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Cheval dans la littérature

Posté par othoharmonie le 7 septembre 2012

Cheval dans la littérature dans CHEVAL 200px-Honor%C3%A9_Daumier_017_%28Don_Quixote%29Compagnon constant des héros, le cheval est plus rarement mis en scène pour lui-même. Miguel de Cervantes a créé Rossinante, la jument de Don Quichotte. Au XIXe siècle, Anna Sewell créé le premier roman animalier avec Black Beauty, narré par le cheval lui-même. À l’époque contemporaine, Jolly Jumper est la monture du personnage titre de la bande dessinée Lucky Luke. Crin-Blanc, chef d’un troupeau de chevaux de Camargue en liberté, est le héros du court métrage éponyme d’Albert Lamorisse, couronné du prix Jean-Vigo en 1953. Tornado est le destrier de Zorro. Gripoil (en version originale ShadowFax), est le cheval de Gandalf dans Le Seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien. Ulysse, vieux cheval qui doit être livré à un picador dans les arènes d’Arles dans le film français d’Henri Colpi, Heureux qui comme Ulysse, avec Fernandel, dénonce le remplacement de l’animal par la machine. Le Cheval venu de la mer, film irlandais de Mike Newell, sur un scénario de Jim Sheridan, sorti en 1994 en France, met en valeur l’importance de l’animal en Irlande et dans les croyances populaires.

Amériques

 

Plusieurs chevaux illustrent les œuvres de fiction américaines. La série L’Étalon noir raconte les aventures de Black, un grand crack de course, et d’Alec son jeune jockey. Les aventures de Flicka sont racontées dans les romans de Mary O’Hara : Mon amie Flicka, Le Fils de Flicka et L’Herbe verte du Wyoming. Une autre cheval de fiction américaine est Mister Ed, « le cheval qui parle », héros de série télévisée des années 1960. Pilgrim est le cheval de la jeune Grace, 14 ans, dans L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, le best-seller de Nicholas Evans qui donné le film de  Robert Redford. Hidalgo est un mustang qui participe à une grande course en Arabie, et que Joe Johnston met en scène en 2002                 

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Article détaillé : Cheval dans la fiction.

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Chevaux célèbres

Posté par othoharmonie le 7 septembre 2012

Chevaux célèbres

Chevaux célèbres dans CHEVAL 250px-Pony_expressCertains chevaux sont rentrés dans la postérité et leur nom est devenu célèbre. Ils peuvent l’être grâce à la notoriété de leur propriétaire, tandis que d’autres ont brillé par leurs performances. Enfin, quelques-uns possèdent des particularités physiques.

Bucéphale, cheval d’Alexandre le Grand. Incitatus, que Caligula nomma consul. Roan Barbary, cheval du roi Richard II d’Angleterre. Old Billy, le plus vieux cheval, né en 1760 et mort le 27 novembre 1822, à l’âge de 62 ans. Nickel, Le Vizir et Marengo, chevaux de Napoléon 1er. Serko, cheval ayant traversé 9 000 km dans l’Empire russe en deux cents jours et qui a inspiré un roman et un film. Isham, cheval blanc de Buffalo Bill. Iris XVI, cheval du maréchal Leclerc et fusillé pendant la Seconde Guerre mondiale pour acte de résistance car il a tué un officier allemand.

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Le palefrenier d’Esope

Posté par othoharmonie le 7 septembre 2012

Du Palefrenier et du Cheval.


Le palefrenier d'Esope dans CHEVAL l-ane-et-le-cheval  Un Seigneur eut besoin aux champs d’un Cheval qu’il avait laissé à la ville, et manda à son Palefrenier qu’il eût à le lui amener au lieu où il était. Celui-ci, l’ordre reçu, partit avec le Cheval. Comme ils passaient tous deux au travers du pré de leur Maître, l’Homme s’aperçut que l’autre baissait la tête et y broutait à la dérobée quelque peu d’herbe.  » Larron, lui dit-il en le frappant rudement, ne sais-tu pas bien que cette herbe appartient à notre Maître, et que d’en prendre comme tu fais, c’est lui faire du tort. – Mais toi-même, repartit le Cheval, qui ne me donnes jamais que la moitié de l’avoine qu’il m’achète, ignores-tu que cette avoine lui appartient, et que d’en dérober l’autre moitié, comme c’est ta coutume, pendant que je maigris à vue d’oeil, faute de nourriture, c’est lui faire un tort bien plus considérable que celui que tu me reproches ? Cesse donc de me maltraiter. Si tu veux que je lui sois fidèle, commence par m’en donner le premier l’exemple. « 

Analyse de fables d’Esope

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Passionné du Cheval

Posté par othoharmonie le 4 septembre 2012

 

Mario Luraschi

C’est sa grande passion pour les indiens d’Amérique du Nord qui amène Mario à s’intéresser aux chevaux, et plus tard à la cascade et au cinéma.

