Utilisation de la Coccinelle

Posté par othoharmonie le 19 août 2012

 

 Coccinelle (Coccinella septempunctata)La coccinelle est utilisée, en tant qu’auxiliaire, par les jardiniers, dans un cadre de lutte biologique contre les pucerons et les cochenilles farineuses, en remplacement des produits phytosanitaires. Ils doivent éviter de placer des coccinelles sur des plantes traitées avec des produits : le traitement phytosanitaire tue aussi les coccinelles.

Les fourmis protègent les pucerons : en consommant leur miellat, elles deviennent toxiques pour les coccinelles. Les larves de coccinelle sont d’autant plus vulnérables qu’elles n’ont pas de carapace, et qu’elles ne peuvent pas quitter la plante en s’envolant. On peut cependant empêcher les fourmis d’accéder à la plante en badigeonnant sa tige d’un produit gluant, bande collante, glu…

Les coccinelles sont en vente dans les magasins spécialisés, en jardinerie, ou par correspondance. Généralement, les coccinelles sont expédiées par voie postale, dans une boîte. Le plus souvent, les coccinelles vendues sont encore au stade larvaire, ce qui évite qu’elles ne s’envolent, les adultes ayant des ailes. Les coccinelles sont aussi vendues au stade d’œuf, ou au stade d’adulte.

La coccinelle asiatique était très utilisée pour la lutte biologique à la fin des années 1980, mais sa prolificité et sa voracité tendent à éliminer les coccinelles autochtones. Par contre, sa commercialisation semble toujours être autorisée.

Les professionnels recommandent deux ou trois larves par arbuste, et un ou deux adultes par massif, et également, entre vingt et cinquante larves par mètre carré de végétation, ou entre cinq et dix adultes par rosier.

Contrairement aux adultes, les larves de coccinelle ne peuvent pas parcourir de grande distance sans manger, surtout au début de leur stade larvaire. La dépose de ces larves se fait donc très délicatement, le plus près possible des colonies de pucerons, à l’aide d’un pinceau fin, pour ne pas blesser les larves.

Inventaires

Dans le cadre d’observatoires de la biodiversité ou d’observations plus spécifiques, plusieurs pays et régions ont mis en œuvre des atlas des coccinelles, utiles pour le suivi bioindicateur des populations autochtones et invasives, et parce que nombre de coccinelles sont des auxiliaires précieux des agriculteurs, arboriculteurs et jardiniers. Plusieurs de ces atlas sont en développement en Europe, dont en France.

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Bibliographie de la Coccinelle

Posté par othoharmonie le 19 août 2012

 

Bibliographie de la Coccinelle dans COCCINELLE danae027-300x199Jean-Louis Hemptinne, Alexandra Magro, Michael Majerus, Les Coccinelles, description, mœurs, reproduction, cohabitation, observation…, Paris, Delachaux et Niestlé, 2005, 192 p. (ISBN 978-2-603-01328-1

  1. Un petit livre à découvrir avec la véritable histoire de la bête à bon Dieu [archive] sur le site du Musée de zoologie à Lausanne
  2. Berenbaum, M.R. 1995 The chemistry of defence—theory and practice. Proc. Natl Acad. Sci. USA 92, 2–8, (doi:10.1073/pnas.92.1.2). Résumé (anglais) [archive]
  3.  Coccinelle anti-puceron : Adalia bipunctata (coccinelle européenne) [archive] sur Plantes et jardins. Consulté le 2 mars 2010
  4.  Solution idéale contre les pucerons [archive] sur Orange. Consulté le 2 mars 2010
  5.  Achat de coccinelles [archive] sur Destination baie de Somme. Consulté le 2 mars 2010
  6. Atlas du Gedeam pour le Pas-de-Calais ou encore l’atlas du GON pour l’ensemble de la région Nord-Pas de Calais [archive]
  7. Atlas des coccinelles de la Manche [archive]
  8. Observatoire permanent de la coccinelle asiatique [archive]

Articles

  1. Volkswagen 1302-1303 (Beetle) [archive] sur Histomobile
  2. L’essor de l’automobile sous Hitler [archive] sur Mouvement de combat Saint-Michel
  3. S. Bellu (2008), p 43

SUR LA TOILE Acheter des coccinelles indigènes pour son jardin ou faire un élevage : www.coccinelles.com   www.coccinelles.be/coccinelle  Admirer les coccinelles d’ici et d’ailleurs : www.koleopterologie.de/gallery  www.nafoku.de/kaefer/coccinellidae  www.uoguelph.ca/~samarsha/ lady-beetles.htm    www.asahi-net.or.jp/~CH2M-NITU/ tentoue

coccinelle     Les coccinelles, J.-L. Hemptinne et al., éd. Delachaux & Niestlé La référence la plus complète en français. Atlas des coccinelles de la Manche, Y. Le Monnier et A. Livory, éd. Manche Nature, http://manche.nature.free.fr Une mine d’or espèce par espèce, avec en grand les dessins du Miniguide coc cinelles ! Ladybirds, M. Majerus et P. Kearns, Naturalists’Handbook nº 10, éd. Richmond Publishing Co Les secrets des coccinelles et comment les reconnaître, dans la grande tradition des naturalistes britanniques. La Coccinelle, ou la véritable histoire de la bête à bon Dieu Ph. Huet, éd. de Terran Un livre amusant pour découvrir toutes les facettes de la coccinelle.

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Le chat dans tes rêves

Posté par othoharmonie le 18 août 2012

 

Voir un chat dans votre rêve symbolise un esprit indépendant, la sexualité féminine, la créativité et de puissance. Il représente Le chat dans tes rêves dans CHAT chats-00031aussi le malheur et la malchance. Le symbole de rêve a une signification différente selon que vous êtes un amoureux des chats ou pas. Le chat pourrait indiquer que quelqu’un est mensonger ou perfide envers vous. Si le chat est agressif, puis il signifie que vous rencontrez des problèmes avec l’aspect féminin de vous-même. Si vous avez peur du chat dans votre rêve, puis il signifie que vous avez peur du féminin. Le rêve peut être une métaphore pour «rosserie» ou quelqu’un qui est « Catty» et malicieux. Si vous voyez un chat sans queue, alors cela signifie une perte d’indépendance et le manque d’autonomie. Rêver que d’un chat vous mord symbolise la femelle dévore. Peut-être que vous prenez et de prendre sans donner. Vous pouvez exprimer certaines peur ou la frustration surtout quand quelque chose ne va pas comme prévu. Rêver que vous avez un chat, c’est gratter signifie que vous vous sentez menacé. Voir un chat noir dans votre rêve vous indique que vous éprouvez une certaine crainte dans l’utilisation de vos capacités psychiques et de croire en votre intuition. Vous pouvez associent erronément le chat noir avec le mal, la destruction et la malchance. En particulier, si le chat noir est mordant, griffant ou vous attaquer, alors le rêve signifie que vous devez reconnaître que votre intuition est essaie de vous dire. Vous ne pouvez plus l’ignorer. Ne pas avoir peur d’affronter la situation. Si vous voyez un chat blanc, puis il désigne les moments difficiles. Rêver que d’un chat tué une araignée signifie que vous exprimez votre féminité d’une manière séduisante et la ruse plutôt que d’une manière ouvertement et presque destructrice. chats dans CHAT

 

 

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Le Chat du grand Nord

Posté par othoharmonie le 18 août 2012

 

Uptoyou duFarWestwithBePacific2.jpgLe Pixie-bob est une race de chat originaire du grand nord ouest des États-Unis. Ce chat est caractérisé par sa ressemblance physique avec le Lynx roux (ou Bobcat).

L’origine des pixie-bob n’est pas claire. La légende raconte que des mâles bobcats saillissaient des chattes vivant dans les fermes isolées et qu’il en serait nés des chatons au physique du père mais avec le caractère du chat domestique.

Quoi qu’il en soit, en 1985, Carol Ann Brewer, déjà éleveuse dans l’État de Washington, lança le programme d’élevage des Pixie-Bob. Elle acquit un chat nommé Sacha et supposé descendre du légendaire croisement (il était entre autres polydactyle) et le maria avec une femelle supposée descendre aussi de ces fameux croisements. Il naquit alors une femelle ressemblant au bobcat et qui servit de base au travail des éleveurs. On la nomma Pixie et on garda son nom, associé à celui de ses supposés ancêtres sauvages pour nommer la race. Des tests sanguins ont été effectués pour savoir s’il y avait des traces d’hybridation mais ils se sont tous avérés négatifs.

Il fallut attendre 1994 pour que la TICA reconnaisse la race comme « nouvelle race ». Elle ne put concourir en championnat qu’à partir de 1998. En France, la race est reconnue par le LOOF depuis juin 2002.

Le Pixie-Bob ressemble à un lynx américain : le lynx roux. Son corps est puissant et musclé, long et avec des épaules proéminentes. Lorsqu’il est en mouvement, sa démarche est la même que celle de ses ancêtres sauvages, chaloupée. Il est souhaitable qu’ils aient une poche ventrale. Les pattes sont longues, à l’ossature épaisse et bien musclées. Au bout, les pieds sont presque ronds, grands et larges. Certains sujets présentent de la polydactylie. Depuis 2002, cette caractéristique est reconnue par le LOOF et la TICA, mais ils ne doivent cependant pas avoir plus de sept doigts.

