

 

 

(livre) Le Mot de l’éditeur : Zen, shiatsu, chevaux et spiritualité

 Zen, Shiatsu, Chevaux et spiritualité dans CHEVAL 41dna3tutzl._sl500_aa300_

Après Initiation au shiatsu pour chevaux (Belin, 2003), Christelle Pernot nous propose, dans ce nouvel ouvrage, d’approfondir la conception chinoise de la santé, et de découvrir le bilan énergétique shiatsu appliqué aux équidés. Elle nous invite aussi à prendre conscience des éléments essentiels au bien-être équin en mettant en évidence le lien entre l’indice d’un déséquilibre énergétique et certaines caractéristiques physiques et/ou émotionnelles chez le cheval. Il s’agit donc de prévenir avant d’avoir à soigner en nous donnant les clefs indispensables pour déceler les premiers signes de mal-être, quels que soient la discipline ou l’âge de l’animal.

Par une démarche globale, respectueuse du corps, de l’esprit et de « l’âme » du cheval, le Zen Shiatsu (pratique élaborée par Maître Shizuto Masunaga) nous encourage à nous laisser guider par ces animaux, puissants traits d’union entre les énergies de la Terre et du Ciel, vers plus de conscience collective et écologique tout en nous invitant à une réflexion plus profonde sur la place des chevaux à nos côtés et tout particulièrement au côté des femmes…

Depuis quelques dizaines d’années, de nombreux équidés souffrent, en effet, de conditions de vie imposées par le monde (équestre) moderne (isolement, sédentarité, alimentation industrielle et/ou suralimentation, disparition de la biodiversité et pollution des sols et de l’eau, etc.) qui nient leurs besoins vitaux, ces besoins mêmes qui ont assuré la survie de l’espèce jusqu’à nous. Pratique de bien-être holistique, le Zen Shiatsu nous interpelle en tant que propriétaires, cavaliers, responsables d’équidés sur la notion de terrain et de sa préservation par la réduction des facteurs de stress physiologiques et émotionnels pour le cheval et met également l’accent sur notre propre hygiène de vie et de pensée.

Dans ce livre, au style clair et didactique, Christelle Pernot nous explique comment pallier au constat trop souvent fait d’un affaiblissement de l’énergie vitale du cheval, affaiblissement constaté chez des animaux de plus en plus jeunes. Véritable prise de conscience en matière de bien-être équin, cet ouvrage nous permet de prendre soin de nos chevaux dans le respect de leur physiologie, de leur éthologie mais également de leur individualité. Cette prise de conscience globale est une véritable invitation à adopter une attitude plus juste, plus consciente et responsable avec les autres (animaux et humains) mais aussi envers vous-mêmes.

Ce livre s’adresse aussi bien aux professionnels du monde équestre qu’aux amateurs.

Christelle Pernot est praticienne et formatrice en shiatsu équin. Elle organise des stages d’initiation et de formation pour la connaissance de cette pratique exceptionnellement bénéfique aux équidés (www.christellepernot.fr).

Elle est l’auteur d’un livre Initiation au Shiatsu pour Chevaux (éditions Belin) et d’un DVD du même titre (www.tagfilms-equitation.fr).

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

Cheval de mer

Posté par othoharmonie le 8 octobre 2012

 

 Hippocampus hystrixLes hippocampes sont utilisés en herbologie traditionnelle chinoise et également vendus séchés aux touristes, ce qui entraîne à la fois une diminution drastique des populations et de la taille des spécimens restant (plus de 20 millions sont pêchés chaque année).

Leurs couleurs varient selon les espèces, celles-ci tournant autour de 220. Leur taille varie de 7 à 15 cm. Ils ressemblent au cavalier du jeu d’échecs. Leur durée de vie varie de 5 à 7 ans.

Leur petite couronne est presque aussi particulière à chaque individu que les empreintes digitales chez l’humain.