Il participe en 1965 à la création du parc d’attraction « la vallée des peaux rouges » où il vit sous un tipi, s’habille comme un indien, exécute les danses rituelles comme la danse du vent et… Il a 18 ans, et même si son père lui a bien recommandé de choisir un « vrai » métier, il ne quittera plus cet univers du cheval et du spectacle qui l’exalte.

Son unique but : tout connaître des chevaux et de l’équitation. Cette détermination le conduit d’Espagne au Portugal, des Etats-Unis à l’Argentine. Ce périple autour du monde lui permet de rencontrer les maîtres qui lui ouvriront les portes de la connaissance. Ainsi le savoir et le talent de Paco Yanez et Luis Valencia seront le moteur de son exigence à vivre et à travailler en parfaite harmonie avec le cheval, cet animal qu’il aime par-dessus tout. 

Passionné du Cheval dans CHEVAL

            Tout naturellement, après avoir collaboré intensément en tant que cascadeur et conseiller équestre à plus de 400 films, mis en scène des spectacles aussi variés que « Excalibur » à Las Vegas, « Buffalo Bill Wild West show » à EuroDisney ou « La légende du Far West » présenté à Bercy, il devient réalisateur de court métrages, et réalisateur 2ème équipe sur de nombreux longs métrage nécessitant l’œil d’un expert pour la mise en place de grandes scènes délicates, comme dans  »Napoléon » avec Christian Clavier (l’explosion du pont de bateau) « Jeanne d’ Arc » de Luc Besson ou « Grimm’s brothers » de Terry Gilliam. (voir liste ici http://fr.wikipedia.org/wiki/Mario_Luraschi )

D’une grande fidélité en amitié, il tisse des relations solides avec les comédiens, réalisateurs et producteurs qui font évidemment appel à lui dès qu’un cheval se profile à l’horizon d’un scénario.

La cavalerie de Mario, qui comporte quelques « stars » comme Sueno, Apollo et Napolitano (successivement Jolly Jumper, l’étalon noir et le cheval venu de la mer) jouit d’une renommée internationale. Le talent, le sérieux et l’efficacité ont conféré à Mario et à ses chevaux une place de premier ordre dans le monde du cinéma

MF80_89a-185x300 dans CHEVALEn 1998, Mylène FARMER participe au jubilé de Mario Luraschi, cascadeur équestre qui a contribué notamment au clip de la chanteuse : Pourvu qu’elles soient douces. A cette grande occasion, Mylène FARMER portera après le show, une robe Jean-Paul Gaultier, qui habillera également Alizée en 2000 dans son clip “Moi…Lolita”…

 Son écurie a brûlé en 2007 et 4 des chevaux de son dernier spectacle (Ben Hur) ont péri dans l’incendie.

Le 29 janvier 2010, en ouverture des Rencontres internationales du cinéma de patrimoine et de films restaurés de Vincennes, après être arrivé dans les salons de l’hôtel de ville de Vincennes avec son cheval Quijote, il reçoit le Prix Henri-Langlois Arts et Techniques du Cinéma.

Allez visiter son site : http://www.luraschi.com/   

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Chevaux de spectacle

Posté par othoharmonie le 4 septembre 2012

 

Certains chevaux accèdent à la célébrité grâce au spectacle ou à un physique particulier, comme Stormy, une femelle zébrule issue du croisement d’un zèbre et d’un cheval, dressée grâce aux méthodes éthologiques d’Andy Booth, ou encore Tritonis, le plus grand pur-sang anglais, mort en septembre 1990 à l’âge de sept ans, qui mesurait 1,98 m et pesait 950 kg. Templado est un cheval lusitanien du spectacle équestre Cavalia, réputé pour son allure et son immense crinière, et Zingaro, un cheval frison noir ayant appartenu à Bartabas, qui a donné son nom à la troupe. Black Beauty est le cheval ayant joué dans la série Les Aventures de Prince Noir.

 

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Chevaux de Sport

Posté par othoharmonie le 4 septembre 2012

 

Jappeloup de Luze, médaillé d’or de saut d’obstacles aux Jeux olympiques de Séoul en 1988 sous la selle de Pierre Durand. Milton, cheval de John Whitaker, au palmarès exceptionnel et considéré par beaucoup comme le meilleur cheval de saut d’obstacles de tous les temps. Huaso, pur-sang chilien détenteur du record du monde de hauteur en saut d’obstacles depuis 1949 avec 2,47 m.