Pour que un pixie-bob soit d’exposition, sa queue doit être courte, d’une longueur minimum de 5 cm et ne dépassant pas le jarret de l’animal, même si de nombreux spécimens ont, en fait, une queue longue.

Sa tête est caractéristique : elle est décrite comme ressemblant à une grosse poire inversée. De profil, le front est bombé avec un gros nez légèrement busqué. Le museau est charnu, large et fort. C’est un point important de l’apparence du Pixie-Bob et une attention particulière y est donnée en compétition. Les yeux ont une forme particulière de triangle-rectangle adouci. Ils sont bien espacés l’un de l’autre et parfois alourdi par la paupière. Le maquillage entourant l’œil est composé par une ligne claire faisant tout le tour de l’œil et d’un trait noir aux coins, étirant un peu le regard. Les couleurs autorisées vont du doré au noisette en passant par le vert.

Le Chat du grand Nord dans CHAT 220px-Pantanal_Pixie-BobLes oreilles sont de taille moyenne et légèrement inclinées vers les côtés extérieurs de la tête. Des plumets sont souvent recherchés sur le bout arrondi des oreilles.

La fourrure peut être courte ou mi-longue. Dans le cas d’un poil court, il est doux et laineux. Un sous-poil gris souris est indispensable. Pour les sujets à poils mi-longs, la longueur du poil ne doit pas dépasser les 5 cm. Dans les deux cas, on observe des variations suivant les saisons.

En exposition, la seule couleur autorisée est le brown spotted tabby.

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Le Chat sauvage

Posté par othoharmonie le 18 août 2012

 

L’ocelot est un chat sauvage qui vit en Amérique du Sud et en Amérique centrale. On le rencontre aussi dans le sud-est du Texas, aux États-Unis. Il vit dans différents biotopes : marais, palétuviers, prairies, buissons, forêts tropicales. Il chasse la nuit au sol et parfois dans les arbres. Il est appelé Cunaguaro au Venezuela et Jaguatirica au Brésil.

 Leopardus pardalisL’ocelot est un animal assez petit, le mâle pèse entre 9 et 13 kg environ et peut mesurer jusqu’à 150 cm de la tête au bout de la queue. La femelle est plus petite. Sa fourrure ocellée (couleur dorée) lui permet de se fondre dans l’environnement de la forêt. Vivant également dans la brousse, son pelage prend une teinte plus terne, grisâtre, qui est le meilleur des camouflages. C’est un bon grimpeur, comme le Puma, plus grand, avec lequel il partage la majorité de son aire de répartition. Son odorat est très développé. L’ocelot dort la tête reposant sur ses pattes antérieures étendues, comme un chien. C’est le seul félin à dormir ainsi.

L’ocelot peut vivre jusqu’à dix ans dans la nature, pour 20 ans environ en captivité.

Après une gestation de 80 jours, la femelle a une portée de un à quatre petits. Les petits sont dépendants de leur mère pendant 5 à 6 mois et ne quittent le territoire de celle-ci qu’à leurs 2 ans. Leur difficulté à trouver de la nourriture explique peut-être pourquoi les ocelots ne donnent qu’un ou deux petits. Les jeunes ocelots grandissent moins rapidement que les autres félins.

L’ocelot est carnivore, ses proies favorites sont les rongeurs comme les rats, les souris et les agoutis. Mais son régime alimentaire comprend aussi des oiseaux, des serpents, des poissons, des lézards, des chauves-souris, des crabes terrestres ou des animaux plus gros comme les singes, les tortues, les faons, les tatous et les fourmiliers.

L’ocelot chasse au sol même s’il vit généralement dans les arbres la journée. Il chasse normalement pendant la nuit mais la chasse peut se poursuivre le matin surtout s’il pleut ou qu’il y a des nuages.

On estime la population d’ocelots entre 800 000 et 1 500 000. Il a été pourchassé pour sa fourrure dont le commerce entre les années 1960 et 1970 était florissant ; on vendait plus de 200 000 peaux par an. Il est aujourd’hui protégé sur la majeure partie de son domaine (sud des États-Unis à l’Amérique centrale et du Sud), et depuis, dans certaines régions, sa population a augmenté. Son habitat reste néanmoins toujours menacé à cause de la déforestation qui engendre de nouveaux problèmes.

Le Chat sauvage dans CHAT 150px-Cat_silhouette.svg_

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Phobies des araignées

Posté par othoharmonie le 18 août 2012


9 cas de phobie des araignées étudiés.
9 guérisons : toutes obtenues après une séance.
Temps moyen total pour atteindre la guérison : entre 30 minutes et 1 heure.

Pour en savoir plus sur les modalités de cette étude, consultez le site www.tipi.fr
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Comme pour la très grande majorité des phobies animalières, l’animal incriminé n’est que la représentation la plus crédible des résidus agglomérés après dissolution incomplète d’un jumeau monozygote non viable. L’animal en question peut en avoir, de façon plus ou moins réaliste, l’apparence et la consistance de ce résidu : c’est le cas de l’araignée, du serpent, de la pieuvre, du crapaud et sans doute de la souris. Mais l’animal semble également, sans en avoir la forme, pouvoir être représentatif de l’agression subie par le fœtus : le chien pour la morsure, le moustique ou l’abeille pour la piqûre. 

Les phobies animalières vont régulièrement de paire avec les souffrances générées par la pollution du liquide amniotique par décomposition d’un jumeau : eczéma, allergie, maux de ventre, malaise à la vue du sang, peur de la violence, peur du noir, insécurité chronique, sommeil agité, cauchemars.

Les séances sur les phobies animalières ne comportent, pour seule difficulté, le fait que la situation de départ proposée est souvent virtuelle. Les descriptions font rarement état d’une rencontre réelle avec l’animal. Les phobiques des reptiles n’ont généralement jamais vu de serpents ailleurs qu’en photo ou à la télévision. Ce qu’ils décrivent des situations de panique n’est, dans la plupart des cas, que leur appréhension à rencontrer l’animal.

Pour accéder à l’étude complète sur la phobie des araignées, commandez le livre de Luc Nicon « Tipi : technique d’identification des peurs inconscientes » aux éditions « Emotion Forte« . 

 

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Toi, l’écureuil

Posté par othoharmonie le 18 août 2012

 

Toi, l'écureuil dans ECUREUIL écureuilL’écureuil est vraiment un animal très charmant et extrêmement vivant, d’une rapidité affolante: il peut faire en courant quatre fois le tour du tronc d’un arbre en une seconde.

 L’écureuil est très chicanier, et très protecteur de son environnement. Lorsque quelque chose ne va pas dans l’environnement, il peut en prévenir tout le monde autour de lui.

 Il est parfois appelé l’économiste: en effet, il a pour habitude d’accumuler et de dissimuler de la nourriture -fruits, noix, noisettes, glands…- en quantité bien supérieure à ce qu’il peut consommer lui-même. Or, tout ce qu’il ne mange pas ou ne retrouve pas va germer, va pousser, et va produire ainsi davantage encore de fruits, de noix, de glands, pour sa nourriture et celle de sa descendance.

 Les personnes qui ont la médecine de l’écureuil sont d’excellents économistes, qui savent faire de très bons investissements, des placements très intéressants. Ils savent gérer avec sagesse leur économie ainsi que celle de leur famille. Ces personnes ont tendance à accumuler beaucoup de choses, et savent par conséquent toujours avoir le nécessaire face à n’importe quelle situation. Mais le défaut de cette qualité est qu’elles tendent à trop accumuler, et de cette manière leur environnement devient excessivement encombré. Elles doivent donc apprendre à se délester, à revendre, à remettre en circulation les biens qu’elles ont reçus.

 Ces personnes sont aussi souvent très nerveuses et rapides, ce qui peut s’avérer énervant pour leur entourage.

 Le fait de voir un écureuil est fréquent, c’est l’un des animaux que l’on voit le plus souvent. En effet, grâce à leurs talents, les écureuils se multiplient partout, et savent se sauver de la plupart des prédateurs très facilement. Néanmoins, comme je l’explique dans l’article concernant les signes, l’émotion qui vient lorsque l’on en voit un est à écouter. Cela indique d’être attentif à ses investissements, de bien mettre de côté en vue des jours les plus sombres, et surtout de bien défendre son territoire ainsi que d’avertir l’entourage lorsqu’on s’aperçoit qu’il y a des problèmes.

C’est là le propre de la médecine de l’écureuil.

PAR AIGLE BLEU DU SITE http://www.aiglebleu.net/16-categorie-11273758.html

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Histoire de pachyderme

Posté par othoharmonie le 18 août 2012

Ecoute donc avec tes pieds, martela l’éléphant


Éléphant (gravure du XVIIIe siècle)Les éléphants émettent et reçoivent des coups de fil, plus précisément des coups de pieds, longue distance. Les pieds viendraient donc au secours des oreilles.

Les éléphants communiqueraient sur de grandes distances, en captant par les pieds, les vibrations dans le sol. D’après Caitlin O’Connell-Rodwell, de l’université de Stanford (Etats-Unis), les ondes sismiques provoquées par les mastodontes se propageraient jusqu’à plus de trente kilomètres de leur lieu d’émission. Par exemple, c’est en martelant le sol avec leurs pieds que les troupeaux s’avertissent du danger.

