Poule et coq d’Esope
Posté par othoharmonie le 24 juillet 2012
Des Coqs et de la Perdrix.
Un homme qui se plaisait à nourrir une grande quantité de Poulets, acheta une Perdrix qu’il mit dans sa basse-cour parmi ses autres volailles. Dès que les Coqs la virent, ils lui donnèrent la chasse pour l’empêcher de manger, et ils la becquetèrent avec tant de violence, qu’elle fut obligée de s’enfuir. La Perdrix fort affligée de se voir chassée de la sorte, parce qu’elle était étrangère et nouvelle venue, se consola un moment après, en voyant les Coqs acharnés les uns contre les autres se déchirer des griffes et du bec. » S’ils se font une guerre si cruelle, dit la Perdrix, quoiqu’ils aient été nourris ensemble, et s’ils se traitent avec tant d’inhumanité, je ne dois pas m’étonner qu’ils m’aient rebutée, moi qui ne suis qu’une étrangère. «
Analyse des fables d’Esope
De la Poule et de ses Poussins.
Une Poule mena ses Poussins aux champs, et s’écarta fort loin de sa basse-cour. Pendant qu’elle ne pensait à rien moins qu’au Milan, celui-ci parut prêt à fondre sur sa couvée. Tout ce qu’elle put faire alors pour la sauver, ce fut de fuir et de se sauver dans une ferme, d’où elle se trouvait fort proche, et de s’enfermer avec ses Poussins dans une cage qu’elle y trouva. Le fermier, qui s’en aperçut, accourut, et prit ainsi d’un seul coup la mère et ses petits ; mais celle-ci s’en consola, parce que du moins elle avait, disait-elle, mis ses Poussins à couvert des serres de leur plus cruel ennemi.
Analyse des fables d’Esope
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