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La viande du Cheval

Posté par othoharmonie le 7 septembre 2012


 

La viande du Cheval dans CHEVAL 220px-Horse_PlayLa viande de cheval est une viande rouge appréciée dans certains pays mais considérée comme taboue dans d’autres, dont le Royaume-Uni et les États-Unis, et dans une moindre mesure la France. Cette aversion de l’hippophagie provient de son interdiction par les papes Grégoire III en 732 et Zacharie en 751, mais aussi du statut du cheval, proche désormais de l’animal de compagnie. En 2005, 24 460 tonnes de viande chevaline sont consommées en France, et il existe environ 1000 boucheries spécialisées.

Le cuir, le crin, le lait et l’urine du cheval sont également utilisés.

 

La viande de cheval, ou viande chevaline, est un aliment composé des tissus musculaires du cheval, consommé dans plusieurs pays qui en ont parfois fait des spécialités telles que le charqui. Sollicitée par ses amateurs pour ses qualités nutritives et montrée du doigt par ses détracteurs pour sa nature, la viande de cheval suscite depuis longtemps la controverse. L’hippophagie qualifie sa consommation.

La viande chevaline est caractérisée par une haute teneur en fer (environ 4 mg/100 g). Ce fer, d’origine héminique, offre l’avantage d’être bien assimilé par l’organisme. Sa teneur en fer lui valait d’être prescrite par les médecins du siècle dernier pour lutter contre l’anémie.

Ainsi, ses valeurs nutritives sont, pour 100 g de viande crue :

  • énergie : 125 calories
  • protéines : 16 g
  • lipides : 4,5 g
  • glucides : 1 g.

 Les équins pouvant fortement bioaccumuler le cadmium contenu dans leur alimentation, dans leurs reins notamment, il existe donc dans certains pays (dont en France), une législation spécifique concernant les abats des animaux « tardivement abattus ». Des études de teneur en cadmium réalisées sur des abats d’équidés (cheval, âne, mulet..) ont montré une teneur moyenne de 10 µg/g de cadmium. La Dose journalière tolérable temporaire DJTT ayant été fixée à 1 µg.kg-1.d-1, toute commercialisation des abats des équidés tardivement abattus est donc interdite. Même si ces abats étaient la seule source de cadmium alimentaire pour les humains, cette interdiction serait justifiée car une consommation moyenne hebdomadaire de seulement 100 g d’abats conduit à exposer le consommateur à 1000 µg/semaine, soit pour quelqu’un de 60 kg, plus que le doublement de la DJTT (qui autorise une consommation de 60 µg par jour, soit 420 µg/semaine).

 Différentes religions ont des tabous alimentaires, Israël refuse en effet la viande de cheval car sa consommation est interdite par le judaïsme. L’hindouisme prône le végétarisme, ce qui induit le refus de l’hippophagie, pratique que le Bouddha (et donc le bouddhisme) interdit spécifiquement.

cheval dans CHEVAL La position de la tradition islamique est contrastée, si deux écoles (hanbalisme et chaféisme) ne s’opposent pas à la consommation de cheval, les deux autres (hanafisme et malikisme), tout en s’accordant sur le caractère hallal (autorisé) de cette viande considèrent sa consommation makrouh, « détestable », une position partagée par le chiisme duodécimain. Les réticences à l’hippophagie sont basées sur une sourate du Coran (16:8) où il est indiqué : « Il vous a donné des chevaux, des mulets, des ânes, pour vous servir de monture et d’apparat. Il a créé des choses que vous ne connaissez pas. » Cependant, les interprétations de ce passage divergent. Plusieurs hadiths indiquent que le prophète Mahomet ne consomme lui-même pas de viande de cheval, sans interdire à ses compagnons d’en manger en plusieurs occasions. Selon la thèse de Mohammed Hocine Benkheira, l’hippophagie est interdite chez les sunnites depuis l’an 628 de l’ère chrétienne ; de plus, le cheval est l’un des animaux les plus valorisés, les plus aimés et les plus humanisés qui soient. L’hippophagie est absente en Afrique du Nord depuis l’époque chrétienne alors qu’elle est traditionnelle chez les Tatars et tous les peuples musulmans entretenant une forte tradition de pastoralisme, particulièrement en Asie centrale dans des pays tels que le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Turkménistan.