Illustration Pour vérifier leur théorie selon laquelle les éléphants entendent aussi avec leurs pieds, C. O’Connell-Rodwell et ses collègues, Linette A. Hart et Byron T. Aranson, ont testé trois vibrations différentes. Ces dernières ont été tirées de sons normalement émis par les éléphants sauvages d’Afrique. Le premier est un signal d’alarme, le second, un salut, et le dernier signifie en quelque sorte « Allons-y ! ». Ces émissions acoustiques ont été transformées en ondes sismiques puis envoyées dans le sol. Les chercheurs ont alors observé les réactions de huit jeunes éléphants au Zimbabwe.

Une femelle a particulièrement bien réagi au signal d’alarme. A chaque expérience, elle se penchait comme pour mordre la poussière. Pour C. O’Connell-Rodwell, cette agitation est d’autant plus frappante qu’elle est rarissime dans la nature. Les pachydermes ne réagissent comme ça que dans des conditions extrêmes. Le même test a été fait sur les mâles. Il semble qu’ils soient plus stoïques. Au dire de la chercheuse, « leurs réactions ont été plus subtiles. »

L’ouïe pédestre n’étant plus à démontrer, restait à savoir si cette communication présentait un quelconque intérêt par rapport à un mode plus classique, basé sur les oreilles. De précédents travaux ont montré que les éléphants émettent des vocalises en basse fréquence (20 Hertz). Si les conditions de temps sont idéales, elles peuvent voyager dans l’air sur une dizaine de kilomètres. Selon les coauteurs de l’étude publiée par C. O’Connell-Rodwell dans le Journal of the acoustical society of America, ces vocalises seraient complétées par les ondes sismiques. Ces dernières seraient capables de parcourir des distances trois fois plus importantes, environ 32 kilomètres.

Comme leur consœur africaine, les deux éléphants femelles asiatiques, Elephas maximus, vivant dans une réserve privée près de Jefferson au Texas, réagissent aux ondes sismiques issues des vocalises basse fréquence. Les pachydermes les capteraient par l’intermédiaire de leurs pieds. L’information circulerait ensuite le long de leur squelette. Si cette complémentarité entre les deux modes de communication se confirme, elle pourrait expliquer certains comportements des pachydermes. Par exemple, « quand il pleut en Angola, des éléphants situés à 160 kilomètres commencent à partir à la recherche de l’eau, raconte C. O’Connell-Rodwell. Le signal du départ pourrait être donné par les vibrations générées par le tonnerre. »

Moins poétique mais plus près de nous, ces recherches pourraient bénéficier aux pachydermes des zoos. En effet, il serait sans doute bien vu d’isoler ces mastodontes, aux pieds sensibles, des vibrations citadines.
Acoustique – 13 mars 2001

commentaire de Françoise Dupuy-Maury
Histoire de pachyderme dans ELEPHANT 220px-1917_Elephant_vor_dem_PflugEn dehors de cela, j’ai appris que l’éléphant est aussi le seul animal doté d’un doigt au niveau de sa trompe. C’est unique dans la nature. Ce pachyderme aux facultés encore insoupçonnées se caractérise aussi par son incroyable agilité dans l’eau. Pour moi, il a dû garder quelque chose des cétacés, surtout dans sa capacité de communiquer par émission de basses fréquences.

Alors oui, je ne peux m’empêcher de songer au fait qu’il y aurait sans doute beaucoup à apprendre à celui qui pratique la méditation. Comme de sentir, d’entendre avec les pieds, avec tout le corps les ondes de types basses fréquences et les ondes sismiques qui se propagent par le squelette. L’éléphant par l’énorme capacité respiratoire et la taille de sa cage thoracique qu’il utiliserait à bon escient comme une…. caisse de résonnance, à l’image d’un tambour. Le tambour qui est un objet sacré dans les rituels chamanique puisqu’il permet de mettre l’individu en état de transe afin d’accéder à des états modifiés de conscience.

L’éléphant, bien qu’animal terrestre doit sa survie à sa capacité à trouver des points de ravitaillement en eau. Les éléphants s’organisent par une vie de société type matriarcal. C’est la doyenne qui mène le reste du troupeau aux différents points d’eau et ceci sur des territoires de plusieurs centaines de kilomètres. La science a toujours mis en avant le fait que si le choix de guider le reste du groupe était laissé à la doyenne c’était parce qu’elle avait la mémoire qui remonte au plus loin dans le temps afin d’augmenter les possibilités de trouver les points d’eau. Mais ils n’ont jamais songé au fait qu’étant la plus ancienne elle puisse être tout simplement la plus expérimentée pour cette tâche. Donc il n’y a peut-être là pas seulement une question de mémoire mais d’expérience et d’acuité sensorielle.

Je pense à ton expérience KaZim et je me dis que si tu es entrée une fois en résonnance avec ce type d’animal, rien ne s’oppose au fait que tu puisses renouveler l’expérience. Il est possible pour l’être humain d’apprendre à écouter avec ses pieds, avec son corps et de sentir les vibrations du sol, les ondes sismiques qui le parcoure par dizaine chaque jour, même ceux qui sont de faibles intensité. L’éléphant en tant qu’animal pouvoir, je crois qu’il guide l’homme à entrer en résonnance avec sa sensibilité tactile et aussi à être physiquement et intuitivement sensible aux point d’eau. Dans diverses traditions il est dit que l’homme par nature est gardien du feu et la femme est gardienne de l’eau mais cela n’empêche pas que l’homme soit, au travers de son parcourt, amené à être sensible à l’eau en temps qu’élément.

Ce serait intéressant, à ceux qui sont intéressés sur le sujet, de partager nos connaissances sur les qualités d’autres animaux et de tirer des conclusions quand à notre animal totem.

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Légendes sur les Abeilles

Posté par othoharmonie le 17 août 2012

Les abeilles portent, dans le Morvan (chez moi donc), le nom de Moinces du bon Dieu, qui indique la considération que l’on a pour ces diligentes ouvrières. On croit, en plusieurs pays, qu’il y a relation entre la prospérité des ruches et la santé de leur maître; dans la Gironde, le nombre des abeilles diminue à mesure qu’il vieillit; s’il meurt, l’esseneau s’en va; en Ille-et-Vilaine, les mouches à miel meurent dans l’année ou ne profitent plus.

Suivant un usage général en france, dans la Wallonie et la Suisse romande, on met les abeilles en deuil lors du décès de leur propriaitaire. Au 17ème siècle, on couvrait les ruches d’un drap noir, de peur qu’elles ne mourussent faute de porter le deuil de leur maître.

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En certain pays, on va leur annoncer qu’il a trépasser.
En Eure-et-Loir, avant de prévenir le maire ou le curé, il faut, pour empêcher les abeilles de périr ou de s’en aller, leur mettre des rubans noirs en disant :
                                                       « Abeilles, petites abeilles, je viens vous avertir que votre maître est mort. »

Dans la Mayenne, on attache à chacune des ruches un morceau de linge, le plus sale du défunt; les abeilles, le croyant toujours là, ne sont point tentées de le suivre.

On croit, en Hainaut et en Suisse, que les abeilles chantent pendant la nuit de Noëlen Wallonie, en Picardie, un essaim qui s’établit dans la ruche, le soir de la Fête-Dieu, dispose un des gâteaux en forme de Saint-Sacrement; dans la Côte-d’Or, les avettes y forment un calice de miel.

animaux abeille honey31 gifLes avettes sont suceptibles et il ne faut pas leur manquer d’égards.
Au 15ème siècle, on leur faisait des présents :

« Quant un homme treuve en son pourpris un vaisseau d’eeps atachiés en un arbre, s’il ne l’estrine d’une pièce d’argent, c’est mauvais signe… cellui qui approprie à soy les eeps sans les estriner, elle ne feront que picquier celui, et jamais ne l’aimeront ne lui feront prouffit. »

Dans les Deux-Sèvres, on doit dire que l’abeille est morte et non qu’elle est crevée.
Dans plusieurs provinces de France, si on médit des abeilles, elles meurent; en Franche-Comté, elles dépérissent si on les regarde de travers.Suivant une croyance très répandue, jurer ou prononcer des paroles impures devant les abeilles les fait périr; dans le Loiret et dans la Gironde, la Normandie, elles piquent les jureurs; dans le Mentonnais, les vers à soie sont également sensibles aux blasphèmes et en souffrent.

En Haute-Bretagne, les mielliers sont ceux qui savent arrêter les abeilles, en vertu d’un don qui se transmet de père en fils, mais l’aîné peut seul le posséder.

Le mieillier dit une oraison particulière, tient son chapeau derrière son épaule gauche, et à l’œil fixé au milieu de l’essaim où se trouve la mère, qui ne tarde pas à venir se poser sur sa main.

animaux abeille honey21 gifanimaux abeille honey22 gifEn Basse-Bretagne, les abeilles connaissent leur maître; celles qui partent à la recherche du miel s’écartent de son passage; celles qui reviennent le vol alourdi, les ailes et les pattes surchargées de pollen, se posent sur ses vêtements, et, si quand il surveille l’envolée des essaims nouveaux, accablé par la chaleur de l’été, il s’étend, entre les ruches, la tête appuyée sur les bras pour dormir, elles le défendent contre tous les animaux malfaisants qui surviennent.
Seul le lézard sera à l’abri de leurs attaques, car, lui aussi, est l’ami de l’homme.