Chevaux de Sport dans CHEVALBellino II, première grande star du trot français, au palmarès exceptionnel (3 Prix d’Amérique, 3 Prix de Cornulier, 3 Prix de Paris…). Général du Pommeau, qui a disputé les plus grandes courses françaises et européennes. À Vincennes, sa plus grande victoire reste le Prix d’Amérique de l’an 2000, remporté dans la réduction kilométrique de 1 min 12 s 60 centièmes. Ourasi, quadruple vainqueur du Prix d’Amérique (record). Varenne, record du monde des gains pour un trotteur (6 035 666 €). Jag de Bellouet, record des gains pour un trotteur français (4 223 699 €). Persik, prestigieux étalon qui a gagné un nombre impressionnant de courses d’endurance et père de nombreux gagnants en raids nationaux et internationaux, mort à 32 ans le vendredi 24 août 2001. Seabiscuit, cheval américain de course dont les victoires inattendues ont redonné l’espoir à des millions de personnes durant la Grande Dépression

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Bibliographie sur le Cheval

Posté par othoharmonie le 4 septembre 2012

 Course de plat

 

pictogramme équitationOuvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

  • Étienne Saurel, Le Cheval: équitation et sports hippiques… Vie active, Larousse, 1966, 408 p. (ISBN 9782030781357) 
  • Deb Bennett, Conquerors : The Roots of New World Horsemanship, Amigo Publications, Inc., Solvang, CA, 1998, 422 p. (ISBN 9780965853309) 
  • Denis Bogros, Des hommes, des chevaux, des équitations : Petite histoire des équitations pour aider à comprendre l’Équitation, Caracole, Favre, 1989, 180 p. (ISBN 9782828904548) 
  • Jean-Louis Gouraud, Le cheval : Le bestiaire divin, Favre, 2000, 189 p. (ISBN 9782828905613) 
  • Le Cheval, Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec, 2003 405 p.

 

Ouvrages universitaires

  • Brigitte Prévot et Bernard Ribémont, Le cheval en France au Moyen Âge : sa place dans le monde médiéval ; sa médecine, l’exemple d’un traité vétérinaire du XIVe siècle, la Cirurgie des chevaux, vol. 10 de Medievalia, Caen, Paradigme, 1994, 522 p. (ISBN 9782868780720) [présentation en ligne
  • Philippe Seringe, « Le cheval : sources archéologiques et linguistiques indo-européennes », dans Le cheval en Eurasie: pratiques quotidiennes et déploiements mythologiques, vol. 8 de Eurasie, Paris, L’Harmattan, 1999, 17-28 p. (ISBN 9782738478450) [présentation en ligne
  • Claude Gauvard, Alain de Libera et Michel Zink, « Cheval », dans Dictionnaire du Moyen Âge, Presses Universitaires de France, 2002 (ISBN 2130543391) 

Fichier:Friesian portrait.jpgEncyclopédies

  • Jacques Sevestre et Nicole Agathe Rosier, Le Cheval, Larousse, 1983 (ISBN 9782035171180)  
  • (en) Elwyn Hartley Edwards, The Encyclopedia of the Horse, Londres, Dorling Kindersley, 1994 (ISBN 978-1-56458-614-8) 
  • Collectif, Encyclopédie du cheval, Aniwa Publishing, 2001 (ISBN 2747600254)  

Ouvrages de vulgarisation

  • Pierre-Charles Le Metayer et Robert Ladou, Le livre du cheval, Gallimard, coll. « Découverte Cadet », 1984 (ISBN 2070395154) 
  • Patricia Kindermans, Le cheval, Artis, coll. « Historia », 1999 
  • Sibylle Luise Binder et Gabriele Kärcher (trad. Karine Van Butsele), La Vie fascinante des chevaux, Larousse, 2002 (ISBN 2035602890)  
  • Le Cheval, comportement et caractères, Atlas Nature, 2004 (ISBN 2723440621)  
  • Les Chevaux du monde, Atlas Nature, 2004 (ISBN 2723432203) 

Collectif, Les plus beaux chevaux du monde, Atlas, coll. « Atlas Nature », mai 2005 (ISBN 2723451402) 

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La voie chamanique de l’Abeille

Posté par othoharmonie le 2 septembre 2012

La voie chamanique de l'Abeille dans ABEILLES images-3Voici un court résumé d’un livre extraordinaire qui demande un engagement particulier pour être pleinement apprécié. On ne lit pas ce récit fantastique, mais absolument authentique, de la même façon que l’on lit son journal, d’un esprit distrait et facilement détourné, mais bien comme lorsque l’on a trouvé un oasis où jaillit une eau merveilleusement pure et rafraîchissante après un long périple dans un désert aride et rempli d’embûches.

Lire ce livre, c’est s’engager dans un voyage initiatique qui, si l’on a accepté d’ouvrir son âme à son language évocateur et à des connaissances secrètes ici largement dispensées, peut devenir pour nous la porte d’entrée d’un univers magique et précieux, celui de la réalité d’un monde jusqu’ici réservé aux aspirants longuement préparés à la Voie du chamanisme apicole.