 Jean-Pierre Digard a fait un discours lors des 60 ans de la fédération nationale du cheval, dans lequel il explique que ce sont des motifs émotionnels qui provoquent désormais le refus hippophagique, car pour de nombreuses personnes, le cheval tient une position intermédiaire entre la bête utilitaire et l’animal de compagnie. L’éthique et l’émotionnel sont invoqués par les associations de protection animale telle que la SPA, qui rappelle que les chevaux réformés sont abattus après avoir servi les activités humaines : « D’abord aimé et objet de soins attentifs, quels que soient ses mérites, le brave cheval ne connaîtra pas une paisible retraite : dès la première défaillance, il devient viande de boucherie et sera conduit à l’abattoir du jour au lendemain. »

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Le Cheval dans l’Art

Posté par othoharmonie le 7 septembre 2012

 

Le Cheval dans l'Art dans CHEVALLe cheval est très représenté dans l’art, tant en peinture qu’en statue. De nombreux peintres se sont pris de passion pour le cheval : en 1812, Théodore Géricault et son Officier chasseur à cheval, Eugène Delacroix et ses Chevaux arabes se battant dans une écurie en 1860, Auguste Rodin et Le cheval en 1864. La Tapisserie de Bayeux présente 202 chevaux. On trouve le cheval célébré en poésie chez Paul Verlaine, dans les Chevaux de bois (Bruxelles II ), ou Paul Fort et sa Complainte du petit cheval blanc, ou Jacques Prévert et son Cheval Rouge. Quelques chansons, dites populaires, ont glorifié le cheval : Stewball, d’Hugues Aufray, Le petit cheval de Georges Brassens, Saucisson de cheval no 1 de Boby Lapointe, Les chevaux de Jacqueline Dulac, La Ballade Du Cheval Mallet, de Tri Yann, Le cheval de Jacques Brel, Demandez à mon cheval (Florent Pagny).

 Robert Doisneau photographia, en 1942, un cheval qui avait glissé sur le verglas et qui n’arrivait plus à se relever : Le cheval tombé.

 Le cheval est, dans l’art, l’animal le plus représenté depuis la préhistoire, et l’un des plus anciens sujets artistiques. Il apparait sur tous types de supports au fil du temps, le plus souvent au milieu de batailles, dans des œuvres d’art individuelles, comme monture de personnes importantes, ou attelé à des véhicules hippomobiles. Le portrait et la statue équestre deviennent des genres artistiques à part entière, bien que les représentations de chevaux nus y soient peu fréquentes.

 Des « peintres de chevaux » tels George Stubbs et Alfred de Dreux se sont spécialisés dans cet animal. Théodore Géricault et Eugène Delacroix en ont exécuté de nombreuses représentations. La fascination pour les courses, le cheval arabe, la chasse à courre et l’ouest américain donnent lieu à des représentations équestres.

 dans CHEVAL

Galerie : Sculptures équestres

 

En savoir plus…. http://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_dans_l%27art