Les abeilles ont horreur de la souillure.
Voici la recommandation qu’on faisait au 16ème siècle à celui qui maniait les ruches :

« Il avisera que le jour précédent il n’ait eu affaire à une femme, qu’il ne soit ivre et n’approche d’elles sans être lavé et bien vêtu; pareillement qu’il s’abstienne de toutes viandes ou oignons sentant fort, qu’il ait en la bouche quelque chose de bonne odeur. »

En Limousin, lors de la cueillette du miel, aucune femme ayant ses menstrues ne doit s’approcher des ruches.

Il faut se garder de compter les ruches; dans les Landes, cet acte leur porte malheur; dans l’Albret, il y fait venir le blaireau; dans la Meuse, il suspend ou arrête le travail des abeilles.

Dans les Côtes-d’Armor, on tâche de disposer les ruches de façon à ce qu’on ne puisse facilement les dénombrer, et en Limousin, on en laisse toujours quelques-unes vides.

A la fin du 18ème siècle, on croyait dans quelques parties du Finistère, comme de nos jours en Basse-Cornouaille, que si une ruche venait à être volée, les autres dépérissaient, et l’on négligeait dès lors de les entretenir.

En Basse-Bretagne, vers 1830, lorsque les abeilles avaient été volées, le propriètaire qui urinait, avant le lever du soleil, sur l’emplacement de la ruche reconnaissait le voleur; les cheveux de celui-ci devenaient rouges.

On est persuadé, dans quelques parties des Vosges, que les abeilles ne peuvent prospérer si le bois ou la paille de leur panier provient d’un vol.

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Conservatoire de l’arbre aux abeilles

Posté par othoharmonie le 17 août 2012

 

PETITE HISTOIRE DES RUCHES TRONCS

 

Issu du site http://www.ruchetronc.fr/ruche_tronc.php?mn=25

L’histoire s’est plus intéressée aux princes qu’au monde paysan et peu d’écrits permettent de retracer l’histoire des ruches troncs. Leur datation est délicate. Sous la forme actuelle, des documents de famille permettent d’attester l’existence de ruchers depuis environ le 16ème siècle. Mais il est probable que cette histoire remonte beaucoup plus loin.

Notre association collecte des documents existants et de la mémoire orale.abeilles-7

Cette histoire est multiple car liée à une grande diversité culturelle, même au sein d’une même unité géographique comme les Cévennes. Par exemple, sur les reliefs, dans notre terrain d’action, où il fait assez froid et où les ruchers étaient peu importants, c’était les femmes qui gardaient les abeilles et s’occupaient des ruches, faisaient l’hydromel, filtraient le miel, et « allaient aux abeilles« .

Cette absence d’histoire écrite fait aussi partie du charme de ces ruches, nous vivons avec, tenaillés par la curiosité de débobiner leur histoire et l’envie d’en inventer une autre adaptée à nos urgences actuelles..

Nous agissons l’enquête dans ce sens et prochainement nous aurons le plaisir de vous proposer quelques informations nouvelles à ce sujet.

 

MISE EN PLACE D’UN CONSERVATOIRE DANS LA VALLEE DU HAUT TARN

La vallée encaissée entre Pont de Montvert et Florac est une ancienne châtaigneraie entretemps colonisée par des chênes, des sorbiers et des cerisiers, au dessus, des pâturages offrent une autre flore, offrant d’autres ressources aux abeilles. On en trouve une très belle description dans le livre de Robert Louis Stevenson,  » Voyage avec un âne en Cévennes ». C’est un espace qui n’est pas utilisé par les apiculteurs transhumants et offre une zone de fécondation intéressante où depuis des années Paul Chapelle, âgé aujourd’hui de 90 ans, travaille avec des abeilles noires. Pour découvrir Paul, son mode d’être avec les abeilles et le monde, vous pouvez visionner le film documentaire « L’Arbre aux Abeilles » sur matissefilms.com.

Dans cette vallée subsistent des ruchers troncs abandonnés, dont celui de notre ami Jean Marc Brunel, et dans une partie de la vallée que nous utilisons une belle saturation d’abeille noires, attestée par les analyses moléculaires de Lionel Garnery. D’où est venue l’idée d’y recueillir les souches d’abeilles noires que nous collectons dans les ruchers abandonnés pour y opérer leur fécondation et leur élevage et leur conservation. Le lieu offrant pas sinon très peu d’introgression génétique.

Depuis trois ans, en collaboration avec Lionel Garnery, CNRS, et  à présent en dialogue avec le Parc National des Cévennes, nous poursuivons notre action de collecte de souches d’abeilles noires résistantes, qui ont survécu à l’abandon des ruchers troncs.

Dans son rucher expérimental de Rambouillet, Lionel Garnery mesure selon le protocole d’études ethologique le comportement d’Abeilles noires venues de différents sites, Landes, Savoie, Ouessant, et de notre « sanctuaire ».

Les souches que nous élevons ont sur ce site  un maximum de chances de présenter une appartenance parfaite à la lignée M. Il semble même que nous ayons un profil génétique caractéristique d’abeille noire de montagne. En fait, nous utilisons l’abandon du milieu à des fins de conservation de la biodiversité.

Nous sommes là, avec ces abeilles, peut être en présence d’un écotype, hypothèse qui demande à être vérifier par un protocole expérimental assez lourd. Nous collaborons dans ce sens avec des chercheurs, notamment du CNRS, le Parc National des Cévennes, ainsi qu’une autre association, L’ADSPAC qui travaille également dans ce sens.

Visitez le site afin de tout connaître sur les ruches troncs http://www.ruchetronc.fr/ruche_tronc.php?mn=25

 

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Abeilles et environnement

Posté par othoharmonie le 17 août 2012

Les abeilles, témoins du bon état de notre environnement, disparaissent massivement

Les abeilles, piliers de la pollinisation et donc de la présence des fleurs, fruits et légumes disparaissent massivement dans de nombreuses régions du monde, laissant perplexes les scientifiques qui ne manquent toutefois pas d’arguments puisés notamment dans la pression insoutenable des activités humaines sur l’environnement.

Abeille en train de collecter du pollen.Le dépérissement des abeilles est observé depuis les années 90, mais le premier signal d’alarme remonte à l’automne 2006 : les abeilles commencent alors à disparaître de manière inquiétante aux Etats-Unis avec plus de la moitié des états touchés et des pertes de population comprises entre 30 % et 90 %, on parle alors de « syndrome d’effondrement des colonies » (« colony collapse disorder » ou CCD). Ce phénomène très inquiétant, qui a débuté progressivement deux ans plus tôt, ne cesse de s’intensifier : les abeilles quittent leurs ruches, vraisemblablement pour aller mourir un peu plus loin, laissant derrière elles la reine et quelques jeunes.

Loin de rester localisé, ce phénomène est observé en Europe (Grande-Bretagne, France, Belgique, Italie, Allemagne, Suisse, Espagne, Grèce, Pologne, Pays-Bas…) depuis le début des années 2000. Là aussi, certaines colonies d’abeilles perdent jusqu’à 90% de leurs population…
Par exemple, en Italie, de nombreuses ruches sont restées désespérément vides selon rancesco Panella, président du Syndicat des apiculteurs professionnels italiens, du jamais vu… En Grande-Bretagne, le plus important apiculteur a perdu plus de la moitié de ses ruches, sans qu’une confirmation du phénomène n’ait été donnée pour l’ensemble du pays.
Dans de nombreuses régions du monde, les populations d’abeilles sont en fort déclin, avec des variabilités suivant les années, mais la tendance est lourde et inquiétante depuis quelques années.

Fichier:Asiatic-honey-bee.jpgDes conséquences lourdes pour la reproduction des plantes à fleurs

Les conséquences sont désastreuses pour la pollinisation qui permet, depuis des millions d’années, d’assurer la reproduction de 70 à 80 % des plantes à fleurs dans le monde. Par ailleurs, plus de 70 % des cultures, dont presque tous les fruitiers, légumes, oléagineux et protéagineux, épices, café et cacao, soit 35 % du tonnage de ce que nous mangeons, dépendent fortement ou totalement d’une pollinisation animale. Cette dépendance existe pour la production de fruits (tomates, courges, arbres fruitiers…) et pour la production de graines (carottes, oignons…).
Les fameux aliments conseillés par tous les nutritionnistes… D’ailleurs, dans certaines régions du monde comme au Sichuan (Chine), la disparition d’insectes pollinisateurs oblige les agriculteurs à polliniser manuellement, tous les insectes pollinisateurs ont été décimés par les pesticides…

 

OU http://www.dailymotion.com/video/x4rmcv

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Disparition des Abeilles

Posté par othoharmonie le 17 août 2012

Les différentes causes de la disparition des abeilles

Disparition des Abeilles  dans ABEILLES Africanizedbee-300x208Les chercheurs et les apiculteurs avancent de nombreuses hypothèses car aucune cause principale n’a encore été clairement identifiée, ce qui laisse perplexe les spécialistes sur la question. Toutes les pressions sur l’écosystème et la santé des abeilles sont passées en revue : OGM, ondes électromagnétiques, pesticides, pollutions, changement climatique, raréfaction des fleurs, virus, maladies, parasites, champignons…