Avec leur corps cuirassé par une série d’anneaux osseux, les hippocampes se déplacent verticalement grâce à leur nageoire dorsale, qui bat à 20 Hz, donc de manière assez lente. Ils vivent le plus souvent attachés par leur queue préhensile à une algue ou une feuille de posidonie. Attendant en embuscade avec leur camouflage les petits crustacés, ils utilisent leur bouche comme un puissant aspirateur, ou plutôt, compte tenu de sa forme tubulaire, comme une paille. Ils les repèrent visuellement, grâce à des yeux bien développés et mobiles indépendants l’un de l’autre, et aspirent la proie en déplaçant brutalement un os dans leur bouche, ce qui provoque une dépression suffisante.

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

Cheval mythique

Posté par othoharmonie le 8 octobre 2012

 

Fichier:LaMirage body07.jpgLe cheval a su gagner à jamais le cœur de l’homme. Ensemble, ils ont vécu une fantastique épopée qui, aujourd’hui encore, reste une flamboyante aventure. Aucun animal ne suscite autant la sympathie, l’admiration et l’attirance. Le cheval symbolise la puissance et l’élégance, la rapidité et l’intelligence. Il a inspiré de nombreuses légendes et mythes et constitue un des archétypes fondamentaux inscrit dans la mémoire de l’humanité.

Animal mythique et fabuleux, la licorne est symbole de pureté d’âme, d’amour, de puissance, de faste et de beauté. Elle est réputée protéger les justes, apporter une grande chance et réaliser les désirs du cœur. Elle incarne la force surnaturelle qui émane de ce qui est pur. L’imaginaire de l’Occident a projeté sur la licorne, tantôt belle et douce, tantôt cruelle et sauvage une image paradoxale et changeante, mais c’est le rêve qui a présidé à la naissance du mythe.

Le mythe de Pégase a été créé par les Grecs. Cheval ailé né du sang de Méduse tuée par Persée, il servit d’abord de monture à ce héros puis fut capturé par Bellérophon qui, grâce à lui, vint à bout de la Chimère, des Amazones et des Solymes. D’un coup de sabot sur l’Hélicon, demeure des Muses, Pégase fit jaillir la source Hippocrène où s’abreuvent les poètes. Il devint le symbole de l’inspiration poétique et de l’imagination créatrice.

Animal mythique et fabuleux, la licorne est symbole de pureté d’âme, d’amour, de puissance, de faste et de beauté. Elle est réputée protéger les justes, apporter une grande chance et réaliser les désirs du cœur. Elle incarne la force surnaturelle qui émane de ce qui est pur. L’imaginaire de l’Occident a projeté sur la licorne, tantôt belle et douce, tantôt cruelle et sauvage une image paradoxale et changeante, mais c’est le rêve qui a présidé à la naissance du mythe.

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

Le Cheval d’Esope

Posté par othoharmonie le 8 octobre 2012

 

Du Cheval et du Lion.

Le Cheval d'Esope dans CHEVAL Esope_10_Ane_Cheval-442aa   Un vieux Lion ne pouvant plus chasser avec la même vitesse et le même succès, eut envie de manger un Cheval qu’il trouva en son chemin. Il s’avisa de contrefaire le Médecin, et de lui demander des nouvelles de sa santé. Le Cheval qui comprit à peu près la mauvaise intention du Lion, lui répondit qu’il ne se portait pas trop bien, et que depuis peu il s’était mis une épine au pied, dont il se sentait fort incommodé. Le Lion s’offrit sur-le-champ à la lui tirer. Le Cheval accepta l’offre et se mit en posture. Quand le Lion se fut approché pour tirer l’épine, le Cheval allongeant le pied frappa rudement le Lion au milieu du front, et se mit à fuir de toute sa force, laissant le Lion dans un état pitoyable et désespéré d’avoir manqué son coup.

Analyse des Fables d’Esope

Du Cerf et du Cheval.

  Le Cheval qui n’avait point encore été dompté par le mors ni par la bride, se plaignait un jour à un Paysan d’un Cerf qui venait manger l’herbe dans un Pré où il paissait, et le pria de l’aider à en tirer vengeance.  » Je le veux bien, dit le Paysan, à condition que vous ferez tout ce que je vous dirai.  » Le Cheval y acquiesça. Alors le Paysan profitant de l’occasion, lui mit sur le dos une selle et un mors à la bouche. Il monta dessus, et poursuivit le Cerf avec tant d’ardeur, qu’il l’atteignit et le tua. Le Cheval hennissait de joie, se voyant si bien vengé, et ne craignant plus les insultes du Cerf. Mais le Paysan qui connut combien le Cheval lui pouvait être utile dans la suite, au lieu de le mettre en liberté, le conduisit chez lui, l’attacha à une charrue, et le fit servir à labourer la terre.

