La présence actuelle du Lynx

Posté par othoharmonie le 5 août 2012


La présence actuelle du Lynx dans LYNX 220px-Linces10-210x300Pour les spécialistes de l’ONCFS et le Réseau Lynx, le lynx a disparu des Pyrénées dans les années 1940 (dates des dernières captures « fiables ») et n’est donc plus présent dans le massif depuis cette date. Pour cet organisme, il est impossible que des lynx vivent encore dans les Pyrénées, à l’heure actuelle, car :

  • aucun cadavre n’a été découvert depuis le début du siècle, alors que des dépouilles sont retrouvées de temps en temps, même dans les plus petites populations (dans les Alpes françaises, où aucune population fixe n’est établie, une dizaine de cadavres ont été collectés et vérifiés).
  • il y une absence de connaissance du lynx de la part des populations locales, même des chasseurs et des naturalistes qui pourtant connaissent parfaitement le massif et ses zones les plus sauvages.
  • enfin, la totalité du massif pyrénéen, versant français et espagnol, été comme hiver, est prospectée par les correspondants du Réseau Ours Brun qui n’ont jamais relevé d’indices de présence du lynx.

Mais malgré ces faits indéniables, plusieurs personnes, Luc Chazel en tête, pensent que le lynx hante toujours le massif pyrénéen. Chazel affirme même en 1989 qu’il existe 3 noyaux de population : un occidental, un central, un oriental. Pour expliquer le fait que le lynx soit considéré comme éteint du massif, il avance comme arguments :

  • son extrême rareté, qui l’a d’ailleurs conduit au bord de l’extinction entre 1900 et 1930. [Le cas des Alpes montre cependant que des cadavres sont retrouvés même dans des zones où le lynx est très rare et où aucune population n’est installée]
  • que les Pyrénées sont encore très sauvages, avec de nombreux massifs difficiles d’accès, beaucoup plus que les massifs vosgien, jurassien et alpin.
  • que le lynx s’est remarquablement intégré dans son écosystème en apprenant à survivre dans des zones éloignées et avec une capacité remarquable à passer inaperçu. [Le caractère « anthropophobe«  du lynx semble cependant être une légende]
  • le manque de scientifiques intéressés par le lynx, ce qui fait que les rares données ne sont donc pas collectées. [Les Pyrénées sont cependant, comme on l’a vu plus haut, « quadrillées » par les correspondants du Réseau Ours et il semble difficile que tous les indices de lynx leur échappent]

Plus de 50 ans après les dernières captures, la preuve de la survie du lynx dans les Pyrénées ne peut plus reposer sur des témoignages d’observations visuelles invérifiables, sur des crottes non analysées génétiquement ou des photographies de traces isolées.

On peut donc conclure qu’en l’état actuel des connaissances et malgré des rumeurs récurrentes sur la présence du lynx dans les Pyrénées, aucun élément sérieux ne nous permet actuellement d’affirmer que le félin soit toujours présent dans le massif.

Sources :

  • La Gazette des Grands Prédateurs n°7 (Février 2003) – Info.
  • La Voie du Loup n°12 (Juin 2002).
  • Réponse du FIEP – Groupe Ours Pyrénées
  • L’encyclopédie des Carnivores de France – Le lynx boréal, P. STAHL et J.-M. VANDEL, S.F.E.P.M. (1998).
  • « Lynx : New Data from the Eastern Pyrenees« , Luc CHAZEL, Cat News, issue 24 – Spring 1996.
  • « Lynx Survive in Pyrenees« , Luc CHAZEL, Cat News, issue 14 – Spring 1991.
  • Rapport d’Activité 2005 du Parc national des Pyrénées.
  • Site internet du Parc national des Pyrénées.

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L’histoire du Lynx Boréal

Posté par othoharmonie le 5 août 2012

Les représentations du Lynx boréal dans l’Antiquité:

 mythologie, légendes, et bijoux

Les données sur le Lynx boréal à l’époque Antique sont plutôt maigres. Les rares données existantes se trouvent L'histoire du Lynx Boréal dans LYNX Linces19-300x219principalement dans la mythologie, où l’espèce semble toujours jouer un rôle secondaire dans les fables.

Chez les Celtes:

Il semblerait que les cordes des harpes étaient faites en boyau de Lynx, et que leur son était considéré comme divin. D’autre part, un rapprochement éthymologique a été fait entre le nom irlandais du Lynx à celui du dieu Lug, son homonyme parfait. Pourtant, bizarrement, il semble que le Lynx n’existe dans aucune légende celtique.

Chez les Grecs:

Boucles d’oreilles:

Il semblerait qu’il y ait eu une période durant laquelle les boucles d’oreilles avec des têtes de Lynx furent appréciées… effet de mode? Quoi qu’il en soit, on retrouve au musée du Louvre une boucle d’oreille en or (photo ci-dessous) datant du IIIe siècle (av ou ap JC?). Dans le même sens, récemment des travaux archéologique dans la banlieue nord de Thessalonique (à Stavropouli) ont fait apparaître la sépulture d’une jeune fille datée de la seconde moitié du IVe siecle avant JC. Et dans cette tombe, parmi les bijoux trouvés, encore des boucles d’oreilles avec des têtes de lynx, cette fois-ci en calcédoine (pierre gris bleu, utilisée de nos jours en lithothérapie).