Depuis l’antiquité l’Homme a domestiqué les abeilles pour en récolter le précieux miel mais depuis quelques années, les sources de dégradation de leur environnement et les atteintes à leur santé sont telles qu’il pourrait s’agir d’une combinaison de facteurs qui surpassent la capacité de résistance des abeilles. Dans un article du journal Le Monde du 29 août, M. Neumann, explique ainsi : « on peut supporter séparément une maladie, une mauvaise alimentation, un empoisonnement aux pesticides, mais quand tous les facteurs se conjuguent, il arrive un moment où la limite de résistance est atteinte« . Or l’abeille est un excellent témoin de la qualité de l’environnement dans lequel elle évolue…

Les pesticides

Au niveau des pesticides, bien que les quantités épandues soient beaucoup plus faibles qu’avant, les principes actifs sont bien plus puissants. Or, depuis près de 50 ans, les pesticides touchent tous les pays et les capacités de production des pays en voie de développement sont en pleine expansion : la contamination est planétaire.
Aux Etats-Unis, les pesticides sont responsables de la destruction de milliers de colonies d’abeilles chaque année. En France, les récoltes de miel se sont effondrées bien qu’avec la suspension des insecticides Gaucho et Régent, le taux de mortalité ait diminué sans être encore revenu à la normale. En effet, l’usage du Gaucho est suspendu depuis 1999 sur le tournesol et depuis 2004 sur le maïs, et celui du Régent depuis 2004 sur toutes les cultures. Le Réseau Biodiversité pour les Abeilles, nous a indiqué qu’il est important que « l’usage des pesticides, agricoles comme apicoles, soit réglementé et encadré, afin que les utlisateurs respectent les doses, usages et conditions d’emploi préconisées pour la sécurité des hommes et de l’environnement. C’est cette bonne gestion des pratiques, agricoles comme apicoles, couplée à une réflexion intelligente sur l’environnement de l’abeille, qui permettrait la diminution des surmortalités d’abeilles constatées jusqu’ici. »

Une étude de fin mars 2012 de l’INRA démontre que, même à une dose non létale, les abeilles sont mortellement désorientées par un insecticide comme le Cruiser.

Les parasites

abeilles%20ventilant dans ABEILLESDes parasites existent comme le champignon unicellulaire Nosema ceranae ou l’acarien Varroa destructor ou « vampire de l’abeille » importé involontairement en France depuis le début des années 1980 : à la manière d’un moustique, celui-ci suce l’hémolymphe des abeilles, l’équivalent du sang. Il faut alors traiter les ruches avec un acaricide qui, mal dosé, entraîne la mort des abeilles… Ce parasite retient pour le moment l’attention des spécialistes qui pensent qu’il pourrait jouer un rôle important dans ce déclin.

Les champs électromagnétiques

Quelques études montrent un lien entre les ondes électromagnétiques et la perturbation des abeilles, les téléphones potables et les multiples antennes relais, les lignes à haute tension pourraient donc participer au déclin des abeilles.

Les OGM

Les OGM jouent également un rôle néfaste parce qu’ils contiennent des insecticides. Bien qu’ils soient dédiés à la lutte contre les papillons, les mites et les coléoptères, ils ont certains effets néfastes sur les abeilles. Cependant, en Europe, il y a encore peu de champs cultivés avec des OGM, par rapport aux Etats-Unis, au Brésil ou à l’Inde, mais cela ne pourrait pas durer…

Le changement climatique

Le climat, plus instable et moins prévisible avec les changements climatiques en cours, affecte également les abeilles notamment avec les extrêmes météorologiques de plus en plus fréquents.

L’érosion des espaces naturels

La perte d’espaces naturels dans la plupart des régions du monde est également alarmante. Les prairies naturelles sont de plus en plus rares, cédant leurs places à une agriculture intensive particulièrement pauvre du point de vue de la biodiversité. Ainsi, les ressources alimentaires des abeilles se sont fortement appauvries, or le pollen demeure leur unique source de protéines. Même les particuliers dans leurs jardins favorisent trop souvent la pelouse et les pesticides aux multiples fleurs qui poussent spontanément.

Les autres insectes pollinisateurs sont également en voie de disparition

Enfin, les autres pollinisateurs sont également affectés par ce phénomène : « on a toutes les raisons de penser que quand l’abeille domestique a des soucis, c’est pire pour les espèces sauvages, car la colonie a un effet protecteur« , explique Bernard Vaissière directeur du laboratoire de pollinisation entomophile à l’INRA d’Avignon.

En Europe, un groupe de travail européen sur la prévention des mortalités d’abeilles a été mis en place, coordonné par le centre Agroscope Liebefeld-Posieux à Berne (Suisse) qui estimait fin août 2007 que le phénomène devenait plus fréquent, et qu’il prenait « des proportions plus importantes ».

Même si le mystère reste entier, lorsque les sentinelles du bon état de l’environnement viennent à disparaître, cela ne devrait laisser personne indifférent. En effet, ce syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles ne présage rien de bon pour les autres espèces, y compris l’Homme…

imicrirucheNotes

  1. La pollinisation désigne l’ensemble des mécanismes par lesquels le pollen provenant de l’organe mâle d’une fleur (étamine) est acheminé vers l’organe femelle (pistil) d’une autre fleur. Ce pollen permet la fécondation d’un ovule puis la formation d’un fruit contenant des graines. C’est le mode de reproduction sexuée des végétaux. Et les pollinisateurs – majoritairement des insectes (abeilles, bourdons, papillons, mouches…) – en sont les principaux acteurs.
  2. Certaines cultures ne dépendent pas des insectes, en particulier le blé, le maïs et le riz puisque la pollinisation de ces espèces est assurée par le vent.

imicrirucheSources

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Histoire de la domestication du Gallinacé

Posté par othoharmonie le 16 août 2012

Histoire de la domestication du Gallinacé dans POULE et COQ 250px-Chick04Différents types de volailles sauvages sont apparus sur chaque continent : le tétras en Europe, la pintade en Afrique, la dinde en Amérique et le coq doré en Asie. C’est cette dernière espèce qui a donné lieu à la première domestication probablement en Nouvelle-Guinée ou en Asie du sud il y a entre 7 000 et 4 000 ans av. J.-C.. Puis sa forme domestique s’est diffusée dans le monde entier pour la production de viande et d’œufs, si on se base sur le fait que le mot pour désigner le poulet domestique — *manuk — appartient à la langue reconstituée proto-austronésienne. Les poules, avec les chiens et les cochons, faisaient partie des animaux domestiques de la culture Lapita, la première culture néolithique de l’Océanie.

Grâce au commerce antique et aux mouvements de populations, les poules ont atteint tous les continents.

Les premières représentations de poules en Europe se trouvent sur les céramiques corinthiennes du VIIe siècle av. J.‑C.

Dans la Grèce antique, les poules étaient rares et constituaient une nourriture de luxe. Il semble que Délos ait été un centre d’élevage du poulet.

Sur l’île de Pâques, les poules n’ont été introduites par les navigateurs polynésiens que vers le XIIe siècle, et elles y étaient le seul animal domestique. Elles étaient logées dans des poulaillers de pierre particulièrement solides.

De même, les poules Araucana (qui pondent des œufs à coquille bleue) sont arrivées en Amérique bien avant l’explorateur Christophe Colomb. Elles y ont été introduites par les Polynésiens, selon une étude génétique publiée dans les Annales de l’Académie nationale des Sciences.

Le 9 décembre 2004, la revue scientifique Nature a annoncé qu’une équipe internationale de 170 chercheurs est parvenue à établir le séquençage du génome de la poule. C’est le premier génome d’oiseau séquencé.

 dans POULE et COQLes espèces proches (faisan, caille) produisent toutes des hybrides stériles. Les espèces du genre Gallus produisent peu d’hybrides fertiles.

Elle serait issue des sous-espèces du coq doré, ainsi que d’autres sous-espèces disparues, car :

  • la diversité génétique des races domestiques ne peut être justifiée seulement par la descendance des seules sous-espèces encore présentes à l’état sauvage ; cela a été prouvé récemment par les progrès de la recherche en génétique ;
  • la présence d’un gène issu d’hybridation avec Gallus sonneratii, découvert par des chercheurs Européens (dont une Française, Mme Texier-Boichard), ayant transmis le caractère héréditaire récessif (W*Y) « peau jaune » à plusieurs races domestiques, inexistant dans les populations sauvages du coq doré.

Il existe plus de 200 grandes races de poules (dont 45 françaises), de forme, de taille et de couleur diverses et autant de races naines.

 

Fichier:2005 poules.jpg                270px-Rhode_Island_Red    Fichier:Coq negre soie.jpg

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Histoire de la Poule

Posté par othoharmonie le 16 août 2012

 Mais pas n’importe quelle poule, La Poule Soie (Nègre Soie)

 (par Matthieu Leuridan, issu  de son livre : Livre NS matthieu.JPG)

 

Histoire de la Poule dans POULE et COQ photo1-vends-poules-negre-soie-hollandaises-huppees-0x3xex2w9454561-225x300La Nègre soie  ou Poule Soie, est depuis très longtemps répandue en Europe et a été présentée comme étant importée de Chine ou plus généralement d’Asie. Certains lui donnèrent cependant d’autres origines, souvent farfelues et « exotiques ».

Les volailles ayant donné naissance à la Nègre soie sont originaires d’Asie et plus particulièrement de Chine. La mutation du plumage soyeux est apparue en plus du caractère « peau noire » (présent dans différents endroits du monde sur diverses souches ou races) et fut fixée par les éleveurs soucieux de l’aspect ornemental de leurs poules.