 

Analyse des Fables d’Esope

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

La légende du Petit Cheval-Cyprès

Posté par othoharmonie le 6 octobre 2012

Légende :

La légende du Petit Cheval-Cyprès dans CHEVAL 180px-Giotto_-_Scrovegni_-_-19-_-_Presentation_at_the_TempleLe dieu du Vent du Nord, bien connu sous le nom de Borée, s’éprit de la belle prophétesse Rudioboss, fille du docte centaure, Sena. Rudioboss était douée d’un pouvoir si puissant qu’elle pouvait prédire tout ce qui allait advenir à qui que ce fût qui la consultait. Elle était vraiment « dans le secret des dieux ». Ceux-ci en prirent rapidement ombrage, et lorsque Borée fit savoir qu’il la convoitait, tous lui promirent de l’aider à réaliser son projet amoureux. Ils espéraient trouver ainsi un moyen de se débarrasser d’elle. Rudioboss était cependant la petite fille de Teutates par Macha et celui-ci fut le seul à ignorer ce qui se tramait.

 

C’est ainsi que Rudioboss perdit une partie de son pouvoir et, sans l’appui de son divin grand-père, elle ne put savoir ce qui se préparait contre elle. Comme les colères de Sena étaient redoutées de tous et en particulier de sa fille, les dieux décidèrent de fournir de l’aide à Borée et d’attendre que Sena se fût aperçu que sa fille n’était plus vierge et qu’il la tuât. Mais les événements prirent une autre tournure. Borée souffla au milieu du troupeau de juments qui paissaient et, comme Rudioboss était nue au milieu des quadrupèdes, il s’engouffra en elle et la féconda. Il goûta tellement le plaisir qu’il prit avec elle qu’il voulut éviter de la perdre complètement. Il s’en ouvrit au dieu des eaux, Llyr. Celui-ci parla longuement avec Teutates qui lui apprit que la fille qui allait naître de Rudioboss deviendrait si belle que Llyr l’aimerait un jour et partagerait sa couche. Llyr décida de protéger Rudioboss des funestes desseins des autres dieux à son égard et, lorsqu’elle eut enfanté, il mit au ciel son effigie, dans la constellation des étoiles qui porte aujourd’hui encore le nom de Petit Cheval. Borée chaque jour, lui rend visite et l’aime. Quant à elle, bien qu’ayant souvent l’impression d’être un simple jouet aux mains des forces supérieures, elle accomplit cependant son destin avec un grand courage.

L’astrologie celtique attribue à cette constellation un arbre très particulier, le Cyprès. Celui-ci présente en effet une forme fuselée, semblable à celle de la jambe de la belle Rudioboss, et il pousse fréquemment près des tombes, défiant ainsi, comme la belle prophétesse, les forces de la mort. Ce signe astrologique celte présente des caractéristiques bien paradoxales, comme la vie mouvementée de Rudioboss-la-manipulée nous l’indique.

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

Relations du Petit Cheval Cyprès

Posté par othoharmonie le 6 octobre 2012

Caractère du Petit Cheval-Cyprès

Extrêmement intuitif, le Petit Cheval-Cyprès connaît toujours tout ce qui est en mouvement sur les plans subtils. Les phénomènes de prémonition et la capacité de savoir le destin des autres constituent ses dons de naissance. Pour lui-même toutefois, le Petit Cheval-Cyprès est plutôt aveugle – ou du moins non-clairvoyant – et il mène fréquemment une vie difficile sur le plan matériel, habité par toutes sortes de peurs, soumis à la volonté des forces supérieures, qui ne sont pas souvent bien cohérentes dans leur action. Les naissances imprévues figurent souvent dans le lot qui échoit au Petit Cheval-Cyprès au cours de sa vie. Très endurant, il traverse l’existence sans jamais se plaindre, en traînant derrière lui des fardeaux souvent bien lourds. Ces tâches ardues tendent à durcir son caractère, à le rendre plutôt endurant et quelque peu entêté. Il aime aider les autres et leur rendre service, mais il n’accepte pas facilement d’être aidé, tellement il semble affligé d’œillères pour tout ce qui le concerne en propre. Sa vie est souvent parsemée d’embûches; de profonds bouleversements secouent sans cesse ses habitudes et peuvent lui aigrir le caractère et lui faire perdre confiance dans « sa bonne étoile ». Il arrive que le Petit Cheval-Cyprès s’épuise à servir son entourage sans jamais refuser aucune tâche; si pénible soit-elle, il s’en acquitte consciencieusement, scrupuleusement.