Chez les Romains:

Triptolème:

Ovide raconte dans ses « Métamorphoses » le mythe de Triptolème, personnage qui est envoyé par Cerès pour répandre l’agriculture en Perse. Triptolème part avec le char volant que lui a fourni Cerès et arrive au palais du roi Lincé (appellé aussi par les auteurs Lyncus). Lincé l’accueille, mais celui-ci devient jaloux de Triptolème (pour son char?), et décide de le tuer durant son sommeil. Heureusement, au moment de commettre l’acte, Cerès intervient et transforme in extremis Lincé…en Lynx. 

 Le char de Bacchus:

Autre mention de l’espèce dans la littérature latine, une fable raconterait que Bacchus, revenant vainqueur de l’Inde, était dans un char traîné par des lynx.

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Bibliographie:

- LITTRE (E) 1994 – Dictionnaire de la langue française, tome 4 – Encyclopaedia Britannica Inc, page 3611.

- CHEVALIER (J), GHEERBRANT (A), 1969 – Dictionnaire des symboles, mythes, rêves, coutumes, gestes, formes, couleurs, nombres – Editions Robert Laffont/Jupiter, 1060 pages.

- Gallica, bibliothèque numérique de la BNF, consultable sur internet.

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Lynx et Mythologie européenne

Posté par othoharmonie le 5 août 2012

Lynx et Mythologie européenne dans LYNX 220px-Lynx_pardinus_bones%2C_Murcia_20051127Le Lynx boréal est quasiment absent des mythologies européennes ; toutefois, il a fait l’objet de nombreuses superstitions colportées dans les bestiaires. Le lynx apparaît comme un loup aux taches de panthère, dont la femelle ne peut enfanter qu’une seule fois.

Une autre superstition veut que le lynx ait de bons yeux. Cette croyance est née d’une confusion avec l’argonaute Lyncée qui possédait une vision perçante. On pensait également que les yeux brillants du lynx éclairaient la route et pouvaient rendre aveugle tant la lumière était intense. Ses yeux étincelants avaient prétendument la faculté de voir à travers les murs. La légende du loup-cervier raconte que le lynx peut se transformer en loup pour se nourrir de cervelle humaine.

L’urine de lynx avait la propriété de se solidifier pour former une pierre précieuse rouge, le lyncurium, lyncurius ou lapis lyncurius. Afin de cacher cette pierre et par jalousie, le lynx recouvre son urine de terre. La pierre fabuleuse est capable de soigner l’ictère et de faire disparaître les calculs de la vessie. Selon Theophrastus (Ve siècle av. J.-C.), la pierre attire à elle la paille, les copeaux de bois, le cuivre et le fer ; elle est de meilleure qualité si elle provient d’individus sauvages et masculins. Bien 220px-Prehistoire---Photo-detail-plaquette-Madeleine dans LYNXque personne n’ait jamais vu cette pierre fabuleuse, les écrits de Theophrastus seront repris par plusieurs auteurs classiques comme Ovide (Ier siècle), Pline l’Ancien (Ier siècle) et Isidore de Séville (VIIe siècle) jusqu’au XVIIe siècle où il disparaît progressivement des lapidaires, sans que les croyances de Theophrastus ne soient jamais remises en doute.

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Lynx, un félin peut connu

Posté par othoharmonie le 5 août 2012

Le Lynx,  un félin très peu connu jusqu’au XXe siècle

 LynxLa première description du Lynx boréal nous vient de Pline l’Ancien, qui n’hésita pas à le comparer au loup : « Effligie lupi, pardorum macullis », c’est-à-dire « Ressemblant au loup, tacheté comme une panthère ». De plus, selon Pline l’ancien, il existe deux formes de lynx, le « loup-cervier » utilisé à Rome lors des jeux du cirque, et le « lynx », créature fabuleuse venue d’Éthiopie. Ces descriptions, pourtant très peu précises, servirent de base à l’ensemble des travaux et écrits sur le lynx. Combiné à l’extrême discrétion de ce félin que personne ou presque ne rencontrait, il devint un animal fantasmagorique, réputé féroce. Ainsi, au Moyen Âge, le loup-cervier est toujours assimilé au loup. On appelait ainsi le lynx « loup à robe zébrée ou mouchetée », et tout le monde était terrifié par cet animal. Le lynx était très méconnu, absent de la Bible, il apparaît pour la première fois dans le livre de chasse de Gaston Phoebus. Au Moyen Âge, les griffes et les dents du Lynx boréal servaient d’amulettes et il était également chassé pour sa fourrure.

Pendant longtemps, le lynx et le loup-cervier sont considérés comme deux espèces différentes. Bien que les premières superstitions soient écartées, les connaissances sur cet animal sont erronées ; par exemple, au XIXe siècle, Pierre Boitard écrit que « [Le loup-cervier] fait ensuite un trou derrière le crâne [de ses proies], et leur suce la cervelle par cette ouverture, au moyen de sa langue recouverte de petites épines. ». L’animal est considéré comme féroce et sanguinaire. Ainsi, la bête de la Gargaille, sorte de bête du Gévaudan jurassienne, aurait terrorisé la population durant l’année 1819. Les descriptions très contradictoires pointent l’action d’un lynx. Cependant, l’histoire aurait été gonflée en véritable massacre par le préfet tandis que le louvetier décrivait de simples vêtements déchirés. Le félin est si méconnu que les véritables dépouilles de lynx capturés en Europe de l’Ouest sont prises pour quelques « animaux exotiques » et cela jusqu’au XIXe siècle. Les écrits à propos du lynx restent empreints de légendes jusqu’au XXe siècle où des recherches sérieuses ne sont entreprises qu’à partir des années 1980.