Marco Polo, grand explorateur de l’Asie, l’a décrite dans ses récits qui furent rédigés à son retour de Chine où il a séjourné de 1271 à 1295 à la Cour de Kubilay Khan, empereur mongol et fondateur de la dynastie des Yuan, conquérants de la Chine. A l’époque, Marco Polo décrit la Nègre soie de manière simple : « il existe des poules qui n’ont pas de plumes, mais la peau avec du poil noir comme un chat, et qui sont toutes noires et grasses, de sorte que c’est chose étrange à voir. Elles font d’excellents œufs comme celles de notre pays et sont fort bonnes à manger ». C’est, certes, un peu bref comme description. Mais l’existence de volailles à plumage soyeux et peau noire, ancêtres de la Nègre soie, est cependant avérée.

Il est également certain que les Japonais ont contribué en grande partie à la sélection puis à la diffusion de la Nègre soie. En effet, après l’avoir eux-mêmes sélectionnée durant des décennies et des siècles, l’améliorant probablement de beaucoup, ils ont développé leur transport maritime et l’ont, petit à petit, exportée et introduite en Europe.

On sait qu’aux 16ème et 17ème siècles, des voyageurs en provenance d’Asie ont amené des oiseaux dits laineux et des volailles à peau noire. Ils pensaient que ces volailles étaient de deux races différentes, mais sous le manteau laineux des poules, une peau noire était dissimulée. La Nègre soie était donc régulièrement exportée vers nos contrées d’Europe.

Suite à cette arrivée, à l’époque appelée « Négresse » ou « poule laineuse », la Nègre soie se répandit rapidement. Elle fut encline à un engouement dû à ses caractéristiques et sa morphologie ornementale qui firent sa réputation. Elle se développa ainsi sur le territoire européen.

Silky bantam.jpgCe n’est qu’à la fin du 19ème, début du 20ème siècle que la Nègre soie fit son apparition aux Etats-Unis et s’y développa. Il en est approximativement de même pour son développement australien.

Suite à sa diffusion dans toute l’Europe occidentale, la Nègre soie fut sommairement décrite par plusieurs auteurs après la brève description de Marco Polo au 13ème siècle. Ainsi, en 1555,  Conrad Gesner la cite. En 1599, Ulysse Aldrovandi, botaniste italien ayant été le premier à créer un jardin botanique, compare le plumage de la Nègre soie à une toison blanche comme neige. Le célèbre Comte de Buffon la décrit sommairement aussi.

Le nom Nègre soie découle d’un mélange des noms donnés à l’époque : elle fut, on l’a vu, appelée Négresse, la Nègre, la poule laineuse, la poule à poils etc. mais c’est le mélange des principales caractéristiques qui lui vaut désormais son nom. Nègre pour sa peau, soie pour son plumage. Il est intéressant de noter que seuls les pays francophones la nomment ainsi des deux caractéristiques, les autres l’appelant simplement « soyeuse » ou « poule soyeuse ». Sachez que le nom Nègre soie est en cours de changement pour les pays francophones et que, dès 2010, celle-ci pourrait être rebaptisée …

La Nègre soie a énormément évolué depuis sa création. Plusieurs caractéristiques de la Nègre soie sont récessives donc, pour être maintenues, il est impératif de contrôler et de choisir les accouplements, ce sont les bases de la sélection. Les caractères tels que les cinq doigts et la qualité de la soie ont, eux aussi, fait l’objet d’un travail de sélection sur les siècles passés, les éleveurs recherchant les sujets les plus soyeux. La huppe, durant les deux derniers siècles d’élevage de la Nègre soie, a doublé de volume : cela est dû à la volonté d’éleveurs d’améliorer l’aspect ornemental des Nègre soie qu’ils possédaient. Une énorme sélection a été effectuée sur la crête : il y a encore trente ans, les crêtes de nos Nègre soie étaient de bien des sortes, avec bien souvent de grosses épines, et les populations avaient des crêtes très hétérogènes. 

La forme barbue de Nègre soie a pour origine les Etats-Unis : c’est en effet les éleveurs américains qui ont développé ce modèle qui est désormais chez eux beaucoup plus répandu que la Nègre soie non barbue, tendance qui s’amorce également en Europe pour la variante grande race.

220px-A_fuzzy_baby_chicken_and_its_mom dans POULE et COQLa Nègre soie naine a, quant à elle, une origine exclusivement européenne : ce sont des éleveurs hollandais qui ont commencé sa sélection dès le début des années 1980. Elle y fut créée avec un objectif ornemental et dans un souci de gain de place. En effet, les éleveurs néerlandais ont très peu de place aussi les naines sont très répandues chez eux car nécessitant moins de place que les grandes races de volailles. Elle fut ensuite rapidement élevée en Allemagne puis plus modestement dans le reste de l’Europe

 Depuis la création des Nègres soies naines, une attention particulière sur la masse des Nègres soies grande race a été donnée : ainsi la masse de la grande race a été augmentée pour creuser un écart satisfaisant avec la Nègre soie naine et ce, quel que soit le pays. Dans les années à venir, c’est une tendance qui devrait s’accentuer encore (changement en cours au niveau français) il n’en reste pas moins qu’une très forte attention est à mettre en place sur le réel nanisme de la Nègre soie naine

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Dilemne d’Euthyphron : L’oeur ou la poule

Posté par othoharmonie le 16 août 2012

 Socrate et Euthyphron discutent de la nature de la piété dans Euthyphron. Euthyphron avance (6e) qu’être pieux signifie la même chose que d’être aimé des dieux, mais Socrate soulève une difficulté quant à cette suggestion, car les dieux peuvent être en désaccord (7e). Euthyphron restreint alors sa définition de sorte qu’est pieux ce qui est aimé unanimement de tous les dieux (9e).

Mais on ne peut pas plus dire que la raison pour laquelle le pieux est pieux c’est que les dieux l’aiment. Car, comme Socrate le présume et Euthyphron lui donne raison, les dieux aiment le pieux parce qu’il est pieux (première corne du dilemme). Et on ne peut pas plus dire que les dieux aiment le pieu parce qu’il est pieux, et puis ajouter que le pieux est pieux parce que les dieux l’aiment, car il s’agirait d’un raisonnement circulaire qui crée un cercle vicieux similaire au paradoxe de l’œuf et de la poule.

Ainsi, ce qui fait que l’aimé des dieux est aimé des dieux n’est pas ce qui fait que le pieux est pieux, il s’ensuit que l’aimé des dieux et le pieux ne sont pas la même chose — ils n’ont pas la même nature (10e). La piété appartient aux actions que nous appelons « justes » (qui respecte la coutume ou les conventions sociales, légal, juste, correct »), mais la piété ne se confond pas avec la justice, puisqu’une action peut être juste sans être pieuse (12d).

Notons par ailleurs que l’adjectif ὅσιος (« pieux ») a une signification ambiguë: d’une part, il dépend du divin au sens où il s’oppose au δίκαιος, la justice telle que promulguée par les législateurs humains; d’autre part il appartient au domaine du profane, dans le sens où seule des actions ayant lieu dans la sphère des relations humaines peuvent être dites « pieuses », par contraste avec ἱερός, qui se réfère à ce qui est religieusement consacré aux dieux. Le terme de ὅσιος est donc au cœur du dilemme, c’est-à-dire de la tentative de séparer la « piété » de la sphère divine.

Explication du dilemme

Dilemne d'Euthyphron : L'oeur ou la poule dans POULE et COQ 300px-ChickeneggCe qui est juste (moral) est-il commandé par les Dieux parce que cela est juste ou est-ce juste parce que commandé par les Dieux ?

La première corne du dilemme (à savoir : les Dieux commandent ce qui est moral parce que c’est moral) implique que la morale est indépendante d’eux et, en fait, que les Dieux sont liés à la morale tout comme ses créatures le sont. Les Dieux ne sont donc guères plus que messagers de la connaissance morale.

La seconde corne du dilemme (ce qui est moral est moral parce que commandé par Dieu, on parle de théorie du commandement divin) pose trois problèmes principaux. D’abord, cela signifierait que ce qui est bon est arbitraire, que ce qui est moral dépend de l’humeur divine; si les Dieux avaient créé le monde de sorte que le viol, le meurtre et la torture étaient des vertus alors que la miséricorde et la charité étaient des vices, alors il en serait ainsi. En second lieu, ceci implique que dire que les Dieux sont bons n’a aucun sens non-tautologique (ou, au mieux, qu’ils sont cohérents). Enfin, cette explication fait appel à ce que George Edward Moore nomme un sophisme naturaliste.

Résolutions proposées au dilemme

Le dilemme d’Euthyphron intrigue philosophes et théologiens depuis son exposition par Platon. Bien que chaque corne (et les conséquences associées mentionnées ci-dessous) ait trouvé des partisans (ceux du droit naturel étant sans doute les plus nombreux), certains philosophes ont essayé de proposer une troisième corne tout en maintenant que la morale religieuse n’est pas arbitraire.

Le paradoxe de l’œuf et de la poule est l’un des plus anciens paradoxes :

« Qu’est-ce qui est apparu en premier : l’œuf ou la poule ? »

Si on vous répond « C’est l’œuf », vous demandez « Mais qui a pondu cet œuf ? ».

