Posté par othoharmonie le 9 septembre 2012
La robe blanche du cheval est, dans le domaine de l’hippologie, une couleur de robe où l’animal possède un pelage complètement blanc sans aucune tache ou marque, une peau uniformément rose et des yeux bleus ou foncés. Les généticiens, notamment américains, avancent plusieurs explications au sujet de l’origine de la robe blanche chez les chevaux, et le gène responsable, nommé « W », n’est pas encore clairement identifié. La robe blanche est, quoi qu’il en soit, extrêmement rare et peut apparaitre spontanément chez un poulain issu d’une population de chevaux normalement colorés, probablement par mutation. Il existe une race chevaline exclusivement sélectionnée sur cette couleur, le Camarillo white. La robe blanche est également associée à une maladie génétique grave nommée le syndrome du poulain blanc, qui fait mourir les poulains quelques heures après la naissance.
La couleur blanche du cheval, connue scientifiquement depuis une époque relativement récente, a toujours été à l’origine de mythes, légendes, contes et rituels dans la culture humaine.
Selon une étude génétique réalisée par l’université de Californie, les chevaux blancs possèdent un gêne dominant noté « W ». Une autre étude révèle que tous les chevaux blancs existants sont en fait des chevaux de robe pie, c’est-à-dire avec un patron de robe foncé avec une extension maximale du blanc. Selon cette étude, le gêne « W » n’existe pas. L’albinisme, caractérisé par des yeux rouges, n’existe pas chez le cheval.
La robe blanche est particulièrement difficile à sélectionner pour l’élevage car il y a statistiquement que 50% de chances d’avoir un poulain blanc vivant en croisant deux chevaux dont au moins un blanc entre eux. Cette particularité est due au gène dominant (W), responsable de la robe blanche. Le gène W est mortel s’il est homozygote (WW), et les juments avortent alors prématurément. Tous les chevaux blancs vivants sont hétérozygotes (Ww). Quand un cheval blanc (Ww) est croisé avec un cheval d’une autre couleur, (ww), il y a 50% de chances d’avoir un poulain blanc et 50% d’avoir un cheval d’une autre couleur. Quand deux chevaux blancs (Ww) sont croisés entre eux, il y a 50% de chances d’avoir un poulain blanc vivant (Ww), 25% de chances d’avoir un cheval d’une autre couleur(ww), mais aussi 25% de chances d’avortement (WW). Le gène (W) est dominant : si un cheval le porte, il sera toujours blanc et inversement, si le cheval n’est pas blanc, cela signifie qu’il n’est pas porteur du gène et donc ne donnera jamais naissance à un poulain blanc à moins d’être croisé avec un cheval blanc. Les éleveurs croisent généralement les chevaux blancs avec des chevaux normalement colorés, afin d’éviter le risque d’avortement. Les Camarillo ne sont par porteurs du syndrome du poulain blanc
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Posté par othoharmonie le 9 septembre 2012
Le groupe de compose d’un étalon protecteur(rarement deux), de trois à quatre juments — dont la plus âgée est souvent dominante et leader – et de leurs poulains sur deux ou trois ans, qui sont ensuite chassés par l’étalon ou partent d’eux-mêmes pour créer leur propre harde et assurer leur descendance. En liberté, l’étalon se constitue un harem et se reproduit uniquement avec les juments de celui-ci. Si un autre étalon veut s’approprier le harem ou agrandir sa harde, il s’ensuit une bataille entre mâles pour la domination du troupeau. Elles peuvent être violentes mais sont très rarement mortelles. L’étalon vainqueur récupère la harde du perdant.
Hennissement du cheval
L’étude de la gestuelle, des mouvements d’oreilles et des attitudes de la tête permet de déterminer l’humeur du cheval. Il couche ses oreilles en arrière s’il est en colère, et les pointe vers l’avant s’il est attentif. Ses lèvres sont souples et détendues s’il est calme, sa lèvre inférieure pend durant son sommeil, crispées elles montrent que l’animal est nerveux. La tête et l’encolure sont également très expressifs. Ses membres peuvent frapper le sol en cas d’impatience et de colère, voire d’énervement.