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Le Coq de Lafayette

Posté par othoharmonie le 4 août 2012

Le Coq de Lafayette, est une espèce de la famille des Phasianidae.

Sa crête est simple, de taille moyenne, rouge (avec du jaune en son centre) et légèrement dentelée. Son plumage est abondant et effilé, sa silhouette plus affinée que Gallus gallus. Les oreillons sont rouges et les tarses couleur chair.

Le Coq de Lafayette dans POULE et COQ 250px-Thimindu_2009_09_04_Yala_Sri_Lanka_Junglefowl_1Comme tous les phasianidés, le dimorphisme sexuel est très marqué : le coq est plus grand et vivement coloré avec des ergots sur les tarses, alors que la poule est plus petite et plus terne, afin de se camoufler lors de la couvaison. La Crête est développée et colorée chez le coq, alors que celle de la poule est quasi inexistante.

  • Chez cette espèce, il n’y pas de « phase d’éclipse » (double mue) du plumage comme pour les autres espèces du genre Gallus.

La poule construit son nid dans un endroit isolé de ses prédateurs (souches d’arbres creux, terriers abandonnés, dans les broussailles et les buissons…), généralement au niveau du sol car les poussins sont nidifuges.

Seule la poule se charge de la couvaison, durant environ 21 jours de 2 à 4 œufs couleur blanc sale, pondus bien sur au rythme d’un par jour, mais les poussins « synchronisent » leur éclosion.

Durant cette période, la poule quitte le nid furtivement pour se nourrir et s’abreuver afin de conserver le chaleur nécessaire au bon développement des embryons (entre 37,5 à 38,5°C).

Une foi éclos, les poussins resteront durant au moins 2 semaines avec leur mère, celle-ci grattant le sol a la recherche de nourriture (végétaux, insectes, mollusques…) afin de leur « apprendre » tout en leurs distribuant ses « trouvailles » et la nuit tombante, ils se réfugient sous elle afin de rester au chaud et d’être en sécurité.

Durant la couvaison, le coq surveille attentivement sa ou ses poules et les protège d’éventuels prédateurs, avec acharnement jusqu’à la mort si nécessaire, usant de son bec et de ses ergots. Une foi les œufs éclos, il surveille attentivement sa progéniture, leur distribuant les petites proies qu’il trouve.

220px-Csibik dans POULE et COQLes poussins naissent recouvert d’un duvet jaunâtre, le dessus de la tête et du dos sont couverts d’une bande marron (d’avant en arrière), elle même recouverte de 2 petites bandes sur les côtés de cette première, une plus claire et l’autre plus sombre, les camouflant sur le sol, les feuilles mortes et les branchage. Ils sont identiques aux poussins des races domestiques des variétés dorées (doré-saumoné, perdrix-doré) qui sont les couleurs rencontrées chez les sous-espèces sauvages et ne diffèrent guère en coloris des poussins des autres espèces de phasianidés.

  • Les coqs de cette espèce atteignent leur pleine maturité à 2 ans.

Il vit exclusivement au Sri Lanka, dans des habitats variés, des zones arides ouvertes aux zones boisées et humides. Il s’adapte mal en captivité en Europe et est très rare en France.

Herbivore, se nourri principalement de graines.

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Le Coq Vert de Java

Posté par othoharmonie le 4 août 2012

Le Coq vert de Java (Gallus varius) est une espèce de la famille des Phasianidae.

 Gallus variusC’est le plus vivement coloré du genre Gallus, avec une crête non dentelée tricolore (verte, bleue puis rouge au sommet) et un barbillon unique (jaune, rouge et bleu). Les plumes du camail sont noires, courtes, larges, arrondies et liserées bleues et vertes. Les lancettes sont abondantes et développées, de couleur vert foncé bordé de jaune.

Il vivent en petits groupes de 2 à 5 individus, dirigés par un mâle dominant.

Cette espèces vole très bien sur 4 à 6 mètres de haut

Comme tous les phasianidés, le dimorphisme sexuel est très marqué : le coq est plus grand et vivement coloré avec des ergots sur les tarses, alors que la poule est plus petite et plus terne, afin de se camoufler lors de la couvaison. La Crête est développé et colorée chez le coq, alors que celle de la poule est quasi inexistante.

La poule construit son nid dans un endroit isolé de ses prédateurs (souches d’arbres creux, terriers abandonnés, dans les broussailles et les buissons…), généralement au niveau du sol car les poussins sont nidifuges.

Seule la poule se charge de la couvaison, durant environ 21 à 24 jours de 3 à 5 œufs à coquille blanche avec de lègères nuances de gris ou jaune, pondus bien sûr au rythme d’un par jour, mais les poussins « synchronisent » leur éclosion. Seulement environ 60% des œufs couvés donneront naissance à un poussin.

Durant cette période, la poule quitte le nid furtivement pour se nourrir et s’abreuver afin de conserver le chaleur nécessaire au bon développement des embryons.

Une foi éclos, les poussins pourront voler au bout d’une semaine et resteront souvent plusieurs années avec leur parents. Leur mère, les premières semaines, gratte le sol a la recherche de nourriture (végétaux, insectes, mollusques…) afin de leur « apprendre » tout en leurs distribuant ses « trouvailles » et la nuit tombante, ils se réfugient sous elle afin de rester au chaud et d’être en sécurité.