Simon Buxton, auteur à la plume habile et richement étoffée, nous conte par le menu les événements clés de sa vie qui l’on irrésistiblement entraîné vers un apprentissage rigoureux, étalé sur plus de 17 années, sous la férule bienveillante de son maître apiculteur, Bid Ben Bid Bont, alias Bridge. Strictement respectueux de la règle initiatique qu’il suit à la lettre selon une méthode ancestrale que lui a enseigné des années auparavant son propre maître, Bridge fait peu à peu découvrir à son élève les charmes envoûtants et les mystères étranges d’un chamanisme remontant à la nuit des temps et perfectionné au fil des millénaires par la lignée ininterrompue de chamans qui l’on précédé. Guidé par la même force mystérieuse qui, faisant fi de toute logique cartésienne, l’a sauvé d’une mort presque certaine, à l’âge de 7 ans, grâce aux pouvoirs dignes d’un sorcier africain maniés par un autre adepte de cet univers occulte, Simon aboutit à la porte d’un jardin, dans la verdoyante contrée anglaise, le jour même où le précédent élève de Bridge vient de terminer sa propre formation initiatique.

Dès l’instant où il franchit cette porte, son existence bascule dans une autre réalité bien intangible aux yeux du profane, mais parfois douloureusement réelle aux sens de ce novice curieux et avide de tout comprendre. On se sent rapidement plonger à notre tour dans le mélange de phénomènes inexplicables et d’envolées au royaume de la ruche et de l’hydromel divin qu’il dévoile au fil du récit fort explicite qu’il tisse de puissantes expériences initiatiques subies dans un mélange de terreur consommée et d’abandon total entre les mains de son maître. Sans rien vouloir révéler ici des préparatifs ayant mené à sa première véritable initiation à la voie de l’abeille, qui le constate-t-on bientôt n’était que le prélude à une série d’initiations de plus en plus fabuleuses et hallucinantes, voici un extrait qui donne une petite idée de l’univers incroyablement étrange où il lui fallut s’aventurer, au risque d’en prendre la raison.

« Bridge commença à changer le chant qu’il psalmodiait pour adopter bientôt ce qu’il avait l’habitude de faire lorsqu’il s’occupait des ruches ; il se mit à émettre avec sa voix une faible vibration bourdonnante ponctuée de sifflements occasionnels et de clics distinctifs. Je l’observais tandis qu’il exerçait un contrôle délibéré de ses vocalisations, remuant d’abord sa lèvre supérieure, puis sa lèvre inférieure, et ensuite les deux ensemble, sans jamais cesser de respirer en un mouvement circulaire, faisant entrer l’air par ses narines, puis l’expirant par sa bouche.

Le son étrange qu’il produisait remplit la pièce jusqu’à ressembler au bourdonnement d’une ruche. La phrase « Demande à l’abeille sauvage ce que les druides savaient » jaillit soudain dans mon esprit et la pensée me vint que ce que j’entendais n’était pas qu’un simple bourdonnement. Il s’agissait plutôt d’une sagesse éternelle que les chamans apiculteurs avaient murmuré à leurs ruches depuis des siècles, et elle s’exprimait en cet instant à travers cet homme qui chantait dans le langage des abeilles. Une certaine forme d’information était transmise directement dans mon cerveau. J’étais devenu un intermédiaire pour la réception de ce savoir ancestral, et pourtant je ne savais pas quelle énergie pouvait bien la canaliser jusqu’en moi. Il était impossible de discerner le moindre mot dans les sons émis par Bridge, et pourtant quelque chose en moi reconnaissait les précieux secrets qui étaient ainsi transmis dans mon corps, et mon esprit s’en abreuvait goulûment. Des images fugaces, de la poésie, de brefs aperçus de l’histoire humaine, des scènes de mondes à venir traversaient mon esprit en une succession rapide, telles des bribes de conscience semblables à des nuages voilant un instant la lune. Le rythme du tanging [un petit tambourin métallique] et le chantonnement se poursuivirent durant un certain temps – peut-être une trentaine de minutes, voire même une heure.

Je sentais mon corps s’échauffer et mon cœur battre de plus en plus vite. La pièce tout entière s’obscurcit autour de moi jusqu’à ce que seuls les yeux du maître apiculteur demeurent encore visibles. Ses pupilles semblaient se dilater en un grand puits sans fond. J’avais l’impression d’avoir déjà vu de tels yeux longtemps, très longtemps auparavant, mais je ne pouvais me rappeler où au juste.

abeille2 dans ABEILLESJe faisais un effort pour me concentrer, pour m’accrocher à ma conscience rationnelle. Je voulais observer, lui poser des questions, enregistrer tout ce qui se passait, analyser les effets ressentis, et comprendre ce qu’il faisait. Mais c’était peine perdue. Mon corps était paralysé et mon esprit était sur le point d’éclater. J’étais submergé d’informations sensorielles et je me sentais basculer dans un autre monde où coexistaient chaos et rêves. À son invitation, je m’étais aventuré dans la sombre forêt où il habitait, un univers rempli de reptiles et d’ombres, et je savais désormais que le seul moyen de le traverser, c’était de continuer droit devant. »

Vous aussi pourrez traverser cet univers bizarre et chargé d’un profond sens spirituel touchant à ce qu’il y a de plus sacré dans l’expérience humaine d’une existence où ce qui semble solide et réel s’évanouit dans une sublime extase, une insondable trance mystique révélatrice des plus grands secrets de la nature à l’Initié que Simon Buxton devient alors au bout de près d’un mois d’une transmutation tortueuse et viscérale. Et ce n’est que le début de son voyage initiatique dont la suite vous laissera pantois d’étonnement et d’admiration en raison du courage qu’il lui a fallu pour accepter de boire jusqu’au bout le breuvage psycho-initiatique et sexuo-délirant que lui réservaient les épreuves suivantes de son initiation à La voie chamanique de l’abeille.