Si on vous répond « C’est la poule », vous demandez « Mais cette poule sort bien d’un œuf, non ? ».

Le paradoxe vient du fait qu’aucune réponse ne parait satisfaisante.

Il en est fait mention pour la première fois dans le Milindapañha.

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Coq pour ruiner l’oeuvre du diable

Posté par othoharmonie le 15 août 2012

 

(D’après Revue des traditions populaires paru en 1891)

 

Coq pour ruiner l'oeuvre du diable dans POULE et COQ girouette-representant-un-coq-saint-arnoult-en-yvelinesUne légende prétend qu’un meunier corse accepta une main tendue par le diable, lequel lui proposa de jeter un pont en pierres pour s’affranchir des crues récurrentes emportant une passerelle indispensable à notre homme

En Corse, du temps de la domination génoise, il y avait sur les rives du Golo, non loin du village de Castirlo, un moulin à farine qui desservait toute la vallée. Pour communiquer d’une rive à l’autre, on traversait la rivière à gué ou sur une passerelle mobile et des plus primitives. Il arrivait souvent que le passage était intercepté et la passerelle emportée par les crues. Ces accidents contrariaient particulièrement le meunier qui, privé de communications, se trouvait dans la nécessité de faire chômer son moulin. Un jour, à la tombée de la nuit, au moment où il allait passer la rivière avec son âne chargé de farine, une forte crue survint subitement.

Le meunier dans cet embarras se lamentait en lançant des imprécations : un étranger apparut, qui lui demanda pourquoi il était en si grande colère. Le meunier ne lui en cacha pas la cause et l’étranger lui promit que s’il voulait lui livrer son âme, il s’engageait à jeter un pont en pierres sur le torrent avant minuit sonnant. Le meunier accepta cette proposition inespérée et avantageuse. Peu d’instants après, la rivière était le centre d’un horrible mouvement, l’oeuvre commencée se poursuivait avec une activité diabolique et tout faisait prévoir que la promesse de l’inconnu serait réalisée.

Le meunier, qui n’avait pas tout d’abord réfléchi aux conséquences du contrat, devint perplexe. Cet inconnu pouvait être Lucifer et il lui avait livré son âme. Son angoisse allait grandissant avec l’avancement des travaux. Elle fut à son comble quand il vit que les trois voûtes étaient fermées et que l’on commençait à maçonner les tympans. L’ouvrage ne pouvait tarder à être page_45 dans POULE et COQachevé et minuit était encore loin. Une idée lui vint. Sans plus attendre une seconde, il alla réveiller le curé du village et lui raconta le pacte qu’il avait conclu. Après quelques instants de réflexion, le curé lui dit : « As-tu un coq parmi tes poules ? » Et sur sa réponse affirmative, il ajouta : « Va vite, remplis une cruche d’eau, et jette-en une partie sur lui : en sentant la fraîcheur de l’eau, le coq battra des ailes et chantera. Pars, et si tu arrives avant l’heure convenue, tu es sauvé. »

Le meunier se hâta de suivre le conseil du curé, et avant minuit le coq chanta. Il ne restait plus que les parapets à construire. Un épouvantable fracas suivit le chant du coq et fut répété les échos de la vallée. Avant que le pont ne fût restauré et élargi pour l’usage de la route forestière numéro 9 qui l’a emprunté, on découvrait sur la chaussée une large pierre portant l’empreinte d’un pied fourchu. Une autre légende raconte qu’en Corse, un coq blanc, que réveille le bon ange de saint Martin, pousse un cocorico strident et met en fuite le diable au moment même où il allait poser la dernière pierre d’un pont.

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Cabane à pattes de poulet

Posté par othoharmonie le 15 août 2012

 

Cabane à pattes de poulet dans POULE et COQ 220px-Bilibin._Baba_YagaBaba Yaga est une figure de la mythologie slave (Russie) apparaissant dans de nombreux contes russes, bulgares et polonais. On la représente souvent comme une sorcière unijambiste (« Baba Yaga Jambe d’Os », en russe : Костяная Нога) et vivant dans une cabane sur des pattes de poulet, sans porte ni fenêtre, dans les tréfonds de la forêt. Elle ne porte jamais de foulard, ce qui était jadis considéré comme scandaleux par les paysans russes. Dans la plupart de ces contes, elle est représentée comme une vieille femme affreuse et cruelle qui mange des êtres humains (surtout des enfants). Dans un conte bien connu des enfants russes (Les Oies sauvages), elle envoie des oies enlever un petit garçon. Baba Yaga veut le manger, mais sa sœur arrive et le sauve, aidée par un pommier, un fourneau et une rivière.

Mais il y a aussi des contes où Baba Yaga aide le protagoniste (un jeune homme fort et beau) en lui donnant des conseils et en lui offrant son hospitalité.

  • Modeste Moussorgski, dans ses Tableaux d’une exposition (1874), composa une pièce sur le thème de Baba-Yaga avec sa cabane ayant des pattes de poule. Cette pièce est l’avant-dernière de sa suite, elle s’enchaîne au tableau final de la Grande Porte de Kiev. La pièce est un scherzo cinglant et diabolique dont l’atmosphère oppressante n’est pas écartée dans son trio central, plus calme mais sans cesse menaçant.
  • Piotr Ilitch Tchaïkovski a écrit une pièce appelée La Sorcière (Baba Yaga) dans son Album pour Enfants (1878)
  • Baba Yaga (1903-04) est également un tableau symphonique d’Anatoli Liadov. Dans cette évocation fantastique de 220px-%D0%91%D0%B0%D0%B1%D0%B0_%D0%AF%D0%B3%D0%B0 dans POULE et COQBaba Yaga, c’est le basson qui expose le thème avec accompagnement obligé de sifflements des bois en triples croches.

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Poule et coq, animal totem

Posté par othoharmonie le 14 août 2012

S’il est votre animal de pouvoir, vous avez accompli quelque chose et désirez que les autres s’en aperçoivent. Vous vous pavanez en exhibant votre nouvelle tenue tape à l’œil. Vous êtes sûr de vous, confiant, travailleur, toujours optimiste. Votre approche directe de la vie est rafraichissante dans un monde ou la manipulation est reine. Même si vos bouffonneries sont agaçantes, vous amis vous aiment. Pour vos collègues de travail qui se poussent tous les jours pour aller au bureau, le matin ne serait pas le même sans votre accueil joyeux et dynamique. Vous montrez rarement en public votre côté plus sérieux, votre amour des choses de l’esprit ainsi que votre foi religieuse. Vous surveillez toujours la présence de négativité et du péché, chez les autres et chez vous.

DEMANDEZ LUI DE VOUS AIDER A :
– créer un bouclier de protection psychique avertissant du danger.
– protéger physiquement votre conjoint et votre famille.

ACCEDEZ A SON POUVOIR EN :
– lisant le Kâma-Sûtra.Poule et coq, animal totem dans POULE et COQ 245px-Coq_brahma
– ayant grande confiance en vous-même.

EN TANT QUE GUERISSEUR :
– accroit l’énergie Yang.
– soigne le dysfonctionnement sexuel.

EN TANT QUE GARDIEN OU PROTECTEUR :
– éloigne les mauvais esprits.
– protège contre le feu.

 

Le langage des plumes :
Coq – Elles symbolisent le courage et la victoire du jour sur la nuit. Ses plumes sont donc réservées aux guerriers chamaniques

Poule – Ses plumes sont utilisées lors de la construction d’une nouvelle maison ou chez les peuples migrateurs. Elles sont transportées et font partie de la structure même des habitations temporaires. Le chaman les distribue à chaque famille, car ces plumes sont garantes d’un foyer harmonieux et confortable

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Histoire de Poules

Posté par othoharmonie le 14 août 2012

Poules, coqs et couvées : précautions à observer pour des oeufs parfaits

(D’après « Bulletin de la Société d’anthropologie de Paris », paru en 1902)

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Au début du XXe siècle, le docteur Ferdinand Delisle rapporte de son voyage en Languedoc quelques singulières superstitions ayant trait aux poules, et plus particulièrement aux couvées, de l’animal dont il convient de rapidement se séparer sitôt qu’il a « chanté le Gallet » aux œufs qui, récoltés chez autrui, doivent être saupoudrés de mie de pain s’ils sont amenés à passer une rivière, en passant par la présence indispensable d’un crapaud dans le nid pour en chasser les poux

Histoire de Poules dans POULE et COQ 320px-Brahma_kippen%2C_witcolumbia_zwart_getekend_%281%29Au mois d’août dernier, étant à la campagne en Lauragais, portion du Languedoc, j’entendis chanter près de moi une poule. Cela ne me disait pas grand-chose, plusieurs picoraient de ci de là, et je continuai de lire mon courrier. Il n’en fut pas de même de la ménagère qui s’occupe de la basse-cour qui me dit brusquement et d’un air effaré : « Abetz entendut ? Cnto le Gallet. » Naturellement cela me laissait froid que la poule chantât ou non le Gallet, cela ne me disait absolument rien. Elle la surveillait à cause de cela paraît-il, depuis plusieurs jours. Ceci mérite explication.