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Cheval dans la littérature

Posté par othoharmonie le 7 septembre 2012

Cheval dans la littérature dans CHEVAL 200px-Honor%C3%A9_Daumier_017_%28Don_Quixote%29Compagnon constant des héros, le cheval est plus rarement mis en scène pour lui-même. Miguel de Cervantes a créé Rossinante, la jument de Don Quichotte. Au XIXe siècle, Anna Sewell créé le premier roman animalier avec Black Beauty, narré par le cheval lui-même. À l’époque contemporaine, Jolly Jumper est la monture du personnage titre de la bande dessinée Lucky Luke. Crin-Blanc, chef d’un troupeau de chevaux de Camargue en liberté, est le héros du court métrage éponyme d’Albert Lamorisse, couronné du prix Jean-Vigo en 1953. Tornado est le destrier de Zorro. Gripoil (en version originale ShadowFax), est le cheval de Gandalf dans Le Seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien. Ulysse, vieux cheval qui doit être livré à un picador dans les arènes d’Arles dans le film français d’Henri Colpi, Heureux qui comme Ulysse, avec Fernandel, dénonce le remplacement de l’animal par la machine. Le Cheval venu de la mer, film irlandais de Mike Newell, sur un scénario de Jim Sheridan, sorti en 1994 en France, met en valeur l’importance de l’animal en Irlande et dans les croyances populaires.

Amériques

 

Plusieurs chevaux illustrent les œuvres de fiction américaines. La série L’Étalon noir raconte les aventures de Black, un grand crack de course, et d’Alec son jeune jockey. Les aventures de Flicka sont racontées dans les romans de Mary O’Hara : Mon amie Flicka, Le Fils de Flicka et L’Herbe verte du Wyoming. Une autre cheval de fiction américaine est Mister Ed, « le cheval qui parle », héros de série télévisée des années 1960. Pilgrim est le cheval de la jeune Grace, 14 ans, dans L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, le best-seller de Nicholas Evans qui donné le film de  Robert Redford. Hidalgo est un mustang qui participe à une grande course en Arabie, et que Joe Johnston met en scène en 2002                 

 220px-Buffalo-bill-cowboy-art dans CHEVAL

Article détaillé : Cheval dans la fiction.

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Chevaux célèbres

Posté par othoharmonie le 7 septembre 2012

Chevaux célèbres

Chevaux célèbres dans CHEVAL 250px-Pony_expressCertains chevaux sont rentrés dans la postérité et leur nom est devenu célèbre. Ils peuvent l’être grâce à la notoriété de leur propriétaire, tandis que d’autres ont brillé par leurs performances. Enfin, quelques-uns possèdent des particularités physiques.

Bucéphale, cheval d’Alexandre le Grand. Incitatus, que Caligula nomma consul. Roan Barbary, cheval du roi Richard II d’Angleterre. Old Billy, le plus vieux cheval, né en 1760 et mort le 27 novembre 1822, à l’âge de 62 ans. Nickel, Le Vizir et Marengo, chevaux de Napoléon 1er. Serko, cheval ayant traversé 9 000 km dans l’Empire russe en deux cents jours et qui a inspiré un roman et un film. Isham, cheval blanc de Buffalo Bill. Iris XVI, cheval du maréchal Leclerc et fusillé pendant la Seconde Guerre mondiale pour acte de résistance car il a tué un officier allemand.

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Le palefrenier d’Esope

Posté par othoharmonie le 7 septembre 2012

Du Palefrenier et du Cheval.


Le palefrenier d'Esope dans CHEVAL l-ane-et-le-cheval  Un Seigneur eut besoin aux champs d’un Cheval qu’il avait laissé à la ville, et manda à son Palefrenier qu’il eût à le lui amener au lieu où il était. Celui-ci, l’ordre reçu, partit avec le Cheval. Comme ils passaient tous deux au travers du pré de leur Maître, l’Homme s’aperçut que l’autre baissait la tête et y broutait à la dérobée quelque peu d’herbe.  » Larron, lui dit-il en le frappant rudement, ne sais-tu pas bien que cette herbe appartient à notre Maître, et que d’en prendre comme tu fais, c’est lui faire du tort. – Mais toi-même, repartit le Cheval, qui ne me donnes jamais que la moitié de l’avoine qu’il m’achète, ignores-tu que cette avoine lui appartient, et que d’en dérober l’autre moitié, comme c’est ta coutume, pendant que je maigris à vue d’oeil, faute de nourriture, c’est lui faire un tort bien plus considérable que celui que tu me reproches ? Cesse donc de me maltraiter. Si tu veux que je lui sois fidèle, commence par m’en donner le premier l’exemple. « 

Analyse de fables d’Esope

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