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Elever des Coccinelles

Posté par othoharmonie le 23 août 2012

 

Elever des coccinelles ?

 

 Calvia decemguttataProbablement l’anti-puceron le plus écologique qui soit, il peut être tentant d’élever des coccinelles dans son jardin. Mais encore faut-il les convaincre de rester chez soi ! Attention toutefois de ne pas chercher dans le commerce les fameuses « coccinelles asiatiques ». Si celles-ci sont redoutablement efficaces dans la lutte anti-pucerons, elles n’en sont pas moins très invasives et aggressives envers nos coccinelles locales. Importées en Europe dans les années 80 comme moyen de lutte écologique, elles ont surtout été commercialisées massivement dans les années 95. Elles ont désormais échappé à tout contrôle et sont considérées comme nocives pour la plupart des populations de coccinelles locales.

Ces coccinelles de chine (Harmonia axyridis) peuvent être de couleur jaune-orangée à rouge, parfois même noires. Elles présentent entre 0 et 9 points. Avec une moyenne de 7 mm de long, elles sont plus grosses que la septempuctata. Ce sont ces coccinelles qui ont tendance à se rassembler massivement à l’automne, pour tenter de passer l’hiver au chaud dans nos maisons. N’écrasez pas pour autant toute coccinelle qui vous paraitra étrange ! Certaines de nos espèces locales présentent elles-aussi une grande variation de couleurs et de formes, ce qui ne rend pas aisée leur différenciation…

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Coccinelle pourquoi Bête à Bon Dieu

Posté par othoharmonie le 23 août 2012


Pourquoi dit-on ‘la bête à bon dieu’ ?

 Brumus quadripustulatusIl est déjà parfois difficile de ne pas mélanger les mythes urbains avec leurs interprétation scientifique, mais lorsqu’il s’agit de retrouver l’origine d’une appellation, qui a traversé les âges et les histoires, c’est une autre affaire. La coccinelle est une bénédiction pour les jardiniers car elle les débarrasse des pucerons, mais il était également admis que l’envol des coccinelles annonçait la pluie, synonyme de bonne récolte. Par extension, si le vol des coccinelles porte chance, la légende préconise de souffler un voeu à la demoiselle qui en s’envolant ira le répéter au bon dieu…

Mais il semblerait que derrière ces suppositions pour le moins hasardeuses se cache une origine historique, comme celle présentée par le musée Zoologique de Lausanne :

 

«Suite à l’assassinat à Paris d’un homme, son apprenti est soupçonné et condamné à mort malgré ses protestations. Condamné à avoir le coup tranché, il y avait foule ce jour là pour assister à cette exécution. Lorsque le bourreau lève sa hanche, il aperçoit une coccinelle posée sur le cou du jeune homme. A première vue le bourreau ne pouvait se décider à trancher le cou du jeune homme, il enleva donc la coccinelle très délicatement et lorsqu’il relève sa hache, quelle n’est pas sa surprise de constater que la coccinelle était de retour sur le cou de ce pauvre jeune homme. Le bourreau eut beau insister, mais la coccinelle était obstinée, au point que le roi d’alors (Robert le Pieux) intervint et souligna que la coccinelle accomplissait là une mission divine et qu’il s’agissait d’un miracle. On gracia le jeune homme, et quelques jours plus tard le véritable coupable fut découvert. Dès lors les gens de Paris parlaient de la « bête du bon Dieu » et plus personne ne pensait à écraser ce petit insecte sans que cela apparaisse comme un sacrilège ».

Coccinelle pourquoi Bête à Bon Dieu dans COCCINELLE danae0271-300x199

Cette explication, moultes fois racontée et transformée -comme c’est l’usage dans la transmission de légendes- fait qu’au fur et à mesure des versions on ne sait plus très bien si c’est le bourreau ou le condamné qui retire la coccinelle, provoquant l’émotion des juges. Quoi qu’il en soit, il semble que l’on prête à ce petit coléoptère des propriétés pour le moins ‘miraculeuses’ depuis longue date.