Durant la couvaison, le coq surveille attentivement sa ou ses poules et les protègent d’éventuels prédateurs, avec acharnement jusqu’à la mort si nécessaire, usant de son bec et de ses ergots. Une foi les œufs éclos, il surveille attentivement sa progéniture, leur distribuant les petites proies qu’il trouve.

  • Les coqs de cette espèce atteignent leur pleine maturité à 2 ans.

Stavenn Gallus varius 00.jpgIl vit sur les Iles de Java (partie orientale), Bali, Komodo, Lombok, Sumbawa ainsi que les petites îles environnantes ou le climat est chaud et humide toute l’année sous des températures autour de 30°C.

Il habite les régions côtières et les vallées semi-arides : les mangroves, les plages, les rizières et les grottes.

Essentiellement carnivore, se nourri principalement d’espèces organiques marines et cotières (mollusques, crustacés, méduses, étoiles de mer, puces d’eau, termites, larves d’insectes…)

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Histoire du Chapon

Posté par othoharmonie le 4 août 2012

 

Histoire du Chapon dans POULE et COQ 220px-Landauer_I_120_rPline l’Ancien écrit que la production du chapon remonte à Rome en l’an 162 av. J.-C., lorsque le sénateur Caius Fannius Strabo fit voter une loi somptuaire qui limitait la consommation de viande de poule. Pline écrit dans L’Histoire Naturelle, livre X, paragraphe LXXI (Caput L), que la Lex Fannia limitait à une poule par banquet, poule qui ne devrait pas avoir été engraissée à cet effet ; en tant que parade, on aurait imaginé de nourrir de jeune coqs avec des produits laitiers. L’objectif était d’économiser le grain réservé à l’alimentation de la plèbe et de revenir à l’idéal de frugalité préconisée par Caton le Censeur, les nouveaux Romains étant contaminés par le luxe des Grecs qui avaient inventé l’engraissement des poulardes. Les éleveurs découvrirent que les coqs castrés prenaient rapidement du poids, économisant le grain et permettaient de contourner la loi.

En France, le chapon est une spécialité de la Bresse. Pour obtenir sa certification, il doit avoir au moins huit mois, dont sept de vie dans le pré, et peser 3 kg.

En Italie, le cappone (chapon) dispose d’une certification PAC (Prodotto agroalimentare tradizionale) pour les régions du Frioul-Vénétie julienne et des Marches ainsi que pour les communes piémontaises de Monasterolo di Savigliano, Morozzo, San Damiano d’Asti et Vesime.

Au Portugal, le capão (chapon) de Freamunde est en voie de recevoir une appellation d’origine protégée. Le cahier des charges de la production certifiée  est en cours d’analyse par les services de la Commission européenne depuis courant 2011.

En Espagne, est connu le capón (chapon) de Vilalba.

Un chapon est un coq de l’espèce Gallus gallus domesticus qui a été castré afin d’atteindre une plus grande tendreté et une plus grande masse. Ses pattes sont bleues, sa peau fine et nacrée.

Les testicules des volailles sont à l’intérieur du corps, il faut deux incisions pour enfoncer les doigts et arriver à les arracher avec des pinces à castrer (technique du chaponnage) . Le chapon est élevé au minimum 150 jours, il est nourri avec au moins 75 % de céréales jusqu’à un mois avant son abattage, il est ensuite nourri avec des produits laitiers. Il est enfermé dans l’obscurité dans une petite cage en bois appelée « épinette ». Le chapon ne développe pas une couche de gras mais il en « picore sa chair », ce qui la rendra plus tendre et moelleuse.

Par extension, il désigne le mâle castré d’autres volailles, par exemple, le chapon de pintade.

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Poule de Bresse

Posté par othoharmonie le 4 août 2012

Il faut distinguer deux sortes de volailles de Bresse :

  • La poule de Bresse originale, sélectionnée selon le standard de la Société centrale d’aviculture de France, afin de concourir dans les expositions nationales et internationales.
  • Le poulet de Bresse destiné à l’industrie agro-alimentaire et bénéficiant d’une Appellation d’origine contrôlée (AOC) depuis 1957.
  • Volailles Bresse.JPGIl existe enfin une dinde de Bresse (AOC), dite « Perle noire », mais d’une importance numérique bien moindre: alors qu’environ 1 million de poulets de Bresse (poulet, chapon, poularde) sont élevés tous les ans, seulement 32 000 dindes de Bresse sont élevées chaque année.

Dans les concours avicoles, La Bresse s’appelle ainsi dans son aire de répartition géographique définie. Au delà, l’appellation légale est « Bresse-Gauloise ». Elle ressemble à sa cousine la Gauloise dorée, mais s’en distingue par une crête tombante chez la poule. Ce sont toutes les deux des poules de type méditerranéenne, caractérisé par des oreillons blancs, une ossature fine et une crête simple et régulière (Leghorn, Andalouse, Minorque…).

Elle est élevée en lignée pure par des éleveurs sélectionneurs, afin d’en préserver son patrimoine génétique et d’en améliorer ses qualités tout en sélectionnant les sujets conformes au standard

250 éleveurs et une dizaine de volaillers assurent la production et l’abattage de la volaille de Bresse, assurant la production d’environ un million de volailles. Les élevages traditionnels sont de taille réduite parce qu’il n’est pas conseillé de mettre deux coqs dans le même élevage, afin d’éviter les conflits. Ce type d’élevage extensif présente l’avantage de diminuer le risque de propagation de maladies, permettant à cette volaille de ne pas être traitée aux antibiotiques, qui augmentent la teneur en eau de la chair. La volaille de Bresse a ainsi une chair ferme et des filets gras.