Résumé préparé par Jean Hudon

Issu du site http://www.lapressegalactique.com/2012/08/la-voie-chamanique-de-labeille.html#more

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Phobie des serpents

Posté par othoharmonie le 2 septembre 2012

15 cas de phobie des serpents étudiés.

15 guérisons : 14 après une séance, 1 après deux séances.
Temps moyen total pour atteindre la guérison : entre 30 minutes et 1 heure.
(1 personnes n’a pas été prise en compte après avoir renoncé à la suite d’une première séance sans résultat).

Pour en savoir plus sur les modalités de cette étude, consultez le site www.tipi.fr

Phobie des serpents dans SERPENT images-2

Ce qui est redouté dans une éventuelle rencontre avec un serpent, ce n’est pas, comme l’on pourrait s’y attendre, qu’il pique et que mort s’en suive mais qu’il vienne s’entortiller dans les jambes, éventuellement dans les bras, et qu’il entrave les mouvements jusqu’à entraîner une immobilité complète. Ce ressenti forme systématiquement la base de toutes les phobies des serpents. 

Cette peur de l’immobilisation par entrave, aussi désagréable qu’elle puisse être, ne constitue jamais une menace décisive pour la survie. Pourtant, et cette phrase revient dans tous les récits, les phobiques ont peur de mourir. Selon son mécanisme fondamental, la peur fait toujours référence à une expérience qui s’est déroulée antérieurement. Dans le cas de la phobie des serpents, cette expérience se rapporte à la mort d’un jumeau partageant la même poche amniotique et doté d’un cordon ombilical plutôt long. À tort ou à raison, l’emmêlement dans le cordon semble, pour le fœtus vivant, à l’origine du décès de son jumeau. À partir de là, la peur de disparaître de façon identique s’installe et la vigilance par rapport au cordon ombilical prend des proportions souvent obsessionnelles. Par la suite, pour le fœtus, tout incident avec le cordon, celui du jumeau mort ou le sien, provoque un état de panique incontrôlable qui se renforce à chaque nouvelle situation. 

L’incident le plus courant est formé par le cordon ombilical du jumeau mort qui se dégrade au fond de la poche amniotique et qui, en se déplaçant ponctuellement, plus ou moins vivement, au gré des mouvements maternels, vient entraver les membres du fœtus vivant. L’emmêlement du fœtus dans son propre cordon, notamment lors de son retournement précédant la naissance, semble également courant. De même, à la naissance, un cordon ombilical plutôt long peut s’être entassé en bas de la poche et gêner la sortie du bébé. 

Le revécu d’une phobie des serpents passe généralement par ces incidents secondaires avant d’atteindre la mort du jumeau qui en constitue l’origine. Bien que le revécu des événements secondaires suffisent assez souvent à désactiver durablement la phobie, comme pour tous les revécus par couches successives, la guérison définitive n’intervient qu’après avoir atteint la « racine ».

Pour accéder à l’étude complète sur la phobie des serpents, commandez le livre de Luc Nicon « Tipi : technique d’identification des peurs inconscientes » aux éditions « Emotion Forte« . 

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La Baleine par Aigle Bleu

Posté par othoharmonie le 2 septembre 2012

 

La baleine est un animal très important pour la planète. D’après les vieilles traditions, les Anciens l’ont placée sur la terre au tout début afin qu’elle soit le gardien de ses archives; c’est un peu celle qui garde l’historique de l’évolution planétaire et des énergies présentes au cours des différents âges de la planète. Elle est en quelque sorte comme une librairie qui nage.

 La Baleine par Aigle Bleu dans BALEINE images-1Cela est significatif aujourd’hui puisque, il y a environ une trentaine d’années, les baleines ont commencé à venir s’échouer sur les rivages de différents pays du monde, ce qui était un comportement nouveau que les humains n’avaient jamais vu. Il s’agissait en fait d’un message: les baleines acceptaient de donner leur vie dans l’espoir que les hommes comprendraient que leurs actions finiraient par détruire cette belle planète. Dès lors, quelle utilité y aurait-il à garder les archives de cet être merveilleux qu’est la Terre Mère? Ce message n’a pas été entendu; de plus, il s’est développé une chasse à la baleine pour différents usages économiques qui a créé un véritable état de déséquilibre dans la population des baleines au sein du monde.