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Coccinelle à deux points

Posté par othoharmonie le 23 août 2012


 Adalia bipunctataLa Coccinelle à deux points (latin Adalia bipunctata) est un coléoptère très commun de la famille des Coccinellidae qui se rencontre dans l’hémisphère Nord. Elle se distingue à ses élytres rouges maculés de 2 points noirs sur des élytres rouges.

C’est un insecte ayant un grand polymorphisme de couleur. Ces variétés restent cependant parfaitement interfertiles.

Adalia bipunctata est noire surtout dans le Nord de son aire où cette particularité facilite la récupération de chaleur.

La femelle pond entre 20 et 50 œufs par jour. La larve des coccinelles est appelée triongulin.

Elle se nourrit d’Aphides, de Cochenilles et autres petits insectes. Le Puceron cendré du chou, qui s’alimente du chou, emmagasine dans son hémolymphe certains métabolites protéiques, dont les glucosinolates, et une enzyme, dont la myrosinase, afin de synthétiser des produits biologiquement actifs.

Les larves de Adalia bipunctata qui s’en nourrissent sont intoxiquées et présentent un faible taux de survie.

Une fois ailé, le Puceron du chou constitue un faible risque d’intoxication pour la Coccinelle à 2 points.

Coccinelle à deux points dans COCCINELLE 220px-Adalia.bipunctata.7222Distribution géographique

Elle est très commune depuis le Centre jusqu’à l’Ouest de l’Europe, et en Amérique du Nord. Elle fut introduite en Australie.

Ce coléoptère figure sur une émission de la République démocratique allemande de 1968 (valeur faciale : 20 p.).

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La Bête à Bon Dieu

Posté par othoharmonie le 23 août 2012

  gifs coccinelles

 

De tous modules. De toutes formes, Des minuscules
Et des énormes, Les animaux de la création, Assemblés, se mirent en marche
(En avait-on jamais autant vu depuis l’Arche ?) Pour tenir un meeting de protestation :

—  Il faut enfin, il faut qu’on sache De quel droit la Bête à Bon Dieu,
Coccinelle, Cette péronelle, S’intitule Bête à Bon Dieu ?
D’être Bête à Bon Dieu, tous autant que nous sommes,
Pouvons-nous pas en réclamer le titre ?
Tous le méritent, Même les hommes ; Chacun de nous peut,
Somme toute, Prendre ce nom et s’appeler, sans aucun doute,
Et s’appeler Bête à Bon Dieu.  Or voici qu’au bord de la route
Un enfant se tenait, et, au bout de son doigt, Il tenait cette coccinelle,
Qui Bête à Bon Dieu, — de quel droit ? —
Se fait appeler et s’appelle.  Et, dans son langage ingénu,  S’entretenant avec la bestiole :
— Bête à Bon Dieu ne t’en va plus !
Ah ! pourvu Que tu Ne t’envoles !

—    L’enfant ainsi l’interrogeait Au sujet D’aujourd’hui, de demain, de toutes ses journées,
De pluie ou de soleil baignées.

Malheureuses ou fortunées :  Cette bête au bout de son doigt,
Est-ce que vraiment il la croit Sur son avenir renseignée,
Oui, renseignée à ce point ? Point !
L’avenir, on l’a fort bien dit, n’est à personne, L’avenir est à Dieu ; s’entend
Qu’il n’est pas à la Bête à Bon Dieu ; cependant Nous savons, en la consultant,
Que le bonheur et le beau temps, C’est le Bon Dieu qui nous les donne :
Elle en est simplement l’humble témoin, et peut, La moins savante
De ses servantes,

—  La coccinelle à bon droit peut S’appeler la Bête à Bon Dieu.

 gifs coccinelles

Les fables Maurice Etienne Legrand, dit Franc-Nohain. :
Le Balai de la Sorcière.
La Bête à Bon Dieu.
L’Ane du Libraire.
Les Bulles de Savon.
Le Trèfle à quatre feuilles.
Le Briquet et les Allumettes.
La Demoiselle au Volant.
Le Merlan frit.
Le monocle et les lunettes.
Les Pommes d’Amour.