Le Sommeil
Comme la plupart des grands herbivores, le cheval dort peu, de trois à cinq heures par jour, en raison de sa vulnérabilité aux prédateurs. La croyance bien connue selon laquelle il dort debout provient de sa capacité à bloquer ses jambes pour somnoler dans cette position. Il ne s’agit toutefois que de sommeil léger, pour ses phases de sommeil profond et de sommeil paradoxal, le cheval doit s’allonger entièrement. Dans cette position, il peut rêver.
Reproduction
En liberté, le mâle manifeste son activité sexuelle dès l’âge d’un an à dix-huit mois, et la jument est apte à pouliner dès deux ans. Sa durée de gestation est en moyenne de onze mois, soit 330 jours. Elle donne naissance à un poulain à la fois, sauf exception. Celui-ci nait généralement au printemps, ce qui lui évite les grosses chaleurs de l’été et le froid de l’hiver, et lui permet de se nourrir d’herbe verte. Il peut marcher moins d’une heure après la naissance, et doit téter le colostrum de sa mère avant deux jours. Il devient adulte de deux à cinq ans plus tard, suivant la race à laquelle il appartient.
En captivité, la fécondation de la jument se fait de plus en plus souvent par insémination artificielle en sperme congelé. Cette technique permet aux éleveurs de disposer facilement d’un large choix de géniteurs mâles pour leurs poulinières. Pour des raisons économiques, certains éleveurs recherchent une naissance précoce, au début de l’année, et parviennent à déclencher des chaleurs en jouant par exemple sur l’intensité de l’éclairage.
Articles détaillés : Reproduction du cheval et Poulain.
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Posté par othoharmonie le 9 septembre 2012
Les chevaux étant des mammifères, ils ont toujours le sang chaud biologiquement parlant. Les termes de « cheval à sang chaud », « cheval à sang froid », « proche du sang » et demi-sang (ou son équivalent « warmblood ») sont utilisés pour décrire le tempérament de l’animal, non la température de son corps.
Le races dites « à sang chaud » sont surtout d’origine orientale et incluent l’Akhal-Teke, le Barbe, l’arabe, le turkoman (maintenant éteint) et les Pur Sang développés à partir de ces derniers. Ils sont élevés pour leur agilité et leur vitesse, vifs, ils apprennent rapidement. Physiquement raffinés, leur peau est mince, leur silhouette longiligne, et leurs jambes longues Ces races ont été importées en Europe depuis le Moyen-Orient et l’Afrique du nord lorsque les éleveurs souhaitèrent insuffler des qualités de vitesse et de vivacité aux montures de la cavalerie légère.
La plupart des chevaux de trait, puissants et musclés, sont « à sang froid ». Ils sont élevés à l’origine pour leur force, leur calme et leur patience, des qualités nécessaires pour tirer une charrue ou un lourd charriot rempli de passagers. Ils sont parfois surnommés les « doux géants ». Les races les plus connues incluent le trait belge et le Clydesdale. Certains, comme le Percheron, sont un peu plus légers et vifs. D’autres, comme le lent et puissant Shire, sont créés pour labourer les champs aux sols lourds à base d’argile. Les chevaux à sang froid regroupent aussi quelques races de poneys comme le Fjord.
Les demi-sang (ou Warmblood) comme le selle français, le hunter irlandais, le trakehner ou le hanovrien, sont à l’origine des montures produites pour l’armée et issues du croisement de cheptels locaux à sang froid avec des chevaux à sang chaud, comme l’arabe ou le Pur Sang, afin d’obtenir un cheval ayant davantage de raffinement que le cheval de trait, mais aussi une plus grande taille et un tempérament plus calme que les chevaux de sang. Certains poneys demi-sang ont été développés par croisement des cheptels locaux avec des chevaux de sang, par exemple le Connemara. Désormais, les termes « demi-sang » et « warmblood » tendent à désigner un type spécifique de races qui dominent les sports équestres olympiques du dressage et du saut d’obstacles depuis les années 1970. Avant cette date, le terme français demi-sang) désignait tout croisement entre une race dite à sang froid et une race dite à sang chaud. Parfois, ce terme est utilisé pour faire référence à des races de chevaux légers autres que les Pur Sangs.