Les baleines gardent les archives et les mémoires de deux façons: premièrement dans leur ADN, dans leur masse cellulaire très importante, et deuxièmement dans leurs chants, qui sont très élaborés et comportent beaucoup d’informations. Ces chants sont très longs et couvrent beaucoup de fréquences. Les baleines sont clairaudiantes, passablement télépathes, très développées psychiquement et entendent les basses et hautes fréquences sonores.

 Ceux qui ont la médecine de la baleine peuvent avoir accès à l’intelligence universelle pour y puiser les informations dont ils ont besoin. Ils ont souvent la capacité d’utiliser les sons et la musique pour effectuer la guérison particulièrement sur les plans émotionnel et physique. Le tambour est leur instrument de prédilection, car ce sont souvent des gens qui ont de fortes aptitudes chamaniques. Le tambour, nous en avons déjà parlé, permet de garder le lien avec la terre, crée un ancrage sécuritaire, donc est beaucoup utilisé par ceux qui voyagent dans les plans subtiles et dans les d’autres dimensions de la manifestation.

 La baleine enseigne également la capacité à écouter; en effet, pour avoir accès à l’information universelle, pour entendre des messages très profonds, il faut souvent une bonne mesure de silence et d’écoute. La baleine peut nous aider, avec sa médecine, à parvenir à cette réceptivité essentielle.

 

Issu du site d’AIGLE BLEU par infolettre : http://www.aiglebleu.net/16-categorie-11273758.html

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Le suicide des baleines

Posté par othoharmonie le 2 septembre 2012

 

Extrait du channeling entre les internautes et l’entité de Kryeon, canalisée par Lee Carroll.

Le suicide des baleines dans BALEINE images

QUESTION : Cher Kryeon, je suis une femme turque musulmane de 57 ans et je vis à Ankara, où je travaille pour le projet de la Commission européenne en Turquie. J’ai lu deux fois presque tous les ouvrages de Kryeon et j’ai l’intention de les relire encore. Ma question porte sur les baleines. Pourquoi se suicident-elles collectivement ? Quelle est la raison de ce triste phénomène ? Est-ce un genre de protestation contre les humains.

 

REPONSE de l’entité Kryeon : Très chers, nous avons évoqué les baleines au cours de plusieurs transmissions. En résumé, disons qu’elles sont les parties vivantes du système de grilles ! Elles portent dans leur être l’histoire de la Terre, ce qui les rend sacrées. Elles coopèrent avec la grille cristalline de votre planète, qui est présentement en remaniement (voir, dans le site Internet de Kryeon le channeling intitulé « What’s next ?’ [Qu’arrivera-t-il ensuite ?] daté du 8 décembre 2002). Ne trouvez-vous pas étrange que la pêche à la baleine soit interdite par plus de 90 % des pays de la planète, même ceux qui sont loin des océans ? Croyez-vous que ce n’est là qu’une coïncidence ? L’humanité entière a reçu l’injonction cellulaire de protéger les baleines. Les dauphins sont leurs cousins et constituent leur groupe de soutien ; ils jouent un rôle dans leur développement. Voilà pourquoi ces mammifères vous attirent.

 

Les baleines ne se livrent pas à un suicide collectif. Elles n’ont pas la conscience voulue pour le faire, et ne l’ont jamais fait. Elles échouent plutôt sur des plages, où des humains les sauvent, après quoi elles échouent encore et meurent. Cela se produit surtout sur les côtes de vos continents, et souvent sur des terres qui dépassent, tels les isthmes ou les péninsules ; cape Cod, aux Etats Unis, en offre un excellent exemple. Quarante sept baleines y ont récemment échoué.

 

C’est que les baleines, les dauphins, les amphibiens, les oiseaux et même les insectes voyagent tous annuellement jusqu’à leur lieu de reproduction oud e migration au moyen de la grille magnétique de la planète ! Ces animaux suivent les lignes d’influence magnétique, comme s’ils avaient un compas interne. En fait, ils en ont un !

 

La grille magnétique de la terre a tellement bougé, et si rapidement, tout comme nous vous l’avions prédit en 1989, que les troupeaux de baleines n’ont pas eu le temps de s’y adapter. Plusieurs suivent donc encore les anciennes lignes magnétiques de migration et se retrouvent sur une plage au lieu d  l’océan. Désorientées, elles se rassemblent une nouvelle fois et essaient encore. Ce phénomène est temporaire et, aussi tragique qu’il puisse vous parâtre, il relève de l’émondage du système. Les futurs baleineaux sauront instinctivement suivre une route conforme au déplacement de la grille. Cette information a même été confirmée par vos scientifiques en 2003.

 

Série Kryeon : TOME 8 – Un nouveau don de lumière – canalisé par Lee Carroll – Forum des questions – page 326 – Aux Editions Ariane. 