Aujourd’hui, les poussins sont élevés dans un lieu clos, près d’une couveuse artificielle, pendant une durée ne pouvant excéder cinq semaines. Ils sont alors nourris avec des aliments composites. Naguère, ils étaient élevés dès leur naissance en plein air, avec un mélange de farine de maïs blanc, de riz cuit et de mie de pain délayée dans du lait écrémé. Un coq peut vivre avec une vingtaine de poules en assurant la production d’œufs (en moyenne un peu moins d’un œuf par jour et par poule en liberté). Elles sont nourries deux fois par jour avec un mélange céréales (principalement maïs hybride)/lait , à quoi s’ajoute le picorage permettant d’intégrer vitamines et matières azotées. Il faut leur permettre de picorer tôt le matin et le soir, ce qui implique des horaires stricts pour l’éleveur. Après une période en liberté d’environ 9 semaines, durant laquelle se forme la chair, la période d’engraissage (8 à 15 jours) commence, qui s’effectue dans une enceinte close, l’épinette. Chaque poule est alors baguée, et les pointes de ses ongles coupées pour éviter toute blessure.

Chapons et poulardes restent plus longtemps en épinette. L’alimentation est alors très surveillée et nécessite un travail de précision (alimentation à intervalles réguliers, précision des doses, etc.). Du sarrasin et du maïs blanc est parfois utilisé pour ces types. L’éleveur assure le plus souvent l’abattage des chapons et poulardes, opération très soignée (plumage à sec, duvet coupé aux ciseaux, etc.). Le « roulage » constitue la dernière opération.

Chaque année, est organisé à Bourg-en-Bresse, à Louhans, à (Montrevel-en-Bresse) et à Pont-de-Vaux, au mois de décembre, le concours des « Glorieuses » où les éleveurs présentent leurs produits, prêts à la vente. Ce sont les Glorieuses de Bresse, en rapport aux quatre villes organisatrices. Un jury sélectionne les meilleurs spécimens. Le prix du chapon, qui doit faire au moins 4 kilos, et qui a reçu le prix d’honneur, peut atteindre un prix relativement élevé.

  • Diamètre des bagues : Coq : 20 mm ; Poule : 18 mm

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Processus pour créer une basse-cour

Posté par othoharmonie le 2 août 2012

  • Avoir une idée claire du type de basse-cour recherchée (agrément seul, agrément et production, production de chair ou d’œuf à consommer, reproduction)
  • Identifier les ressources d’espace (surface totale, surface en pré, point d’eau, zone « constructible » pour l’hébergement)
  • Se documenter sur l’animal visé (caractéristique, spécificité, hébergement, nourriture, reproduction, productivité en chair ou en œuf, maladie, nuisance, exigence légale, prédateur, soin, surface par animal) ; la littérature est abondante
  • Choisir une première liste d’animaux et de race possibles selon les points précédents
  • Quantifier approximativement le nombre probable de chaque type d’animal (selon la finalité, la productivité, le besoin de consommation, l’espace disponible…)
  • Demander à la mairie quelles sont les contraintes légales pour une nouvelle basse-cour
  • Rencontrer d’autres éleveurs en basse-cour de la région afin de voir leur installation et recevoir leurs conseils ou recommandations (nourriture, prédateur, maladie)
  • Prendre l’avis des voisins immédiats à l’idée d’avoir une basse-cour à côté de chez eux
  • Arrêter la liste des animaux retenus
  • Aménager l’hébergement adapté aux animaux et à leur nombre
  • Acquérir les moyens et nourriture nécessaires
  • Acquérir et installer les animaux démarrés (les jeunes sujets achetés autonomes dans le commerce s’acclimatent bien et ne sont pas fragiles contrairement aux jeunes produits par soi-même qui nécessitent beaucoup d’attention et d’expérience)
Processus pour créer une basse-cour dans POULE et COQ

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La basse-cour d’élevage

Posté par othoharmonie le 2 août 2012

 

Une basse-cour d’élevage est un élevage, non industriel et de petite taille, de petits animaux domestiques ou sauvages destinés ou non à la consommation. On parle aussi de basse-cour, basse-cour de ferme, basse-cour paysanne, basse-cour campagnarde, basse-cour familiale. À l’origine, la basse-cour d’élevage vise à nourrir la famille, à remplir les édredons, fournir de l’engrais… Les animaux sont nourris en partie à partir des déchets agricoles de la ferme et participent ainsi à l’entretien des abords (pré, cour, étable, hangar, mare, voire potager). Les animaux non volants (« désailage ») y sont en liberté ou semi-liberté le jour et sont enfermés la nuit à l’abri des vols et prédations.

La basse-cour d'élevage dans POULE et COQ basse-cour420

La finalité de la basse-cour d’élevage est double :

  • produire de la viande, des œufs ou d’autres produits (plumes, duvet…) à des fins de consommation personnelle ou de commercialisation locale,
  • entretenir de petits animaux pour l’agrément (esthétique, reproduction, soins, compagnie), tout en les consommant ou pas.

Elle est située, le plus souvent, au sein d’une ferme familiale agricole (on peut la nommer « basse-cour de ferme » ou « basse-cour paysanne ») mais elle peut être également attenante à une maison d’habitation.
La campagne est le lieu de prédilection des basses-cours d’élevage. On en trouve quelques-unes en ville mais le manque d’espace et les nuisances occasionnées aux voisins en ont limité les espèces.