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Posté par othoharmonie le 9 septembre 2012
Un cheval de trait, ou cheval lourd, est un cheval sélectionné pour ses aptitudes à la traction de véhicules et de matériaux de toutes sortes, appartenant à une race puissante et de grande taille. La majorité des races de chevaux de trait n’existaient pas avant le XVIIIe siècle. En Europe, ces animaux sont sélectionnés pour les besoins militaires et notamment la traction des chariots d’artillerie lourde, puis les travaux agricoles où le développement de ces races accompagne la révolution industrielle et le perfectionnement du matériel, notamment des charrues au cours du XIXe siècle. Ces chevaux effectuent aussi le halage de bateaux et le déplacement de nombreux véhicules hippomobiles pour le transport de personnes ou de matériaux. Ils sont présents en Europe de l’Ouest, aux États-Unis, en Australie et au Japon.
L’utilisation des chevaux de trait évolue avec le progrès : l’arrivée du chemin de fer les prive d’une partie de leurs fonctions. Plus tard, la modernisation des transports en commun et la motorisation des bateaux entraîne l’obsolescence des tramways hippomobiles, du halage et des diligences, cantonnant le cheval de trait aux seuls travaux des champs. Avec l’arrivée du tracteur agricole, les chevaux de trait perdent la dernière de leurs fonctions et disparaissent en masse des pays où ils étaient historiquement élevés et utilisés.
En France et en Belgique, notamment, l’élevage de ces animaux est réorienté vers la production de viande pour la consommation humaine. La plupart des races de chevaux disparaissent faute de demandes. Depuis les années 1990, le cheval de trait retrouve certaines de ses anciennes fonctions avec le renouveau de l’équitation de loisir, de l’attelage et de l’utilisation au travail. Il reste néanmoins majoritairement élevé pour sa viande, son utilisation moderne pour l’attelage, le débardage, les travaux agricoles ou encore l’entretien des espaces verts restant assez marginale. Un cheval sur quatre né en France est un cheval de trait.
Pour en savoir plus…..
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Posté par othoharmonie le 9 septembre 2012
Par le passé, les chevaux ont souvent été considérés comme des animaux stupides et incapables d’abstraction, soumis à leur seul instinct grégaire. Depuis le début du XXe siècle, des études (et des faits comme l’affaire Hans le malin) ont mis en évidence leurs facultés cognitives dans la résolution d’un certain nombre de tâches quotidiennes, incluant la recherche de nourriture et la gestion de l’organisation sociale. Les chevaux sont également doués de bonnes habilités de visualisation spatiale. Ils font preuve d’intelligence dans la résolution de problèmes, sont doués de facultés d’apprentissage et retiennent les connaissances qu’ils ont acquises. Leurs résultats sont excellents en apprentissage simple, les chevaux sont aussi capables de résoudre des problèmes cognitifs avancés qui impliquent la catégorisation et l’apprentissage de concepts. Ils répondent bien à l’habituation, à la désensibilisation, au conditionnement pavlovien et au conditionnement opérant. Leur renforcement peut être positif comme négatif. Une étude de 2009 suggère même que les chevaux sont capables de compter jusqu’à quatre.
Les chevaux domestiques tendent à savoir résoudre des problèmes plus complexes que les chevaux sauvages, parce qu’ils vivent dans un environnement artificiel qui inhibe leur comportement instinctif tout en apprenant des tâches non-naturelles. Les chevaux sont, de manière générale, très sensibles aux habitudes. Ils répondent et s’adaptent bien mieux lorsque les mêmes routines et techniques sont utilisées de manière cohérente. Certains formateurs estiment que l’« intelligence » des chevaux est un reflet de celle de leur formateur, qui utilise efficacement les techniques de conditionnement et de renforcement positif pour former chaque animal à la manière qui correspond le mieux à ses inclinations naturelles. D’autres personnes qui travaillent régulièrement avec des chevaux notent que la personnalité peut aussi jouer un rôle pour déterminer comment un animal donné répond à des expériences diverses.
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