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Métamorphoses du papillon

Posté par othoharmonie le 1 septembre 2012

 

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Métamorphoses du papillon dans PAPILLON papillonLe nombre d’espèces de papillons est en régression, au même titre que les autres espèces, animales ou végétales. « Une estimation vraisemblable admet que le rythme d’extinction a été de une espèce par an au cours des temps. Actuellement 100 espèces, peut-être 1.000, disparaissent chaque jour à cause de l’Homme » (Ehrlich & Ehrlich, 1981, cités par Dajoz, 2006).

Les causes de la perte de biodiversité sont multiples et connues : « les principales sont la modification des habitats, l’introduction d’espèces exotiques, la surexploitation des ressources naturelles, la pollution et, aujourd’hui, les changements climatiques » (Dajoz, 2006). « On a calculé que chaque année 66.000 milliards d’insectes sont tués en France par la circulation automobile, ce qui représente une biomasse de 150 à 200 tonnes (Dajoz, 2006). […] Il convient évidemment de relativiser ces chiffres car on ne sait pas quelle est l’importance de la biomasse en France » (Chambon, 1993, cité par Dajoz, 2006).

papillonZ dans PAPILLONLe Machaon « indique globalement les campagnes en bon état de conservation, non chimiquement polluées et indemnes du grand écocide que représente le remembrement et l’arasement de tous les refuges et réservoirs biologiques » (Delacre & Tarrier, 2006).

Le papillon machaon également appelé « grand porte-queue », est un insecte de l’ordre des lépidoptères dont l’envergure peut atteindre de 50 à 75 millimètres. Les ailes de l’individu adulte ou imago qui peuvent aller du jaune pâle au jaune foncé sont ornées de motifs noirs aux dessins complexes. Les ailes postérieures sont caudées et arborent une bande post médiane de taches bleues et deux ocelles anaux rouge vif surlignés de bleu. Sa forme est vaguement triangulaire.

Relativement commun dans notre pays, le papillon est protégé dans quelques pays d’Europe centrale (Hongrie, Roumanie, Slovénie…) ainsi que dans certaines régions d’Autriche et dans quelques « länder » d’Allemagne. Il est déclaré vulnérable en Corée du Sud.

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Menace du Papillon

Posté par othoharmonie le 1 septembre 2012

 

Menace du Papillon dans PAPILLON 168px-Parnassius_sacerdos_-_AlpenapolloComme de nombreuses autres espèces, il est victime […] de l’utilisation massive des pesticides et du gyrobroyage radical de la végétation des bords de routes, derniers bastions de la carotte sauvage… (Chatelain, 1998).

Le gyrobroyage, surtout trop ras, tue les chrysalides fixées sur les plantes ainsi que les chenilles. Il empêche les papillons – s’ils ne sont pas détruits – de se percher et donc d’allonger complètement leurs ailes : ils ne pourront ni voler, ni se nourrir, ni se reproduire. D’autres insectes seront également détruits. Enfin, la masse de matière végétale abandonnée tue ou empêche le développement de nombre d’espèces d’insectes en pourrissant sur place.

Or « les insectes véritablement nuisibles, aussi bien dans les cultures que dans les forêts, représentent moins de un pour cent de la totalité des espèces présentes » (Dajoz, 1998).

Et d’autres groupes comme les amphibiens et les reptiles payent aussi un lourd tribut au gyrobroyage.

Les papillons, en sortant des chrysalides qui ont passé l’hiver au sol ou sous terre, doivent trouver très rapidement un support où se percher pour y « gonfler » leurs ailes. C’est à ce moment qu’ils sont le plus vulnérables, à la merci de leurs prédateurs.

La destruction de toute la matière végétale nuira à la survie d’éventuels descendants, ceci sans augmenter la visibilité ni la sécurité sur nos routes et chemins.

Les nombreuses menaces pour la biodiversité

La destruction des haies, l’arasement des talus, des fossés, des terrains urbains non construits, la tonte répétée des pelouses, la plantation de haies de résineux et de plantes exotiques – et l’incinération des végétaux sur pied qui se pratique encore (!) bien qu’interdite dans certains départements (Pour le Haut-Rhin : Arrêté préfectoral du 20 décembre 1994), le désherbage chimique des bords de champs – ont de lourdes conséquences sur les populations de papillons, d’insectes pollinisateurs en général – et de toutes espèces animales et végétales qui font partie de la biodiversité

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Papillons en voie de disparition

Posté par othoharmonie le 1 septembre 2012


Papillons en voie de disparition dans PAPILLON papillons-00026Le Gazé, ou Piéride de l’Aubépine, dont la chenille se développe dans les haies d’aubépines, de prunelliers et sur d’autres rosacées ligneuses a disparu d’Angleterre ; il est en voie de disparition dans le nord de la France, en Hollande et en Belgique. Il est protégé en Île-de-France.