Les animaux élevés sont, en général, en nombre réduit (quelques dizaines d’unités) et de plusieurs types (poule et canard, poule et lapin, …).

L’alimentation des animaux peut être mixte, une part est prélevée par les animaux sur leur parcours, une autre part complémentaire est éventuellement apportée par l’homme si une production et reproduction est espérée.

En France, l’avènement de la Révolution verte et la baisse du nombre d’agriculteurs ont entrainé la régression des basse-cours que l’on rencontrait systématiquement dans les cours de fermes jusque dans les années 1950. Nombre de familles ne disposent plus de temps suffisant pour s’occuper de la basse-cour.
Également, l’industrialisation de l’élevage des volailles a mis sur le marché ses produits « bon marché » à la dénomination identique mais pourtant de qualité largement inférieure rendant banale et quelconque une viande dite « du dimanche » excellente et autrefois très prisée.

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Aujourd’hui dans les campagnes, les basse-cours sont à usage essentiellement familial. Les animaux produits ne se retrouvent dorénavant que très peu sur les marchés. Elles sont tenues assez fréquemment par des personnes âgées ce qui leur assure un complément nutritionnel et pécuniaire parfois indispensable à leurs petites pensions de retraites.
La qualité des produits de la basse-cour comparée à celle de l’élevage industriel, ainsi qu’un plus faible coût à l’achat comparé à celui de l’élevage en série de type biologique ou fermier, incitent tout campagnard à avoir une petite basse-cour adaptée à ses possibilités et à sa consommation.

Avec l’emploi majoritaire de garnitures synthétiques pour des literies à durée de vie réduite, ainsi que l’élévation du niveau de vie, le besoin de produire des plumes et du duvet pour ses besoins propres est tombé en désuétude.

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Les avantages de basse-cour

Posté par othoharmonie le 2 août 2012

  • Poules dans un champ avec un bâtiment au lionPour le « coup d’œil » et l’ambiance: de belles races de volailles, de canards et de lapins présentent des animaux agréable à regarder (canard huppé, poule nègre-soie, lapin nain angora ou paon…)
  • Pour le goût et la nutrition: absence de chimie, viandes produites de qualité, fraîcheur des œufs produits par des volailles libres et à l’alimentation variée
  • Pour l’engrais: production d’engrais/amendement pour les plantes, le jardin nourricier..
  • Pour les satisfactions, joies, plaisir et éducation des enfants: le moment du ramassage des œufs, les visiteurs sont souvent charmés par les progénitures diverses (poussins, canetons et minuscules cailleteaux).
  • le sacrifice des animaux peut être très éducatif dans la mesure ou il rend concret la provenance de la viande que l’on consomme et la nécessité de ne pas la gaspiller par respect envers l’animal qui la fournit.

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Les contraintes de basse-cour

Posté par othoharmonie le 2 août 2012

En contrepartie de la qualité obtenue et des joies procurées par l’élevage familial, une basse-cour d’élevage présente des contraintes :

  • Fichier:Ducks and poultry.jpgEn milieu urbain, une basse-cour donnera beaucoup de travail pour ne pas déranger le voisinage souvent trop proche.
  • il faut de l’espace, une infrastructure d’hébergement adaptée, du petit matériel, des aliments, des produits de nettoyage, des moyens adaptés de lutte contre les maladies éventuelles et les prédateurs ;
  • il faut du temps quasi-quotidien à consacrer aux animaux et ne pas quitter les lieux plus d’une semaine d’affilée ; le temps de construction de l’infrastructure peut s’avérer important si l’on n’a pas de structure déjà existante mais on peut observer;
  • les nuisances sonores peuvent être importantes selon les animaux (oie et paon sont très bruyants ; le chant du coq à 5 heures du matin peut agacer beaucoup les voisins)[1] ; Les nuisances olfactives arrivent rapidement par manque de nettoyage des litières par temps chaud ;
  • le sacrifice des animaux peut s’avérer pénible voire insupportable pour certains qui n’y sont pas habitués ;
  • un enfant qui a joué avec un lapin risque d’être ensuite incapable de consommer du lapin d’où qu’il provienne.

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La poule « Chabo »

Posté par othoharmonie le 2 août 2012

La poule « Chabo » (anciennement Nagasaki ou Japonaise est une race de poule domestique.

La poule La Chabo est une très jolie race de poule naine d’ornement, très répandu dans les expositions en France et en Europe; Elle se distingue des autres races par son gêne « pattes courtes*, une grande crête et une queue très longue portée haute, 1/3 au dessus de la tête, surtout chez le coq. Le port du dos est horizontal et l’allure ramassée. La poule est très docile et bonne couveuse. C’est une bonne pondeuse pour une naine.

Les ailes sont tombantes, touchant le sol.

La Chabo est une vraie naine, elle n’a pas d’équivalent en grande race.

  • Le gêne « pattes courtes » est létal à l’état homozygote, c’est-à-dire que 25% des poussins meurent dans l’œuf et que 25% naissent avec les pattes « normales », qu’il faut écarter de la reproduction.

La Chabo est une très ancienne race japonaise, présente en Europe depuis 1854.

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Le lynx, animal totem

Posté par othoharmonie le 1 août 2012

 

Le porteur des Secrets. Il s’agit d’un genre bien particulier de clairvoyance. Le Lynx n’et pas le gardien des secrets, mais bien celui qui connaît les secrets. Les personnes qui ont l’énergie du lynx sont des personnes qui observent et sont capable de dépister les mensonges.