Relations du Petit Cheval-Cyprès:

Extrêmement sociable, le Petit Cheval-Cyprès s’entoure de beaucoup d’amis et, plus proche de lui, d’un petit cercle d’intimes, qu’il garde souvent toute sa vie. Son bien-être dépend du choix judicieux des personnes qui composent ce petit cercle. S’il s’agit de personnes très demandeuses, le pauvre Petit Cheval-Cyprès, qui ne sait rien refuser à personne – encore moins à ses amis – deviendra rapidement leur serviteur, leur esclave. En revanche, il se peut qu’il ait sélectionné des personnes responsables et respectueuses; alors il pourra mieux s’épanouir tout en les aidant considérablement à évoluer, en se servant de son intuition et de ses prémonitions.
Les amis les plus positifs pour lui sont souvent du signe du Bouvier-Micocoulier. Ils s’entraident admirablement et se facilitent ainsi considérablement leur vie, pas toujours agréable. Ensemble, ils parlent peu, ils agissent. Leur amitié est fondée sur cette complicité, qui peut se développer jusqu’à devenir une fraternité de jumeaux!

Relations du Petit Cheval Cyprès dans CHEVAL 220px-Vincent_Willem_van_Gogh_065Avec un natif du signe astrologique de la Petite Ourse-Sapin, le Petit Cheval-Cyprès se sent bien, car il peut remplir son rôle de voyant et de prophète. La Petite Ourse-Sapin, point de repère de tous les autres, est souvent plutôt elle-même perdue et indécise. Le Petit Cheval-Cyprès la guide et lui permet de ne pas trop s’apitoyer sur son sort. Il la secoue; elle ouvre les yeux et poursuit son évolution.

Les relations amicales avec le Serpent-Bouleau sont plus complexes. Le Petit Cheval-Cyprès aime sa fougue, sa détermination et le fait qu’il sache toujours où il faut aller. Au lieu de jouer les esclavagistes comme les natifs de beaucoup d’autres signes, le Serpent-Bouleau se montre plutôt respectueux à l’égard du Petit Cheval-Cyprès et ils peuvent s’apporter beaucoup, mutuellement.

En revanche, auprès d’un Poisson austral-Érable, le Petit Cheval-Cyprès dépérit très vite car celui-là exige tant de lui qu’il ne peut bientôt plus faire face sans avoir la tête qui tourne et le corps épuisé. Le Petit Cheval-Cyprès ne sait pas lui dire non et le Poisson austral-Érable en profite sans vergogne.
Quant au Petit Chien-Noyer, non seulement il fait tomber sur le Petit Cheval-Cyprès son ombre néfaste, mais encore il le transforme en cheval de manège, le faisant tourner en rond et le poussant à bout à force d’exiger de lui toutes sortes de travaux et de l’accabler de remontrances et de mépris.
Le Chaudron-Sorbier, se trouvant au-delà de la dualité vie-mort, prend un certain plaisir à maltraiter le Petit Cheval-Cyprès. Il le pousse si loin dans l’effort qu’il l’amène à des degrés extrêmes de fatigue. Il agit ainsi seulement pour que le Petit Cheval-Cyprès cesse de toujours s’inquiéter, mais ses bonnes intentions ont des effets plutôt néfastes pour le Petit Cheval-Cyprès, si celui-ci ne réussit pas à s’éloigner au plus vite de ce « maître » tyrannique)

Publié dans CHEVAL | Pas de Commentaire »

1234
 

Жихен - Tendresse Éternelle |
binsle120 |
Univers sans lisse |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Les maux avec des mots
| Iz avance
| mbuello