À quoi sert-il de porter des noms d’espèces sur des listes d’espèces protégées ou en danger, « listes rouges » et autres, lorsque la destruction de leurs biotopes, celle de leurs plantes nourricières, et l’utilisation abusive des pesticides restent possibles ou sont même encouragées ?

L’Apollon : la sous-espèce sewensis de l’Apollon a disparu de Sewen F-68290 aux environs de 1977, suite à la disparition de son biotope, les landes à orpins, provoquée par le boisement naturel de ces landes qui n’étaient plus pâturées. Sa chenille vit, en Suisse, sur l’Orpin blanc Sedum album ; la littérature cite aussi Sedum telephium, S. annum, S. villosum, Rhodiola rosea et Sempervivum tectorum comme plantes hôtes.

Pour subsister, l’Apollon [1] a besoin non seulement des plantes nourricières, mais aussi des plantes nectarifères telles les chardons, scabieuses et knauties (Pro Natura, 1987), et de sites dépourvus d’arbres et de buissons où l’ensoleillement est maximal.

[1] Dans la mythologie grecque, Apollon, dieu de la beauté, des arts, de la lumière et de la divination est le père d’Asclépios, donc le grand-père de Machaon. Podalire est le frère de Machaon ; Alexanor est le fils de Machaon. Papilio alexanor a été décrit par Esper, en 1799 ; Iphiclides podalirius (de Podalire) – le Flambé – avait été décrit par Linné en 1758 sous le nom de Papilio podalirius (Lampert, 1922) ; Iphiclides est le

 VulcainEn France, 35 espèces de lépidoptères sont protégées par l’Arrêté du 22 juillet 1993 (Journal officiel de la République française du 24 septembre 1993) – reprises dans l’Arrêté du 23 avril 2007 (Journal officiel de la République française du 6 mai 2007), dont l’Alexanor et les trois espèces d’Apollons : l’Apollon, le Petit Apollon, le Semi-Apollon.

La Directive Habitat-Faune-Flore publiée au Journal officiel des Communautés européennes le 22 juillet 1992 prévoit, dans son annexe II, la désignation de zones spéciales de conservation pour des espèces animales et végétales d’intérêt communautaire ; elle désigne, dans son annexe IV, des listes d’espèces animales et végétales d’intérêt communautaire nécessitant une protection stricte.

 

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De la chenille au papillon

Posté par othoharmonie le 1 septembre 2012

 De la chenille au papillon dans PAPILLON

Il était une fois… dans une clairière ensoleillée, une petite chenille qui voulait être un papillon.

Malheureuse de sa condition, elle alla à la rencontre de tous les êtres des environs pour les interroger.

« Bonjour madame la pierre ! Que dois-je faire pour être un papillon ? » demanda t-elle.
« Je ne sais pas, je suis une pierre ! » répondit la pierre. « Mais j’ai le pouvoir d’accueillir ta peine », répondit elle encore. Alors, la chenille pleura. Soulagée mais encore soucieuse, elle invoqua la pluie.

« Bonjour, madame la Pluie ! Que dois-je faire pour être un papillon ? » demanda t-elle.

« Je ne sais pas, je suis la Pluie !  Mais je peux te laver et te rafraîchir ». Alors, la chenille se roula sous les gouttes qui tombaient d’une averse bienfaisante, puis se sécha au soleil.

« Dis moi, Soleil, toi qui sais faire tant de bien, que dois-je faire pour être un papillon ? »
« Je ne sais pas, je suis le Soleil, et ma qualité est de donner de la lumière et de la chaleur ! ».

Le vent qui passait par là, lui souffla qu’il était bien trop pressé par tout le travail qu’il avait à accomplir, et que toute façon, il n’avait pas de solutions mais qu’il porterait la nouvelle partout où il passerait. Déçue, elle rencontra en chemin un criquet, puis une fourmi et encore un ver de terre, une mésange, une chouette, un hibou, un cochon, une vache, un cheval, un paysan, une lavandière.
Personne ne savait ce qu’elle devait faire, car aucun d’eux n’était une chenille.

Et-la-chenille-devint-papillon dans PAPILLONAlors, las et affamée par tant de quête, elle se mit à dévorer chaque pousse, chaque feuille et toute verdure autour d’elle. Elle mangea et mangea encore. Enfin, complètement repue par ce gargantuesque repas, elle s’endormie et plongea dans un rêve sans fin. Un rêve heureux car plein de promesses et de transformations. Un rêve si fort qu’au moment de son réveil, elle se senti pousser des ailes… et à sa première inspiration, elle s’envola !

C’est pour cela que les papillons sont toujours heureux, parce qu’ils vivent le rêve de leur propre nature !
Et il en va ainsi pour tous les êtres de la terre, la terre elle-même, le soleil et chaque chose de l’univers.
Alors, remercions les papillons de nous le rappeler !

Serge Striff : © 2012, Le Jardin de Joeliah. Nétiquette : Vous pouvez partager en toute liberté en citant la source lejardindejoeliah.com

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