Il arrive, que parfois une poule, de l’espèce de celles qu’on surveille à cause de la qualité de leurs œufs, de leur volume, de leur régularité à pondre, des câlineries fréquentes et journalières du coq, maître de la basse-cour, il arrive, dis-je, qu’un beau jour cette poule se met, sans qu’on sache pourquoi, à chanter autrement que ne font les poules habituellement. Son chant se rapproche, reproduit, au dire des gens habitués, celui d’un jeune coq non encore complètement développé, pas adulte. Elle a chanté le « Gallet », c’est à-dire comme un jeune coq. C’est fini, elle n’est plus bonne à rien, il faut s’en débarrasser, coûte que coûte, au plus vite. Car c’est fort grave d’avoir dans une basse-cour une poule qui chante le Gallet. Cela porte malheur, non pas seulement à la basse-cour, mais encore à tout ce qui entoure et soigne la basse-cour. La tuer et en faire un pot-au-feu, cela n’est pas suffisant, cela ne remédierait à rien.

Le lendemain de cette affaire avait lieu le marché hebdomadaire de Baziège, localité voisine, et on y porta la poule que « Cantâo le Gallet », et comme elle était grosse et belle, on la vendit fort bien, chassant le mauvais sort de notre basse-cour, quitte à passer la guigne à une autre, ce dont se souciait fort peu la bonne femme. Je n’ai jamais été convaincu que ce fût cette poule qui ait chanté le Gallel, c’est plus probablement un jeune coq qui avait chanté en l’honneur de ladite poule. Cependant la petite-fille de la directrice de la basse-cour, âgée de 17 ans, m’a affirmé que c’était bien la poule et non le jeune coq qui avait « Cantat le Gallet. »

Ce fait, au sujet duquel je paraissais si incrédule, provoqua d’autres confidences non moins amusantes sur les précautions à prendre pour réussir les couvées de poulets et autres volatiles de basse-cour. Ce n’est pas sans quelques réticences toutefois qu’on m’en voulut bien instruire. Voici les confidences :

Quand on veut « poser des œufs », c’est le terme consacré dans le Toulousain et le Lauragais, autrement les faire couver, il est des règles dont on ne doit pas s’écarter sous peine d’insuccès. Pour les œufs récoltés sur la ferme, il n’y a rien à dire, mais, par exemple, si n’ayant pas d’œufs, on va en demander chez un propriétaire plus ou moins éloigné et séparé de l’endroit où ils seront couvés par une rivière ou un ruisseau, alors même fort petit, voire à sec en été, qu’on n’aurait franchi qu’un pont, il faut prendre de grandes précautions sous peine d’insuccès certain.

Les œufs auxquels on aura fait passer l’eau sans se conformer aux dites précautions n’écloront pas et seront clairs, quoi qu’on fasse, quelque bonne couveuse que soit la poule choisie à cet effet. Pour qu’ils puissent éclore, lorsque la ménagère a placé les œufs à faire couver dans le panier destiné à les transporter, elle demande de la mie de pain à la personne qui lui a remis les œufs, mie de pain qu’elle émiette au dessus des œufs, dans le panier et les œufs pourront alors traverser l’eau, rivière ou petit ruisseau sans le moindre inconvénient ; ils donneront les petits poulets ou autres volatils attendus. Les précautions ne se bornent pas a cela. Le panier contenant ces œufs qui ont passé l’eau, il ne faut jamais le poser sur une table, sur une chaise ou sur tout autre meuble ; il doit être simplement posé sur le sol de la pièce, quelle qu’en soit la nature. Le pourquoi on n’a jamais pu me le faire connaître ; c’est l’usage voilà tout.

Ma sœur ayant reçu une douzaine d’œufs de pintade au mois de juillet dernier, et n’ayant pas de poule couveuse, de glousse à ce moment, les confia à une jeune ménagère du voisinage pour les faire couver. Au mois d’août dernier, on lui annonça que sauf un tous les œufs n’avaient rien donné, avaient été clairs ou que les poussins étaient morts sur le picqué. Ces œufs avaient passé l’eau (la Marqueissonne alors à sec) sans mie de pain avec eux et on avait laissé une nuit durant le panier qui les contenait sur la table de la salle à manger. Fatalement ils ne pouvaient éclore ! Les bonnes et crédules campagnardes sont absolument convaincues que c’est grâce à ces précautions qu’elles doivent la réussite de leurs couvées.

Lorsque la couvée a réussi, à partir du jour où on lâche dans les champs glousse et petits, il est d’usage tous les soirs de compter les jeunes poulets suivant la glousse quand ils rentrent au poulailler, c’est pour la ménagère le moyen de savoir si le nombre des poussins reste le même, et cela ne leur est en rien nuisible. Mais si d’autres personnes procèdent à la même vérification, c’est fort grave et les jeunes poulets courent danger de mort. Que chat, renard, belette ou fouine aient prélevé une ou plusieurs pièces de la bande, ce n’est pas la vraie cause initiale, un autre que la ménagère a compté les poulets. Aussi la bonne femme ne dit presque jamais le nombre exact de la couvée, et celle de chez moi était fort mécontente de voir ma sœur ou ma femme se livrer à cette vérification.

Très-fréquemment les poussins sont plus ou moins envahis par la vermine au moment ou peu après leur naissance. Cela tient à ce que les poux sont en très grand nombre sur les poules couveuses et les malheureux petits ont souvent l’existence fort compromise de ce fait. Sans doute avec du pétrole on peut facilement les débarrasser, mais cela est considéré comme insuffisant bien que très efficace. Le meilleur procédé pour empêcher le développement des poux, aussi bien sur les poules couveuses que sur les poussins, consiste à avoir dans le local où est le nid de la couveuse, un beau crapaud. Sa seule présence est un sûr moyen pour la destruction de la vermine, et même chose admirable, pour qu’elle ne se produise pas. Il n’est pas en liberté dans ledit local, non, il est placé dans un récipient, un pot où à la longue il finit toujours par crever, mais même desséché certains croient qu’il produit son action salutaire et protectrice, vrai crapaud porte-veine, fétiche précieux contre les poux de poule.

318px-Brahma_kippen%2C_Buffcolumbia_%281%29 dans POULE et COQEnfin j’appellerai votre attention sur le moment le plus favorable pour la « pose des œufs ». Cela a une très grande importance parce que suivant qu’on aura mis à couver des œufs tel ou tel jour de la semaine, le succès sera très variable. Le jour à choisir est très important d’abord au point de vue du succès en lui-même, c’est-à-dire du nombre de poussins qui naîtront, par exemple, pour une couvée de 25 œufs. C’est aussi à bien considérer quand il s’agit d’avoir plutôt des mâles que des femelles. Aussi le jour fatidique pour poser les œufs de façon à avoir particulièrement des poussins mâles serait le vendredi. On est assuré, si les « œufs sont dans les conditions voulues, d’avoir plus de poulets que de poules ! Qui se serait attendu à voir Vénus dans cette affaire ! Il y a des femmes pour lesquelles la tache germinative de l’œuf contient un ver et c’est lui qui fait que les œufs sont clairs dans une couvée. Le ver vit aux dépens de l’œuf dont il commence par manger le jaune.

Telles sont quelques-unes des croyances bizarres encore répandues dans la région toulousaine. Les gens qui me les ont contées disent tous qu’ils n’y croient pas, mais tous sans exception agissent comme y croyant absolument, sans compter que ces pratiques sont, j’en suis convaincu, accompagnées des prières qu’on n’avoue pas.

Un membre de la Société d’anthropologie de Paris explique que si des pratiques, que nous qualifions de superstitions, ont pu avoir leur raison d’être à une certaine époque et dans certains milieux, il est incontestable que le plus grand nombre remonte à une époque où la science n’existant pas encore, aucun motif sérieux ne peut être donné pour leur conservation. Tout ce qui concerne la génération, par exemple, a été l’objet des croyances superstitieuses les plus vivaces, et dans les campagnes de la Brie, du Nivernais, de la Bretagne et d’ailleurs, on reste persuadé que, pour qu’une couvée réussisse, il faut qu’il y ait absolument un nombre d’œufs déterminé. C’est en général un nombre impair, mais c’est quelquefois aussi un nombre pair, et semble-t-il un multiple de trois.

Une pratique également très répandue chez les personnes qui font couver des œufs, est de mettre au fond du panier un morceau de fer, qui est destiné à préserver la couvée des funestes effets de l’orage et de la foudre. C’est souvent un fragment de fer à cheval, qui joue le rôle de porte-bonheur dans les superstitions populaires.

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Rêver de coq

Posté par othoharmonie le 14 août 2012

 

Rêver de coq dans POULE et COQ 220px-BrahmaSymbole gaulois, cet animal règne sur le monde des poules en despote. C’est aussi un symbole solaire, celui des forces naissantes, de la montée de la lumière. C’est un aspect masculin dominant et guerrier. En rêve, son symbolisme est rarement positif. C’est son aspect belliqueux qui prédomine, mais aussi le désir sans discernement et la possessivité.

Mais le coq, par son chant, est le précurseur de la lumière. Son chant, s’il est entendu en rêve, symbolise la venue d’un nouveau jour, le passage à l’état d’homme conscient pour un individu de sexe masculin.

+ lumière et conscience naissante.

-      Comportements masculins archaïques, bêtise, domination

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Le site de Tristan-Frédéric Moir : http://tristan.moir.free.fr/Nouveausite/index.html

Psychanalyste – Psychothérapeute – Onirologue – Analyse et interprétation de rêves

En direct chaque mercredi de 23h à 1h30 sur 
« Radio Ici & Maintenant ! » 95.2 FM

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