Source : gallica.bnf.fr

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Les coccinelles se distinguent

Posté par othoharmonie le 23 août 2012

 

Coccinelles asiatiques en Bourgogne dans Traditions en Bourgogne 304px-Harmonia_axyridis01La plupart des coccinelles sont de petite taille, de 0,1 mm à 1,5 cm. Leur corps a une face ventrale plane et la forme d’un dôme arrondi ou ovale pourvu de courtes pattes portant des tarses à quatre articles (tarses cryptotétramères) dont le 3e très petit est inséré dans le 2e dilaté cordiforme, le 4e étant allongé et muni de griffes bifides. Les élytres peuvent être marquées de taches, points ou bandes. La tête noire inclinée de haut en bas est plus ou moins recouverte par un pronotum avec deux taches blanches de part et d’autre, le pronotum formant un bouclier. Les courtes antennes sont composées de 11 articles, les 3 derniers élargis en massue (antennes monoliformes se rétractant au repos).

Elles présentent des couleurs diverses souvent vives, aux motifs variés (signalant aux prédateurs qu’elles sont amères ou toxiques : phénomène d’aposématisme grâce à la saignée réflexe  d’une humeur jaune à base de methoxypyrazines secrété derrière l’articulation de leurs pattes), et parfois, sont recouvertes d’une couche de petits poils, comme la rhyzobius forestieri. Les espèces sont souvent nommées d’après le nombre de leurs points.

Sous les élytres se trouvent les ailes, d’un noir transparent, presque deux fois plus longues. Le coléoptère ne peut les ramener à lui, que plissées en longueur et pliées en travers, et il lui faut quelques secondes pour les déployer.

Leurs pièces buccales sont brun foncé ou noires, le dernier article des palpes maxillaires est élargi et sécuriforme (forme de hache). La première sternite de la plaque abdominale porte deux lignes recourbées.

L’espèce la plus connue, Coccinella septempunctata, est rouge et possède sept points noirs sur les élytres. On trouve aussi des coccinelles à deux, cinq, sept, dix, quatorze, vingt-deux et même vingt-quatre points. Celle à vingt-deux points est nommée Thea 22-punctata.

Contrairement à une idée répandue, le nombre de points sur les élytres d’une coccinelle ne correspond pas à son âge, ni en nombre d’années, ni en nombre de mois. Ce motif dépend exclusivement de l’espèce et de la sous-espèce, et permet d’ailleurs de la caractériser. Comme chez tous les coléoptères, et pour la plupart des insectes, le nom commun est attribué à l’adulte ou imago, qui est la forme ailée et adulte de l’individu, et dont la taille ne change plus.

On rencontre la coccinelle dès la fin de l’hiver jusqu’à la fin de l’automne, dans les jardins, champs et bois. Ces insectes ont généralement une génération par an, et parfois deux.

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La famille des Coccinelles

Posté par othoharmonie le 23 août 2012

 

Chilocorus bipustulatus

Le genre Chilocorus est constitué de coléoptères prédateurs de la famille des coccinellidés, dont les larves et les adultes ont pour proies principalement les pucerons et les cochenilles sur les arbres fruitiers et la vigne.

 Coccinelle à deux points (Adalia bipunctata)

Le genre Adalia est constitué de coléoptères prédateurs, de la famille des coccinellidés, dont les larves et les adultes ont pour proies principalement les pucerons sur les arbres fruitiers, les grandes cultures, les cultures légumières et les cultures ornementales.

 Coccinella septempunctata

Le genre Coccinella regroupe des coléoptères prédateurs de la famille des coccinellidés, dont les larves et les adultes ont pour proies principalement les pucerons sur les arbres fruitiers, la vigne, les grandes cultures, les cultures légumières et les cultures ornementales.

  Scymnus sp.

Le genre Scymnus comprend des insectes, coléoptères prédateurs de la famille des  coccinellidés, dont les larves et les adultes ont pour proies principalement les pucerons sur les arbres fruitiers, la vigne, et les forêts.

 

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