Le lynx, animal totem dans LYNX 89015_f_l_lynx_indienEn tant que totem, cet animal, est un passionnant compagnon de route. Fin observateur, le lynx est un gardien (n’est ce pas lui qui veille sur les secret de l’univers via le Sphinx.  Il est le gardien des secrets, et est mystérieux et silencieux. Sa place, en hauteur, veillant le monde autour de lui, dans la paix, sans se faire remarquer!

De plus, le lynx dégage un aspect chasseur, c’est peut être un peu paradoxal…devant l’aspect gardien mais non. Il est royal comme animal, beau, avec des traits très particulier qui lui donne noblesse. il apprends à l’homme qui l’a pour totem, la parade, à se distinguer, a être majestueux. Ce talent d’observateur, lui ont valu d’être chassé au moyen âge, et bien après encore, car on disait de lui, qu’il ensorcelait avec ces yeux, qu’il perçait les âmes, les secrets et les vérités, pour prendre possession des gens.

Le lynx, aime « bien » paraitre, pas pour se montrer et qu’on le flatte, mais ce par sa nature à dire « je suis de sang royal ». Enfin, si vous avez la chance de connaitre deux personnes, ayant ce totem et qui entretiennent avec lui une profonde amitié, un aspect très intéressant en ressort, c’est la faculté qu’ont ces gens à parler avec le regard… Un lynx (en tant que totem) sait se passer des mots, et joue beaucoup sur le regard.

Enfin, en son nom, ayez une pensée pour son espèce, qui dans certains lieux est menacé !! et une pensée pour chaque animal de ce monde!!

D’un point de vue, plus « théosophique », le règne animal, tout comme la nature, sont « autour » du règne humain. L’homme dans sa marche évolutive, a tout sous les yeux pour accomplir son voyage : la sagesse de Dieu, les commandements, l’explication de ce monde est autour de nous! de part les constellations, l’homme trouve son histoire, la nature lui apprend tout ce qu’il y a à savoir pour bien avancer, sous la Loi. Ainsi, les animaux nous apprennent la vie en société, quand nous étudions la leur, et chaque animal, a beaucoup de leçons à nous apprendre, soyons attentif, et écoutons les.  

En retour, notre rôle et de bien orienter la nature, maintenir l’écologie. Envers les animaux, nous avons un rôle de maitre, ce règne, précédent le notre, doit être guidé par la race des hommes, ce qui se voit a travers la domestication, et le maintien des espèces, et la protection de celle en danger.

Concernant, cette Mère Nature qui nous porte dans son berceau, et écrit devant la Sagesse Divine, je voudrais citer les hiérophantes d’Egypte, disant à leurs jeunes Initiés : « Contemple ces Etoiles, car Voici ta Demeure »…

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Avoir des yeux de lynx

Posté par othoharmonie le 1 août 2012

 

… Expression bien connue.
Et pourtant, la vision du lynx ne mérite pas d’en faire un proverbe !

Avoir des yeux de lynx dans LYNX lynxCertes, ses yeux sont disposés de face et son nez est court, ce qui lui permet d’avoir une vision en relief ; de plus, ses yeux sont plus sensibles à la lumière que les nôtres. Mais, et c’est là tout le problème, sa vision est peu colorée : ce félin ne voit pas le rouge. D’autre part, ses faibles possibilités d’accommodation ne l’aident guère à localiser des proies lointaines et immobiles. Si l’homme devait envier les yeux d’un animal, ce serait sûrement ceux de l’aigle !

En effet, l’aigle ne peut souffrir ni de myopie ni d’astigmatie, car son œil s’adapte en fonction du temps. De plus, comme il doit repérer ses proies lorsqu’il vole, sa vision de loin doit être excellente. Si nous, pauvres humains, allions à plusieurs dizaines de mètres d’altitude, le petit rongeur courant au milieu du champ nous serait totalement invisible !
Mais s’il voit bien de loin, l’aigle voit aussi parfaitement bien de près ! Effectivement, se nourrissant d’animaux de petite taille, cela l’oblige le plus souvent à décharner les carcasses de ses proies, ce qui nécessite une grande précision.

Mais alors, d’où vient l’expression « avoir un œil de lynx » ?
En réalité, elle nous vient du personnage mythologique Lyncée, qui fut l’un des 56 hommes de l’équipage de l’Argo, le bateau qui conduisit Jason vers la Toison d’Or. Chacun des Argonautes avait un don, et Lyncée reçut celui de voir à travers les murs et sous terre.
C’est donc de Lyncée, et non de l’animal, que vient cette expression perçante, l’usage ayant finalement transformé Lyncée en lynx. 

lynx dans LYNX

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Le Journal « Le Lynx

Posté par othoharmonie le 1 août 2012

 

Le Lynx est aussi un journal hebdomadaire satirique guinéen inspiré par le Canard enchaîné français, et proche du Crocodile au Togo, du Cafard libéré au Sénégal et du Journal du jeudi au Burkina Faso. L’une des marques de fabrique est l’attribution de sobriquets à tous les acteurs politiques guinées (« Fory Coco » pour Lansana Conté, par exemple, ou « Alpha Grimpeur » pour Alpha Condé).

Le Journal Fondé en 1992 au temps de la dictature par Souleymane Diallo, il a résisté aux censures, pressions et arrestations, arborant à son fronton deux citations: l’une de Lansana Conté : « Je n’ai pas peur des critiques », l’autre d’Arthur Koestler : « L’histoire se fiche pas mal que vous vous rongiez les ongles ». Au cours des 10 premières années, le journal ou ses journalistes ont essuyé cinq procès et deux séjours en prison (dont l’une pour la caricature de l’épouse du Chef de l’État, qui avait amené un vaste mouvement de solidarité, les lecteurs se réunissant pour payer la caution demandée). En 2009, Reporters sans frontières s’était ému des menaces qui pesaient sur la vie des journalistes eux-mêmes.

