Cabane à pattes de poulet
Posté par othoharmonie le 15 août 2012
Baba Yaga est une figure de la mythologie slave (Russie) apparaissant dans de nombreux contes russes, bulgares et polonais. On la représente souvent comme une sorcière unijambiste (« Baba Yaga Jambe d’Os », en russe : Костяная Нога) et vivant dans une cabane sur des pattes de poulet, sans porte ni fenêtre, dans les tréfonds de la forêt. Elle ne porte jamais de foulard, ce qui était jadis considéré comme scandaleux par les paysans russes. Dans la plupart de ces contes, elle est représentée comme une vieille femme affreuse et cruelle qui mange des êtres humains (surtout des enfants). Dans un conte bien connu des enfants russes (Les Oies sauvages), elle envoie des oies enlever un petit garçon. Baba Yaga veut le manger, mais sa sœur arrive et le sauve, aidée par un pommier, un fourneau et une rivière.
Mais il y a aussi des contes où Baba Yaga aide le protagoniste (un jeune homme fort et beau) en lui donnant des conseils et en lui offrant son hospitalité.
- Modeste Moussorgski, dans ses Tableaux d’une exposition (1874), composa une pièce sur le thème de Baba-Yaga avec sa cabane ayant des pattes de poule. Cette pièce est l’avant-dernière de sa suite, elle s’enchaîne au tableau final de la Grande Porte de Kiev. La pièce est un scherzo cinglant et diabolique dont l’atmosphère oppressante n’est pas écartée dans son trio central, plus calme mais sans cesse menaçant.
- Piotr Ilitch Tchaïkovski a écrit une pièce appelée La Sorcière (Baba Yaga) dans son Album pour Enfants (1878)
- Baba Yaga (1903-04) est également un tableau symphonique d’Anatoli Liadov. Dans cette évocation fantastique de
Baba Yaga, c’est le basson qui expose le thème avec accompagnement obligé de sifflements des bois en triples croches.
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