Le tirage est d’environ 30 000 exemplaires par semaine. En 2008, l’exemplaire vaut 2 000 FG ou 500 FCFA. Localement, les exemplaires sont souvent prêtés, photocopiés, voire loués. Il compte environ 16 pages.

Histoire

En 1990, Souleymane Diallo avait cherché à créer un journal d’information générale qui se serait appelé La Boule de cristal, ou Le Cristal. Après une rencontre avec Mamadou Bâ, futur chef du parti Union pour la nouvelle république, il avait décidé de lancer La Nouvelle République. Quand son associé était entré en politique, Souleymane Diallo a repris sa liberté et créé un « hebdomadaire satirique indépendant » qui aurait dû porter le nom d’Œil de lynx et qui devient Le Lynx, ainsi qu’une maison d’édition dédiée, la Guicomed. De 1992 à 1998, le journal est écrit à Conakry, imprimé à Abidjan, renvoyé et diffusé à Conakry. En 1998, la société éditrice se lance elle-même dans l’impression du journal.

En mai 1999, l’hebdomadaire a reçu le prix « Presse et démocratie » dans le cadre du Festival Nord-Sud, organisé à Genève. En l’an 2000, le prix du meilleur journal lui a été décerné dans le cadre de « l’Excellence » qui a récompensé les créations nationales guinéennes. En 2003, le journal a été récompensé par l’Agence intergouvernementale de la francophonie (AIF) ce qui lui a permis d’acquérir du matériel multimédia.

Parmi les collaborateurs du Lynx, on rencontre Williams Sassine, Ahmed Tidiane Cissé, Benn Pepito, etc.

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La constellation du Lynx

Posté par othoharmonie le 1 août 2012

 

Le Lynx est une constellation de l’hémisphère nord située au sud et à l’ouest de la Grande Ourse.

Malgré sa grande taille (plus grande que les Gémeaux par exemple), elle ne contient que peu d’étoiles brillantes car elle découpe un pan du ciel opposé au centre de la Voie lactée, dans une direction nettement au-dessus de l’équateur céleste.

Cette constellation fut introduite par Johannes Hevelius en 1687 pour remplir le vide entre la Grande Ourse et le Cocher. Son nom proviendrait du fait qu’il faudrait des très bons yeux pour voir les étoiles de cette constellation.

Image illustrative de l'article Lynx (constellation)

Les limites de cette constellation ont changé au cours du temps et la nomenclature stellaire qui s’y rapporte prête parfois à confusion : 10 UMa, par exemple, se trouve dans le Lynx et non dans la Grande Ourse, alors que l’inverse est vrai pour 41 Lyn.

Une seule étoile du Lynx possède une lettre grecque dans la désignation de Bayer : α Lyncis est logiquement l’étoile la plus brillante de la constellation (magnitude apparente 3,14). Située à 220 années-lumière du système solaire, c’est une géante rouge 210 fois plus lumineuse que le Soleil et 40 fois plus large.

La constellation du Lynx ne possède que deux étoiles possédant un nom propre et elle ne sont pas répertoriées dans la désignation de Bayer. La première, Alsciaukat (31 Lyncis), est d’origine arabe signifiant épine, de magnitude 4,25. Il ne s’agit pourtant que de la cinquième étoile le plus brillante de la constellation. Elle est quasiment identique à α Lyncis. La seconde se nomme Maculosa et est la deuxième étoile la plus brillante de la constellation par sa magnitude de 3,82.

Objets célestes

L’objet du ciel profond le plus notable de la constellation du Lynx est NGC 2419, l’amas globulaire le plus éloigné que l’on connaisse puisqu’à la distance de 300 000 années-lumière, il est plus lointain que les Nuages de Magellan. Il se déplace plus rapidement que la vitesse de libération à cette distance, même s’il semble parcourir une longue orbite elliptique autour de notre Galaxie, la Voie lactée, et on ne s’attend donc pas à ce qu’il s’échappe de cette dernière.

Deux galaxies spirales dans la constellation : NGC 2537, dite Galaxie de la Griffe d’ours, et NGC 2683.

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Rêver de Lynx

Posté par othoharmonie le 1 août 2012

Rêver de Lynx dans LYNX LynxLe lynx symbolise l’agressivité et l’hostilité. Donc si vous avez rêvé en avoir vu, des tensions vont se créer entre vous et une personne de votre entourage dont vous ignorez les réelles intentions. Le problème c’est que rêver de lynx peut également avoir un impact sur votre vie professionnelle. Vos intérêts sont menacés et il est probable que vous les perdiez. Ne vous laissez pourtant pas abattre. Dissipez les tensions qui se sont créées et voyez les choses sous une optique différente.

Si vous voyez un lynx dans un arbre et qu’il finit par vous attaquer, vous avez de nombreuses obligations que vous n’arrivez plus à assumer correctement. C’est votre ambition qui est en train de vous perdre. Vous avez visé trop haut et vous allez tomber bien bas. Revoyez vos ambitions à la baisse.

Voir un lynx dans votre rêve suggère que vous avez besoin de faire très attention à ce que vous voyez et entendez dans votre vie quotidienne.

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